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Le Carton à Gaza et la collaboration Saoudienne(exclu)
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17 octobre 2010 05:20
Entretien de Thierry Meyssan au « Courrier d’Algérie »
L’attaque de Gaza a été décidée en concertation avec l’Égypte et l’Arabie saoudite


Condoleezza Rice et Tzipi Livni ont signé vendredi à Washington un accord bilatéral destiné, disent-elles, à empêcher « la contrebande d’armes » vers Ghaza. Rice a indiqué avoir téléphoné aux ministres des Affaires étrangères britannique, David Miliband, allemand, Frank-Walter Steinmeier et français, Bernard Kouchner, « pour les informer » de sa démarche ajoutant : « Je pense que ces efforts vont être suivis très rapidement par les Européens ». Selon le porte-parole du département d’État, Sean McCormack, Washington s’engage dans ce document à mobiliser des « équipements » pour aider Israël à empêcher « la contrebande ». Il n’a cependant pas précisé ce que seraient ces équipements, mais il a indiqué que les États-Unis ne déploieraient pas de troupes sur le terrain. Dans cet entretien accordé au Courrier d’ Algérie, Thierry Meyssan revient sur cette offensive acharnée que mène Israël contre la bande de Ghaza.

Le Courrier d’Algérie : Vous indiquez dans votre article intitulé La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite que l’attaque israélienne contre Gaza, est une option préparée de longue date. Que nous faut il comprendre par « option » ? Ce serait une option à quoi et mise en œuvre par qui et dans quelle but ?

Thierry Meyssan : Le régime en place à Tel-Aviv attaque à intervales plus ou moins réguliers la population palestinienne pour décapiter sa Résistance et la décourager pour plusieurs années. Cette stratégie, d’abord empirique, a été théorisée par Abba Eban à la fin des années 60. Celui-ci —qui avait été élevé en Afrique du Sud— considérait que, pour maintenir l’apartheid en Palestine, il fallait dialoguer avec des autorités politiques palestiniennes tout en faisant la guerre à la société civile palestinienne. Cette stratégie est parvenue à un certain degré de raffinement avec la création de deux entités politiques palestiniennes, géographiquement distinctes, la Cisjordanie et Gaza, séparées par un Mur et des chek points, sur le modèle des bantoustans sud-africains.
Dans cette optique, le régime sioniste se prépare en permanance à de nouvelles actions militaires contre la population civile. L’opération « plomb durci », quand à elle, a été préparée six mois à l’avance, la pseudo trêve n’ayant été conclue que dans ce but, ainsi que l’a révélé le quotidien israélien Haaretz. C’est en ce sens que je parle d’une « option ». Restait à définir le moment propice pour la mettre en œuvre, aussi bien en termes diplomatiques que politiques.

Le Courrier d’Algérie : Vous indiquez également qu’Israel a élevé cette agression au rang de cause nationale et religieuses ?

Thierry Meyssan : Selon les cas, le régime de Tel-Aviv mène ces expéditions punitives contre la population palestinienne avec ou sans avoir recours aux réservistes. Cette fois, l’ampleur de l’opération supposait la mobilisation de dizaines de milliers d’hommes. Les autorités ont donc utilisé un langage symbolique pour faire comprendre à leur population juive l’importance de cet effort. D’où le nom de « plomb durci » quif ait référence à un chanson entonnée pour Hannukka.
Cette fête religieuse célèbre le miracle de l’huile. Selon La Bible, les juifs chassèrent les Grecs (les Séleucides, héritiers d’Alexandre le Grand) de Palestine. À l’issue de batailles meurtrières, les soldats juifs rendirent grâce à Dieu dans le temple de Jérusalem, mais ils n’eurent pas le temps de se purifier. Ils allumèrent une lampe avec de l’huile pour la nuit en pensant revenir le lendemain pour reprendre le rituel. Or, la lampe brûla durant huit jours, manifestant que Dieu ne leur en tenait pas rigueur, c’est-à-dire qu’Il ne considérait pas que massacrer les Grecs ait rendu les soldats juifs impurs.
En utilisant cette référence, le régime de Tel-Aviv suggére qu’il n’y a rien d’impur à massacrer des Palestiniens et, comme on peut le constater avec effroi, les soldats juifs n’ont pas tardé à mettre ce message en pratique.

Le Courrier d’Algérie : Vous mentionner également et dans se même article le rôle actif de l’Arabie saoudite et de l’Égypte dans cette offensive, peut-on avoir plus de précisions ? Et quels auraient été intérêts de ses deux États à s’impliquer dans des manœuvres hautement dangereuses et compromettantes ?

