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LeRif. a écrit:
Pas de soucis t’inquiète. Faut jamais placer tous ses espoirs en l’humain car l’humain est faillible et tôt ou tard il fini par te décevoir.
Comme je l’ai dit plus haut sinon, le seul digne de mon espoir est Allah Si tu as Allah tu as tout.
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Melissa1984 a écrit:
Salam
C est juste magnifique SUN7
Bonne t avoue que j ai du relire certains passage pour bien comprendre mais MachAllah c est si joliment écrit
N hésite pas à partager de nouveau j aime beaucoup !
A lire le soir c est encore mieux pour méditer
Merci pour ce partage
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Shisui25 a écrit:
Salam Aleykoum
Ah ben toi aussi tu t'y met tu vois, ça fait toujours du bien d'écrire ces ressentis, pas mal belle plume ?
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Sun7 a écrit:
wa 3likom el selem..
je ne suis pas sure d’avoir compris ?
j’ai toujours plus ou moins procédé ainsi.. lol
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Sun7 a écrit:
je peux voir?
oui, j’aime à dire que l’homme est comme un chien qui se mord la queue.. il tourne en rond.
en somme, l’homme est lassant lol
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Sun7 a écrit:
mmh pas mal. ?
est ce que ça a un lien avec la véracité des propos ? plus c’est énoncé clairement plus c’est vrai ?
lol je sais que c’est pas tres vrai.. mais c’était pour poursuivre
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Brad Pitre a écrit:
je les ai pas chez moi
personne ne les a jamais lu lol
quand tu dis homme c'est homme/femme ou juste homme
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Sun7 a écrit:
mdrr ptit coquin
c’est dommage. J’aimerais bien les lire, si tu veux bien.
ca les rendra immortels ?
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ابن وحيد a écrit:
Oui je sais mdr mais je ne pense pas que ça ait un lien avec la véracité des propos . D'où te vient cet amour pour l'écriture ?
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Brad Pitre a écrit:
avec plaisir, faudra juste que j'y pense quand j'irai chez mes parents
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Sun7 a écrit:
C’est une excellente question.
D’y répondre m’obligerait surement à en dévoiler un peu plus que je ne souhaite sur ma personne.
Mais soit.
Tu sais quand la vie te plaque au sol, t’immobilise dès ton plus jeune âge, et te hurle de te battre si tu veux survivre.
Tu fermes les yeux très fort et tu apprends à utiliser ton imagination.
Tu ne vis plus dans la vraie vie mais dans une autre dimension, là où rien ni personne ne viendra te faire du mal.
Quand tu n’as plus d’oxygène pour crier au monde ton mal, tu prends une grande bouffée d’air et tu plonges dans les abysses les plus profondes de ton imaginaire.
Ta tête devient ton monde. Un monde plein de mots, de lettres, de livres.
Et ce monde là, personne d’autre que toi n’y a accès. Sauf, sauf si tu leurs en donnes le droit, le mot de passe.
Je suis devenue celle qu’on voulait que je devienne. On m’a donné une clé en me disant « tiens, lis et tu iras loin dans LA VIE ». J’ai pris cette clé, et c’est d’autres portes que j’ai ouvertes. Celle de la vie, je l’ai juste entre ouverte pour faire plaisir aux autres. Mais c’est pas celle là qui m’intéresse.
La vie m’a toujours déçue. Avec plus ou moins de hargne.
Je pense qu’il y a des gens qui ne sont pas faits pour vivre une vie « normale », mais plutôt pour ouvrir des portes peu communes et peu connues. On s’y perd et on oublie comment c’est de vivre. On oublie tout ça parce que le goût que ça a est fade comparé à ces mondes là..
J’avais 6 ans. On m’a dit « lis ». J’ai lu. oh oui j’ai lu. Mais les mots se ressemblent tellement quand ils sont écrits par d’autres. C’est comme si d’autres les prenaient et les emprisonnaient dans un rôle. Entre la 1ère et la 4ème de couverture. Ils devaient jouer une gigantesque pièce de théâtre.. un peu comme nous.. entre la vie et la mort.
Mais je les ai pris et je les ai fait vivre pour l’éternité mes petits mots.
Ils ont toujours été là pour moi.
Des pages volantes.
C’était au collège en quatrième, je partais début juin au bled comme d’hab. J’avais le droit, j’avais des bonnes notes.
La prof de français m’avait dit d’écrire. Je sais pas ce qu’elle a ressenti. Mais j’ai passé l’été à ecrire sur ces feuilles volantes. J’avais commencé par un journal mais il a vite été plein. donc j’écrivais sur les feuilles et je les mettais dedans.
J’ai continué à écrire. Parce que j’avais personne à qui raconter tout ça. Les gens ne veulent pas savoir ces choses.
J’écoute plutôt. Et on aime quand j’écoute.
Mais moi qui m’écoute ? Mes mots.
J’ai tout perdu, enfin de cette époque là. je sais pas où tout ça est passé.
