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Boom des ecoles d'Ingenieurs au Maroc
m
29 février 2008 21:24
En plein décollage économique, le royaume cherche à attirer les écoles françaises de gestion et d'ingénieurs. D'autres pays avancent leurs pions.

Une villa tranquille dans un quartier résidentiel de Casablanca, avec son petit jardin, ses pièces aux murs couverts de faïences et ses plafonds de stuc.

C'est ici qu'est hébergée - provisoirement - l'Eigsica, antenne marocaine de l'Ecole des ingénieurs en génie des systèmes industriels (Eigsi) de La Rochelle. Lancée à la rentrée 2006, elle ne compte pour l'heure qu'une quarantaine d'étudiants : 25 en première année et 13 en deuxième.

Mais, à moyen terme, la direction vise quelque 500 inscrits - presque autant qu'à La Rochelle. Des activités de formation continue sont également prévues. Et, dès l'an prochain, l'école devrait emménager dans des locaux plus vastes, au coeur du quartier des affaires.

A Casablanca, les élèves suivent exactement le même programme qu'à La Rochelle, sur la base d'un cursus en cinq ans - autrement dit, avec une « prépa » intégrée. Durant les trois premières années, un tronc commun de neuf disciplines leur est proposé. Ensuite, ils iront poursuivre leurs études en France, pour deux années de spécialisation. A la clef, un double diplôme, une formule qui fait mouche auprès des candidats. De leur côté, les élèves rochellais peuvent effectuer un ou deux semestres à l'Eigsica.

« Nous cherchons à répondre à la forte demande d'ingénieurs généralistes des entreprises marocaines, notamment dans les domaines du génie mécanique et du génie industriel, explique Sylvain Orsat, le directeur général. Nos diplômés sont polyvalents : ils peuvent intervenir à tous les stades du cycle de production ou de conception d'un produit ou d'un service. »

La greffe, en tout cas, semble prendre. Les élèves se déclarent séduits par cette formation « polyvalente », en petit comité, qui leur assure en outre un encadrement quasi individualisé. « Je voulais une formation d'ingénieur de bon niveau, indique par exemple Mohammed Ech-Charfi, étudiant en deuxième année, qui a déjà effectué un stage chez Maroc Aviation ( groupe EADS).

Mais j'étais trop jeune pour partir en France. Ici, nous bénéficions d'un enseignement presque sur mesure. » « Nos élèves ont un excellent niveau, assure Djamila Karrakchou, professeur de mathématiques. La plupart d'entre eux se classent dans le premier quart de ceux de l'Eigsi. »

Vitrine internationale

L'Eigsi dispose désormais d'une vitrine internationale, qu'elle pourrait d'ailleurs proposer d'ouvrir, sous des formes à définir, aux trois autres écoles membres comme elle du réseau IngéFrance (1).

Il est vrai que le Maroc, comme nombre de pays émergents, est confronté à un problème majeur : le manque de cadres compétents et bien formés, en particulier des ingénieurs.

Alors que les besoins des entreprises explosent, notamment pour l'aéronautique, l'automobile ou les activités offshore (informatique, centres d'appels...). « Avec une croissance moyenne de l'ordre de 5 % l'an sur les dix dernières années, le pays a un besoin urgent de compétences dans tous les domaines et de tous niveaux », souligne Dominique Brunin, directeur général de la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM).

Aussi le pays a-t-il choisi de miser à fond sur la formation. Il a lancé, il y a deux ans, un plan ambitieux, baptisé « Emergence », qui prévoit la formation de 10.000 cadres techniques et ingénieurs par an dès 2010 - contre à peine 4.200 l'an dernier.

Une « charte nationale » visant à faire de l'enseignement un acteur clef du développement a été signée. En outre, le monde de l'éducation s'ouvre aux entreprises : accueil de stagiaires, interventions de cadres et de dirigeants dans les cours... Un Conseil de l'enseignement supérieur a vu le jour. Une instance d'accréditation des universités est également en vue, afin de mieux maîtriser la qualité de l'enseignement dispensé.