Thierry Meyssan : La montée en puissance du Hamas pose un problème politique à l’Égypte et à l’Arabie saoudite. Il s’agit en effet d’un mouvement de libération nationale issu d’un milieu religieux sunnite progressiste et susceptible d’influence dans le reste du monde musulman via les organisations sunnites, actuellement contrôlées par l’Arabie saoudite, et dans une moindre mesure par l’Égypte.
Un succès du Hamas signifierait à court terme une révolution en Égypte, et à moyen terme une autre en Arabie saoudite.
De ce point de vue, la guerre actuelle à Gaza n’a pas seulement pour but de maintenir l’apartheid en Palestine, mais aussi et surtout, de maintenir un contrôle réactionnaire et obscurantiste sur l’ensemble de la communauté sunnite ; un contrôle qui est exercé dans l’intérêt des Anglo-Saxons et d’Israël par des gouvernements soutenus par eux à bout de bras.
Elle fait apparaître un clivage qui n’ont rien à voir avec l’ethnie ou la religion. Le vrai conflit n’est pas entre juifs et musulmans, entre chiites et sunnites, entre arabes et perses, mais il oppose la liberté et le droit d’un côté, à la domination et à la violence de l’autre.
L’opération « plomb durci » a été planifiée par Tel-Aviv avec ses partenaires de Riyad et du Caire. Elle se résume ainsi : les forces armés israéliennes, le blocus égyptien et les finances saoudiennes. À cela s’ajoute le soutien de l’Égypte aux paramilitaires du général Mohamed Dahlan. Ils sont actuellement 2 500 stationnés près de Rafah (et non 10 000 comme je l’ai précédemment écris par erreur en comptabilisant des forces égyptiennes). Ces mercenaires arabes sont prêts à entrer à Gaza, une fois la résistance au sol maitrisée par les tanks israéliens, pour faire le sale boulot à la place des Israéliens, c’est-à-dire y massacrer les familles du Hamas
Cette opération militaire s’accompagne d’une action diplomatique de l’Égypte et de l’Arabie saoudite pour torpiller les initiatives de la Ligue arabe promues par le Qatar et la Syrie. Tout cela est certainement difficile à admettre, mais il faut regarder la réalité en face. Riyad et Le Caire ont rejoint le camp sioniste.

Le Courrier d’Algérie : Quelles seraient les visées de cette offensive pour Israel et les États-unis ?

Thierry Meyssan : Les États-Unis ne sont pas responsables du déclenchement de cette opération. L’administration Bush finissante n’en avait pas le pouvoir. Durant la période de transition, elle ne peut qu’expédier les affaires courantes,
Tel-Aviv a placé Washington devant le fait accompli et l’a contraint à suivre en assurant le réapprovisionnement des munitions. Je le redis : la décision de l’attaque n’a pas été prise en concertation avec les Etats-Unis, mais avec l’Égypte et l’Arabie saoudite.

Le Courrier d’Algérie : Quelles appréciation faites vous de l’arsenal utilisés contre la population de Gaza ? Beaucoup évoquent des raisons expérimentales.

Thierry Meyssan : Israël est devenu un exportateur de matériels et de savoir-faire militaires. Il n’est pas nouveau qu’il utilise la population palestinienne à la fois comme cobaye pour tester de nouvelles armes, et comme vitrine, pour montrer en situation réelle à ses acheteurs les capacités de ses matériels.
On se souvient par exemple des expérimentations conduites à Jenine et de l’interdiction formelle édictée par les Israéliens aux organisations internationales d’aller y enquêter même des années plus tard.

Le Courrier d’Algérie : La donne pourra t-elle changer une fois Barak Obama officiellement investi ?

Thierry Meyssan : Le régime sioniste et les États arabes sionistes craignent l’évolution en cours à Washington. Barack Obama, au départ un pur produit du mouvement sioniste, lancé en politique il y a douze ans par Abner Mikva, est parvenu à la Maison-Blanche en constituant une coalition hétéroclite qui inclus des généraux non pas anti-sionistes, mais a-sionistes. Je pense au groupe formé par l’amiral William Fallon (ex commandant en chef du Central Command) autour du général Brent Scowcroft (ex-conseiller national de sécurité). Il s’agit de militaires qui entendent revoir la politique proche-orientale en fonction des seuls intérêts US et qui, tout en soutenant le principe d’un État juif sont opposés à l’expansionisme sioniste. Ce groupe, qui a trouvé une expression politique avec la Commission Baker-Hamilton, contrôle le département de la Défense (avec Robert Gates) ; la CIA (avec Leon Panetta) et le Conseil national de sécurité (avec l’amiral James Jones). Les sionistes, quand à eux, contrôlent partielelment la Maison-Blanche (avec le secrétaire général Rahm Emanuel) et le département d’État (avec Hillary Clinton et son adjoint James Steinberg).
Barack Obama devrait repositionner les États-Unis de manière plus ou moins neutre, pour qu’ils redeviennent un tiers de confiance dans la région, apte à négocier entre les uns et les autres. Il devrait relancer le processus de la conférence de Madrid. Il souhaite présenter un plan visant à réduire les conflits, plutôt qu’à les résoudre. Les grandes lignes en sont déjà été présentées à de nombreux leaders arabes, elles tournent autour d’une interprétation nouvelle de la « solution à deux États » :
- Naturalisation des réfugiés palestiniens dans les pays où ils se trouvent et indemnisation financière de ces États ; renoncement de facto par les Palestiniens à leur droit pourtant inaliénable au retour.
- Création d’un État palestinien démilitarisé, avec une partie de Jérusalem comme capitale et dans les frontières de 1967 ; investissements financiers massifs pour y créer une économie viable.
- Interposition d’une force de paix de l’OTAN.

Les sionistes tentent préventivement de rendre cette proposition impossible. Au demeurant, le plan états-unien limiterait le nombre de personnes souffrant d’une situation d’injustice, mais consacrerait définitivement cette situation.
N
17 octobre 2010 11:41
Voilà comment on tente d'induire en erreur tout une génération qui, aveuglée par de la poudre de perlimpinpin, va croire que l'Arabie Saoudite - celle qui sert les Lieux Saints et qui en fait des lieux d'accueil pour les Musulmans sans égal dans le monde - s'est convertie au sionisme, et je dis bien convertie.... Foutaises !

