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chroniques judiciaires
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30 avril 2006 18:31
Il tue sa femme par jalousie

A Oujda, Bouchaïb, un homme marié et père d'une petite fille, a tué à coups de couteau sa femme qu'il soupçonnait d'adultère sans raison valable. La mère, âgée de 45 ans, a été assassinée sous les yeux de sa petite fille.

A Oujda, une petite fille perd ses deux parents, la mère étant morte et le père risquant la prison, à cause de soupçons d'adultère apparemment non fondés. À son quarante-cinquième printemps, l'épouse de Bouchaïb, dotée d'une beauté éclatante, ne passe pas inaperçue.
A son passage au quartier Touba, à Oujda, où elle habite avec son mari, son unique petite fille et sa belle-mère, ou même ailleurs, tous les hommes la suivaient du regard.
Son mari, Bouchaïb, remarquait cela quand il se trouvait en sa compagnie. Toutefois, il gardait le silence. Il ne pouvait pas empêcher les hommes de regarder sa femme ni interdire à celle-ci de conduire sa petite fille à l’école, ou de ne pas faire les courses. Ces regards sont-ils la cause de ses soupçons ?
Lui-même ignorait la raison qui l’a poussée à douter de sa femme. En fait, il ne l'a jamais surpris en compagnie d'un autre homme. Elle n'adressait même pas la parole à un voisin. Bouchaïb aimait sa femme à la folie. Avant leur mariage, ils n'entretenaient pas de relation amoureuse. C'est sa mère qui a fait la demande en mariage.
La famille de la fille n’a pas refusé surtout que Bouchaïb jouissait d’une bonne réputation.
Jeune homme sérieux, ne fumant pas de cigarettes et ne buvant pas d’alcool, Bouchaïb représente le charmant cavalier pour la jeune fille. La période entre les fiançailles et la cérémonie des noces n’a pas duré longtemps pour que le couple se retrouve sous le même toit. La belle-mère était très satisfaite de sa belle-fille. Elle l’adorait au point qu’elle ne cessait de conseiller son fils de bien prendre soin d’elle et de ne pas la perdre. De même, la belle-fille n’épargnait aucun effort pour faire plaisir à sa belle-mère. Et pour le mari ? N’en parle pas. Elle déployait tous ses efforts pour le rendre heureux. Une petite belle fille est venue au monde pour égayer davantage leur vie. La joie du couple est immense. Un ménage presque parfait qui nage dans le bonheur. Mais ce bonheur sera de courte durée. La vie du couple basculera rapidement dans l’enfer. Par jalousie, Bouchaïb n’hésitait pas à faire des reproches à sa femme à longue de journée sur son maquillage, ses vêtements….même son sourire. Au fil des mois, les reproches cèdent la place aux injures, puis à la violence. La belle-mère est intervenue à maintes reprises en faveur de la belle-fille. Elle lui a conseillé de ne pas prêter attention à ses soupçons non fondés et de prendre soin de sa "perle". En vain. L’épouse ne pouvant supporter les accusations de son mari a quitté le foyer conjugal pour s'installer chez ses parents. Un comportement qui n'a pas plu au mari. Il n'a fait qu'attiser sa colère.
Sa mère n’est pas restée les mains croisées. Elle s’est rendue, samedi 1er avril, chez la famille de sa belle-fille. Elle l’a convaincue de rejoindre son foyer conjugal. La belle-fille a promis à sa belle-mère de venir le lundi 3 avril. Elle ignorait que ce jour-là serait son dernier jour sur terre.
Quand Bouchaïb est rentré le soir, il fut surpris de la présence de son épouse et de sa petite fille dans la chambre à coucher. Sa mère ne lui a rien confié. Comme un animal enragé, il est sorti de la chambre pour y retourner avec une corde et un couteau à la main. Il verrouille la porte. Sous les yeux de sa petite fille, il saisit sa femme pour la mettre à ras le sol et lui ligoter les mains par derrière. Elle demandait les secours. Mais en vain. La porte était fermée et personne n’a pu rentrer.
Quand la police est arrivéesur le lieu, elle a découvert le cadavre de l’épouse criblé au dos de coups de couteau, gisant dans une mare de sang et Bouchaïb pleurant comme un enfant la tête entre les mains. Quant à la petite fille, elle était cachée dans un coin, traumatisée par l’horreur qu’elle a vu.

Le 24-4-2006
Par : Abderrafii ALOUMLIKI
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30 avril 2006 18:36
L’orgasme de la mort


L’adultère a couté cher à N.N. Un homme, âgé de 63 ans, est décédé sur le lit de sa maîtresse, l'épouse de son ami. La femme adultère, 46 ans, mère de deux enfants, est gardée en détention préventive.


