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Bonne nouvelle
C
28 avril 2009 14:50
Enfin!Les "Européens"montrent enfin qu'ils peuvent avoir parfois
quelque chose dans la culotte.

Notez l'acharnement de la République tchéque à prendre fait et cause,comme lors du massacre à Gaza,pour son chouchou.Et surtout n'oubliez pas...



Le rapprochement entre l'UE et Israël est gelé

BUREAU EUROPÉEN CORRESPONDANT

Les Vingt-Sept posent comme préalables au renforcement de leurs relations avec Israël la relance du processus de paix et un engagement en faveur de la création d'un Etat palestinien. Actée sous présidence française de l'Union européenne (UE), en décembre 2008, la mise en place d'une coopération plus étroite avec Israël a été de facto suspendue dans la foulée de l'offensive israélienne à Gaza (27 décembre -17 janvier).
L'arrivée au pouvoir de Benyamin Nétanyahou (Likoud) incite aujourd'hui les Européens à demander au nouveau gouvernement israélien de s'engager formellement en faveur de la solution des deux Etats avant de relancer leurs efforts de rapprochement. En attendant, la République tchèque, qui en faisait une des priorités diplomatiques de sa présidence de l'UE ce semestre, a renoncé à organiser un sommet avec les Israéliens au printemps. Lundi 27 avril, au Luxembourg, les ministres des affaires étrangères sont de surcroît convenus de reporter à juin la tenue du Conseil d'association avec Israël qui devait faire le point sur le renforcement des liens.

La position d'attente affichée par l'UE est une façon de faire pression sur Israël. Les Européens se veulent d'autant plus fermes que cette exigence est aussi celle de l'administration Obama. Ils espèrent que M. Nétanyahou sera en mesure de préciser ses intentions lors de sa visite à Washington, à la mi-mai. Les Vingt-Sept souhaitent par ailleurs que les autorités israéliennes mettent un terme à la colonisation et ouvrent l'accès à la bande de Gaza, pour en faciliter la reconstruction. "C'est un ensemble de préalables avant d'avoir une relation solide", a indiqué Javier Solana, chef de la diplomatie européenne.


"CE N'EST PAS UN CHANTAGE"


La question de ce rapprochement suscite des débats entre les Vingt-Sept et de vifs échanges entre la présidence tchèque et la Commission. "L'approfondissement (des relations avec Israël) ne peut être vu qu'à la lumière du conflit israélo-palestinien", a répété, ces derniers jours, Benita Ferrero-Waldner, commissaire en charge des relations extérieures. Le moment "n'est pas venu d'aller au-delà de la relation bilatérale (actuelle)", a-t-elle ajouté. Le premier ministre démissionnaire tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays est très proche de l'Etat juif, a, au contraire, assuré, dans un entretien dimanche au quotidien israélien Haaretz, que "le processus de paix ne doit pas être lié aux relations entre l'UE et Israël".

"Ce n'est pas un chantage, s'est défendu Bruno Le Maire, le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, lundi au Luxembourg. Le bon sens est d'attendre la fin de l'examen politique en cours en Israël avant de prendre une décision." Pour Paris, un lien plus étroit, mis sur les rails lors de la présidence française, reste à l'ordre du jour. Il doit même, selon M. Le Maire, permettre de peser "davantage" sur le processus de paix.

Philippe Ricard
y
29 avril 2009 12:17
Salam,

J'ai le souvenir qu'en 2000 la quasi-totalité des pays de l'UE avait protesté contre le gouvernement Autrichien quand Jörg Haider et ses amis du FPÖ (parti libérale d'extrême droite) entrèrent dans ce gouvernement.

Quelle a été la réaction des pays de l'UE lorsque le dirigeant de l'extrême droite israélien Avidgor Lieberman a accédé au poste de vice-premier ministre et de ministre des affaires etrangères ? Rien ! Silence total !

Pourtant ce Nazisioniste n'a pas arrêté de lancer des déclarations racistes envers les Palestiniens (vivants en Israël)...

Un petit extrait d'une interview (article "Les Palestiniens d'Isarël, otages de l'extrême droite" paru dans le Monde diplomatique - Mai 2009) :

à la question "Imaginons que vous vous trouviez en Allemagne du temps du nazisme. A qui irait votre loyauté ?"

