Casablanca réalise la prouesse de gagner 11 nouvelles places dans le nouveau classement de l’indice GFCI, dévoilé ce lundi matin au cours d’une cérémonie organisée dans … la capitale économique du Royaume.
Casablanca Finance City passe ainsi à la 51è place, après une 62è place très remarquée en mars dernier. Casablanca se place deuxième à l'échelle du continent africain, après Johannesbourg.
La 16è édition de l’indice mondial des centres financiers GFCI a accueilli ce lundi 22 septembre le gotha de la finance mondiale.
C’est Mark Yeandle, directeur associé chez Z/Yen Groupe, auteur de l’indice GFCI, qui a présenté les conclusions du nouveau rapport sur la compétitivité des places financières internationales.
Le 17 mars dernier, à l’occasion de la 15ème édition, Casablanca avait intégré le top 80 du classement des places financières internationales, c’est-à-dire l’élite et s’était d’emblée classée 62è, créant une énorme et très agréable surprise.
Casablanca confirme donc sa crédibilité.
Le choix de Casablanca pour la publication du 16ème rapport du GFCI n’est pas anodin. Six mois auparavant, Z/Yen, think-tank de la City de Londres avait intégré pour la première fois Casablanca au prestigieux classement semestriel. Le classement renforce le positionnement de Casablanca comme hub financier pour les investisseurs ciblant les marchés Africainsà fort potentiel.
Pour rappel, le GFCI permet d’établir un classement des places financières en fonction d’un critère principal : leur compétitivité. Il se base pour cela sur deux sources de données, l’une externe qui agrège et intègre 105 indices de compétitivité parmi lesquels ceux de la Banque Mondiale, du WEF, de l’ONU ou de l’OCDE.
Le second est le résultat d’évaluations de professionnels internationaux de la finance qui doivent répondre à un questionnaire comparatif intégré évaluant les places entre elles.
Le rapport du GFCI exerce une influence dans la prise de décision des multinationales,dans la mesure où ceux-ci l’utilisent comme baromètre pour choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales.
Par ailleurs, Casablanca a également été reconnue par les professionnels internationaux, comme l’un des centres financiers à fort potentiel dans les années à venir.
Selon Mark Yeandle,directeur associé chez Z/Yen etauteur du rapport du GFCI: «Nos études indiquent que Casablanca a un réel potentiel en acte et en puissance. Nous restons convaincus qu’elle renforcera dans un avenir proche sa position de hub business et financier au service de l’Afrique. Ils ont une équipe dédiée de professionnels et investissent dans les infrastructures, l’environnement réglementaire et marketing. Je leur souhaite bonne chance dans leurs efforts.»
Au niveau mondial, New York est toujours en tête, devant Londres, Hong Kong et Singapour. Les autres centres financiers classés dans le top ten sont San Francisco, Tokyo, Zurich, Seoul, Boston et Washington DC.
Pour l'équipe de Saïd Ibrahimi, président d CFC, il ne s'agit plus d'une performance, mais d'un parcours brillantissime. La barre est désormais placée haut. Il faut continuer.
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
Il faut regarder ce que les rapaces de la grande finance ont fait de l’Asie dans les années 1980 pour comprendre ce qui pourrait arriver au Maroc dans une décennie.
Racontes nous ce qu'ils ont fait ces rapaces. Moi personnellement je ne connais pas cet événement.
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
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