Le plus ancien que j’ai gardé date de mes 15-16 ans.
Pourquoi ?
Parce qu’â ce moment là la vie m’a fait un énorme coup de p***.
C’était soit ça, soit j’écrivais soit j’allais me jeter sous un train.
En quelque sorte ils m’ont sauvée. Par la grâce d’Allah ta3ala.
J’ai imbibé mes mots de mes larmes, et c’est cette encre qui a coulé sur les feuilles, pour les arroser et faire pousser les fleurs de la guérison.
Dieu n’est pas injuste. Il m’a donné mes mots, en contre partie de tout le reste. el hamdoulilah.
punaise desolée.. j’avais pas vu que j’écrivais autant ! sorry
Citation
Sun7 a écrit:
C’est une excellente question.
D’y répondre m’obligerait surement à en dévoiler un peu plus que je ne souhaite sur ma personne.
Mais soit.
Tu sais quand la vie te plaque au sol, t’immobilise dès ton plus jeune âge, et te hurle de te battre si tu veux survivre.
Tu fermes les yeux très fort et tu apprends à utiliser ton imagination.
Tu ne vis plus dans la vraie vie mais dans une autre dimension, là où rien ni personne ne viendra te faire du mal.
Quand tu n’as plus d’oxygène pour crier au monde ton mal, tu prends une grande bouffée d’air et tu plonges dans les abysses les plus profondes de ton imaginaire.
Ta tête devient ton monde. Un monde plein de mots, de lettres, de livres.
Et ce monde là, personne d’autre que toi n’y a accès. Sauf, sauf si tu leurs en donnes le droit, le mot de passe.
Je suis devenue celle qu’on voulait que je devienne. On m’a donné une clé en me disant « tiens, lis et tu iras loin dans LA VIE ». J’ai pris cette clé, et c’est d’autres portes que j’ai ouvertes. Celle de la vie, je l’ai juste entre ouverte pour faire plaisir aux autres. Mais c’est pas celle là qui m’intéresse.
La vie m’a toujours déçue. Avec plus ou moins de hargne.
Je pense qu’il y a des gens qui ne sont pas faits pour vivre une vie « normale », mais plutôt pour ouvrir des portes peu communes et peu connues. On s’y perd et on oublie comment c’est de vivre. On oublie tout ça parce que le goût que ça a est fade comparé à ces mondes là..
J’avais 6 ans. On m’a dit « lis ». J’ai lu. oh oui j’ai lu. Mais les mots se ressemblent tellement quand ils sont écrits par d’autres. C’est comme si d’autres les prenaient et les emprisonnaient dans un rôle. Entre la 1ère et la 4ème de couverture. Ils devaient jouer une gigantesque pièce de théâtre.. un peu comme nous.. entre la vie et la mort.
Mais je les ai pris et je les ai fait vivre pour l’éternité mes petits mots.
Ils ont toujours été là pour moi.
Des pages volantes.
C’était au collège en quatrième, je partais début juin au bled comme d’hab. J’avais le droit, j’avais des bonnes notes.
La prof de français m’avait dit d’écrire. Je sais pas ce qu’elle a ressenti. Mais j’ai passé l’été à ecrire sur ces feuilles volantes. J’avais commencé par un journal mais il a vite été plein. donc j’écrivais sur les feuilles et je les mettais dedans.
J’ai continué à écrire. Parce que j’avais personne à qui raconter tout ça. Les gens ne veulent pas savoir ces choses.
J’écoute plutôt. Et on aime quand j’écoute.
Mais moi qui m’écoute ? Mes mots.
J’ai tout perdu, enfin de cette époque là. je sais pas où tout ça est passé.
Le plus ancien que j’ai gardé date de mes 15-16 ans.
Pourquoi ?
Parce qu’â ce moment là la vie m’a fait un énorme coup de p***.
C’était soit ça, soit j’écrivais soit j’allais me jeter sous un train.
En quelque sorte ils m’ont sauvée. Par la grâce d’Allah ta3ala.
J’ai imbibé mes mots de mes larmes, et c’est cette encre qui a coulé sur les feuilles, pour les arroser et faire pousser les fleurs de la guérison.
Dieu n’est pas injuste. Il m’a donné mes mots, en contre partie de tout le reste. el hamdoulilah.
punaise desolée.. j’avais pas vu que j’écrivais autant ! sorry
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ابن وحيد a écrit:
Ne sois pas désolée , c'est un plaisir de te lire ! Je comprends cette sincérité que l'on ressent en te lisant ! Peut-être que c'est ce qu'avait compris ta professeure de l'époque , peut-être voulait-elle réveiller le génie qui dormait en toi . L'écriture libère l'âme dit-on !
《J’ai imbibé mes mots de mes larmes, et c’est cette encre qui a coulé sur les feuilles, pour les arroser et faire pousser les fleurs de la guérison.Dieu n’est pas injuste. Il m’a donné mes mots, en contre partie de tout le reste. el hamdoulilah.》
J'adore ce passage ❤ . Tu devrais t'essayer à la poésie, t'en penses quoi ?