Comme si l'Arabie Saoudite allait tomber aussi bas et vendre son honneur pour aider au massacre, que dis-je, au génocide de milliers d'innocents palestiniens !! Et tout cela pour quoi ?? Pour garder le "contrôle" des "organisations sunnites" ?? Quelle supercherie !! Qui de sensé peut donner du crédit à ce genre d'intox ?

Si le régime égyptien n'est pas officiellement favorable au Hamas, il ne faut pas oublié qu'une grande partie des armes qui servent à la résistance des Palestiniens transite par la frontière égyptienne. Donc soutien aux Palestiniens il y a, qu'on veuille le reconnaître ou non. Ensuite, il est fou de croire que l'Arabie Saoudite "finance" la guerre contre les Palestiniens, car d'une part, l'Etat juif n'attend pas après les Arabes pour massacrer des Arabes (même si elle ne cracherait pas sur leur fric), et d'autre part, les Etats-Unis sont le pourvoyeur principal d'Israël de la machine à tuer les Palestiniens. Les revenus du pétrole arabe qu'encaissent les Etats-Unis n'est que le triste cycle infernal qui sert à financer indirectement cette politique de tentative d'extermination. On ne demande pas aux RMIstes où ils dépensent leur RMI. Les Etats-Unis dépensent aussi une partie des revenus engendrés par le pétrole Iraqui, Kuwaiti et Saoudi dans sa croisade contre l'Islam, mais qi peut le contrôler ?

Bref, il est normal de la part d'un journaliste interdit de séjour en Arabie Saoudite de tenir des propos diffamatoires et qui n'ont absolument aucun sens. surtout quand on sait que l'auteur en question est homosexuel et qu'il a visiblement une dent contre le régime arabe le plus préservateur des précepts de l'Islam authentique qui ne laisse aucune place aux homosexuels. Quant au journal qui a publié cette inteview, c'est sans commentaire...
l
17 octobre 2010 16:31
Citation
amir-al-bahr a écrit:
Voilà comment on tente d'induire en erreur tout une génération qui, aveuglée par de la poudre de perlimpinpin, va croire que l'Arabie Saoudite - celle qui sert les Lieux Saints et qui en fait des lieux d'accueil pour les Musulmans sans égal dans le monde - s'est convertie au sionisme, et je dis bien convertie.... Foutaises !

Comme si l'Arabie Saoudite allait tomber aussi bas et vendre son honneur pour aider au massacre, que dis-je, au génocide de milliers d'innocents palestiniens !! Et tout cela pour quoi ?? Pour garder le "contrôle" des "organisations sunnites" ?? Quelle supercherie !! Qui de sensé peut donner du crédit à ce genre d'intox ?

Si le régime égyptien n'est pas officiellement favorable au Hamas, il ne faut pas oublié qu'une grande partie des armes qui servent à la résistance des Palestiniens transite par la frontière égyptienne. Donc soutien aux Palestiniens il y a, qu'on veuille le reconnaître ou non. Ensuite, il est fou de croire que l'Arabie Saoudite "finance" la guerre contre les Palestiniens, car d'une part, l'Etat juif n'attend pas après les Arabes pour massacrer des Arabes (même si elle ne cracherait pas sur leur fric), et d'autre part, les Etats-Unis sont le pourvoyeur principal d'Israël de la machine à tuer les Palestiniens. Les revenus du pétrole arabe qu'encaissent les Etats-Unis n'est que le triste cycle infernal qui sert à financer indirectement cette politique de tentative d'extermination. On ne demande pas aux RMIstes où ils dépensent leur RMI. Les Etats-Unis dépensent aussi une partie des revenus engendrés par le pétrole Iraqui, Kuwaiti et Saoudi dans sa croisade contre l'Islam, mais qi peut le contrôler ?

Bref, il est normal de la part d'un journaliste interdit de séjour en Arabie Saoudite de tenir des propos diffamatoires et qui n'ont absolument aucun sens. surtout quand on sait que l'auteur en question est homosexuel et qu'il a visiblement une dent contre le régime arabe le plus préservateur des précepts de l'Islam authentique qui ne laisse aucune place aux homosexuels. Quant au journal qui a publié cette inteview, c'est sans commentaire...

Tes propos sur ce forum sont la preuve meme de ton obscurentisme....Faut pas s'étonner de voir l'apparition de la burqua/nikab en France et europe.....hihihihi Je savais bien qu'il y avait du wahabite ici, ou du sunnite wahabisé(idiot utile du système...hihihi

[www.rue89.com]

L'éditorial du New York Sun pose la question dans son titre : « Une opération israélo-saoudienne ? “ Le journal reprend, sans pouvoir confirmer, les informations diffusées par l'agence de presse semi-officielle iranienne Fars. Il y est question de la possible coopération entre Israël et l'Arabie Saoudite dans l'assassinat, le 12 février dernier, d'Imad Mughniyeh, principal responsable militaire et des services de renseignement du Hezbollah, dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas.

Recherché par les Etats-Unis et Interpol, et désigné par Israël comme une cible prioritaire, Mughniyeh était notamment accusé d'avoir planifié l'attaque contre l'ambassade israélienne de Buenos Aires en 1992 (22 morts) et l'attentat contre le centre culturel juif Amia dans la même ville en 1994 (85 morts).