Réponse sans détour du vice-premier ministre et ministre des affaires etrangère d'Israël : "A l'ETAT" (l'état Nazi !!).


Aprés celà, certains s'offusquent que le gouvernement de l'entité sioniste soit qualifié de raciste !


Réaction de l'UE ? de Sarko ? de Kouchener ?... On attend toujours...

Dans l'article de ce post (Philippe Ricard), on parle de gel de "l'approfondissement" ou "renforcement" des relations entre l'UE et l'état nazisioniste... Parler d'une position honorable de l'UE c'est trop je trouve winking smiley !! L'UE n'a toujours rien dans la "culotte" quand il s'agit des intérêts sionistes ! Par contre, s'il s'agit de l'Ethiopie, ou de la Somalie ou du des iles Wa9 Wa9, l'UE sait hausser le ton !!
A
29 avril 2009 17:34
Citation
yassy37 a écrit:
L'UE n'a toujours rien dans la "culotte" quand il s'agit des intérêts sionistes ! Par contre, s'il s'agit de l'Ethiopie, ou de la Somalie ou du des iles Wa9 Wa9, l'UE sait hausser le ton !!

et l'annexion de l'Irlande du nord, et celle des îles Malouines, et Tindouf et Septa et Mellila et le koweit (qui appartient historiquement à l'Irak) etc...etc...

Pas faux ce que tu dis Yassy, mais ça ne concerne pas qu'Israël comme tu peux le constater, mais bien la terre entiére et si on veut mettre un terme à toutes ces injustices, c'est la politique mondiale capitaliste et impérialiste qu'il faut éradiquer à tout jamais^^
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
y
30 avril 2009 00:23
Citation
Amar el Soussi a écrit:
Citation
yassy37 a écrit:
L'UE n'a toujours rien dans la "culotte" quand il s'agit des intérêts sionistes ! Par contre, s'il s'agit de l'Ethiopie, ou de la Somalie ou du des iles Wa9 Wa9, l'UE sait hausser le ton !!

et l'annexion de l'Irlande du nord, et celle des îles Malouines, et Tindouf et Septa et Mellila et le koweit (qui appartient historiquement à l'Irak) etc...etc...

Pas faux ce que tu dis Yassy, mais ça ne concerne pas qu'Israël comme tu peux le constater, mais bien la terre entiére et si on veut mettre un terme à toutes ces injustices, c'est la politique mondiale capitaliste et impérialiste qu'il faut éradiquer à tout jamais^^

Etonante réponse ou comment généraliser une "m_erde" pour faire croire que tous les problèmes sont "égaux" !

A ma connaissance, ni l'Irlande du Nord, ni l'IRA, ni la Grande Bretagne, ni l'Argentine, ni l'Espagne, ni l'Algérie, ni le Polizbel, ni l'Irak ni le Koweit, aucun de ces pays (et organisations même mafieuses pour le cas du Polizbel) ne s'est assis sur des dizaines de résolution de l'ONU et n'a tenu un bras d'honneur face au Monde pendant plus de 60 ans !!
Comparer la souffrance et l'injustice subie par le peuple palestinien avec celle des irlandais ou même les habitants de Sebta ou les îles Malouine frôle l'indescence ! C'est pas sérieux !

Perso., je suis réaliste : l'UE ne peut pas résoudre les problèmes d'injustice de la terre entière certes ! Mais pour ce qui concerne Israël, partenaire de l'UE, les européens peuvent faire quelques chose non ? Le fait qu'un raciste, extremiste de droite soit le vice-premier ministre ne mérite pas en soi que l'UE coupe toutes ses relations avec cet état ? Que crains l'UE d'un tel acte ? Pourquoi l'UE ne réagit pas de la même façon qu'elle l'a faite quand il s'agissait de l'Autriche ?!

