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Fes une bombe a retardement
14 février 2013 02:21
Fès est désormais connue par des projets lancés mais inachevés ou arrêtés en cours de lancement. P2I, Fès
Shore, Oued Fès… la liste est longue. «Une grande partie de ces projets est menée par Med
Z. «Nous ne comprenons pas pourquoi les projets développés par la filiale de CDG Développement sont abandonnés à mi-chemin», indique Mehdi Belkhayat. Fraîchement élu président du bureau régional de l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI), ce dernier croit dur comme fer que «ce sont ces mêmes projets qui devraient redynamiser l’activité économique de la ville, créer des emplois et réduire les disparités sociales».
Entourée de quartiers pauvres, de poches de bidonvilles et de localités rurales où le taux de chômage frôle les 50%, Fès est, selon Belkhayat, «une bombe à retardement». Certains qualifient la capitale spirituelle d’un cocktail Molotov qui risque de dégénérer à n’importe quel moment. Surtout avec la crise que traverse la ville. Ce n’est pas d’ailleurs fortuit que la ville a enregistré quelque 30.000 arrestations en 2012. Vol, criminalité, prostitution… les délits sont aussi divers qu’imprévisibles. En fait, la précarité et le marasme social sont palpables et ce, malgré les «600.000 bénéficiaires des projets INDH». Les artères de Fès comptent quotidiennement de nouveaux arrivants parmi les vagabonds, enfants des rues, mendiants et fous. Pour ces derniers, les clients d’un hypermarché ont été surpris, vendredi dernier, de voir un malade mental sillonner les rayons du magasin avant qu’il ne soit reconduit par des agents de sécurité à l’extérieur.
En tout cas, il semble que les faiblesses de la ville s’amplifient de jour en jour. «Fès est une ville région qui souffre de l’exode rural. Elle a des difficultés dans la maîtrise des flux de la population. Il y a aussi un manque de leadership politique et des grosses fortunes qui dorment», dénonce un opérateur. «Nous avons une médina qui tombe en ruine, un retard de mise à niveau des entreprises, un artisanat pas exportateur et une offre touristique insuffisante…», renchérit-il. Que faut-il pour relancer l’économie au niveau de la région Fès-Boulemane? Pour Mehdi Bekhayat, «nous devons militer pour activer ce besoin urgent de redynamiser les secteurs clés, sources de créations d’emplois».
Le président de l’AEI-Fès sait bien qu’en générant de l’emploi, l’économie renforce la cohésion sociale. Il a appelé à cet égard les opérateurs à créer un lobbying pour défendre les intérêts de la ville. A la tête de ceux-ci, figure la réactivation des grands projets, comme celui du Parc industriel intégré (P2I). «Chantier phare de la région, la réalisation de ce parc piétine depuis plusieurs mois alors qu’elle pourrait sauver les jeunes fassis du chômage», estime Belkhayat. Pour lui, un tel parc renforcerait l’attractivité économique de la ville. De même, la poursuite du chantier touristique de la zone Oued Fès serait d’un grand apport. Pareil pour la commercialisation du parc Fès
Shore dont la première tranche est livrée depuis juin 2012, mais inexploitée à ce jour. Pour encourager la relance économique et touristique, il va falloir désenclaver la destination en densifiant le transport aérien. Dans une déclaration à L’Economiste, Belkhayat souligne que «le rôle de l’AEI est aussi d’encourager les opérateurs à s’approprier l’esprit du développement et promouvoir la région». Constituant un véritable lobbying, le président de l’AEI-Fès appuie le projet régional de l’autoroute qui reliera la capitale culturelle au port Tanger
Med. «La reprise économique de Fès dépend de l’intérêt qu’elle suscite auprès des entrepreneurs et des investisseurs. L’assainissement du foncier qui nécessite des réformes urgentes, la construction de l’autoroute Tanger-Fès favoriseraient l’émergence d’une dynamique socioéconomique en adéquation avec les objectifs escomptés à l’échéance 2016», conclut Belkhayat.