Dès l'annonce de sa mort à Damas, la Syrie, l'Iran et le Hezbollah avaient accusé Israël d'être responsable. Les officiels israéliens avaient démenti toute implication.

De nombreux observateurs s'accordaient pour dire que cette opération avait nécessité des complicités sur place. La Syrie est un Etat policier où les faits et gestes de la population sont sous le contrôle des autorités baasistes. Comment les services israéliens, s'ils sont effectivement à l'origine de l'élimination d'Imad Mughniyeh, auraient-ils pu agir en toute impunité au cœur de la capitale syrienne ? L'arrestation d'un membre de l'ambassade d'Arabie Saoudite à Damas permet peut-être, si l'information est confirmée, d'y voir un peu plus clair.

Un nouveau front contre l'Iran

Lors de la guerre du Liban de l'été 2006, Téhéran soutenait politiquement et militairement le Hezbollah. Sans l'approvisionnement iranien, via la Syrie, d'armements sophistiqués, les coups d'éclats comme le bombardement régulier de la ville de Haïfa (à plus de 40 kilomètres au sud de la frontière israélo-libanaise) et l'attaque contre un navire de guerre croisant au large des côtes libanaises n'auraient pas été possibles.

Cette guerre avait aussi révélé de nouveaux clivages dans la région. Alors que le Hezbollah jouissait d'une très grande popularité dans les pays arabes, les dirigeants saoudiens avaient condamné son ‘aventurisme’ et comptaient sur une victoire israélienne.

L'Arabie Saoudite, gardienne des deux premiers lieux saints de l'islam, a récemment envoyé plusieurs signes qui illustrent sa volonté d'une nouvelle approche à l'égard de l'Etat hébreu. Le plan de paix de la Ligue arabe, proposé au sommet de Beyrouth en 2002 et prévoyant une normalisation complète des relations entre Israël et tous les pays arabes en échange du retrait des Territoires occupés, est une proposition de l'Arabie Saoudite.

Si les informations du Sun et en provenance de l'Iran venaient à être confirmées, le Moyen-Orient pourrait rentrer dans une phase inédite. Le conflit israélo-arabe ne serait plus le centre de gravité des tensions et s'effacerait au profit des nouveaux clivages autour de la question iranienne.

Les Ennemies de l'Islam sont parfaitement identifié....
l
17 octobre 2010 16:35
C'est pas finis....
[www.egaliteetreconciliation.fr]
Thierry Meyssan : "La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite"


L’attaque israélienne contre Gaza, est une option préparée de longue date. La décision de l’activer a été prise en réponse aux nominations de l’administration Obama. Les changements stratégiques à Washington sont défavorables aux visées expansionnistes de Tel-Aviv. Israël a donc cherché à forcer la main de la nouvelle présidence états-unienne en la plaçant devant le fait accompli. Mais pour organiser son opération militaire, Israël a dû s’appuyer sur de nouveaux partenaires militaires, l’Arabie saoudite et l’Égype, qui constituent désormais un paradoxal axe sioniste musulman. Riyad finance les opérations, révèle Thierry Meyssan, tandis que Le Caire organise des paramilitaires.

Depuis le samedi 27 décembre 2008, à 11h30 (heure locale), les forces armées israéliennes ont lancé une offensive contre la bande de Gaza, d’abord aérienne, puis aussi terrestre à partir du 3 janvier 2009, 18h30 (heure locale).

Les autorités israéliennes déclarent viser exclusivement des sites du Hamas et prendre le maximum de précautions pour épargner les vies des civils. Dans la pratique, viser « des sites du Hamas » signifie détruire non pas seulement les sites de ce parti politique, mais aussi les logements de ses cadres et, surtout, tous les bâtiments officiels. En d’autres termes, l’opération actuelle vise à anéantir toute forme d’administration dans la bande de Gaza. Le général Dan Harel, chef d’état-major adjoint, a précisé : « Cette opération est différente des précédentes. Nous avons mis la barre très haut et nous allons dans cette direction. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l’ensemble du gouvernement du Hamas. Nous visons des édifices officiels, les forces de sécurité, et nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses différentes ramifications. » Par ailleurs, « faire son possible pour épargner les vies des civils » ressort de la pure rhétorique et n’a aucune concrétisation possible : avec environ 3 900 habitants au kilomètre carré [1], la bande de Gaza est un des territoires à plus forte densité de population au monde. Il est matériellement impossible d’atteindre les cibles choisies sans détruire en même temps les habitations voisines.

Les autorités israéliennes affirment agir en légitime défense. Selon elles, des tirs de roquette ont repris contre l’État juif depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par le Hamas, le 19 décembre 2008. Or, le Hamas n’a pas rompu de trêve. Une trêve de six mois avait été conclue entre Israël et le Hamas par l’intermédiaire de l’Égypte. Israël s’était engagé à interrompre le blocus de la bande de Gaza ; l’Égypte s’était engagée à rouvrir le point de passage de Rafah ; et le Hamas s’était engagé à stopper les tirs de roquette contre Israël. Cependant, Israël et l’Égypte ne remplirent jamais leurs engagements. Le Hamas interrompit les tirs de roquettes durant des mois. Il les reprit en novembre à la suite d’une incursion israélienne meurtrière. Tirant le bilan de la duplicité de ses interlocuteurs, le Hamas a jugé inutile de renouveler un accord à sens unique. Des tirs de roquette ont lieu depuis 2001 contre Israël. Prés de 2 500 tirs ont été recensés en 7 ans. Ils ont tué au total 14 Israéliens jusqu’au lancement de l’offensive. Ils n’ont fait aucune victime entre la fin de la trêve et la dernière attaque israélienne. Or, la notion de légitime défense suppose une proportionnalité des moyens, ce qui n’est évidemment pas le cas. Tsahal a activé une soixantaine de bombardiers et au moins 20 000 hommes suréquipés face à des résistants armés de roquettes rudimentaires et d’adolescents munis de pierres.

