Fondateur et président-directeur général de la société d'édition « Johnson Publishing » reconnu comme un emblème du « rêve américain » et du Mouvement en faveur des droits civiques, John Johnson est mort d'une crise cardiaque le 8 août, à l'âge de 87 ans.
Il était surtout connu pour avoir créé « Ebony » et « Jet », deux magazines destinés à la population noire des États-Unis. Il était aussi éditeur de livres, propriétaire d'une entreprise de produits de beauté (« Fashion Fair Cosmetics ») et de plusieurs stations de radio, et il avait une participation majoritaire dans la société d'assurance « Supreme Liberty Life Insurance ».
John Johnson personnifiait l'idée selon laquelle il est possible de réussir en travaillant dur et en faisant preuve de détermination. Il était aussi bien connu pour dire : « L'échec est un mot que je n'accepte pas. » Sa vie constitue un modèle du passage de la misère à la richesse, car il est né dans une famille pauvre et est devenu l'un des hommes les plus riches du pays.
C'est en 1942 qu'il a créé son premier magazine, le « Negro Digest », grâce à un emprunt de 500 dollars. Au moment de sa mort, sa fortune était estimée à près de 500 millions de dollars, selon un article paru le 9 août dans le quotidien « The Washington Post ».
En 1982, il a été le premier Afro-Américain à figurer sur la liste des 400 Américains les plus riches établie par « Forbes Magazine ». Son autobiographie en 1989, « Succeeding Against the Odds » (Réussir contre toute attente), s'est vendue avec succès dans tout le pays.
Lors d'une cérémonie organisée par l'université Howard en son honneur en 2003, le président de cette université, M. Patrick Swygert, a déclaré qu'il illustrait ce qui était possible « pourvu que l'on ait le courage de rêver et les possibilités de réaliser ses rêves ».
Né le 19 janvier 1918 à Arkansas City (Arkansas), John Johnson est élevé par sa mère, qui est veuve et qui décide d'aller en 1933 à Chicago pour que son fils puisse faire des études secondaires, Arkansas City ne comptant alors, pour les Noirs, que des écoles primaires.
Après des études brillantes dans un établissement d'enseignement secondaire de Chicago, il obtient une bourse pour poursuivre ses études à l'université de Chicago. Il suit des cours du soir tout en travaillant dans la société d'assurance « Supreme Life Insurance Company », où il a pour fonction de rédiger des articles au sujet de la population noire de la ville et de les soumettre au président de cette société.
C'est alors qu'il se rend compte qu'il n'existe aucune publication destinée à la population noire, ce qui l'incite à créer le « Negro Digest ». Pour financer sa publication, il sollicite des dons par courrier auprès de nombreuses personnes. Trois mille d'entre elles lui donnent 2 dollars chacune, et au bout d'un an le nombre d'exemplaires vendus de son mensuel atteint 50.000.
En novembre 1945, le « Negro Digest » devient « Ebony », magazine mensuel consacré en grande partie aux réussites et aux réalisations des Noirs. De nos jours, ce magazine atteint près de 42 % de tous les adultes afro-américains, et le nombre d'exemplaires vendus est de 1,7 million.
John Johnson a également créé « Jet », un hebdomadaire qui comprend des articles sur des personnalités afro-américaines ainsi que des nouvelles vues dans l'optique des Noirs. « Jet » compte près de 930.000 abonnés.
Philanthrope, John Johnson a fait de nombreuses donations, notamment une donation de 4 millions de dollars à l'université noire Howard, de Washington, qui a renommé en son honneur son école de journalisme.
Il était aussi membre de diverses commissions consultatives aux niveaux local et fédéral, ainsi que des conseils d'administration de grandes sociétés et d'organismes culturels et philanthropiques.
Tout au long de sa vie, il a reçu des diplômes à titre honorifique de 31 universités, notamment les universités Harvard, Howard et Northwestern, mais n'a jamais achevé les études qu'il avait entreprises à l'université de Chicago et à l'université Northwestern.
Selon le pasteur Jesse Jackson, qui s'occupait, il y a quarante ans, de la vente d'« Ebony » et de « Jet », « John Johnson nous (les Afro-Américains) a donné notre premier miroir pour nous voir en tant qu'un peuple empreint de dignité, un peuple doté d'intelligence et de beauté. »
Quant à M. Bobby Rush (représentant démocrate afro-américain de l'Illinois), il a déclaré le 8 août : « Pendant plus de 60 ans, John Johnson a relaté nos triomphes et nos réussites alors que les autres organes d'information décidaient souvent de les passer sous silence. En permettant aux Afro-Américains de dire ce qu'ils avaient à dire, il a pu offrir à ses lecteurs des articles, des photographies et des archives relatant notre histoire. » signé :acharif moulay abdellah bouskraoui tel :+21268109597
La Régie des rentes embauche cinq cannibales comme programmeurs. Lors de leur arrivée, le gestionnaire leur dit : Vous pouvez travailler ici, gagner beaucoup d'argent et manger dans la salle de pause-café mais laissez les autres employés tranquilles. Les cannibales promettent de n'embêter personne.
Quatre semaines plus tard, le patron revient et leur dit : - Vous travaillez très bien mais il nous manque une secrétaire ; est-ce que vous savez ce qu'elle est devenue?
Les cannibales répondent tous par la négative et jurent n'avoir rien à faire avec cette histoire.
Dès que le patron a le dos tourné, le chef des cannibales demande : - Quel est le con parmi vous qui a bouffé la secrétaire?
Le dernier au fond répond d'une petite voix : - C'est moi. - Idiot! Depuis 4 semaines, nous ne nous nourrissons que de gestionnaires pour que personne ne remarque rien et toi il a fallu que tu bouffes la secrétaire!
[b][u]Sidi Moulay Charif Al Teleboutik BATATA, Tél: (999).12.34.56.78.90[/u][/b][i]** TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES PERSONNES EXISTANTES OU AYANT EXISTE NE SERAIT QUE PURE COÏNCIDENCE.** [/i]