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CHAVEZ au Mali
B
3 août 2006 00:53
Salam aalikoum


mercredi 2 aout 2006, 23h07
Hugo Chavez propose au Mali un accord pétrole contre minéraux


agrandir la photo
BAMAKO (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est engagé mercredi à fournir pour 100 millions de dollars de pétrole par an au Mali, en partie en échange de bauxite, d'or et d'autres minéraux.

Chavez a rencontré à Bamako son homologue malien Amadou Toumani Touré à l'occasion d'une courte visite destinée à conclure des accords bilatéraux.

"Je donnerai au Mali 100 millions de dollars de produits pétroliers par an et je ne veux pas de paiement en argent. Je ne veux même pas que vous disiez merci", a dit Chavez, président du cinquième pays producteur mondial de pétrole.

"Mais j'ai besoin de vos produits minéraux comme la bauxite, l'or et les engrais, et le reste aidera votre combat contre la pauvreté".


Chavez a annoncé que 500.000 dollars étaient déjà disponibles pour des projets de micro-financement au Mali et a promis 10 millions de dollars supplémentaires.

Il a aussi offert de construire un nouveau projet de logements sociaux à la condition qu'il soit appelé La Bolivarienne, en honneur de son pays, officiellement nommé République bolivarienne du Venezuela.

Chavez a également proposé une participation du Venezuela aux prospections pétrolières sur le territoire malien, où plusieurs compagnies disposent déjà de contrats d'exploration bien qu'on y ait pas découvert de réserves jusqu'ici.

Le Mali, comme de nombreux pays africains, subventionne les prix à la pompe sur fond de hausse des cours mondiaux de l'or noir. Pays sahélien enclavé, il connaît un niveau de vie très faible bien qu'il soit le troisième producteur d'or d'Afrique.

ACHAT DE TOUT LE COTON?

Un communiqué émanant des ministères des deux gouvernements indique qu'un accord couvrant plusieurs points a été signé durant la visite.

Les visas entre Caracas et Bamako sont notamment supprimés pour les diplomates et les responsables des deux pays. Des liaisons aériennes directes sont en projet.

Lors de la rencontre a également été discutée la proposition du Venezuela d'acheter toute la production malienne de coton, a déclaré le ministre de l'Agriculture malien, Seydou Traore.

Le Mali et d'autres pays ouest-africains tributaires des revenus tirés du coton font valoir que les subventions accordées aux agriculteurs de pays riches comme les Etats-Unis tirent les prix mondiaux vers le bas et appauvrissent leurs propres producteurs.

Chavez, accusé cette semaine par le président américain George Bush de saper la démocratie, devait ensuite se rendre au Bénin, ultime étape d'un voyage dans le monde qui l'a notamment conduit en Russie, en Iran et au Vietnam ces deux dernières semaines.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
w
3 août 2006 01:03
il m epate, il m epate , il m epate.
l
3 août 2006 01:11
bush doit faire des cauchemards sur l'amerique latine.
b
3 août 2006 09:49
Citation
Bass a écrit:
...
"Mais j'ai besoin de vos produits minéraux comme la bauxite, l'or et les engrais, et le reste aidera votre combat contre la pauvreté".


En d'autres termes, rien n'est gratuit.

Ca rappele les tournées de Kadhafi en Afrique, et j'ai tourjous dit que Chavez est le Kadhafi latino americain.

Kadhafi enthousiasmait les foules africaines avec ses aides, ses tracteurs, ses discours, ses promesses. C'est lui qui de cette maniere avait promue l'idee de l'Union africaine avant qu'elle ne lui soit enlevée d'entre les doigts par l'Afrique du Sud (avec probabalement l'aide de l'algerie).

Le dernier passage de Kadhafi etait alors de soulever les Touareg contre le pouvoir malien et d'agiter toute la region jusqu'a inquitter le pourvoir algerien de maniere serieuse. Le monde arabe et le monde africain lui etant echappés il reva d'un monde saharien.

Chavez n'est point different.
i
3 août 2006 11:37
pourquoi ce serait gratuit ?
Appauvrir un peuple (chilien) au profit d'un autre pays plus pauvre (le malien) n'est pas sain.
Il vaut mieux échanger, 10 millions de produits pétroliers contre 10 millions de matieres premieres , bon Deal, d'autant plus que le mali n'a pas l'air d'en faire grand chose de ses matieres premieres

10 000 000 de $, au prix de 70 $ le baril de 159 litres ca fait quand meme un peu plus de 22.7 millions de litres de petrole. soit 454 285 plein d'essence.