Pour le reste, le jour où le capitalisme sauvage, l'imperialisme aura ccessé d'exister, ce jour là sera une nouvelle ère pour l'humanité... Au fait, où est-ce qu'il en est le PS à ce sujet là ??!! Ils sont toujours de gauche ? les elections s'approchent, faudra le leur rappeler hein, ça peut aider !!
A
30 avril 2009 11:13
Que veux tu que fasse de plus l'UE ? Combien même tu as raison quand tu dis que le premier ministre israélien est un fasciste, tous les autres chefs des gouvernements du Moyen Orient sont du même acabit !!
Ils n'ont qu'à offrir une terre au palestiniens, ils peuvent le faire puisqu'ils ne se sont pas opposés quand on a arraché une partie de l'Irak pour faire leur Koweït^^

Sinon, le PS va bien t'inquiète pas pour eux, ils proposent des solutions plus ou moins bonnes pour nous sortir de la crise. Mais ça ne va pas t'intéresser puisse qu'il n'y a toujours pas dans leur programme l'envoi d'une armée européenne contre Israël !!! Faudra que tu patientes que Le Pen soit au pouvoir pour voir en directe les premiers soldats français partir à la boucherie Cool

En attendant si ça peut t'aider à patienter jusqu'à là, un peu de lecture:

[www.changerleurope.fr]
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
C
30 avril 2009 11:41
Amar le Msoussi dit n'importe quoi.C'est une habitude.
Les Palestiniens réclament leur pays, pas un bout de l'Irak ou je ne sais quel bout de désert.
Puisque tu parles du Koweit,je me souviens qu'une large coalition avait été montée pour aller le "libérer".Qui a jamais songé à appliquer le même principe pour la Palestine,spoliée par des sans-terres depuis plus de 100 ans??
A
30 avril 2009 11:55
Pas plus qu'il n'y a de coalition pour nous rendre Tindouf^^

Au lieu d'ébrécher mon pseudo, dis nous une bonne fois pour toute que tu es palestinien comme d'autres sur ce forum, on t'en voudra pas pour ça.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
C
30 avril 2009 12:00
Euh..Tindouf n'est même pas revendiqué par le Maroc que je sache.T es un petit rigolo toi... Zorro le Souci,qu'on devrait t'appeler...
A
30 avril 2009 13:12
"zorro" il se tient au courant de choses que le Hamas ne t'a sans doute pas encore dit^^

[www.emarrakech.info]
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
C
30 avril 2009 15:24
Zero el Souci:tes liens sont à ton image:nuls.
Ca ne marche pas!
Fais-nous donc un copier-coller, tu éviteras de nous faire perdre du temps...
A
30 avril 2009 16:41
Mohamed SIHADDOU - Frontières Maroco-Algériennes : Principal « Litige » et Noyau Principal de la Doctrine Militaire Algérienne.

L’objectif proclamé par tous les responsables maghrébins est l’unité du Maghreb. Cette unité maghrébine demeure hypothétique et dominée depuis trois décennies par la rivalité maroco-algérienne, pour ne pas dire la rivalité algérienne tout court, avivée par le conflit du Sahara, œuvre algérienne. L’un des enjeux de ce conflit est la première place à l’intérieur du Maghreb. L’Algérie cherche obstinément à obtenir «indirectement» une ouverture sur l’Atlantique tout en brisant «définitivement» les aspirations marocaines au «Grand Maroc».

-Tindouf: No man’s land ou Land of Non Droit?

Tindouf est-elle sous souveraineté algérienne, région autonome ou indépendante? Pourquoi cette question banale sur un territoire d’un pays supposé souverain? L’observateur en général ou le lecteur en particulier est intrigué de voir souvent les journaux algériens placer les informations en provenance de Tindouf, supposées algériennes, dans la rubrique « Monde », « Internationale » ou « Etranger », et constate régulièrement que la presse internationale cite Tindouf comme étant le siège du Polisario et la capitale de la RASD auto-proclamée.

Tindouf est une région et le nom d’une petite ville qui a poussé au milieu du désert à 1.900 km au Sud-Ouest d'Alger à la frontière « informelle » avec le Maroc, située entre les parallèles 26°N et 26°30'N d'une part et les méridiens 8°40'W et 11°30'W d'autre part. Le paysage désertique est caillouteux et désolant où le terme « désert » prend son vrai sens d’austérité géographique (géomorphologique) et non d’un havre touristique vanté par certains Tours Opérators. La région compte une population déclarée d’environ 34000 habitants répartis entre deux communes : « Tindouf » et « Oum Lassel » et constitue dans le jargon administratif algérien, la 37ème circonscription administrative de l'État algérien: la wilaya de Tindouf. La wilaya selon la législation algérienne est une collectivité publique territoriale dotée d’une personnalité morale, d’une autonomie financière et d'une assemblée élue dénommée «Assemblée Populaire de Wilaya» et placée sous l'autorité du Wali (Préfet) nommé par le Président de la république.