Il est impossible d’estimer actuellement les dégâts matériels et humains. Au dixième jour de bombardements, les hôpitaux et services d’urgence ont dénombré 530 morts. Ce chiffre ne tient pas compte des victimes décédées avant l’arrivée des secours, dont les corps sont directement récupérés par les familles sans transiter par les services de santé. Les blessés se comptent par milliers. Faute de médicaments, ils ne pourront pas recevoir les soins nécessaires et seront pour la plupart handicapés à vie. Les destructions matérielles, quand à elles, sont considérables.

L’opération a été lancée au cours de la fête d’Hanoukka, un jour de shabbat. Elle a été dénommée « Plomb durci » par référence à une chanson d’Haïm Nahman Bialik que l’on entonne durant les huits jours d’Hanoukka. De la sorte, Israël, qui s’affirme comme « l’État juif », élève cette opération au rang de cause nationale et religieuse. Hanoukka commémore le miracle de l’huile : pour rendre grâce à Dieu, les juifs qui avaient repoussé les Grecs, allumèrent une lampe à huile dans le temple sans prendre le temps de se purifier ; mais alors que la lampe ne contenait de l’huile que pour une journée, elle brûla durant huit jours. En liant l’opération militaire actuelle au miracle de l’huile, les autorités israéliennes indiquent à leur population qu’il n’est pas impur de tuer des Palestinens.

La guerre israélienne a suscité des protestations dans le monde entier. Les manifestations les plus importantes ont eu lieu en Turquie, où elles ont rassemblé 700 000 personnes. Le National Information Directorate, nouvel organe de propagande rattaché aux services du Premier ministre, a alors appelé les divers leaders israéliens à développer un autre argument. L’opération « Plomb durci » serait une bataille dans la « guerre mondiale au terrorisme » déclarée par les États-Unis et soutenue par le monde occidental. En effet, le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, même s’il ne l’est pas formellement par l’Union européenne. Le gouvernement israélien tente de relancer la thématique du « choc des civilisations » chère à l’administration Bush, alors que l’administration Obama qui entrera en fonction le 20 janvier a clairement annoncé qu’il l’abandonnerait.

Ce glissement rhétorique laisse entrevoir les motivations réelles de l’opération. Celles-ci sont à la fois à rechercher dans la nature de l’affrontement et dans la particularité de l’actuelle opération. La logique du mouvement sioniste est de s’approprier cette terre en la nettoyant ethniquement ou, à défaut, d’y imposer un système d’apartheid. Les Palestiniens sont alors parqués dans des réserves, sur le modèle des bantoustans sud-africains ; actuellement la Cisjordanie d’une part, la bande de Gaza d’autre part. Tous les 5 à 10 ans, une importante opération militaire doit être déployée pour casser les velléités de résistance de cette population. De ce point de vue, l’opération « Plomb durci » n’est qu’un massacre de plus, perpétré par un État qui jouit d’une immunité totale depuis soixante ans. Ainsi que l’a révélé Haaretz, le ministre de la Défense Ehud Barack n’a accepté la trêve de six mois que pour pousser les combattants du Hamas à sortir de l’ombre. Il a mis a profit cette période pour les cartographier dans le but de les anéantir dés que l’occasion se présenterait [2] .

Le flou de la nouvelle administration US

Reste que cette opération prend place durant la période de transition de la présidence états-unienne. Depuis septembre 2008, les observateurs avisés prévoyaient que Barack Obama accèderait à la Maison-Blanche grâce au soutien d’une coalition hétéroclite comprenant le complexe écolo-financier, le mouvement sioniste, les généraux en révolte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton. Pour ma part, j’avais annoncé ce résultat dès le mois de mai.

Or, cette coalition n’a pas de position définie sur le Proche-Orient. Les généraux en révolte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton considèrent avec leur maître à penser, le général Brent Scowcroft, que les États-Unis ont surdéployé leurs armées et doivent impérativement limiter leurs objectifs et reconstituer leurs forces. Ils se sont opposés à une guerre contre l’Iran et ont au contraire affirmé la nécessité d’obtenir l’aide de Téhéran pour éviter la débâcle en Irak. Ils déplorent les tentatives de remodelage du Grand Moyen-Orient (c’est-à-dire de modification des frontières) et appellent à une période de stabilité. Certains d’entre eux vont même jusqu’à préconiser de faire basculer la Syrie et l’Iran dans le camp atlantique en contraignant Israël à restituer le Golan et à résoudre partiellement la question palestinienne. Ils proposent d’indemniser les États qui naturaliseraient les déplacés palestiniens et d’investir massivement dans les Territoires pour les rendre économiquement viables. Cette perspective signifie la fin du rêve d’expansion sioniste tout autant que la fin de certains régimes arabes soutenus jusque-là à bout de bras par Washington. De leur côté, les sionistes états-uniens qui ont lancé Barack Obama en politique il y a seulement douze ans, auxquels se sont joints les Clinton, depuis qu’Hillary s’est convertie au sionisme chrétien et a adhéré à la Fellowhip Foundation, soutiennent la poursuite du projet d’apartheid. Dans la foulée de la lettre de George W. Bush à Ariel Sharon et de la conférence d’Annapolis, ils veulent achever la transformation des Territoires en bantoustans. Un ou deux États palestiniens seraient reconnus par les États-Unis et leurs alliés, mais ce ou ces États ne seraient pas souverains. Ils seraient privés d’armées, leur politique étrangère et leurs finances resteraient sous contrôle israélien. Si l’on parvenait à y éradiquer la Résistance, ils se fondraient à terme dans le paysage comme les réserves indiennes aux États-Unis.