Moi je dis, bon deal
b
3 août 2006 11:54
Parce que cette phrase populiste le suggère:

"Je donnerai au Mali 100 millions de dollars de produits pétroliers par an et je ne veux pas de paiement en argent. Je ne veux même pas que vous disiez merci"

Sinon j'ai pas compris le lien avec le peuple chilien?


Citation
icare99 a écrit:
pourquoi ce serait gratuit ?
N
3 août 2006 12:41
Citation
bikhir a écrit:
Parce que cette phrase populiste le suggère:

"Je donnerai au Mali 100 millions de dollars de produits pétroliers par an et je ne veux pas de paiement en argent. Je ne veux même pas que vous disiez merci"

Sinon j'ai pas compris le lien avec le peuple chilien?


Citation
icare99 a écrit:
pourquoi ce serait gratuit ?


il voulait parler du peuple vénézuélien...
i
3 août 2006 12:50
Excuses moi, me suis trompé de pays smiling smiley Venezuela!

Bah, les echanges entre humains n'ont jamais été gratuits, le troc, l'echange, supposent que les deux parties soient satisfaite.

En ne voulant pas de merçi ou d'argent, c'est peut être sa maniere a lui de souligner qu'il ne veut pas faire de l'aumone, qu'il traite le mali en égal.
b
3 août 2006 13:23
En fait je devinais que tu voulais parler du venezuela, mais vu que le Chili avait des mesaventures a cause de son cuivre je me suis dis tu pourrais faire allusion a un sacré secret.

Probablmenet c'est ca, il voulait dire troc, d'egal a egal.

En tout cas il a une grande rhetorique, ca c'est vrai.
c
3 août 2006 13:31
Bikhir, j'ai apprecié quand même ce qu'il a fait aux USA quand il a livré du fuel de chauffage à l'Etat de New York à un tarif préférentiel mais uniquement aux foyers défavorisés en court-circuitant les institutions, ça a enragé Bush and Co, et tout ce qui enrage ces malades de néoconservateurs je prends des deux mains.
i
3 août 2006 13:34
Il se peut qu'il lui arrive des bricoles s'il continue a titiller uncle Sam et consorts.
D'autres ont tentés!
J'espere tout simplement qu'il ne finira comme pas mal aussi : corrompu jusqu'à l'os.
c
3 août 2006 13:41
Icare99, pour les bricoles c'est déjà fait, il a déjà eu deux tentatives de coup d'état financés par la CIA, plus des fraudes massives contre lui aux dernières élections, mais il est tellement populaire que la sauce ne prend pas. Il est assis, selon les derniers chiffres, sur la première réserve de pétrole qui reste, donc à plus de 75 US$ le baril, il a de quoi faire. Et on est au début du phénomène "Peak oil", Merril Lynch avait sorti une étude l'année dernière où ils estimaient que le baril atteindrait les 100 dollars/baril avant 2007.
i
3 août 2006 13:50
Je sais.
100$, peut etre pas en 2007, ou tout depend de ce qui se passe actuellement au liban, si l'iran se fait avoir ou non.

De toutes les manieres, le prix du petrole est voué a monter, monter.

Et meme à 100 $, je voudrais en connaitre les repercussions sur l'economie mondiale.
Exemple : quand ne sera t il plus interessant de pecher des crevettes dans la mer du nord, les envoyer par camions au Maroc pour les decortiquer et les réacheminer, par camion, en France pour les vendre ?

Je pense que le petrole cher, ralentira ou changera notre perception de la mondilisation.

Avec un petrole a 100 $ , je crois que les ricains, loins devant en terme de consommation, tueraient péres et méres pour en obtenir plus...toujour plus. les Hammer, ca consomme.
c
3 août 2006 14:19
Citation
a écrit:
icare99

Avec un petrole a 100 $ , je crois que les ricains, loins devant en terme de consommation, tueraient péres et méres pour en obtenir plus...toujour plus. les Hammer, ca consomme.