Cette petite ville très discrète, mais très médiatisée, n’est animée que par la présence en masse de militaires algériens, de membres de Polisario et de trafiquants de contrebande de tout genre : détournement des aides humanitaires, trafic d’immigrants sub-sahariens, contrebande de boissons alcoolisées et de cigarettes de marque étrangère. Les tribus qui y habitent ont une continuité spatiale et ne connaissent pas les frontières imprécises et invisibles de part et d’autre des deux pays maghrébins. Certes, les logements sont précaires mais la vie est gratuite; ici l'État algérien subventionne tout: la nourriture, l'eau, l'électricité et le transport... Les autorités algériennes ont fait de l’aéroport de Tindouf le deuxième d'Algérie pour la fréquentation étrangère et le point névralgique de toute la région; au dire de certains algériens, il serait classé deuxième après celui d’Alger grâce au trafic des avions d’aides humanitaires, d’organisations non « gouvernementales » et de l’armée algérienne!
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
30 avril 2009 16:43
Suite...

-Tindouf: Territoire « Ensablé », Sol algérien ou un presque Etat dans l’Etat ?

La région de Tindouf est officiellement un territoire algérien, donc sous la souveraineté de l’Etat algérien, mais aussi un siège de la capitale auto-proclamée éphémère de la RASD (la République Arabe Saharaoui Démocratique) taillée à l’image de la République algérienne Populaire et Démocratique où les dirigeants algériens ont choisi de domicilier en permanence le Polisario en poste avancé à la frontière marocaine. Une question légitime qui se pose de point de vue de la responsabilité à l’égard du droit international: sol algérien, no man’s land ou Etat dans l’Etat?

En droit international, la souveraineté nationale désigne le caractère indépendant d'un Etat qui n'est soumis à aucune autorité extérieure, qu'il s'agisse d'un autre État ou d'institutions internationales autres que celles qu'il a librement acceptées sur un territoire géographique bien défini. L'État est une collectivité dont la structure est juridique, qui est délimitée par des frontières territoriales et constituée d'institutions lui assurant un pouvoir suprême (la souveraineté). Cette définition de la souveraineté est loin d’être une réalité sur le terrain de Tindouf !

Tindouf, Bechar, Timimoum et autres territoires historiquement Marocains dont le soulèvement en 1962 a été brutalement réprimé par les autorités algériennes, ont été amputé par la France au profit de l’Algérie française. L'Algérie de la régence ottomane dans ses frontières actuelles est un pays qui n'a strictement aucune légitimité historique hormis celle d'être un ancien département d'outre-mer de l'empire colonial français, dont les frontières ont été tracées par la bienveillance du colon . Le principe d'intangibilité des frontières issu de la colonisation est infondé à partir du moment où ses frontières ont été établies en violant la légitimité historique d'Etats séculaires et au détriment des populations et des tribus qui n’ont jamais connu de frontières.

Comment le Maroc s’est-il laissé amputé d’une partie importante de ses territoires orientaux, sous le protectorat français, au profit de l’Algérie?

En 1956, la France a essayé de négocier un accord pour fixer les frontières maroco-algériennes ; le Maroc par sa loyauté aux « frères algériens » engagés dans leur lutte et leur combat pour la libération de leur territoire a refusé de s’y soumettre. Dans un esprit fraternel, un premier accord est signé le 6 juillet 1961, par Hassan II et Ferhat Abbas, alors président du G.P.R.A. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) concernant le tracé des frontières entre les futurs Etats maghrébins. A l’indépendance de l’Algérie, les nouveaux dirigeants algériens imprégnés par l’idéologie socialiste et communiste affirment clairement des ambitions expansionnistes et un conflit éclate dès 1963 (la guerre des sables) aux frontières maroco-algériennes. Le Maroc a refusé au début de céder ses territoires qu’il revendique comme historiquement les siens. Oufkir, préparant déjà son célèbre putsch, fait des concessions aux dirigeants algériens, dont il attend un soutien pour ses ambitions républicaines. Hassan II, confronté à une certaine gauche marocaine très admirative du modèle étatique et tiers-mondiste algérien, cèdent une partie du territoire marocain en signant l’accord de Tlemcen du 27 mai 1970. Le coup d’État échoué de juillet 1971 accélère les choses; le souverain marocain, soucieux de régler d’abord les problèmes internes, accepte le projet de frontière de juin 1972 sans être convaincu. Un accord de délimitation a été signé en 1989, par lequel le Maroc renonce notamment à la région de Tindouf. Ce tracé de frontière arrangé entre les deux parties ne sera publié d’ailleurs au Bulletin Officiel marocain qu’en 1992.

