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"Bush, salaud, ferme ta prison !"
s
11 janvier 2007 20:49
"Bush, s.a.l.a.u.d , ferme ta prison !"

De Londres à Cuba, nombreuses manifestations pour la fermeture de Guantanamo



De Londres à Cuba, en passant par Madrid et Oslo, de nombreuses manifestations ont réclamé jeudi la fermeture de Guantanamo, cinq ans après l'arrivée des premiers prisonniers de la "guerre contre le terrorisme" dans ce camp américain sur l'île de Cuba.


Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui doit rencontrer le président américain George W. Bush à Washington la semaine prochaine, a affirmé que cette "prison devrait être fermée".
Fort du soutien des autorités cubaines, une délégation de proches d'anciens prisonniers de Guantanamo et de militants s'est rendue sur l'île pour marcher jusqu'à l'enceinte du camp.
Portant des pancartes réclamant en anglais, en espagnol et en arabe la fermeture du camp, dix-neuf activistes se sont rassemblés aux cris de "Bush, cabron, cierra la prision" ("Bush, salaud, ferme la prison"winking smiley.




"Je crois que ce que mon pays fait à Gitmo (Guantanamo en abrégé des Marines) et dans les autres camps de prisonniers est très anti-américain. Si on traite les gens comme des animaux, on blesse tout le monde. Nous essayons d'attirer l'attention là-dessus", a déclaré à l'AFP la pacifiste Cindy Sheehan, mère d'un soldat tué en Irak.
A Londres, devant l'ambassade des Etats-Unis, l'association de défense des droits de l'Homme Amnesty international a organisé une reconstitution du camp.
"Ordures, mettez-vous face contre terre!", ont crié des activistes jouant le rôle de gardes à un groupe de quelque 200 manifestants portant des combinaisons orange, comme les prisonniers du camp.
Malgré des protestations au plus haut niveau contre ce camp où sont détenus dans une situation de vide juridique ceux suspectés par Washington d'être des terroristes, 395 personnes y sont toujours emprisonnées.



"Je crois que ce que mon pays fait à Gitmo (Guantanamo en abrégé des Marines) et dans les autres camps de prisonniers est très anti-américain. . Nous essayons d'attirer l'attention là-dessus", a déclaré à l'AFP la pacifiste Cindy Sheehan, mère d'un soldat tué en Irak. A Londres, devant l'ambassade des Etats-Unis, l'association de défense des droits de l'Homme Amnesty international a ont crié des activistes jouant le rôle de gardes à un groupe de quelque, comme les prisonniers du camp. Malgré des protestations au plus haut niveau contre ce camp où sont détenus dans une situation de vide juridique ceux suspectés par Washington d'être des terroristes,



"Le 11 janvier 2002, les premiers prisonniers sont arrivés à Guantanamo, depuis plus de 700 personnes ont été détenues dans des conditions qui sont équivalentes à de la torture", a expliqué à l'AFP Javier Zuniga, conseiller d'Amnesty International.
"Aujourd'hui, dans plus de 20 pays nos membres se rassemblent pour rappeler les droits qui sont déniés aux gens de Guantanamo (...) Nous voulons montrer que la communauté internationale est choquée par la façon dont les Etats-Unis traitent ces gens", a-t-il ajouté.

"Le 11 janvier 2002, les premiers prisonniers sont arrivés à Guantanamo, depuis plus de 700 personnes ont été détenues dans des conditions qui sont équivalentes à de la torture", a expliqué à l'AFP Javier Zuniga, conseiller d'Amnesty International. "Aujourd'hui, dans plus de 20 pays nos membres se rassemblent pour rappeler (...) Nous voulons montrer que la communauté internationale est choquée par", a-t-il ajouté.

Moazzam Begg, un Britannique arrêté en Afghanistan et détenu à Guantanamo pendant deux ans s'est joint à la manifestation à Londres.
"La réalité de Guantanamo ce sont des personnes traitées de façon dégradante et inhumaine. C'est une parodie de justice, vous ne savez pas si et quand vous allez être inculpé", a-t-il expliqué aux journalistes.


En Grande-Bretagne, des manifestations ont aussi été organisées dans plusieurs villes et notamment à Birmingham, où des activistes voulaient stigmatiser l'usine Hiatts, qui fabrique les menottes utilisées à Guantanamo.



