Bonsoir les yabiladien (es), je me permet ce post pour vous proposer un coup de coeur et/ou un coup de gueule concernent un film que je viens de voir.
Je vous recommande vivement se film car il dénonce et pointe du doigt d'une maniére trés fine, sans commentaire et sans jugement,les conséquences de la mondialisation.
j'ai vue ce film et je vous assure que j'en est pris plein la tête sur les conséquences désastreuse de la mondialisation.
Voila l'histoire :
Le cauchemar de Darwin : un film cauchemardesque sur une mondialisation inhumaine
Au départ de la thématique de la pêche dans le Lac Victoria en Tanzanie, le film documentaire « Le cauchemar de Darwin » nous montre le visage cauchemardesque d’une mondialisation qui prive des milliers d’êtres humains de toutes ressources et de toute dignité.
Au cœur de l’Afrique, le lac Victoria, un des plus grands lac au monde, regorge de perches du Nil. Introduit il y a quelques dizaines d’années, ce poisson prédateur a petit à petit anéantit la quasi totalité des deux cent autres espèces qui vivaient dans le lac, menaçant tout l’écosystème.
A Mwanza, en Tanzanie, aux abords du lac, une usine de transformation de poissons s’est installée. Les paysans des campagnes ont délaissé l’agriculture et leurs champs trop peu fertiles pour grossir les rangs des pêcheurs. La totalité des poissons pêchés est exportée en avion vers l’Europe sous forme de filets que mangent, chaque jour, deux millions d’Européens. Les Tanzaniens eux se nourrissent des carcasses des poissons dont se déleste l’usine. Et, quand tout va vraiment trop mal, l’aide alimentaire internationale pointe le nez.
« Le cauchemar de Darwin » est une histoire d’êtres humains qui s’alimentent et se développent au mépris total d’autres être humains. Dans ce film documentaire, la mondialisation y dévoile toutes ses horreurs. Au fil de rencontres d’hommes, de femmes, d’enfants qui gravitent autour de la piste de l’aéroport de Mwanza, le réalisateur filme différents visages d’un monde agonisant. De son côté, aveugle à cette mécanique du mal-développement qu’elle a irrémédiablement installée, l’Union européenne se félicite des retombées positives des investissements réalisés dans l’usine.
« J’aurais pu faire le même style de film au Sierra Leone, où les poissons auraient été remplacés par des diamants, au Honduras par des bananes, en Lybie, au Nigéria ou en Angola, par le pétrole... » nous dit Hubert Sauper, le réalisateur. Une invitation à nous interroger sur l’origine des produits que nous consommons. Un film à voir malgré l’immense malaise qu’il procure.
Peut être aurons nous l'occasion d'en discuter plus tard...
effectivement, j'ai également apprécier ce film...
dans un registre un peu différent et si tu es de paris, je te conseil la piéce de théâtre suivante que je suis aller voir hier au soir : " Al Zir Salem et le prince Hamlet ", de et par Ramzi Choukair Du 11/03/2005 au 14/03/2005....THÉÂTRE JEAN-VILAR DE vitry-sur-seine / FRANCE
Représentations en langue arabe et en langue française.
La pièce procède de deux sources différentes : la réécriture par Alfred Farrag de l'histoire de Zir Salem, héros légendaire du Moyen Age arabe, et le Hamlet de Shakespeare.
Voila l'histoire : LA PIECE
Au coeur de la nuit, après le spectacle, dans les rues étoilées de Damas, je proposais à Ramzi d'accueillir ce que je venais de voir dans la cour du Palais Al-Azem : l'histoire, conjuguée par lui, de deux princes, Hamlet le Danois et l'Arabe Zir Salem. Nous convînmes assez vite qu'il fallait à Vitry, le présenter dans les deux langues. L'aventure commençait là. Vengeance ou justice. " Quarante ans de guerres ne m'ont pas rendu mon frère ", ainsi Zir Salem finit-il par avouer son échec au Prince Hamlet. Et pourtant l'incapacité dans laquelle se meurt ce dernier de ne pouvoir venger son père pose question : le crime des Grands ne peut-il être qu'impuni ? Car le crime, en l'occurrence, est l'affaire de rois. Les puissants seraient-ils hors d'atteinte ? et leurs fils, leurs frères seraient-ils condamnés au seul recours de la vengeance, entraînant des peuples entiers à la rescousse, dans une histoire qui n'est pas la leur ? Les temps modernes ont érigé à La Haye un Tribunal International pour juger les crimes de guerre. Mais comment les tarir à la source… ? La rencontre entre Zir Salem et Hamlet en est, pour sûr, l'un des moyens. Si elle peut pénétrer nos cultures, et à travers nos théâtres les ruelles des quartiers de nos villes. Nos deux langues, pourquoi ? Parce qu'à travers elle se joue précisément notre capacité à nous entendre, à nous comprendre, autour de cette mer qui tout à la fois nous sépare et nous rassemble. Nos deux langues parce qu'elles sont, au plus profond de nous, même oubliées, notre bien le plus propre, la fondation de notre être, ce par quoi nous pouvons commencer à imaginer un dialogue avec l'autre. C'est parce que je suis irréductiblement moi-même - et je le suis dans ma langue - que je puis être avec toi. Le théâtre en temps de guerre ? Et si c'était sa vocation même ? Ce que nous appelons " théâtre " est né à Athènes dans les conflits qui l'opposaient à l'Asie Mineure, et il accompagna la découverte des premiers principes de la démocratie. Les pièces d'Eschyle en marquent l'histoire. Pourquoi tergiverser ? pourquoi se priver de cet outil qu'ont inventé les hommes pour imaginer d'autres rapports entre eux ? Or nous le savons bien, la réalité ne se transforme que si nous pouvons en avoir l'intuition. Et le temps presse.
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