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ineslilas a écrit:
Salam,
J’ai toujours beaucoup aimé ta plume et là encore tu as réussie à me surprendre par la force de tes mots.
Je vois que ton rapport a l’écriture est très personnel, très intime.
Raconter son histoire c’est compliqué mais tu l’as fait avec tellement d’honnêteté, d’authenticité et de justesse !
Tu as beaucoup de talent MashaAllah !
Bref, mon commentaire c’était pour te dire que si jamais un jour tu publies un livre, n’oublie pas de m’envoyer un mp pour que je puisse me le procurer ?
Si ce n’est pas dans tes projets, je me contenterais des pépites que tu nous offres ici !
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Sun7 a écrit:
? c’est trop mignon ...
merci
je perds mes mots..
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Sun7 a écrit:
T’es mignon. Mais il n’y aucun génie en moi. Juste une peine immense et incommensurable que j’essaie tant bien que mal d’enfermer dans le cagibi..
Peut-être «des» génies lol.
La poésie, j’en ai écrit, pendant je dirais 5 ans. 5 longues années.
C’est arrivé un peu au même moment. Quand j’ai commencé à écrire pour vider mon cœur, c’est venu en premier.
Avant tout le reste...
je n’en écris plus. Plus vraiment du moins. La poésie est prêtresse des larmes et de la douleur. Baudelaire en est l’exemple flagrant.
C’est comme un parchemin géant qui accueillerait le flot des mots déchaînés dans leur peine.
C’est comme un corps chaud et chaleureux que l’on pourrait câliner pour se réconforter.
Mais le flot de mots s’est tari. Progressivement je crois. Ou d’un coup je ne sais plus.
C’est comme si ce corps qui était si chaud autrefois était devenu de marbre. Froid et rigide. Comme un cadavre que je devrais traîner derrière moi. M’empêchant d’avancer plus loin. Un plafond de mots.. en somme.
J’ai décidé de m’en séparer. De l’enterrer joliment, au fond de mon cœur, et il y restera à tout jamais.
Parce que ce corps maintenant si froid était autrefois ma source chaude. Parce que ces mots furent mon cocon et mon compagnon.
On n’oublie jamais vraiment un compagnon de vie.
Surtout quand ce fut son premier Amour.. ?
Tiens, tu as mérité ces 2 là.
(16/09/16)
La poésie m'est venue,
En ce jour de deuil et de pleurs.
Elle s'est déposée d'abord quelques heures,
Sur mon épaule. Puis devant mes yeux elle est apparue.
Poésie s'est lovée dans le creux de mon cou,
Elle m'a chuchoté des paroles douces.
Ma main s'est à son tour déployée,
Sortant de sa torpeur morose,
Elle s'est mise à dessiner partout.
Ce stylos coincé entre son index et son pouce
Lui fit faire des cascades enchainées !
De mots, de paroles s'assemblant comme un bouquet de roses.
Mon corps tout entier s'est mis à vibrer !
Cette main jusqu'alors endormie,
pouvait donc s'éveiller, imaginer et créer !
Quel diable s'est emparé de mon corps affaibli ?!
Tout ce que mon cerveau pensait,
Ma main s'en emparait et l'embellissait !
Elle s'est d'un coup séparée de Raison
Et sans mon avis elle faisait danser mes crayons.
Puis je me mis à regarder son insolance de plus près.
Quel fut donc mon étonnement quand je découvris que ça me plaisait !
"Main main Ô belle main tu es un génie,
De mes pleurs amers tu en fis un récit !"
"N'aies de craintes" me souffla Poésie,
"Main est une grande fille, de ses 5 parties je me sers pour donner vie, et te voilà qui souris".
C'est ainsi qu'en ce jour et depuis,
Par temps de joie ou d'ennui,
Par temps de révolte ou de mépris,
Qu'importe mon ressenti, j'écris.
Je laisse Main se faire guider vaillamment,
Par Poésie, par Récit et Roman.
J'aime la voir danser dans l'éclat de mes larmes,
Et celles-ci s'écraser sur mon papier dans un vacarme,
Que seul mon coeur entend et ressent,
Puisqu'il bat au rythme des mes rimes sanglants.
&
(28/12/16)
La poésie n'a pas besoin qu'on la défende.
C'est une grande fille au coeur de pierre,
Derrière sa main de fer et son épée de verre,
Elle cache, honteuse, des bonbons à la lavande.
Un jour la poésie vous touchera,
Pas de sa voix ni de des bras.
Ce jour là elle se contentera
De souffler une magie dans vos doigts.
Telle un oasis qui désaltère,
Un voyageur tapi dans le desert,
Elle m'abreuve de ses doux flots
De mots, qui dans mes tympans se blotissent au chaud.
En espérant qu’ils te plairont.