Inquiets pour leur avenir commun, des délégations égyptienne, israélienne et saoudienne se sont réunies en Égypte en septembre et octobre 2008. Selon une source de la Résistance, à l’issue de ces négociations, il a été convenu qu’en cas d’évolution défavorable à Washington, Israël lancerait une vaste opération militaire à Gaza, financée par l’Arabie saoudite, tandis que l’Égypte ferait entrer des paramilitaires à Gaza. Si de nombreuses fois par le passé des gouvernements arabes ont laissé le champ libre à Israël, c’est la première fois qu’ils participent à la planification d’une guerre israélienne, constituant ainsi un axe sioniste musulman.

Informés en temps réel par le chef de cabinet Rahm Emanuel (double national israélo-US et officier de renseignement militaire israélien) des rapports de force au sein de l’équipe Obama, la troïka Israël-Égypte-Arabie saoudite a appris la répartition des fonctions. Les postes importants au secrétariat d’État seront confiés à des protégés de Madeleine Albright et d’Hillary Clinton. Les deux secrétaires d’État adjoints, James Steinberg et Jacob Lew sont des sionistes convaincus. Le premier avait été un des rédacteurs du discours d’Obama à l’AIPAC. Le Conseil national de sécurité échoit à des atlantistes inquiets que les provocations israéliennes débouchent sur une perturbation de l’approvisionnement énergétique de l’Occident, le général Jones et Tom Donilon. Jones, qui était chargé du suivi de la conférence d’Annapolis, a plusieurs fois exprimé son agacement face à la surenchère israélienne. Le secrétariat à la Défense reste aux mains de Robert Gates, un ex-adjoint de Scowcroft et un membre de la Commission Baker Hamilton. Il s’apprête à remercier les collaborateurs dont il a hérité de Donald Rusmfeld et qu’il n’avait pu virer plus tôt comme il l’a déjà fait avec deux maniaques anti-Iraniens, le secrétaire à l’Air Force Michael Wynne et son chef d’état-major le général T. Michael Moseley. En outre, Gates a réussi à imposer son ami Léon Panetta, comme lui membre de la Commission Baker-Hamilton, à la tête de la CIA. En résumé, la troïka peut toujours compter sur l’appui diplomatique des États-Unis, mais plus sur son aide militaire massive.

L’Égypte, l’Arabie saoudite et 10 000 paramilitaires arabes avec Israël

C’est là le point nouveau au Proche-Orient. Pour la première fois, une guerre israélienne n’est pas financée par les États-Unis, mais par l’Arabie saoudite. Riyad paye pour écraser le principal mouvement politique sunnite qu’il ne contrôle pas, le Hamas. La dynastie des Séoud sait qu’elle doit anéantir toute alternative sunnite au Proche-Orient pour se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi elle a fait le choix du sionisme musulman. L’Égypte quand à elle craint une extension via les Frères musulmans de la révolte sociale. La stratégie militaire reste cependant états-unienne, comme lors de la guerre de 2006 contre le Liban. Les bombardements ne sont pas conçus pour éliminer les combattants, ce qui je l’ai indiqué plus haut n’a pas de sens en milieu urbain, mais de paralyser la société palestinienne dans son ensemble. C’est l’application de la théorie des cinq cercles de John A. Warden III.

En définive, toujours selon Haaretz, Ehud Olmert, Ehud Barack et Tzipi Livni ont pris la décision de la guerre le 18 décembre, c’est-à-dire la veille de l’expiration de la trêve. Le National Information Directorate a organisé une simulation, le 22 décembre, pour mettre au point les mensonges qui serviraient à justifier le massacre. L’opération a débuté le 27 décembre de manière à éviter que la papauté puisse s’en mêler. Benoît XVI a néanmoins évoqué dans son message de Noël « un horizon qui semble redevenir sombre pour les Israéliens et les Palestiniens ».

Revenons-en au théâtre d’opération. L’aviation israélienne a préparé le terrain à une pénétration terrestre, laquelle ouvre la voie à des paramilitaires arabes. Selon nos informations, environ 10 000 hommes sont actuellement massés prés de Rafah. Entraînés en Égypte et en Jordanie, ils sont placés sous le commandement de l’ex-conseiller national de sécurité de Mahmoud Abbas, le général Mohammed Dahlan (l’homme qui organisa l’empoisonnement de Yasser Arafat pour le compte des Israéliens, selon des documents rendus publics il y a deux ans). Ils sont appelés à jouer le rôle qui avait été dévolu à la milice d’Elie Hobeika à Beyrouth lorsque les troupes d’Ariel Sharon encerclèrent les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.