Enfin, un important effort est accompli en matière d'orientation des jeunes. « Jusqu'à présent, nous formions en majorité des littéraires et des diplômés de sciences humaines », précise Ali Benboubker, gouverneur de la préfecture de Casablanca. Les passerelles ont donc été multipliées, permettant ainsi à des étudiants en littérature de se tourner vers des disciplines plus en phase avec les besoins de l'économie.

Le passage au LMD (licence, master, doctorat), qui facilite lui aussi les passerelles, s'inscrit dans cette logique. « Nous avons été parmi les premiers à adopter le LMD, dès septembre 2003, avant la plupart des universités françaises », observe Mohammed Barkaoui, président de l'université Hassan-II à Casablanca.

Bref, une véritable mobilisation générale. « Tout le Maroc est d'accord sur un point : le meilleur investissement pour notre développement, c'est la formation », affirme Ali Benboubker. Et, dans ce domaine, le pays compte en priorité sur ses liens traditionnels avec la France - où l'on compte 30.000 étudi
m
2 mars 2008 00:55
j'espere que l'on va pas foutre en tole tous nos ingenieurs comme ce pauvre mourtada...
a
2 mars 2008 10:59
on recrute pas des types comme lui. c'est la garantie qu'il va passer son temps sur le net et à draguer les fille au lieu de bosser. il vaut que tu reste sur le sujet.

Citation
marocanorifi a écrit:
j'espere que l'on va pas foutre en tole tous nos ingenieurs comme ce pauvre mourtada...
P
2 mars 2008 12:16
Citation
akinaton a écrit:
on recrute pas des types comme lui. c'est la garantie qu'il va passer son temps sur le net et à draguer les fille au lieu de bosser. il vaut que tu reste sur le sujet.

Citation
marocanorifi a écrit:
j'espere que l'on va pas foutre en tole tous nos ingenieurs comme ce pauvre mourtada...

J'aurai pas dis mieux. +1 thumbs up
"On peut résister à une armée mais pas à une idée dont l'heure est venue" Victor Hugo
A
2 mars 2008 13:15
Citation
Pariblancais a écrit:
Citation
akinaton a écrit:
on recrute pas des types comme lui. c'est la garantie qu'il va passer son temps sur le net et à draguer les fille au lieu de bosser. il vaut que tu reste sur le sujet.

Citation
marocanorifi a écrit:
j'espere que l'on va pas foutre en tole tous nos ingenieurs comme ce pauvre mourtada...

J'aurai pas dis mieux. +1 thumbs up

c'est vrai que c'est très profond et philosophique comme reflexion thumbs upthumbs upthumbs upthumbs upthumbs up
l
4 mars 2008 15:05
Citation
marocanorifi a écrit:
j'espere que l'on va pas foutre en tole tous nos ingenieurs comme ce pauvre mourtada...

Qui t'a dit qu'il faisait ça durant ses heures de travail?
En quoi ça te regarde qu'il drague des filles sur le net? Si on devait recruter sur des critères aussi ridicules, il n'y aurait plus de candidats.
N'oublions pas que pendant que toi tu perds bien ton temps à dire des bêtises sur ce forum, lui il croupit en taule...
Revenons au sujet si tu veux bien.
a
4 mars 2008 17:43
C'est vraie que le meilleur investissement c'est l'èducation.