Cette portion du Sahara oubliée, située au Sud-Est du Maroc, et attribuée par la France à l'Algérie en 1962, le Maroc et les habitants de cette région la considèrent toujours comme étant historiquement marocaine. En accordant l’indépendance au Maroc et à la Tunisie, la France a tenu à conserver la majeure partie du Sahara pour son département d’outre mer. En1960, Paris avait même songé à donner l’indépendance à l’Algérie sans le Sahara. Si l’indépendance des trois pays du Maghreb avait eu lieu en même temps, le territoire de ce grand désert aurait inévitablement été partagé plus équitablement et il n’y aurait jamais eu de conflit au Sahara.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
30 avril 2009 16:45
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Ce rappel historique nous ramène au vrai problème frontalier entre le Maroc et l’Algérie car sur le terrain les frontières n’ont jamais véritablement été tracées. Ces frontières avancent et reculent au bon gré des dirigeants algériens et de leur armée. Les postes frontaliers de par et d’autre, ainsi que les habitants de cette région, n’ont pour seuls repères que les arbres parsemés ici et là, les amas de pierres et certaines ruines visibles, mais rien ne partage véritablement les terres des deux pays souverains. La vigilance est de mise, des deux cotés de la frontière supposée, car en cas de conflits sérieux la cartographie n’a pas d’utilité et l’appréciation à vue est préférable. Les mines sont un autre repère non visible entre les deux pays mais aucune carte des champs minés n’est disponible d’un côté comme de l’autre; seule la Minurso avait réussi à déminer quelques couloirs pour ses patrouilles. Ces contestations territoriales n’ont aujourd'hui qu’un caractère superficiel, mais peuvent être réactivées à l'occasion de ce principal litige territorial qu’est le Sahara.

Des considérations géopolitiques à plus grande échelle ont compliqué l’affaire de litige entre le Maroc et l’Algérie. L’Algérie était soutenue par l’URSS, alors que le Maroc était et reste toujours l’alliée traditionnelle des Etats-Unis et de la France... Ce clivage n’a aujourd’hui plus court et le processus de démocratisation du Maroc enlève toute ambiguïté et argument aux adversaires du Maroc, car les alibis d’hier ne tiennent pas et le Maroc propose avec courage d’aller très loin pour régler les contentieux territoriaux par la politique de la régionalisation dans le cadre de la souveraineté marocaine.

-La stratégie politico-militaire de l’Algérie passe par ses frontières avec le Maroc
Comment aujourd’hui formuler la question de la « sécurité extérieure » et de « la sécurité ou plutôt de l’insécurité intérieure » de l’Algérie? Comment et dans quelle mesure les questions de la sécurité, de la stratégie sont-elles envisagées par la doctrine militaire algérienne ? Quelles sont les stratégies mises en œuvre ? Comment sont-elles articulées, formulées, par le principal acteur concerné: l’Armée Nationale Populaire (APN).
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
30 avril 2009 16:46
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1-La sécurité ou l’insécurité intérieure

L’armée algérienne a acquis un statut historique « légitime » dans l’Etat algérien; l’historien Mohamed Harbi écrivait dans un style ironique que «les Etats ont leur armée, alors que notre armée possède un Etat». L’ANP (Armée Nationale et Populaire ) n’a pas évolué dans son rôle ni dans sa conception du pouvoir et ni dans ses relations avec les institutions dites « civiles » à référence constitutionnelle: la Présidence, le Parlement…. Que ce soit sous la présidence de Houari Boumediene, Chadli Ben Jedid, Mohamed Boudiaf, Liamine Zeroual ou Abdelaziz bouteflika, l’armée demeure la «Colonne vertébrale» du pouvoir algérien.