Cependant, la troïka sioniste hésite à lancer ses « chiens de guerre » tant que la situation militaire à l’intérieur de la bande de Gaza reste incertaine. Depuis deux ans, de nombreux résistants palestiniens ont été formés aux techniques de guérilla du Hezbollah. Bien qu’ils soient en théorie dépourvus des armes nécessaires à ce type de combat, on ignore quelles sont leurs capacités exactes. Une défaite au sol serait une catastrophe politique pour Israël après la défaite de son armée de terre au Liban, en 2006, et de ses instructeurs en Géorgie, en 2008. Il est toujous possible de retirer rapidement ses blindés de Gaza, il n’en sera pas de même pour retirer des paramilitaires arabes.

L’Union européenne a appelé à une trêve humanitaire. Israël a répondu que cela n’était pas nécessaire car il n’y avait pas de crise humanitaire nouvelle depuis le début des bombardements. Pour preuve de sa bonne foi, le soi-disant « État juif » a laissé pénétrer quelques centaines de camions d’aide alimentaire et médicale… pour 1 400 000 habitants.

Dans chacune des guerres qu’Israël a conduit en violation du droit international, une avant-scène diplomatique a été organisée pour lui permettre de gagner du temps, tandis que les Etats-Unis bloquent toute résolution du Conseil de sécurité. En 2006, c’était Romano Prodi et la conférence de Rome. Cette fois, c’est le président français, Nicolas Sarkozy, qui produit le divertissement. Il a annoncé qu’il consacrerait deux jours de son précieux temps pour régler un problème où les autres ont échoué depuis 60 ans. Ne laissant guère de doute sur sa partialité, M. Sarkozy a d’abord reçu à l’Élysée la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et le leader sunnite saoudo-libanais Saad Hariri, et s’est entretenu par téléphone avec le président égyptien Hosni Moubarak, le président fantoche de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien Ehud Olmert.
l
17 octobre 2010 16:40
[www.egaliteetreconciliation.fr]

roi d'arabie saoudite avec Obama:
[www.egaliteetreconciliation.fr]

Le méga-contrat d’armement que Ryad veut conclure avec Washington est destiné à lui assurer une supériorité militaire sur son rival régional, l’Iran, et à remédier aux faiblesses de son armée révélées lors du conflit à sa frontière avec le Yémen, selon des analystes.

Le contrat de 60 milliards de dollars, prévoyant l’acquisition de 84 nouveaux F-15, la modernisation de 70 autres et l’achat de 178 hélicoptères, devrait donner au géant pétrolier saoudien un net avantage sur l’Iran et ses autres voisins, à l’exception d’ « Israël », estiment-ils.

Il devrait entraîner une modernisation considérable de l’armée du royaume qui pourrait dépenser aussi quelque 24 à 27 milliards USD supplémentaires pour l’acquisition de navires et de systèmes de défense antimissile, a indiqué un expert de défense saoudien sous couvert de l’anonymat.

"C’est un gros contrat car nous avons besoin de moderniser l’ensemble de nos forces armées", a ajouté l’expert saoudien. "Nous avons besoin de garantir notre sécurité et celle de nos alliés," a-t-il poursuivi.

Le méga-contrat "nous engage pour les 10 à 15 prochaines années dans une étroite coopération de défense", a souligné l’expert saoudien.

L’administration de Barack Obama doit soumettre au Congrès ce contrat, évoqué depuis 2007 sous celle de son prédécesseur George W. Bush qui a oeuvré pour vendre des armes à ses alliés arabes du Golfe afin de contrer l’Iran.

Avec ses 70 avions de chasse F-15, à moderniser en vertu du contrat, ainsi que les 80 avions de combat Tornado et les 72 Typhoon Eurofighters en cours de livraison, le royaume dispose déjà d’une supériorité aérienne, selon Theodore Karasik de l’Institute for Near East and Gulf Military Analysis à Dubaï.

"L’armée de l’air iranienne n’est pas très efficace. Je pense que les Saoudiens ou les Emirats arabes unis pourraient les battre facilement", selon lui.

Pour Karasik, le contrat devrait aussi remédier aux faiblesses apparues pendant l’offensive de l’armée saoudienne fin 2009/début 2010 contre les Houthistes yéménites à la frontière avec le Yémen, où l’armée saoudienne a déploré au moins 109 morts.

Selon lui, la possible acquisition par Ryad d’hélicoptères d’attaque, de bombes intelligentes à guidage JDAM et d’équipements de combat de nuit devrait renforcer ses capacités dans ce genre de conflit.

Les Saoudiens veulent aussi acheter des drones équipés de missiles, comme le Predator utilisé par l’armée américaine en Afghanistan, une perspective peu probable, a indiqué un autre analyste qui a requis l’anonymat.

« Israël » pour sa part, qui n’entretient pas de relations avec Ryad, ne devrait pas considérer ce contrat comme une menace.

Pour Yiftah Shapir, un expert militaire de l’Institute for National Security Studies à l’université de « Tel-Aviv », « ce contrat n’est pas une réelle menace pour Israël. Nous devons comprendre que ce contrat est dirigé contre l’Iran et que cette fois-ci, Israël et l’Arabie saoudite sont du même côté", a-t-il assuré.
l
17 octobre 2010 16:44
[www.israel7.com]



Une information, démentie il y a quinze jours par les autorités saoudiennes, est reprise aujourd’hui par certains médias. Elle indique que l’Arabie Saoudite aurait ouvert son espace aérien à l’armée de l’Air israélienne.