C'est déjà en cours, la seule raison pour laquelle Chavez les irrite c'est le pétrole. Il entrave leurs stratégie. J'avais vu un article là-dessus, si tu calques la carte des bases américaines dans le monde et la carte des réserves de pétrole ou des oléoducs pour l'acheminement, elle coïncide.
Ils prêchent la démocratie mais pour cette stratégie pétrolière, ils sont en ce moment très potes avec des gens comme Islam Karimov (Ouzbékistan), un charmant personnage qui a fait bouillir ses opposants selon un rapport de Human Rights Watch. Toute la région de la Mer Caspienne est bordée de bases américaines mais ils sont relativement discrets dans ce coin-là, Poutine ne s'énerve pas pour rien en ce moment, ils ont des bases dans son arrière-cour. Chavez lui est dans l'arrière-cour des Américains. ça fait quand même bcp de gens surarmés et très énervés.
i
3 août 2006 16:12
la ce n'est que le debut,

La guerre du petrole commence à peine.
Attend que les marché interieur américain commence a juger l'essence trop cher, la ca deviendra interessant.
Attend que les chinois arrivent a une vitesse de croisiere en terme de consommation d'essence, (ils en sont deja a 20% de ce qui est consommé dans le monde actuellement, et leur objectif, c'est une voiture par chinois. fun)
B
3 août 2006 17:30
Citation
icare99 a écrit:
Je sais.
100$, peut etre pas en 2007, ou tout depend de ce qui se passe actuellement au liban, si l'iran se fait avoir ou non.

Avec les faits actuels le baril aurait pu atteindre les 100$ avant même la fin de l'année. Si les cacahètes avaient poussés aux dirigeants arabes, ils auraient eu ce petit geste : coup de vices dans les puits de pétrole. le tour est joué !!!
Ben quoi 0-°
M
3 août 2006 18:43
Caracas et Cotonou créent une commission mixte de coopération

BÉNIN - 3 août 2006 - PANAPRESS
- Le Bénin et le Venezuela ont procédé, mercredi, à la création d'une commission mixte de coopération dont la première session est prévue dès septembre prochain à Caracas, a-t-on appris à l'issue d'une visite de 24 heures du président Hugo Chavez le même jours à Cotonou.
Les présidents Chavez et son hôte béninois, Boni Yayi, ont au cours de leurs entretiens ont mis l'accent sur la nécessité de consolider les rapports entre leurs deux pays et de rapprocher leurs deux peuples unis par l'histoire et la culture.

Ils ont, à ce propos, convenu d'intensifier leurs relations de coopération en particulier dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture, de la culture et de l'économie.

Le chef de l'Etat Boni Yayi a été invité par son homologue à effectuer une visite d'amitié et de travail au Venezuela dont les dates seront précisées d'accord parties par voie diplomatique.

Au cours de son séjour, le chef de l'Etat vénézuélien a également procédé à l'inauguration de l'ambassade du Venezuela au Bénin.

[www.jeuneafrique.com]

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Venezuela-Afrique
Hugo Chavez «le Latino-Africain»
Que ce soit au Mali ou au Bénin, où il a fait escale mercredi dans le cadre de la tournée mondiale qui l’avait d’abord conduit en Russie et au Vietnam, le président vénézuélien, Hugo Chavez se sent chez lui. Communicant de génie, il profite à Bamako de la présence de caméras pour lancer :«Je suis métis. Mon père est noir comme Amadou», Amadou Toumani Touré, en l’occurrence, le président de la république, qui promet d’appuyer la candidature du Venezuela à un fauteuil permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

De notre correspondant à Bamako

A Cotonou, saluant les corps constitués réunis sur le tarmac de l’aéroport, Hugo Chavez s’attarde auprès d’une dame. Sa marque de déférence est appréciée. Non loin du siège du palais présidentiel de Bamako, une unité de cavalerie de la gendarmerie nationale lui rend les honneurs. Des enfants accourent pour le saluer. Le président vénézuélien s’agenouille presque pour se placer à leur hauteur. «Mon petit que veux-tu faire plus tard ? », demande-t-il à l’un des gamins. «Militaire ! », répond le garçonnet. «Alors fais-moi un garde-à-vous ! », lance Chavez en se figeant lui-même dans la position du soldat aux ordres, face à une foule médusée qui applaudit. C’est son style que Hugo Chavez exporte d’abord.