L’Algérie est l’un des pays de l’Afrique et du monde arabe où l’armée (Armée nationale et populaire, ANP) jouit officiellement de la « légitimité nationale » directement héritée de la lutte de libération nationale (1954-1962). Dans les textes, l’armée était soumise à l’autorité du parti FLN (Front de Libération Nationale) mais dans les faits, les relations entre l’Etat et l’armée étaient beaucoup plus complexes. Pourtant, dès l’indépendance, le dogme de l’identité armée-nation a été gravement écorné, les chefs de l’armée confisquant par un coup d’État la légitimité politique des « pères de la révolution ». Le régime autoritaire de Boumediene (1965-1978) a maintenu l’armée dans une position subordonnée, utilisant les services secrets (la Sécurité militaire, SM), dont plusieurs de ses membres étaient issus du clan d’Oujda, comme principal instrument de son pouvoir en jouant sur les équilibres des conflits entre officiers « anciens maquisards » (ALN) et « déserteurs de l’armée française » (DAF).

Depuis 1965, la Sécurité Militaire est le cœur du pouvoir algérien et le noyau central dirigeant de l’armée. Malgré son changement d’appellation en 1988, les Algériens continuent le plus souvent à la désigner par son acronyme redouté, la « SM ». Dans les années 1980, sous l’égide du colonel Larbi Belkheir, une fraction du « clan des DAF » est parvenue à investir les positions clés au sein de l’armée et de la SM, tout en consolidant ses réseaux de corruption et en instrumentalisant la contestation islamiste naissante. Ayant dû céder à l’opposition une ouverture politique contrôlée (1989-1991), le clan Belkheir, menacé dans ses intérêts économiques par la victoire électorale du Front Islamique du Salut (FIS, décembre 1991), a annulé les élections et déclencha une féroce guerre d’« éradication » de la mouvance islamiste contestataire. Cette guerre transforma l’ANP, ou du moins une partie de celle-ci, en une armée de guerre civile militaro-populiste utilisant la violence et la répression comme principal instrument pour la gestion de la société algérienne. Fière de son caractère «populaire», l’armée algérienne avait souvent évité une confrontation directe au grand jour avec la population. Les émeutes d’Octobre 1988 ont poussé l’armée à incarner le politique comme une légitimité de la souveraineté nationale. Derrière la façade civile du gouvernement, c’est désormais l’ex-SM (devenue DRS) qui constitue le pouvoir nu du pays, une « armée spéciale » qui contrôle l’armée ordinaire pour assurer la pérennité d’une petite caste de privilégiés au pouvoir. Un principe fondamental de la doctrine militaire professionnelle est de reléguer toute identité entre l’armée et le peuple au niveau abstrait de la volonté générale et de réduire l’effet des origines sociales par l’organisation militaire. Une partie de cette logique est de couper les troupes des intérêts civils afin qu’elles acceptent les ordres de leurs officiers sans question.
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A
30 avril 2009 16:47
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2-La sécurité extérieure et la doctrine militaire

Avant même que l'affaire du Sahara ne prenne la tournure d'une crise ouverte entre le Maroc et l’Algérie, au début des années soixante-dix, Alger affichait d’une manière claire ses ambitions pour une façade sur l’Atlantique, contenues dans sa « propagande » qu'elle appelait à l’époque « l'expansionnisme chérifien, grave danger pour ses voisins de l'Est et du Sud ».

Les stratèges politico-militaires algériens, depuis l’indépendance, considèrent que la sécurité de l’Algérie passe par ses frontières avec le Maroc, et la région de Tindouf constitue le principal noyau de cette doctrine militaire algérienne. Dans leurs calculs géostratégiques, les dirigeants algériens croient en entretenant les tensions et en créant un conflit au sud du Maroc, ceci pourra briser définitivement les aspirations marocaines au « Grand Maroc », tout en assurant la première place pour l’Algérie à l’intérieur du Maghreb. Depuis la guerre des sables en 1963, avec comme conséquence directe des relations maroco-algériennes tendues, les dirigeants algériens, excepté peut-être Boudiaf (vision algérienne sincère et clairvoyante qui a payé de sa vie) cherchent sans cesse à s’imposer comme le leadership dans le Maghreb, mais de nos jours l’objectif reste très loin.

