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Lunedorée- a écrit:
Tu parles de charmer son mari, mais il est évident que ces femmes ne charment personne. Il y a un laisser-aller dans la tenue qui fait plus pitié qu'autre chose. Ces femmes ne s'aiment pas ou ne s'aiment plus.
Je ne parle pas du hijab, entendons-nous bien. Mais de ces tenues informes qui sont enfilées sur une autre tenue sans recherche aucune, voire pas très nettes, dénuées de féminité, que l'on voit de plus en plus dans les rues et à la sortie des écoles.
Tu me fais sourire avec" les regards qui en disent long". Je me permets quand même de te faire remarquer qu'avant d'avoir ce genre de regard avec un homme il y a des étapes à franchir.
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Lunedorée- a écrit:
Pourquoi toujours cette vision excessive.
Le jour où la femme musulmane saura trouver sa vraie place il fera chaud sur la planète.
1. Etre une vraie musulmane c'est donc de passer le plus possible inaperçue. En quelque sorte faire oublier que l'on est une femme, que l'on a un corps de femme. Que la taille ou la forme des seins ne soit même pas suggérée. Cacher tout comme une honte.
2. Ne pas être une vraie musulmane serait de mouler son corps dans un vêtement provocant, se maquiller à outrance ou se balader à moitié dénudée dans la rue.
Et si une femme musulmane était tout simplement une femme qui aime montrer qu'elle est une femme, sans provocation aucune. Vêtue d'habits décents et coquets, gais et pas uniquement entre ses quatre murs?
Quand je vois ces femmes habillées sans soin dans les rues, avec un vêtement laid et sans forme jusqu'au fond des pieds ces derniers chaussés de baskets grossières. Camouflant leur corps comme une outrance je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche dans les esprits de la musulmane d'aujourd'hui.
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Lunedorée- a écrit:
Le tout est tout de même d'avoir des vêtements suffisament large pour ne pas "montrer" justement.
Que signifie suffisamment larges ?
Suffisamment larges pour cacher une taille de femme, des hanches de femme, cacher des formes honteuses susceptibles d'éveiller l'instinct bestial de l'homme?
Ou encore culpabiliser la femme, instigatrice de mauvaises pensées chez l'homme qui serait donc dans ce cas victime?
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Lunedorée- a écrit:
C'est ce qui est savamment véhiculé pour que la femme finisse par renier sa féminité.
Etre fière d'être femme tout en reniant bizarrement ce corps de femme, danger pour l'homme. Objet de tous les vices.
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Oceanbleu* a écrit:
Salam Sumeyra
Du cou j'ai même pas répondu à ton post.
Je pense que les Hommes aiment la beauté, ca serai.mentir que de dire le contraire.
Mais c'est pas que physique c'est aussi dans le comportement.
Un homme bon se dirigera vers une femme bien je pense.
Mieu vaut rester fidèle à ses valeurs pck c'est ALLAH SUBHANO WA TARALA qui décide de tout. Donc reste fidèle à tes valeurs et il t'enverra un Homme bon.
Faut pas tomber dans le fait de vouloir se mettre en valeur d'une manière non conforme à notre religion .
Être belle c'est aussi avoir un bon comportement, être pudique. Prendre soin de soi aussi bien-sûr. Avoir une jolie peau par exemple, être mastoura ne veux pas dire se cacher et ne pas prendre soin de soi.
Pas besoin de montrer son corps ou de se maquiller, ça c'est pour après le mariage.
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Sumeyraaa a écrit:
Salam
Les femmes qui font ca finissent vielles filles
Faut arreter l hypocrisie
Les hommes vont vers les femmes denudees et maquillees
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Rozenn* a écrit:
En quoi être pudique supposerait de renier sa féminité ?
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Lunedorée- a écrit:
Les cas que je cite n'appartiennent pas à la pudeur mais à l'effacement de soi.
La pudeur n’est pas synonyme de renoncement à son image de femme.
Dire que l’on n’en a rien à faire de la rue, que ce qui importe c’est ce que l’on est dans un cercle familial donc restreint c’est renoncer aussi à l’image de la femme dans la société. Cette femme qui a son rôle à jouer.
Effacer sa féminité pour une femme c’est effacer ce qu’elle est.
Cela n'a strictement rien à voir avec la "pudeur".
On peut être pudique et solaire.
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Rozenn* a écrit:
Tu penses aux femmes qui portent le jilbeb ou le voile intégral ?
Je pense que c'est une question de perception.
Toi tu perçois un renoncement à la féminité, quand la femme en question vit sa féminité et ne ressens pas le besoin de l'exprimer par quelque forme d'embellissement.
Cette femme voilée est à l'extérieur, elle vit, se déplace, pratique divers activités, s'exprime et interagit avec les autres, et si on ne la remarque pas par son apparence sophistiquée, on la remarque par sa personnalité, sa façon d'être, ses propos, etc, par lesquels sa féminité et son individualité s'expriment naturellement.
À propos du jilbeb/abaya, je connais des femmes qui le portent et qui n'en sont pas moins rayonnantes, et d'apparence soignée.
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Lunedorée- a écrit:
Effectivement le jilbeb est un vêtement pour le moins seyant... Comment comprendre cette volonté de s'effacer sous ce tissu de couleur terne sinon encore une fois faire oublier sa silhouette de femme.
Il existe bien d'autres façons de se vêtir, bien d'autres façons de choisir une tenue qui respecte des "codes" sans passer par le jilbeb qui dénature la femme.
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Rozenn* a écrit:
C'est ton avis, pas celui des femmes qui le portent.
À l'époque des parents/grands parents au Maghreb, beaucoup de femmes portaient le haïek ou le sefseri, qui sont des grands voiles dans lesquels s'enveloppent les femmes, et qui couvrent la silhouette.
Ça n'a jamais été perçu comme un reniement de la féminité.
Au contraire, ce sont des vêtements feminins par essence, en opposition aux vêtements traditionnels masculins couvrants, mais coupés et/ou portés différemments.
D'ailleurs, en quoi selon toi le jilbeb dénature-t-il la femme ?
En est-il de même selon toi de tous les vêtements mastourine ?
Qu'en est-il de la jellaba ?
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Lunedorée- a écrit:
Bien entendu que le jilbeb dénature le corps féminin et c'est d'ailleurs son but. Et tu le sais pertinemment.
A force de lui dire que son corps féminin est à cacher sous prétexte de pudeur, mais aussi et surtout qu'elle serait coupable d'éveiller le désir masculin.
Tu évoques l'"époque" où les parents et grands-parents etc....
Mais l'"époque" est révolue, les femmes étaient soumises au père, au mari, aux frères.Au temps où les gens étaient analphabètes. Il y a toujours eu une "époque".
En France le code Napoléon début des années 1800 plaçait la femme sous tutelle puisque de l'autorité du père elle passait à celui du mari.
Et ça a duré il a fallu attendre 1938 pour que le code civil annule cet article. Alors parle-moi de l'"époque". Un petit rappel Olympe de Gouges
a été condamnée à la guillotine pour avoir clamé que les femmes avaient des droits. A l'"époque" de la Révolution.... Belle Révolution en effet... c'était une "époque".
Je le répèterai, le jilbeb n'est pas un vêtement de liberté mais d'enfermement et d'effacement de la femme. Que tu le nies, que d'autres femmes le nient ne changera rien à cette réalité.
Je clos la discussion et je te souhaite une bonne journée. Chez nous il pleut.
A l'"époque"... la belle affaire,
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