Le bureau du "polisario" de Béchar incendié par les émeutiers (chef du gouvernement algérien) Alger, 23/07/05- Le bureau du "polisario" à Béchar (889 km au sud-ouest d'Alger) a été incendié lors des violentes émeutes, qui avaient éclaté lors de la deuxième décade du mois de Juillet dans cette ville, au cours desquelles plusieurs édifices publics avaient été saccagés et incendiés, a révélé le chef du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia. Le chef du gouvernement algérien s'exprimait vendredi à Alger, lors d'une conférence de presse, à l'issue du conseil national du rassemblement national démocrate (RND), dont il est le secrétaire général. Il n'avait pas, selon la presse algérienne, exclu l'implication de "contrebandiers" dans les évènements de Béchar, qui avaient donné lieu à plusieurs dizaines d'arrestations parmi les manifestants, dont certains ont été déférés devant la justice et jugés à de lourdes peines, "au moment où l'Algérie mène un combat contre ce fléau". "Sans vouloir agiter l'épouvantail de l'étranger", le chef du gouvernement évoque également la piste de la main étrangère, en citant le cas de l'incendie du bureau du "polisario" à Béchar ou encore les graffitis apparus sur les murs, dans lesquels leurs auteurs déclarent : "nous ne sommes pas des algériens", ou selon certains quotidiens algériens, "nous sommes des marocains". Le chef du gouvernement a affirmé qu'il "doutait fort qu'un algérien puisse écrire sur les murs de son quartier que "nous sommes des marocains", selon la version de La Dépêche de Kabylie. Commentant les émeutes de Béchar, le quotidien de langue arabe "Chourouk" estime samedi que tout homme raisonnable ne pourrait tout de même pas imaginer que c'est le Maroc qui avait suspendu l'alimentation en courant électrique des populations de Béchar pendant quinze jours.
chargement...
+ 