Avec l’avènement de Bouteflika aux affaires de l’Etat algérien, tout le monde croyait à l’apaisement, tant espéré, des relations maroco-algériennes. L’observateur avéré s’est trompé encore une fois sur l’attitude de l’ancien régime constamment renouvelé par des personnages issus du même appareil étatique. Nul doute sur la personne de Abdelaziz Bouteflika quant à ses connaissances des rouages de la hiérarchie militaire: l’armée et le politique ont renoué de belle dans un mariage inédit qui se prénomme le politico-militaire. Le nouveau locataire du Palais d’Al-Mouradia est un professionnel des équilibres entre le politique et le militaire.

Le modèle politico-militaire turc qui a toujours fasciné certains cercles militaires algériens clairvoyants, par sa capacité à générer un projet de société et sa faculté d’être un partenaire clef dans le système étatique sans la remise en cause de ses structures, semble d’actualité dans l’Algérie d’aujourd’hui. En attendant l’avènement d’un « Atatürk algérien», la stratégie de Bouteflika consiste à jouer sur ces équilibres politico-militaires avec le consentement, bien évidemment, d’une large frange de l’état-major de l’armée algérienne. En attendant le jour où l’armée retournera dans ses casernes, le Président est contraint de maintenir ce statu quo des équilibres internes, et vis-à-vis des supposés rivaux régionaux.
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A
30 avril 2009 16:52
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Dans le cadre de ces équilibres politico-militaires est conçue la doctrine militaire algérienne qui découle des objectifs de la politique de sécurité et de l’environnement politico-stratégique, économique et social. La conception d’une doctrine militaire est définie par les principes fondamentaux selon lesquels l’armée ou certaines de ses parties (l’armée des frontières) accomplissent leurs tâches pour atteindre les objectifs nationaux. Ces principes sont déterminants, mais ont besoin pour être concrétisés d’un Etat solide sur le plan intérieur, or c’est loin d’être le cas pour l’Algérie. L’armée des frontières ne cessera d’étendre son influence, s’érigeant en groupe de pression à l’intérieure de l’armée nationale populaire pour sauvegarder essentiellement ses intérêts vitaux..

L'armée algérienne, dont les équipements ont vieilli et les revenus pétroliers sont au plus haut, fait donc baver aujourd'hui les marchands d'armes, et ce d'autant plus que l'embargo « informel » imposé par les occidentaux 1994 sur les ventes d'armes à l’Algérie a été levé progressivement. Avec la guerre civile, l'armée taillée sur le modèle soviétique très lourd a dû opérer une transformation profonde pour devenir une armée de contre-guérilla avec un dispositif plus léger et des petites unités de troupes mobiles. Aujourd’hui comme hier, l’Algérie s’approvisionne en Ukraine, en Russie et en Egypte en véhicules blindés pour le transport de troupes, en hélicoptères légers avec un nouveau partenaire qu’est l’Afrique du Sud et elle puise toujours dans les stocks de l'ex-armée rouge, notamment pour les avions de combat, comme les MIG.

Est-ce que la doctrine militaire et stratégique de l’armée algérienne a évolué depuis l’effondrement du mur de Berlin et surtout depuis la fin de la guerre civile à grande échelle?
Il est évident que la doctrine militaire est un domaine actif qui évolue constamment en fonction de l’environnement de la politique de sécurité et des expériences acquises lors des engagements et des conflits précédents. Dans ce cadre, est ce que la refonte de l’armée opérée par les autorités militaires algériennes peut être interprétée comme une course à l'armement ?

Les avis des spécialistes divergent : certains analystes voient dans ce remodelage de l’armée algérienne une course à l’armement et une volonté tant rêvée de s’imposer par la force militaire en tant que leadership dans le Maghreb, d’autres analystes croient que l'enjeu de l'armée algérienne est de se mettre aujourd'hui au standard de l'OTAN qui lui permettra de gagner la confiance des occidentaux et particulièrement des Etats Unis pour qu’on lui délègue certaines responsabilités de sécurité en Méditerranée du sud et en Afrique. Reste à vérifier si cette nouvelle orientation de l’armée algérienne est suffisamment flexible et adaptée à des standards internationaux, de sorte qu’elle lui offre assez de place pour que la collaboration avec ces nouveaux partenaires « occidentaux » soit possible.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
C
30 avril 2009 17:07
Désolé mais je n'ai pas le temps de lire ces longueurs.Merci de me préciser où il est fait mention d'une revendication officielle marocaine de Tindouf qui serait un territoire occupé à l'instar des territoires palestiniens (rappelle-moi la résolution de l'Onu à ce sujet...).