Les éléments de la deuxième brigade criminelle de la PJ de Meknès assurent la permanence, ce jour du mois de mars. Le téléphone sonne. Le chef de la brigade remarque que sa montre indiquait minuit. C'est le médecin-chef des Urgences de l’hôpital Mohammed V de la ville ismaélite qui est à l’autre bout du fil. «Un homme a été conduit aux Urgences à bord d’un petit taxi dans un état très critique. Il est décédé quelques minutes plus tard», a déclaré le médecin-chef.
Sans perdre la moindre seconde, les limiers de la PJ quittent leur bureau et se dirigent vers cet établissement sanitaire. Quelques minutes plus tard, ils sont arrivés à destination. Le médecin conduit les enquêteurs à la chambre où se trouve le cadavre de l'homme. Qui est-il ? Qui l’a emmené aux Urgences ? Des questions auxquelles les enquêteurs n'ont pas eu de réponses.
Avant de se lancer dans une enquête sur le terrain, les limiers demandent au médecin-chef la cause du décès. « Un arrêt cardiaque suite à un effort difficile à déterminer son niveau », précise-t-il. En examinant le cadavre, aucune trace de violence n’a été relevée.
Un moment plus tard, une infirmière s’approche du médecin-chef et lui livre la carte d’identité nationale du défunt. «Elle était dans sa poche», lui confie-t-elle. Ce document a permis ainsi aux enquêteurs d'identifier le défunt.
Il s’agit de A.K, un Marocain de France, né en 1943 et en retraite depuis trois ans. Les enquêteurs se déplacent à son domicile à Meknès. Personne ne se trouvait dans son appartement.
Les enquêteurs interrogent alors le veilleur de nuit qui garde les véhicules devant les Urgences. Il leur confie que le défunt a été transporté par un petit taxi en leur précisant que personne n’est descendu en sa compagnie. Le veilleur de nuit leur confie également les signalements du chauffeur du taxi en question et les premiers chiffres de numéro de l’agrément. Pas moins d’une demi-heure, les enquêteurs mettent la main sur le chauffeur du taxi.
Celui-ci leur raconte que ce soir-là, près du lotissement Sidi Saïd, pas loin de la région d’Ismâlia, une femme, la quarantaine, accompagné d'un homme qui arrivait à peine à se tenir debout, l'a hélé. «Elle me l’a présenté comme son père, mais j'étais surpris quand elle l’a abandonné seul à l’entrée des Urgences», explique le chauffeur du taxi qui leur a donné les signalements de la femme. Des investigations minutieuses ont été menées et qui ont porté leurs fruits. Les enquêteurs ont réussi à retrouver la femme en question.
Il s’agit de N.N, née en 1960, mère de deux enfants. «Oui, je l’ai conduit aux Urgences», avoue-t-elle. Elle leur précise que le défunt était l’ami de son mari, ressortissant marocain en France. Il lui remettait de l'argent que son mari lui envoyait.
«Il est venu chez moi à une heure tardive. J'étais étonnée. Il était dans un état lamentable… J’ai appelé alors l’ambulance pour le transporter aux Urgences…Lorsqu’elle n’est pas arrivée, j’ai pris un petit taxi», affirme-t-elle. Pourquoi, dans ce cas, elle n'est pas rentrée avec lui aux Urgences ? Une question qui a hanté l'esprit des enquêteurs. Ces derniers s’adressent alors aux voisins du quartier pour avoir plus de renseignements sur N.N.
Ils apprennent que le défunt lui rendait souvent visite. Pour quelles raisons ? Pour avoir la réponse, les enquêteurs soumettent N.N à un interrogatoire serré. Et elle crache le morceau. «Nous avons eu une relation amoureuse depuis cinq ans», avoue-t-elle. Il partageait le même lit avec elle. «Je ne couche plus avec mon mari depuis des années», explique-t-elle. Elle a tenté même une action devant la justice pour avoir le divorce qui est encore en étude. Et qu’est-ce qui est arrivé à A.K ? Ils faisaient l'amour ce soir-là. Tout d’un coup, il a rendu son dernier soupir quand il a atteint l'orgasme.

Par : Abderrafii ALOUMLIKI
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30 avril 2006 18:49
Violée sous le regard des badauds

Personne n’a osé intervenir pour sauver la victimeSous la menace d’un couteau, Hayat a été violée durant six heures par Mohamed, un repris de justice, sous le regard passif des badauds à Azemmour. Personne n'a bougé le petit doigt pour la sauver.