Un garçon de 10 ans, Anas el-Banna, a remis une lettre au Premier ministre Tony Blair pour demander la libération de son père détenu à Guantanamo. Jamil el-Banna, un Britannique, a été enlevé en Gambie.

Un garçon de 10 ans, Anas el-Banna, a remis une lettre au Premier ministre Tony Blair pour demander la libération de son père détenu à Guantanamo. Jamil el-Banna, un Britannique, a été enlevé en Gambie.

A Prague, la branche tchèque d'Amnesty International a laché des ballons oranges, un pour chaque prisonnier toujours incarcéré à Guantanamo.


Des manifestants se sont aussi réunis devant les ambassades américaines en Espagne, au Danemark et en Norvège.


A Rome, une vingtaine d'hommes et de femmes vêtus de combinaisons orange se sont enfermés dans une grande cage posée sur une place du centre historique.


En Slovaquie, Amnesty devait placer une cage d'environ 2x2 mètres au centre de Bratislava pour y enfermer des gens.




Les militants hongrois ont distribué des "cartes de Guantanamo" aux députés et allumé les bougies d'un gâteau d'anniversaire en fils barbelés devant l'ambassade américaine de Budapest.


Aux Etats-Unis, une centaine de personnes se sont réunis à New York et près de 300 à Washington devant la Cour suprême, où un avocat a lu une lettre envoyée par un détenu, Jumah al-Dossari, qui a déjà tenté plusieurs fois de se suicider: "Guantanamo a été conçu pour détruire les gens, et j'ai été détruit".


Au Maroc, une centaine de manifestants ont protesté devant le siège de l'ONU à Rabat aux cris de "honte à l'ONU".
Des manifestations étaient aussi prévues à Tel Aviv, Tokyo, Tunis ou Asuncion.
Et à Paris quelque 300 militants d'Amnesty International s'étaient réunis dès samedi devant la réplique de la statue de la Liberté à Paris.

Au Maroc, une centaine de manifestants ont protesté devant le siège de l'ONU à Rabat aux cris de "honte à l'ONU". Des manifestations étaient aussi prévues à Tel Aviv, Tokyo, Tunis ou Asuncion. Et à Paris quelque 300 militants d'Amnesty International s'étaient réunis dès samedi devant la réplique de la statue de la Liberté à Paris.

Sur les plus de 700 prisonniers, d'une quarantaine de nationalités, passés par Guantanamo depuis 2002, 380 ont été renvoyés dans leur pays, la plupart sans inculpation.


Sources [www.aloufok.net]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/01/07 20:52 par siryne.
siryne
c
11 janvier 2007 23:02
publié le mercredi 3 janvier 2007



Le FBI a rendu publics des témoignages de certains de ses employés concernant les mauvais traitements infligés aux détenus de la prison de la base de Guantanamo.

Dans le document publié sur le site Internet du FBI il est indiqué que les agents du FBI d’avaient pas été impliqués dans ces sévices. Le rapport en question est fondé sur une enquête interne effectuée en 2004 auprès de 493 employés du FBI ayant travaillé dans la base de Guantanamo après le 11 septembre 2001 et "observé les moyens techniques agressifs utilisés au cours des interrogatoires".

D’après le document, au moins 26 employés du FBI ont été témoins d’humiliations et de tortures infligées à des prisonniers détenus à la base de Guantanamo.

"A plusieurs reprises des témoins ont vu dans les salles d’interrogatoire des détenus pieds et mains entravés, assis à même le sol, sans nourriture ; la plupart d’entre eux (des prisonniers) étaient réduits à faire leurs besoins sur eux, restant ainsi immobilisés 18, 24 heures et même plus", lit-on dans le document.
Un employé du FBI a vu un détenu "trembler de froid", un autre a observé un prisonnier gisant sur le sol pratiquement sans connaissance.

D’autre part, des employés du Federal Bureau of Investigation ont vu un prisonnier dont la tête avait été scotchée, un autre avait été enveloppé dans un drapeau israélien.

