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chirac 1 - 1 sarkozy match nul
T
6 novembre 2005 22:31
Violences urbaines: Chirac monte en première ligne

L'embrasement général des banlieues contraint Jacques Chirac à sortir de son silence. Lors d'un conseil de sécurité intérieure réuni à la hâte dimanche soir à l'Elysée, le chef de l'Etat a fixé au gouvernement la "priorité absolue" de rétablir "la sécurité" et "l'ordre public".
Les forces de l'ordre vont être renforcées "partout où cela est nécessaire", a annoncé dans la foulée le Premier ministre Dominique de Villepin.
Critiqué depuis quelques jours pour son silence face aux violences urbaines, qui ne cessent de s'étendre depuis une dizaine de jours, Jacques Chirac a fini par réagir. A l'issue d'un conseil de sécurité intérieure (CSI) qui a réuni sept ministres autour de lui, le chef de l'Etat a prononcé quelques mots dans la cour de l'Elysée pour durcir encore la ligne de fermeté suivie par le gouvernement depuis le début de la crise.
"Aujourd'hui, la priorité absolue, c'est le rétablissement de la sécurité et de l'ordre public. Le dernier mot doit revenir à la loi", a déclaré Jacques Chirac. Le Premier ministre Dominique de Villepin était à ses côtés.
"La République est tout à fait déterminée par nature à être plus forte que ceux qui veulent semer la violence ou la peur, et ceux-là seront appréhendés, jugés et punis", a ajouté le chef de l'Etat.
De retour à Matignon après ce conseil de sécurité, Dominique de Villepin a annoncé le renforcement des "dispositifs de sécurité partout sur le territoire où cela est nécessaire". "Nous ne pouvons accepter aucune zone de non-droit", a martelé le Premier ministre.
Il a également dit qu'il avait été "décidé d'accélérer les procédures de justice et de faire en sorte que les individus interpellés puissent être déférés devant les tribunaux en comparution immédiate".
Jacques Chirac a expliqué que le rétablissement de l'ordre était "un préalable" à toute autre mesure pour les zones urbaines sensibles, comme celles en faveur du "respect de chacun", de "la justice" et de "l'égalité des chances".
Le chef de l'Etat était critiqué depuis quelques jours, notamment par le Premier secrétaire du PS François Hollande, pour son silence face à l'explosion des violences urbaines.
Jusqu'à dimanche soir, il ne s'était exprimé qu'une seule fois sur le sujet. Alors que la crise était encore cantonnée à la région parisienne, il était intervenu mercredi dernier en conseil des ministres pour appeler au calme et demander au gouvernement de présenter des mesures "dans un délai d'un mois". Dans une déclaration maladroite, l'Elysée avait fait savoir samedi qu'il s'exprimerait "le moment venu et s'il l'estime nécessaire".
Derrière Jacques Chirac, c'est l'ensemble du gouvernement, loin du flottement et des tensions des premiers jours de la crise, qui était dimanche "sur le pont", selon l'expression utilisée par Nicolas Sarkozy. Le ministre de l'Intérieur devait se rendre dans la soirée à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où il devait préciser les mesures prises pour renforcer les forces de l'ordre sur le terrain.
De son côté, Dominique de Villepin poursuivait ses consultations pour préparer des mesures d'urgence dans les banlieues, qu'il annoncera lundi soir sur TF1.
Après des élus, des associations et des jeunes, le Premier ministre a reçu dimanche après-midi en compagnie de Nicolas Sarkozy une vingtaine de policiers et gendarmes mobilisés sur le terrain. Il s'est ensuite entretenu avec des enseignants. "La solution, c'est à la fois bien sûr la fermeté, mais aussi le respect et l'action", a souligné M. de Villepin, en disant son souhait d'une "République de l'égalité des chances".
Une des réponses que devrait donner le gouvernement consiste à accélérer le plan de rénovation urbaine lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, qui prévoit 30 milliards d'euros d'investissements. "On est à ce moment de fracture, ce moment de rupture" où "le retard accumulé vous rattrape", a commenté dimanche soir sur Europe-1 le ministre de la Cohésion sociale. Reste à savoir si le message unanime des autorités peut encore être entendu dans les quartiers. AP

I
6 novembre 2005 22:34
Pour ceux qui veulent du chit nico à un bon plan"haya"smiling smiley
k
6 novembre 2005 22:41
La solution, c'est à la fois bien sûr la fermeté, mais aussi le respect et l'action", a souligné M. de Villepin, en disant son souhait d'une "République de l'égalité des chances".
Une des réponses que devrait donner le gouvernement consiste à accélérer le plan de rénovation urbaine lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, qui prévoit 30 milliards d'euros d'investissements. "On est à ce moment de fracture, ce moment de rupture" où "le retard accumulé vous rattrape", a commenté dimanche soir sur Europe-1 le ministre de la Cohésion sociale. Reste à savoir si le message unanime des autorités peut encore être entendu dans les quartiers


C bien ce qui est di la en espérant qu'il ne s'arrête pas aux parole comme à leur habitude mais qu'ils passe enfin à l'action!
m
6 novembre 2005 22:50
Que veulent les jeunes dans les quartiers ?

Tout brûler et s'asseoir sur un tas de cendres ???
 
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