Mesures fiscales

Pour les opérateurs, la relance de Fès nécessite une intervention étatique. «Ce qu’il faut, ce sont des mesures gouvernementales incitatives propres à la région», insistent-ils. Et de poursuivre: «Ces mesures seront le vecteur fondamental pour la relance socioéconomique regroupant tous les acteurs publics et privés dans le cadre d’un programme prédéfini assurant une visibilité et une prévisibilité économique, financière et fiscale». En outre, le lobbying régional devrait développer un organe spécifiquement destiné à promouvoir Fès, et à la présenter lors des manifestations nationales et internationales importantes avec l’appui de la presse. «Notre alliance devrait être active dans tous les domaines (tourisme, culture, recherche d’investisseurs, recherche de sous-traitance, coopération inter-universitaire.

.)», propose enfin Mohamed Guessous, membre de l’AEI-Fès.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
E
14 février 2013 02:54
Que vaut Fès face à sa rivale Meknès?

Je me suis toujours demandé pour Fès est plus favorisé que Meknes, alors même que Fès est très enclavée.
R
14 février 2013 10:19
Citation
cro-magnon a écrit:
Fès est désormais connue par des projets lancés mais inachevés ou arrêtés en cours de lancement. P2I, Fès
Shore, Oued Fès… la liste est longue. «Une grande partie de ces projets est menée par Med
Z. «Nous ne comprenons pas pourquoi les projets développés par la filiale de CDG Développement sont abandonnés à mi-chemin», indique Mehdi Belkhayat. Fraîchement élu président du bureau régional de l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI), ce dernier croit dur comme fer que «ce sont ces mêmes projets qui devraient redynamiser l’activité économique de la ville, créer des emplois et réduire les disparités sociales».
Entourée de quartiers pauvres, de poches de bidonvilles et de localités rurales où le taux de chômage frôle les 50%, Fès est, selon Belkhayat, «une bombe à retardement». Certains qualifient la capitale spirituelle d’un cocktail Molotov qui risque de dégénérer à n’importe quel moment. Surtout avec la crise que traverse la ville. Ce n’est pas d’ailleurs fortuit que la ville a enregistré quelque 30.000 arrestations en 2012. Vol, criminalité, prostitution… les délits sont aussi divers qu’imprévisibles. En fait, la précarité et le marasme social sont palpables et ce, malgré les «600.000 bénéficiaires des projets INDH». Les artères de Fès comptent quotidiennement de nouveaux arrivants parmi les vagabonds, enfants des rues, mendiants et fous. Pour ces derniers, les clients d’un hypermarché ont été surpris, vendredi dernier, de voir un malade mental sillonner les rayons du magasin avant qu’il ne soit reconduit par des agents de sécurité à l’extérieur.
En tout cas, il semble que les faiblesses de la ville s’amplifient de jour en jour. «Fès est une ville région qui souffre de l’exode rural. Elle a des difficultés dans la maîtrise des flux de la population. Il y a aussi un manque de leadership politique et des grosses fortunes qui dorment», dénonce un opérateur. «Nous avons une médina qui tombe en ruine, un retard de mise à niveau des entreprises, un artisanat pas exportateur et une offre touristique insuffisante…», renchérit-il. Que faut-il pour relancer l’économie au niveau de la région Fès-Boulemane? Pour Mehdi Bekhayat, «nous devons militer pour activer ce besoin urgent de redynamiser les secteurs clés, sources de créations d’emplois».
Le président de l’AEI-Fès sait bien qu’en générant de l’emploi, l’économie renforce la cohésion sociale. Il a appelé à cet égard les opérateurs à créer un lobbying pour défendre les intérêts de la ville. A la tête de ceux-ci, figure la réactivation des grands projets, comme celui du Parc industriel intégré (P2I). «Chantier phare de la région, la réalisation de ce parc piétine depuis plusieurs mois alors qu’elle pourrait sauver les jeunes fassis du chômage», estime Belkhayat. Pour lui, un tel parc renforcerait l’attractivité économique de la ville. De même, la poursuite du chantier touristique de la zone Oued Fès serait d’un grand apport. Pareil pour la commercialisation du parc Fès
Shore dont la première tranche est livrée depuis juin 2012, mais inexploitée à ce jour. Pour encourager la relance économique et touristique, il va falloir désenclaver la destination en densifiant le transport aérien. Dans une déclaration à L’Economiste, Belkhayat souligne que «le rôle de l’AEI est aussi d’encourager les opérateurs à s’approprier l’esprit du développement et promouvoir la région». Constituant un véritable lobbying, le président de l’AEI-Fès appuie le projet régional de l’autoroute qui reliera la capitale culturelle au port Tanger
Med. «La reprise économique de Fès dépend de l’intérêt qu’elle suscite auprès des entrepreneurs et des investisseurs. L’assainissement du foncier qui nécessite des réformes urgentes, la construction de l’autoroute Tanger-Fès favoriseraient l’émergence d’une dynamique socioéconomique en adéquation avec les objectifs escomptés à l’échéance 2016», conclut Belkhayat.