Le FBI a indiqué que le rapport avait été rédigé en 2004 et qu’il venait d’être déclassifié. Néanmoins, la plupart des faits qu’il relate étaient déjà du domaine public. Au total, le FBI a publié 244 pages de documents divers.
s
11 janvier 2007 23:27
s
13 janvier 2007 14:04
Jamil El Banna, réfugié palestinien en Grande-Bretagne, détenu à Guantanamo


Anas El Banna, 10 ans, à Tony Blair : »Pourquoi mon Papa est-il en prison ?


Traduit par Fausto Giudice



Tony Blair a été mis hier soir sous une forte pression pour qu’il assure la libération des résidents étrangers de Grande-Bretagne détenus à guantanamo après que lui fils de l’un des détenus lui eut demandé : « Pourquoi mon Papa est-il en prison ? »



Une lettre bouleversante à M. Blair du jeune Anas El Banna, 10 ans, a été rendue publique hier pour marquer le 5ème anniversaire de l’ouverture du camp sur l’île de Cuba.



Son père Jamil est l’un des huit étrangers résidents en Grande-Bretagne que le gouvernement a refusé d’aider car ils ne sont pas ressortissants britanniques.



Ceux qui font campagne sont en train de demander que le Foreign Office agisse pour venir en aide à M. El Banna, qui a cinq enfants, tous de nationalité britannique.



Dans sa lettre, Anas El Banna regrette tout d’abord que Tony Blair n’ait pas répondu à une lettre précédente.



Il poursuit : « Vos enfants ont passé Noël avec vous mais moi et mes frères et sœurs avons passé l’Aïd seuls sans notre Papa depuis trois ans. Qu’en pensez-vous ? J’espère que cette fois-ci vous me répondrez. »



Jeudi Anas ira avec sa mère Sabah et leur député, la libéral-démocrate, remettre une nouvelle lettre au 10 Downing Street, poru demander que le gouvernment agisse en vue de permettre la libération de son père.



Hier soir, Mme Theater a présenté une pétition avec 1100 signatures au Parlement, demandant que M. El Banna soit libéré ou inculpé.



Il a été arrêté avec son ami Bisher Al Rawi, un citoyen iraquien, durant un voyage d’affaires en Gambie en 2002, sous le soupçon de terrorisme.
Bisher Al Rawi et Jamil El Banna



Après interrogatoire, les deux hommes ont été remis à des officiers de sécurité usaméricains et transférés à guantanamo via la base aérienne US de Bagram en Afghanistan.



Selon certaines allégations, les services de sécurité britanniques auraient indiqués aux services US que les deux hommes étaient liés à Abou Qatada, lui-même suspecté de faire partie d’Al Qaïda.



Mais les avocats de M. El Banna disent qu les preuves contre lui sont légères. Il a été accusé d’avoir un engin suspect dans ses bagages mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’un chargeur de batterie acheté chez Argos.



M. El Banna souffre de diabète mais s’est vu refuser, selon Mme Theater, le régime alimentaire dont il a besoin pour que ses taux de sucre dans le sang ne montent pas « car c’est trop cher », ce qui a causé une grave détérioration de sa vue.



Mme Theater a dit au Daily Mail : « Ce que nous voulons, c’est une justice basique. Jamil dvrait être soit inculpé ou relâché mais ses avocats sont sûrs qu’il n’existe pas de preuves contre lui. La Grande-Bretagne a des obligations vis-à-vis de quelqu’un qui a vécu ici depuis 1994. il a élevé cinq enfants britanniques, qui se retrouvent obligés de vivre sans leur père. Jamil était à l’origine Palestinien mais il a maintenant un passeport jordanien. Il a le statut de réfugié. Aucun autre gouvernement que le britannique ne peut intervenir en sa faveur [NdT : sin l’Autorité palestinienne, mais n rêvons pas…]. Ce homme et d’autres ont été torturés en Afghanistan et ont été particulièrement maltraités à guantanamo. La réponse du Foreign office a été singulièrement peu exaltante. La chancelière allemande Angela Merkel a récemment permis la libération de guantanamo d’un résident étranger [NdT : Murat Kurnaz avait de fait la nationalité allemande mais avait négligé de demander un passeport allemand avant de se rendre en Afghanistan, préférant utiliser son passeport turc], ce qui montre qu’on peut faire quelque chose si on veut. »



La Grande-Bretagne a assuré la libération de ses 9 ressortissants détenus à guantanamo mais argue qu’elle n’est pas obligée de rechercher la libération des étrangers résidents en Grande-Bretagne, même si les responsables usaméricains seraient heureux de le renvoyer au Royaume-Uni s’ils avaient l’assurance qu’ils seraient surveillés.
Des députés demandent aussi la libération de M. Al Rawi, après qu’il fut apparu qu’on l’avait laissé se morfondre à guantanamo bien qu’il eût coopéré avec le MI5.



