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Promenade à travers les mots et leur poids : AL IHTIYAJ, L’INDIGENCE


Qui est ce nécessiteux chez nous au Maroc qui ne s’est jamais entendu dire et à tout bout de champ et en quelque lieu que ce soit : SIR JIB CHAHADAT AL IHTIYAJ, WA JI MEN BAAD.

C’est à dire va te regarder encore dans le miroir de ta misère, de ta pauvreté et de ton manque et revient ultérieurement et surtout revient dûment muni de ton « Certificat d’indigence ». Je ne sais pas si ailleurs et dans d’autres pays cette dénomination administrative a court ; mais on imagine très mal l’humiliation qu’elle inflige à nos concitoyens pauvres et à mesure qu’ils sont de plus en plus jeunes aussi.

Je plaide dans le Maroc en changement que l’on change l’appellation de ce sésame par :

CHAHADAT ATAAZOUR, à traduire par Certificat de solidarité ou plus banalement encore un Certificat de quotient familial.

Certes ceci ne fera pas disparaître la précarité par la seule force du changement de son signifiant ; mais metterrait notre action dans une situation dynamique et l’individu dans une toute autre posture ou position. Bref, se dire, se nommer et se sentir aussi, dans une situation de solidarité n’a pas le même effet que d’être dans une situation passive d’indigence. Et pour rappel linguistique, tout individu est dans une situation de besoin ou de manque et le faire sentir à ceux-là (les pauvres) et à eux seuls est injuste.

Ici aussi au pays de l'eldorado comme le crois certains cela existe cela s'appelle certificat de solvabilité je crois et ceux a qui on le demande le prennent souvent comme ils doivent le prendre naturellement, il n’y a pas de quoi avoir honte de sa précarité.

Citation
aicha a écrit:
Ici aussi au pays de l'eldorado comme le crois certains cela existe cela s'appelle certificat de solvabilité je crois et ceux a qui on le demande le prennent souvent comme ils doivent le prendre naturellement, il n’y a pas de quoi avoir honte de sa précarité.

Chez les autres, c'est chez les autres et chez moi, c'est chez moi!
Et dans votre Eldorado, il n'y a pas des minima sociaux ?

OuldMa mon eldorado ici en France il y a peut être les minimas sociaux, mais il y a aussi l'inflation, le froid, et les impôts je n'ai pas critiqué ton sujet OuldMa, tu m'as mal comprise, je voulais simplement t'expliquer que ce genre d'injustice existe même en France.

Citation
aicha a écrit:
OuldMa mon eldorado ici en France il y a peut être les minimas sociaux, mais il y a aussi l'inflation, le froid, et les impôts je n'ai pas critiqué ton sujet OuldMa, tu m'as mal comprise, je voulais simplement t'expliquer que ce genre d'injustice existe même en France.

Salutations,

Je suis désolé, il n’y avait aucune animosité dans ma réponse, elle était juste un peu tonique ; mais encore, la critique ne m’aurait aucunement dérangée si elle est constructive, bien au contraire c’est le débat même, utile comme nous en avons besoin.
Et au fond mon propos va plus loin parce qu’il ne se limite pas à souhaiter seulement la modification d’un document, tant il propose aussi que nous réfléchissons sur des réponses adaptées, tenant compte de nos réalités et de nos divers mécanismes de solidarité et d’où le choix de ce terme symbole dans notre culture et notre civilisation : A TAAZOR. Ce serait en sorte notre RMI bâti plus sur une essence culturelle ou même religieuse (et je devrais dire surtout celle-ci) autrement exigeante qu’une redistribution par le budget ou l’impôt.

ma kaïne mouchkil khouia, je suis d'accort avec toi, mais que pouvons nous faire? c'est tous juste si nous avons le droit de penser alors que nous propose tu ?

Niet, parce que c’est dans mon programme de futur candidat à la candidature de futur député Incha Allah !