Il était minuit ce jour du mois d’avril. Souâd, qui était sortie de chez elle à Azemmour, vers 18 h, pour faire des courses n’est pas encore rentrée. De coutume, cette femme divorcée et sans enfants, rentrait tôt à la maison, où demeurent également sa mère et sa sœur unique Hind, pour couper court aux mauvaises langues.

Depuis sa répudiation et le décès du père, elles sont restées toutes les trois sous le même toit. C’est la mère qui se débrouillait pour subvenir à leurs besoins.
Depuis l'échec de sa première relation conjugale, Hayat ne veut plus se remarier. Plusieurs jeunes hommes se sont adressés à elle et à sa mère pour la demander en mariage. En vain. Les souvenirs douloureux de son expérience avec son ex-mari, qui la maltraitait et la battait pour un oui ou pour un non, sont encore très vifs dans sa mémoire.

"Où devait-elle être à cette heure tardive ?", se demandait la mère. Sa sœur, Hind, l’a appelée au téléphone. Personne ne répond.

Inquiète, sa mère pleurait à chaudes larmes. La pauvre femme ne savait pas à quel saint se vouer. Sa fille, Hind tentait de la calmer. La nuit est tombée et Hayat n'a toujours pas donné signe de vie. La mère a décidé de sortir la chercher. Elle ne pouvait pas rester les bras croisés jusqu’au matin.
Avant de sortir, elle a demandé à sa fille, Hind, de rester à la maison au cas où Hayat reviendrait.
Sur son chemin, elle croise un jeune garçon, qui se tenait au bout de la rue Garâa. « Tu restais chez toi alors que ta fille était en train d’être violée par Mohamed », lui lance-t-il. La mère est sous le choc, elle a failli perdre connaissance. Le jeune garçon l'emmène chez elle. Tous les habitants du quartier connaissent Mohamed ; un clochard, soûlard et drogué, d’une trentaine d’années, qui a purgé à trois reprises des peines d’emprisonnement. Il a écopé de six mois de prison ferme à deux reprises avant de purger deux ans lors de sa troisième condamnation. Et pourtant, il récidive. Après sa chaque condamnation, il devient encore plus agressif et plus cruel. La mère et sa fille se sont adressées à Mohamed qui s’abrite dans une maison abandonnée, loin de quatre ou cinq cents mètres de la demeure de Hayat.
Elles ont frappé à la porte en appelant Hayat. Seulement, Mohamed qui était sous l’effet de boissons alcoolisées et de drogue les a violentées au point que la mère a perdu encore une fois connaissance. Un moment plus tard, elle s'est réveillée et s’est adressée à la police pour déposer plainte. Les éléments de l’arrondissement de police qui assuraient la permanence l’ont accompagnée jusqu’à la maison abandonnée de Mohamed. Ce dernier a brandi un couteau et a menacé les agents de la police de les tuer s’ils s’approchent de lui. Mais un agent de police réussira à maîtriser l’individu qui a essayé en vain d’opposer une résistance farouche. C’est ainsi que Hayat a pu être libérée après avoir été violée à trois reprises par le mis en cause. Elle a déclaré aux policiers qu’elle a été conduite sous la menace d’un couteau sans que les habitants aient réagi. «Personne n’a osé l'affronter pour me sauver», affirme-t-elle en pleurant. Pire encore, personne n’a alerté ni la police ni sa mère. Tout le monde est resté passif.

Ils avaient peur du violeur et de ses éventuelles représailles !


Le 28-4-2006
Par : Abderrafii ALOUMLIKI
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30 avril 2006 18:51
Il tue son ami pour 70 dirhams

L’assassin n’a pas regretté son crimeRefusant de verser 70 dirhams à Abdelmalek, ce dernier n’a pas hésité à tuer Omar par trois coups de couteau.

Dimanche 16 avril à Casablanca. Le téléphone sonne dans le district de police de Sidi Bernoussi-Zenata. Rapidement, le policier préposé au standard décroche l’appareil téléphonique. « Ici la police de Sidi Bernoussi-Zenata, qui est à l’appareil ? », demande le standardiste. À l’autre bout du fil, un bon citoyen qui croit qu’il est de son devoir de les informer de la découverte du cadavre d’un homme, quadragénaire, gisant dans une mare de sang juste à l’entrée de sa baraque située au bloc n° 6, à Douar Sekouella. À ce moment, la police de ce même district était au siège de la Cour d’appel de Casablanca, en train de traduire devant le parquet général Fattouma, une jeune femme qui avait tué son amant près du cimetière islamique de Sidi Moumen pour l’avoir abandonnée (Cf notre édition n° 1138 du mercredi 19 avril).