Discours anti-américain

A l’aéroport de Bamako, comme plus tard à Cotonou, de très longs tapis rouges attendaient Hugo Chavez. Des troupes folkloriques aussi. Le «révolutionnaire» n’hésite par à se balancer au rythme du tam-tam africain. Arrivé au Mali après le chant du coq, en retard sur le programme annoncé, c’est un Chavez en pleine forme qui donne un premier coup de griffe à «l’impérialisme américain». Il le brocardera tout au long de son séjour en reprenant un autre leitmotiv : «l’amitié» entre les Africains et les Latino-Américains.

«Vous les Africains, et nous les Latino-Américains, nous avons deux continents qui se font face. Nous sommes très proches. Je suis chez moi ici. Je suis comme un poisson dans l’eau», lance-t-il à un journaliste. Et de lui tapoter l’épaule avant de poursuivre la visite au pas de charge, accompagné du président malien, Amadou Toumani Touré. Les deux hommes commencent par la Banque malienne de la Solidarité (BMS), la banque des pauvres. L’hôte du Mali improvise un discours… anti-américain : «Ils veulent faire main basse sur le pétrole de l’Irak. C’est pour ça qu’ils sont là-bas» ou encore «les Américains ne constituent que 6% de la population mondiale, mais ils consomment 20% de l’énergie de la planète».

Hugo Chavez est venu avec une bonne nouvelle au Mali. Le Venezuela fournira du carburant au Mali, à hauteur de 100 millions de dollars. Tonnerre d’applaudissements. Il enfonce le clou : son pays accordera une ligne de crédit d’au moins 10 millions de dollars pour renflouer les caisses de la BMS. «Le héros des pauvres» insiste sur le développement de la micro-finance pour sortir du cycle infernal de la pauvreté. A ses yeux, tout doit se construire autour de trois structures qui existent déjà dans son pays : la banque du peuple, la banque des femmes, la banque populaire.

Chavez plaît. C’est aussi un excellent comédien. Mimiques à l’appui, il insiste sur «l’union des pays du Sud». Le bon, c’est nous. Le méchant, c’est le pouvoir américain, martèle-t-il. Chavez prend la défense des paysans pauvres, «matrice du développement». Il veut changer la face du monde. L’homme fort de Caracas a épaté les Maliens. «C’est vraiment un révolutionnaire. Il sait galvaniser les gens. C’est un maestro, quelqu’un de franc qui n’a pas peur des Américains. Avec lui, aucun doute, les pays sous-développés ont un porte-parole coriace», commente Alassane Diombélé, journaliste malien.

Echange de bons procédés

Sa visite de terrain conduit également Hugo Chavez sur l’un des nombreux chantiers de logements sociaux en construction au Mali. Il regarde les bâtiments. Scrute les plafonds. Devant les micros tendus, il éclate : «Le président malien m’a dit que le gouvernement subventionne à hauteur de 50% la construction de chaque logement social. Voilà, c’est la clé du développement». A Bamako, Il a parlé, promis, mais il a aussi signé des accords de coopération, un protocole d’accord sur la suppression des visas entre le Mali et le Venezuela pour les titulaires de passeports diplomatiques, un mémorandum d’entente entre ministères malien et vénézuélien en charge de l’énergie. Et aussi, un accord dans le domaine universitaire.

Arrivé tête nue dans la capitale malienne, c’est coiffé d’un bonnet rouge traditionnel offert par son homologue malien que Chavez est entré dans l’avion qui s’envole pour Cotonou. Dans la capitale béninoise où il reçoit les honneurs à l’aéroport (21 coups de canon, danse endiablée des groupes folkloriques, bain de foule, etc.) Chavez reste muet comme une carpe, contrairement à Bamako. Il a beaucoup de retard sur son programme et demande aux pilotes de son avion de ne pas s’éloigner de l’appareil. Il doit quitter très rapidement Cotonou (dans la nuit de mercredi à jeudi) après un entretien avec le président Yayi venu l’accueillir à l’aéroport.

Un communiqué conjoint indique que les deux chefs d’Etat ont décidé notamment de «promouvoir» la solidarité et «la banque Sud-Sud», de développer leurs relations dans le domaine de l’énergie, notamment dans le secteur des hydrocarbures. L’homme de Caracas profite de son séjour béninois pour inaugurer les locaux de sa nouvelle ambassade au Bénin. L’imposant bâtiment, sis dans le quartier chic des «Cocotiers», est perçu par les observateurs comme l’une des portes d’entrée du Venezuela en Afrique.