L’ancien ministres Affaires étrangères Jack Straw a écrit l’année dernière à la secrétaire d’État Condoleezza Rice pour lui demander la libération d’Al Rawi.
Mais un porte-parole du Foreign Office a déclaré que les négociations avec les US continuaient sur le sort de M. Al Rawi et qu’il ne savi pas quand elles s’achèveraient.



On apprend en même temps que le nombre de détenus de guantanamo en grève de la faim a plus que doublé depuis un mois. Onze détenus sont actuellement en grève pour protester contre leur traitement et les responsables US sont forcés (sic !) de nourrir de force cinq d’entre eux.



Les responsables Us disent que l’action est une tactique terroriste pour susciter une sympathie illicite. « La technique de la grève de la faim est cohérente avec les pratiques d’Al Qaïda et reflète la tentative des détenus d’attirer l’attention des médias afin de créer des pressions internationales sur les USA pour qu’ils les libèrent, leur permettant ainsi de retourner sur le champ de bataille », a déclaré un porte-parole.



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Source : This is London, 11 janvier 2007


Traduit de l’anglais par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala .

5 ans déjà ! Retrouvez toutes les informations sur guantanamo sur

[chroniquedeguantanamo.blogspot.com]
siryne
c
13 janvier 2007 14:51
L'Espagne demande la fermeture rapide de la prison de Guantanamo thumbs up


MADRID, 12 janvier (XINHUA) -- Le gouvernement espagnol demande à ce que la prison américaine dans la base militaire de la baie de Guantanamo à Cuba soit fermée le plus vite possible, a déclaré vendredi la vice-Premier ministre espagnole Maria Teresa Fernandez de la Vega.

A l'occasion d'une conférence de presse, Mme Fernandez de la Vega a indiqué que la prison de Guantanamo "est une aberration qui doit être fermée le plus vite possible."

La prison a fêté jeudi son 5e anniversaire, un événement marqué par une manifestation d'un groupe de personnes de différentes parties du monde devant la base militaire.

Ban Ki-moon, le nouveau secrétaire général de l'ONU, a appelé à une fermeture de la prison le même jour pendant sa première conférence de presse depuis son arrivée à son poste le 1er janvier, disant que "comme mon prédécesseur, je crois que cette prison à Guantanamo doit être fermée."

Les Etats-Unis ont cherché à garder ces prisonniers en dehors de leur territoire afin qu'ils ne soient pas soumis à la loi américaine normale, qui limite le temps de détention des suspects pour questionnement sans jugement.

Les autorités américaines ont indiqué que leurs captifs, principalement des membres d'Al-Qaïda et des talibans, sont trop dangereux pour les soumettre à un jugement normal.

Plus de 770 personnes ont été détenues dans la prison ces cinq dernières années, parmi lesquelles seulement 10 ont été condamnées. Il y a actuellement 395 prisonniers dans cette prison.




BRAVO LES ESPAGNOLS!!!! Clap

QUE LES AUTRES GOUVERNEMENTS SUIVENT LEUR EXEMPLE MAINTENANT!!!!
L
14 janvier 2007 01:56
[web.amnesty.org]

Citation
AI a écrit:
Guantánamo est un symbole d'injustice et de mauvais traitements dans la "guerre contre le terrorisme" menée par le gouvernement des États-Unis.

Le gouvernement des États-Unis doit fermer le camp
a
14 janvier 2007 02:33
Et les pays muslmans que font ils ? Ne demandent ils pas la fermeture de ce camp de concentration ???
Que font ils ??
A moins que ces prisonniers sont mieux traités à Cuba ?

J'imagine la misère qu'ils subiront quand ils vont les extraders dans leurs pays respectif !!
 
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