Bill gates a dit: Pour un homme ou pour une femme, comme pour un pays, l'éducation est la clè qui ouvre la porte de la réussite.
Il rajoute:
Je ne peux m'empêcher d'établir une corrélation entre la santé économique d'un pays et le rang mondial de ses universités.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
t
16 mars 2008 11:33
le meilleur investissement c'est l'èducation, et le manque d´ ingenieur au Maroc est devenue un problème réelle.
M
17 mars 2008 00:24
100 000 ingénieur d'ici 2010 c'est vrai qu'on fournit beaucoup d'effort pour y arriver mais est ce vraiment réalisable ?
Je voudrais souligner la boom des écoles d'ingénieries privée ici au Maroc : offrant un cursus de 5 ans celle ci offre a beaucoup de bachelier ( en gros ceux qui n'ont pas eu leur bac avec mention ) la chance de devenir ingénieur.Mais a quoi bon si aprés 5 ans d'étude et obtentions du diplôme,on ne le reconnait pas lors d'un postulat a un poste a la fonction publique ? c'est a dire que votre diplôme ne vaux pas plus que du papier a essuie-tout !
C'est vrai il reste le domaine du privé mais peut-on être capable de travaillé dans une entreprise ou lon risque de ce faire licencié a toute instant ?
k
11 juin 2009 13:53
oui en effet au maroc il ya des écoles privées d'ingénieurs marocaines qui n'ont aucune attache avec des écoles françaises, d'après ce que j'ai compris à partir de cet article l'eigsica permet aux eleves qui le souhaitent d'obtenir un diplome d'ingénieur d'état français en faisant les deux dernières années de leur cursus en france.En france la comission des titres d'ingénieurs habilite des écoles privées et des écoles public a délivrer le titre d'ingénieur diplomé.
n
11 juin 2009 16:30
oui l'éducation est un pilier fondamental pour la force d'un pays sur tous les plans.
Mais désolé ce type de mesure ne me parait guère réjouissant, cela signifie:
- que l'état abandonne un de ces piliers important
- que même l'éducation est à vendre...
ces écoles sont là uniquement pour faire du business, exemples de supinfo, à près de 50000 dhs l'année (voire plus pour certaines) êtes vous prêts à croire que ces écoles vont réellement former des cadres et les préparer à devenir de vrais potentiels?? ils ne formeront que de simples techniciens...il faut voir aussi la qualité des enseignants dans ces écoles privées et de certains intervenant...et que vont devenir nos bons ingénieurs qui chaque année avec de gros efforts sortent avec d'excellents cursus des écoles publics où la sélection en fait pas par le fric mais par le potentiel?? Ils vont être en compétition avec ce type d'école bidon qui même en France ne sont pas reconnues...
k
27 juin 2009 00:36
Tu dis que l'état abandonne l'un de ses piliers important,l'état n'abandonne rien , il parait qu'il ya une demande d'ingénieurs au maroc et c'est pour cela qu'elle autorise des etablissements privées à former des ingénieurs,seulement c'est la le problème les écoles privées marocaines ne délivrent pas de titre d'ingénieurs reconnus,alors qu'en france qui est un pays industrialisé, le diplome d'ingénieur peut être délivré par des écoles d'ingénieurs privé comme il peut être délivré par des écoles d'ingénieurs public, pour cela il y a une comission des titres d'ingénieurs en france qui autorise à délivrer le titre d'ingénieur diplomé depuis moins d'un siècle ,les écoles d'ingénieurs privées en france ne sont pas des sociétés ce sont des associattions a but non lucratif car elles sont soumises à des lois et cela depuis longtemps,l'eigsica est une implantation de l'une de ces écoles au maroc ,si les eleves passent les deux dernières années de leur cursus à l'eigsi en france ils auront un diplome d'ingénieur reconnu par la comission des titres d'ingénieur française sachant qu'en france il n'ya que l'ancienneté d'une école d'ingénieur qui fait d'elle une école prestigieuse grace entre autre à son réseau d'ingénieur .Cette Commission est composée de représentants de l'Enseignement Supérieur, des ingénieurs et des organisations patronales. Après enquête, elle propose au Ministre de l'Education Nationale pour les établissements publics et décide pour les établissements privés, de l'habilitation à délivrer le titre d'ingénieur diplômé.Par conséquent le directeur de l'eigsica a une responsabilité qui est entre autre de recruter des professeurs compétent,meme si les eleves eux n'ont pas tous leur bac avec mention.Et ce n'est pas parceque c'est une école privée que tous les eleves y réussissent certains n'y arrivent pas,l'école na pas interet à distibuer des notes aux eleves alors que beaucoup d'entre eux ont la possibilité de continuer en france et avoir un diplome reconnu,s'ils fournisent un effort dans cette école ils auront un bon niveau sinon il pourraient être renvoyé ou bien ils ne réussiront pas leur stage de fin d'étude qui est obligatoire pour l'obtention du diplome,donc même ces diplomés la fournissent beaucoup d'efforts ,l'eigsica suit exactement le même programme qu'à l'eigsi et les diplomés français de l'eigsi trouvent du travail en france en moins de trois mois après l'obtention de leur diplomes,les marocains devrait aussi trouver du travail au maroc dans le privé (investissements etrangers) mais effectivement un diplome d'ingénieur français ne leur permettrait peut être pas de travailler dans le public.Mais il faut dire qu'il ya beaucoup de marocains qui partent en france pour avoir un diplome d'ingénieur français reconnu que ce soit dans des écoles publics ou privées et ceux la ne sont pas forcément attirés par le public.Cependant supinfo n'est pas habilitée par la comission des titres d'ingénieur donc il y a une différence avec l'eigsica ou l'emiae.
k
27 juin 2009 12:52
La demande d'ingénieurs justement elle est surtout dans le privé car beaucoup d'entreprises etrangères viennent investir au maroc,le public ne recrute pas beaucoup,il n ya pas vraiment de riques de liscenciement dans le privé.
L'eigsi n'est vraiment comparable qu'avec des écoles françaises d'ingénieur post bac,il ya un classement sur internet des écoles d'ingénieurs françaises post bac toutes confondus public ou privées et l'eigsi n'est certes pas au top du classement mais il ya une seule chose qui reste stable dans tous les classement c le salaire d'embauche moyens des sortants de l'eigsi,celui ci n'est pas très bas par rapport a celui des autres écoles,mais on ne sait pas comment seront payés les elves marocains sortant de l'eigsi au maroc. Le seul hic avec l'eigsi c'est qu'on ne sait pas si tous les etudiants de l'eigsica pourront terminer à l'eigsi car certains d'autres eux n'auront peut être pas les moyens d'aller en france.
C
27 juin 2009 20:08
Citation
Mugiwara a écrit:
100 000 ingénieur d'ici 2010 c'est vrai qu'on fournit beaucoup d'effort pour y arriver mais est ce vraiment réalisable ?