En foulant les sols malien et béninois, Hugo Chavez n’oubliait sans doute pas que le Venezuela est candidat à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Il compte sur les voix du Mali et du Bénin. Difficile, très difficile en effet de refuser son appui à une puissance pétrolière riche de promesses. Le Bénin ne s’est pas encore prononcé sur la question. «Nous aviserons très rapidement», confie toutefois un conseiller du chef de l’Etat béninois. Mais pour le Mali, l’affaire est dans le sac.

Le Mali l’a annoncé officiellement. C’est d’ailleurs dès leur premier tête à tête, qu’Amadou Toumani Touré a donné son accord à son hôte vénézuélien. «Si vous êtes au Conseil de sécurité, c’est exactement comme si le Mali y était» a-t-il déclaré à Hugo Chavez. George Bush appréciera.

[www.rfi.fr]
i
3 août 2006 19:26
Citation
Belle a écrit:
Citation
icare99 a écrit:
Je sais.
100$, peut etre pas en 2007, ou tout depend de ce qui se passe actuellement au liban, si l'iran se fait avoir ou non.

Avec les faits actuels le baril aurait pu atteindre les 100$ avant même la fin de l'année. Si les cacahètes avaient poussés aux dirigeants arabes, ils auraient eu ce petit geste : coup de vices dans les puits de pétrole. le tour est joué !!!


Je vais essayer de t'expliquer un petit montage qui empeche les saoudiens de s'exprimer dans ce conflit (en dehors du fait qu'ils verraient d'un tres bon oeil l'iran mis au pas et le hezbollah disparaitre).

Les saoudiens detiennent un petrole de qualité, en quantité et facilement exploitable.
De qualité parce qu'il n'a pas besoin d'être trop raffiné.
En quantité parce qu'ils peuvent en produire des millions de barils et même servir de variable d'ajustement du marché petrolier mondiale, que le petrole vient a manquer et l'arabie ouvre les vannes a fond, les prix baissent etc... et inversement.
Facilement exploitable parce que pas super profond. (et la main d'oeuvre ne manque pas)

Je crois que ca doit être les chiffres de 2000, le PIB (produit interieur brut) des USA se montait à a peu prés 10 000 milliards de $ , l'arabie Saoudite, ou plutôt la famille regnante detenait directement, 7% de ce PIB. ( en clair, les investissements des Saoudiens aident a produire 7% des 10 000 milliards de $)

C'est là ou les americains sont generalement tres forts, ils t'achetent du petrole, plein de petrole, et te payent avec un argent investi chez eux.

Maitenant, imagine le roi d'arabie se reveiller le matin et dire: Ok; les ricain tous des en.cu.lés, je coupe le pétrole ! je pense que dans l'heure, Bush le classe parmi les pays terroriste et le plus legalement du monde, il gele ses avoirs.

En gros, il gele une tres grande partie de ce qu'a rapporté l'exploitation du petrole Saoudien depuis les années 1920. ( Si tu te demandes ou est passé l'argent du pétrole ou pourquoi il n'a jamais servi ne serait que pour lancer une industrie et bien tu as la reponse, il a aidé a developper les USA et pas mal d'autres pays, dont la France.)

Donc, a choisir entre le hazbollah et sa propre survie, le roi d'arabie se leve le matin, et donne du petrole au Americains, et si on cherche bien, doit meme aider a financer ''la croisade'' contre le hezbollah et indirectement contre des ennemis de toujours, les syriens et les iraniens.

La nation arabe telle que tu la reves, qui se serait levée comme un seul homme, ou peuple, n'a juste jamais existé.
c
3 août 2006 20:15
Très utile Icare99 ton exposé, ce que les gens ont tendance a oublié c'est que tout n'est qu'une question d'économie, la politique des USA n'est pas idéologique, c'est un gouvernement aux services de ses consortiums financiers, pétroliers et militaro-industriels. Dès l'instant où quelqu'un comme Chavez dit à une boîte comme Exxon, "on signe un marché", le patron d'Exxon envoie ses lobbyistes faire savoir à l'administration américaine d'arrêter sa réthorique à deux balles.
Pour les anglophones, je vous conseille "Confessions of an Economic Hitman" de John Perkins pour comprendre tout ça dans le détail.
l
3 août 2006 20:59
c'est comme la chine qui achete massivement des bons du tresor americain.
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