NB : C’était juste une blague, je ne sais pas vendre des promesses que je pourrais tenir mais réfléchir oui


Pour une action sociale de proximité

« La destinée de notre pays est entre nos mains », L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) invitait à prendre part à ce chantier national. Je propose à la discussion ce qui suit, dans le cadre de l’optimisation du point 3 : « Valorisation du potentiel humain, p.15, 16 et 17 dans le rapport/bilan de l’INDH

J’ai choisi de concentrer mon propos sur le secteur d’une action sociale de proximité (ASP) parce qu’elle est prioritaire et doit accompagner aussi les services et équipements de base qui reviennent en création et en organisation aux services de l’Etat.

Il s’agit d’une action sociale de proximité (ASP) dont le but serait :
• Impliquer autrement les collectivités locales,
• Réparer les inégalités,
• Lutter contre la précarité,
• Accompagner les citoyens vers une autonomie sociale.

Dans les organisations territoriales, la commune constitue la structure de base et de proximité des populations. Par conséquent, il me parait important et utile que celle-ci puisse être impliquée autrement dans le cadre de l’INDH et de réfléchir sur une dynamisation citoyenne de cette structure administrative en lui conférant une nouvelle attribution dont elle serait la créatrice et l’organisatrice : le service communal d’action sociale (SCAS), gestionnaire de l’action sociale de proximité (ASP).

L’action sociale de proximité (ASP) pourrait être de la responsabilité d’un Service Communal d’Action Sociale (SCAS) à créer à charge pour celui-ci de l’organiser, de la gérer en propre ou en partenariat avec les autres composantes : à savoir : les structures caritatives, les associations ou les Fondations à caractère social.


Que serait un Service Communal d’Action Sociale (SCAS)?

Un service unique polyvalent responsable de l’action sociale de proximité à l’adresse des populations de différents âges
• la petite enfance
• La jeunesse
• Les personnes âgées et les populations fragiles et vulnérables.

Comment ?
(Je limite mon propos aux adultes et aux personnes âgées).

• L’accompagnement social des populations âgées, fragiles ou vulnérables :
- Identification des besoins,
- Réalisation de diagnostics et de bilans sociaux individuels,
- Prise en charge et réponse besoins,

Les moyens humains :
• Personnel communal,
• Partenaires associatifs qualifiés, les Fondations, la société civile

Dans les deux cas une formation à l’action sociale, à l’accompagnement social, à l’établissement de bilans et à la mise en place de projets d’accompagnement est nécessaire.


Les moyens financiers :
• Les ressources propres de la commune.
• Le redéploiement des aides diverses (Fondations, mécénat ou implication de la société civile.
• Un reversement d’une part de la Zakat

L’intérêt :

- Une réponse directe et professionnelle aux besoins
- Un interlocuteur identifiable
- Un suivi autrement optimisé des populations dans le besoin
- Des données de plus en plus fiables des besoins sociaux et de l’action sociale,
- des outils pour la planification

Laghrib/O.S

Citation
OuldMa a écrit:
Niet, parce que c’est dans mon programme de futur candidat à la candidature de futur député Incha Allah !

et tu feras comme les autres, tu te rempliras les poches et tu oubliras tres vite les pauvres.

Je ne crois pas kamal 83! les autres n'on jamais connu la pauvreté.
et quelques chose me dit que OuldMa sait de quoi il parle.
Le seul problème sera les fonds, car il faut un budget pour gèré tous cela, et je ne crois pas que l’état donne un centime.

Citation
kamal 83 a écrit:

Citation
OuldMa a écrit:
Niet, parce que c’est dans mon programme de futur candidat à la candidature de futur député Incha Allah !

et tu feras comme les autres, tu te rempliras les poches et tu oubliras tres vite les pauvres.

Kamal, il faut suivre
Il y avait une suite

Citation
aicha a écrit:
Je ne crois pas kamal 83! les autres n'on jamais connu la pauvreté.
et quelques chose me dit que OuldMa sait de quoi il parle.
Le seul problème sera les fonds, car il faut un budget pour gèré tous cela, et je ne crois pas que l’état donne un centime.

J'ai proposé aussi une idée de financement, vous me dites ce que vous en penser

wa choukrane