je crois que ton nombre contient un zéro de plus

c'est 10 000 entre ingénieur et assimilés à des ingénieurs
m
28 juin 2009 14:02
Citation
Cafard du Bled a écrit:
Citation
Mugiwara a écrit:
100 000 ingénieur d'ici 2010 c'est vrai qu'on fournit beaucoup d'effort pour y arriver mais est ce vraiment réalisable ?

je crois que ton nombre contient un zéro de plus

c'est 10 000 entre ingénieur et assimilés à des ingénieurs


je confirme !
s
28 juin 2009 22:05
En gros, entre deux bacheliers de niveaux équivalent mais d'origine sociale differente ( le fils d'un modeste fellah des environs de tlat sidi benour et le fils d'un rentier ou haut fonctionnaire de hay riad à rabat par exemple), eh bah c'est celui qui a les moyens qui pourra integrer ce genre d'école.

il n'y a rien qui vous choque là?
simple question
t
29 juin 2009 09:35
Oui le Maroc a besoin maintenant de 10 000 ingenieurs.
t
30 juin 2009 13:09
Il ya un manque d´ingenieur au Maroc.
t
6 juillet 2009 10:18
Citation
kikilala a écrit:
oui en effet au maroc il ya des écoles privées d'ingénieurs marocaines qui n'ont aucune attache avec des écoles françaises, d'après ce que j'ai compris à partir de cet article l'eigsica permet aux eleves qui le souhaitent d'obtenir un diplome d'ingénieur d'état français en faisant les deux dernières années de leur cursus en france.En france la comission des titres d'ingénieurs habilite des écoles privées et des écoles public a délivrer le titre d'ingénieur diplomé.

Il ne faut se focaliser seulement sur le modèle francais.
 
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