Quelques éléments de la brigade se sont dépêchés sur les lieux sans perdre la moindre seconde. Et ils y sont arrivés à temps. Les badauds s’attroupaient en effet déjà autour du cadavre. Les policiers ne sont certes pas arrivés à les disperser, mais ils ont néanmoins réussi à les éloigner du cadavre pour entamer leur constat d’usage. Ils ont alors commencé à récolter les informations de chez les voisins qui auraient peut-être assisté à une rixe entre la victime et son tueur ou qui pourraient au moins leur révéler quelques indices leur permettant de tracer une première piste de l’enquête.
Les enquêteurs ont remarqué que la victime a été poignardée à trois reprises, au niveau de son cou, de son dos et de sa poitrine. La victime a par ailleurs rendu l’âme juste à l’ entrée de sa baraque dont la porte était ouverte. Mais rien ne fut dérobé à l’intérieur de la baraque et personne n’a assisté à son assassinat. La victime a-t-elle été poignardée à l’entrée même de sa baraque ou plus loin ? Les vêtements que la victime portait ont prouvé aux enquêteurs qu’elle était chez elle. Déjà, ses voisins leur ont affirmé que l’homme rentre généralement tôt chez lui, juste après la sortie de son travail dans les chantiers de construction. La victime était en effet maçon de son état.

Les mêmes voisins ont attesté qu’il jouissait d’une bonne réputation. Bien qu’il ne passe aucune nuit sans prendre sa dose quotidienne de vin rouge, il ne provoquait jamais de tapage nocturne. Il respectait ses voisins et les appréciait. Malgré sa vie solitaire depuis qu’il a répudié sa femme, il n’a jamais été vu accompagnant chez lui une fille de joie ou une femme quelconque. Ceux qui le fréquentaient souvent sont des amis qui prenaient de temps en temps un verre avec lui.

Les voisins ont précisé avoir entendu, la nuit du samedi 15 avril, quelqu’un qui lui demandait, à haute voix, de lui rendre son argent. Selon les voisins, la personne en question serait l’un des amis de la victime qui le fréquentait souvent et qui a disparu dernièrement. Il s’agit d’un certain Abdelmalek qui demeure au même douar. Est-il le coupable ? C’est probable. Les enquêteurs qui ont déjà alerté l’hôpital médico-légal pour évacuer le cadavre afin de le soumettre à l’autopsie n’ont pas perdu de temps pour se rendre, sur indication des voisins, chez Abdelmalek.

Les enquêteurs ont longtemps frappé à la porte de sa baraque avant qu’il ne leur ouvre la porte. Il semble qu’il était plongé dans un profond sommeil. « C’est toi Abdelmalek ? », lui a demandé le chef de la brigade qui n’a pas tardé à lui passer les menottes. Ils l’ont conduit au commissariat de police pour l’interroger. Sans résister, Abdelmalek est tout de suite passé aux aveux. De sang-froid, il a lâché : « Oui, je suis l’assassin d’Omar ». Il semble n’avoir rien regretté. « Nous entretenons une relation amicale depuis trois ans », a-t-il affirmé. Une durée qui a mal fini. Abdelmalek, plâtrier de vingt-trois ans, a avoué que tout a commencé il y a trois mois, quand ils ont effectué un « petit bricole » chez un client. Omar aurait empoché tout l’argent versé par le client, dont les 230 dirhams qu’il devait verser à Abdelmalek. Il ne lui a pourtant donné que 160 dirhams.
Des semaines sont passées sans qu’Omar ne verse le moindre sous du reste de la somme à Abdelmalek. Ce dernier s’est rendu, la nuit du crime, chez la victime pour réclamer son argent. Mais Omar lui a demandé de partir parce qu’il n’a rien à lui donner. L’affaire va dégénérer, ce dernier est rentré chez lui pour revenir avec un objet en fer à la main, par lequel il a donné un coup à la tête d’Abdelmalek. Armé d’un couteau, ce dernier n’a pas hésité de le sortir pour lui donner un premier coup au niveau du cou, puis un deuxième au dos avant d’achever son hystérie avec un troisième coup au niveau de la poitrine.
Calmement, Abdelmalek est alors retourné chez lui pour dissimuler le couteau et se plonger dans un profond sommeil comme si rien ne s’était passé. Mardi 18 avril, il a été traduit devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca. Il semble n’avoir pas regretté avoir tué son ami pour 70 dirhams.


Par : Abderrafii ALOUMLIKI
 
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