Le 6 janvier, les douaniers l'avaient arrêté après une course-poursuite sur l'A 39. Dans sa voiture, il transportait 28 kg de cannabis
Le 6 janvier, les douaniers du Jura repèrent une voiture suspecte stationnée sur l'aire du Poulet de Bresse, à Dommartin-les-Cuiseaux (Saône-et-Loire).
Alors qu'ils s'apprêtent à la contrôler, la voiture démarre sur les chapeaux de roues et prend la fuite sur l'A 39 en direction de Bourg-en-Bresse.
Après son interception en terre bressane, les douaniers découvrent 28,6 kg de résine de cannabis et livrent le trafiquant aux gendarmes de l'Ain. Mohamed Benali, 29 ans, n'en était pas à sa première infraction à la législation sur les stupéfiants puisqu'il avait été condamné à Lille le 27 avril 2004 à dix-huit mois de prison pour avoir transporté 12 000 cachets d'ecstasy.
Ce Marocain avait été également interdit de séjour sur le territoire français et il était allé s'établir à Barcelone (Espagne).Jugé au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, l'homme a expliqué devoir rembourser une dette de 10 000 E liée à son trafic précédent.Il aurait alors cédé aux propositions d'un ancien codétenu qui lui proposait de faire le « mulet », de passer de la drogue d'un pays à l'autre.
Un simple pion d'un réseau de trafiquants Un trafic parfaitement structuré puisque Benali avait participé au montage de l'opération à Anvers et Strasbourg, avant de prendre livraison de la marchandise à Alméria dans le sud de l'Espagne. Contre 3 000 E, il devait ensuite convoyer la drogue de Barcelone à l'Allemagne. Un complice conduisait une voiture « ouvreuse » pour passer la frontière espagnole au col du Perthus, et il s'est évanoui dans la nature quand Benali s'est arrêté sur l'aire d'autoroute. Le procureur a requis cinq ans de prison contre le passeur, simple pion d'un réseau de trafiquants, mais qui agissait en état de récidive. Le tribunal a suivi, assortissant la condamnation d'une interdiction définitive du territoire français.
Je ne sais pas quoi pensé. Mais un indigène n'aurait pas eu 5 ans de prison. Il aurait eu un ou deux ans avec surssis. Il faut que les maghrébins de France réagisse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
IL faudrait aussi que les lois change et que l'on considère l'alcool comme une drogue et ainsi punir par la prison ferme les consommateurs.
Les prisons de ce pays seraient pleine a 80% !
no comment ! jpréfère arreter sinon je vais dérapé verbalement rachid
Le Tribunal Suprême espagnol a confirmé la condamnation à 40 ans de prison d'un passeur marocain après le pire naufrage d'immigrants survenu en Espagne, qui avait tué 37 clandestins en 2003 dans la baie de Cadix (sud), a-t-on appris lundi de sources judiciaires.
L'homme avait fait appel de sa condamnation en novembre 2004 pour 37 homicides par imprudence grave et "délit contre les droits des travailleurs étrangers". La justice lui reproche d'avoir repoussé l'aide d'un navire qui aurait pu éviter le naufrage de l'embarcation qu'il conduisait dans le détroit de Gibraltar, régulièrement traversé par des migrants africains voulant gagner l'Europe. Le 24 octobre 2003, Hamid E. est sorti en mer avec 40 clandestins à bord, qui avaient payé environ 2.000 euros pour le voyage. La petite embarcation n'avait ni gilets de sauvetage ni flotteurs. Elle était menée par deux pilotes, dont le condamné, dans "des conditions d'énormes risques", selon la sentence rendue samedi par le Tribunal. En raison des dimensions réduites du bateau, de la faible puissance du moteur et du nombre "disproportionné" des passagers, la navigation "se faisait péniblement et dans des conditions de risque évident", a considéré le Tribunal. Le lendemain, les conditions météo se sont dégradées. L'après-midi du 25 octobre, un navire a tenté de venir en aide au bateau clandestin, mais ses pilotes ont refusé cette assistance, "sans prendre en considération le risque pour la vie de ceux qui voyageaient". Une vague l'a renversé vingt minutes plus tard. En tout, 37 personnes sont mortes, dont 24 ont pu être identifiées. Le naufrage du 25 octobre 2003 est le plus meurtrier de tout ceux survenus au large des côtes espagnoles. La peine maximale en Espagne pour des délits de droit commun est de 30 ans.
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