Les éditions Marsam présentent au salon du livre, le SIEL « Tanger rue de Londres » de Badia Hadj Nasser
L'évènement se déroule au Palais de la Foire de Casablanca du 10 au 19 février 2012
« Les brefs textes de «Tanger rue de Londres» se signalent par une finesse jamais prise en défaut dans l’évocation des amitiés, de la solitude reconquise ou des épousailles allant plus ou moins de guingois. Badia Hadj Nasser a le chic pour parler d’autrui et parler à autrui sans se perdre elle-même de vue. Elle regarde aussi la nature, hume, dépeint, savoure. Ou bien elle se remémore des comportements, des entraves, des libérations fugitives. » Salim Jay, Le Soir -Quotidien marocain
Débats du SIEL Les femmes arabes et le monde de l'édition
L'univers de l'édition arabe est de plus en plus investi par des femmes qui malgré les fragilités du secteur, semblent très déterminées à réussir le challenge de promouvoir le livre.
Réunies lors d'un débat organisé en marge du Salon International de l'Edition et du Livre à Casablanca, elles ont tour à tour présenté leur parcours dans ce domaine improbable qui était réservé seulement aux hommes
Elles ont pu évoquer les grandes difficultés rencontrées dans cette aventure livresque comme c'est le cas de la Libanaise Rana Souhaïl Idriss qui s'est très tôt investie dans ce domaine aux côtés de son père, encourageant la publication d'un nombre important d'œuvres littéraires signées par d'illustres noms de la littérature féminine arabe comme Nazek Al Malaika, Fedoua Toukane, Ghada Semane ou encore Sahar Khalifa.
Une ouverture sur l'autre et une passion pour la découverte qui sont aussi derrière la motivation de sa consœur égyptienne, Fatima Al Boudi qui a décrit son parcours lors de ce débat, ainsi que la libanaise Lina Kridia qui a pris la relève de la maison d'édition créée par son père.
Trois femmes qui ne s'avouent pas vaincues par les défis qui se posent à l'édition arabe, trois trajectoires différentes, mais une seule passion: le livre.
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