A comparer l'incomparable, tu finis par signer d'un Z qui veut dire Zéro...
A
30 avril 2009 17:25
Tous les marocains le savent que Tindouf, Bechar et Timimoum appartiens au Maroc et que tes petits copains islamo-fascistes aident le polizario et persécutent nos frères marocains emprisonnés à Tindouf et tout ça sous la protection de l'armée coloniale algérienne.
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y
1 mai 2009 12:53
Citation
Amar el Soussi a écrit:
Que veux tu que fasse de plus l'UE ? Combien même tu as raison quand tu dis que le premier ministre israélien est un fasciste, tous les autres chefs des gouvernements du Moyen Orient sont du même acabit !!
Ils n'ont qu'à offrir une terre au palestiniens, ils peuvent le faire puisqu'ils ne se sont pas opposés quand on a arraché une partie de l'Irak pour faire leur Koweït^^

Sinon, le PS va bien t'inquiète pas pour eux, ils proposent des solutions plus ou moins bonnes pour nous sortir de la crise. Mais ça ne va pas t'intéresser puisse qu'il n'y a toujours pas dans leur programme l'envoi d'une armée européenne contre Israël !!! Faudra que tu patientes que Le Pen soit au pouvoir pour voir en directe les premiers soldats français partir à la boucherie Cool

En attendant si ça peut t'aider à patienter jusqu'à là, un peu de lecture:

La preuve que certains sont capables de débiter le maximum d'anneries en quelques lignes !! Je savais que le PS avait muté mais au point de vendre le S de Socialiste pour acheter celui de Sioniste, là tu m'apprends quelque chose !! il manquerait juste qu'il accole le N de National pourque la mutation soit comlplète et définitive !!

Pour Le Pen et le FN, comme tu le sais très bien, le PS est le premier à souffrir de sa disparition très proche !! Personnelement, je m'en régouis... Mais ce n'est pas le cas pour tous les beaufs du PS genre ton Harlem pas désiré qui s'est bien servi du Racisme pour grimper les marches !!


Enfin, je trouve étonnante (pas plus que ça finalement) ta réaction : Le fait que le vice-premier ministre d'Israël soit un Raciste notoire ne te gène pas plus que ça... Au contraire dans tout ce que j'ai dit, t'as choisi la dernière phrase pour essayer, encore une fois, de défendre Israël :

1/ En détournant le sujet : au lieu de condamner, et exiger de ton parti de faire de même, qu'un raciste notoire soit presque à la tête d'un pays partenaire de l'UE, au lieu de celà, tu essayes de minimiser la chose en confirmant que le problème posé par l'entité sioniste est en somme le même que celui des île Malouine !! (le ridicule ne tue plus !)

2/ Au lieu de condamner ce gouvernement raciste (le likoud est quasiment sur la même longueur d'onde que le raciste Lieberman), au lieu de celà, tu trouves encore une excuse pour dire que les autres chefs de gouvernement arabes ne sont pas mieux !!

3/ Là, c'est le sumum de l'abjecte : tu propose que les palestiniens soit transférés dans un état arabe !! Tu rejoins en celà ce que les pires sionistes proposent depuis longtemps !! Lieberman ne propose pas mieux !!


Si pour toi, l'UE ne peut rien faire, tu permettra que d'autres pensent le contraire. Et entre nous, si ce genre d'argument est celui qui domine au PS, ce parti rejoindra bientôt le cimetière, pour de vrai, des partit pourris qui se sont bien servis de la classe populaire pour enfin de compte batir un parti d'élus prêts à se vendre pour une place au parlement, au sénat ou ailleurs... Le combre de l'horreur c'est que même des militants de base, comme toi, sont prêts à partager les idées nauséeuses de leurs petits caporaux !!

PS : Pas la peine de nous sortir l'argument "Tindouf". La quasi-majorité (sinon la totalité) des marocains sont prêts à mourrir pour le Sahara que de le laisser aux mainx du Polizbel. Tous les marocains (sauf quelques brebis galeuses) défendent la cause palestinien. Et va dire à un marocain que les autres pays arabes n'ont qu'à offrir une terre au palestiniens !! Tu verra la réaction...
m
1 mai 2009 13:59
que le sahara revienne au Maroc!!!
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