L’éventualité d’une offensive militaire contre les installations nucléaires iraniennes pourrait se préciser, si l’on en croit les médias, et certaines informations publiées dans la presse semblent confirmer ces présomptions. C’est ce qu’indique jeudi matin le quotidien israélien Israel Hayom.

D’après l’agence de presse iranienne FARES, l’Arabie Saoudite aurait permis à des avions de combat israéliens de se poser sur son sol. L’armée de l’Air israélienne aurait même été autorisée à installer une base logistique dans le Nord-Ouest du pays à partir de laquelle Tsahal pourrait lancer ses attaques sur l’Iran.

D’après des témoins vivant dans la ville de Tabuk, non loin du secteur indiqué, des avions israéliens auraient atterri en fin de semaine sur les pistes de l’aéroport civil situé dans les environs et leur chargement aurait été transporté dans la base militaire. Autre témoignage: des citoyens saoudiens qui devaient s’envoler pour l’étranger en fin de semaine à partir de cet aéroport auraient été informés par les autorités locales, sans aucun avis préalable, que tous les vols civils avaient été annulés.

Cette information rejoint celle qui a été publiée il y a quinze jours par le Times londonien, indiquant que la famille royale saoudienne avait donné son accord pour que des appareils de l’armée de l’Air israélienne empruntent l’espace aérien du pays pour une attaque contre l’Iran. Le journal avait ajouté que la Défense anti-aérienne saoudienne avait même organisé des entrainements en prévision du passage des avions de Tsahal. Les autorités saoudiennes avaient de leur côté réagi en apportant un démenti formel.

Une autre information dans ce contexte qui pourrait, si elle est vérifiée, attester de la tension dans la région mais qui n’a pas été confirmée par Tsahal : selon les médias arabes, une douzaine de navires de guerre (un israélien et onze américains) auraient traversé le canal de Suez avec l’accord des Egyptiens. Affaire à suivre …
l
17 octobre 2010 17:01
J'oubliais, Tariq Ramadan interdit en Arabie Saoudite et Egypte.....

[www.indigenes-republique.fr]
Ainsi je ne vois rien de français pouvant nous aider à faire pression sur le gouvernement despotique et collaborateur d’Egypte et encore moins sur Israël, si ce n’est la boxe, ou plutôt la savate française. Car c’est par des coups de savates, à l’instar de l’illustre Montadhar Zaïdi [14], que nous ferons pression sur nos gouvernants et que nous les ferons céder plutôt que par d’innombrables autant qu’inutiles pétitions. Pour le ghetto de Gaza et la libération de la Palestine, pratiquons, en France, la politique de la savate !

Bader Lejmi, membre du mouvement des indigènes de la république


pour finir:
Israël a exigé « que les États-Unis accordent leur assistance annuelle de 1,3 milliard de
dollars en aide militaire [à l’Égypte] de manière conditionnelle aux efforts de l'Égypte pour contrecarrer la
contrebande. » 11 La Section 690 du PL 110-161, du « Consolidated Appropriations Act » de 2008, comprend
une aide de 100 millions de dollars conditionnelle, entre autres, aux efforts de l’Égypte de détection et de
destruction des tunnels de contrebande.

[docs.google.com]
N
17 octobre 2010 19:30
Je n'ai pas besoin d'autant de copiés/collés pour convaincre ou argumenter sur un sujet ; j'use de mes connaissances personnelles, mon esprit d'analyse et mes capacités rédactionnelles ; cela est amplement suffisant.

L'agence de presse FARES ne représente que le vomi nauséabond du "guide suprême", car on sait que le meilleur allié d'Israël dans la région est......la Perse.. qui joue une énorme pièce de théâtre connue maintenant de beaucoup !

Quant à une supposée base aérienne israélienne dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite, il faut être bougre et abruti pour croire à une telle intoxication médiatique : pourquoi le nord-ouest saoudien alors que cette région est presque frontalière avec Israël ?? De plus, les autorités religieuses saoudiennes ne le permettraient jamais à cause de la proximité avec Médine. Israël pourrait s'installer plus discrètement et plus facilement en Jordanie ! Il pourrait tout aussi simplement utiliser la base aérienne de Dahran, juste en face de la Perse ! Tu as besoin de cours de stratégie militaire !
l
18 octobre 2010 11:39
hihihihihihihi
Arrete donc d'halluciner et inventer....

4 ,bases militaires us sur sol sacrée musulman:
[a21.idata.over-blog.com]

C'est du jolie....Arabie saoudite collabos ,ainsi que pas mal de ses pays voisins pote.....

D'ailleurs il faudra bien libérer l'arabie des saoudes un jour.....pour que l'arabie saoudite devienne Arabie tout court.....hihihihi

Ton islam obscurantiste, placé par la couronne britannique, et soutenus par les Etats Unis satanique...s'il te plait...arrete ton barratin...ils font peur à la planète entière ainsi qu'aux musulmans....
N
18 octobre 2010 21:41
Non mais franchement, tu te paies la tête de qui là ?

Personne ne nie les bases US en Arabie Saoudite, et je n'ai pas le temps de consulter ton lien, il ne m'apportera rien de nouveau...
 
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