Mesures fiscales

Pour les opérateurs, la relance de Fès nécessite une intervention étatique. «Ce qu’il faut, ce sont des mesures gouvernementales incitatives propres à la région», insistent-ils. Et de poursuivre: «Ces mesures seront le vecteur fondamental pour la relance socioéconomique regroupant tous les acteurs publics et privés dans le cadre d’un programme prédéfini assurant une visibilité et une prévisibilité économique, financière et fiscale». En outre, le lobbying régional devrait développer un organe spécifiquement destiné à promouvoir Fès, et à la présenter lors des manifestations nationales et internationales importantes avec l’appui de la presse. «Notre alliance devrait être active dans tous les domaines (tourisme, culture, recherche d’investisseurs, recherche de sous-traitance, coopération inter-universitaire.

.)», propose enfin Mohamed Guessous, membre de l’AEI-Fès.
R
14 février 2013 10:28
Citation
cro-magnon a écrit:
Fès est désormais connue par des projets lancés mais inachevés ou arrêtés en cours de lancement. P2I, Fès
Shore, Oued Fès… la liste est longue. «Une grande partie de ces projets est menée par Med
Z. «Nous ne comprenons pas pourquoi les projets développés par la filiale de CDG Développement sont abandonnés à mi-chemin», indique Mehdi Belkhayat. Fraîchement élu président du bureau régional de l’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI), ce dernier croit dur comme fer que «ce sont ces mêmes projets qui devraient redynamiser l’activité économique de la ville, créer des emplois et réduire les disparités sociales».
Entourée de quartiers pauvres, de poches de bidonvilles et de localités rurales où le taux de chômage frôle les 50%, Fès est, selon Belkhayat, «une bombe à retardement». Certains qualifient la capitale spirituelle d’un cocktail Molotov qui risque de dégénérer à n’importe quel moment. Surtout avec la crise que traverse la ville. Ce n’est pas d’ailleurs fortuit que la ville a enregistré quelque 30.000 arrestations en 2012. Vol, criminalité, prostitution… les délits sont aussi divers qu’imprévisibles. En fait, la précarité et le marasme social sont palpables et ce, malgré les «600.000 bénéficiaires des projets INDH». Les artères de Fès comptent quotidiennement de nouveaux arrivants parmi les vagabonds, enfants des rues, mendiants et fous. Pour ces derniers, les clients d’un hypermarché ont été surpris, vendredi dernier, de voir un malade mental sillonner les rayons du magasin avant qu’il ne soit reconduit par des agents de sécurité à l’extérieur.
En tout cas, il semble que les faiblesses de la ville s’amplifient de jour en jour. «Fès est une ville région qui souffre de l’exode rural. Elle a des difficultés dans la maîtrise des flux de la population. Il y a aussi un manque de leadership politique et des grosses fortunes qui dorment», dénonce un opérateur. «Nous avons une médina qui tombe en ruine, un retard de mise à niveau des entreprises, un artisanat pas exportateur et une offre touristique insuffisante…», renchérit-il. Que faut-il pour relancer l’économie au niveau de la région Fès-Boulemane? Pour Mehdi Bekhayat, «nous devons militer pour activer ce besoin urgent de redynamiser les secteurs clés, sources de créations d’emplois».
Le président de l’AEI-Fès sait bien qu’en générant de l’emploi, l’économie renforce la cohésion sociale. Il a appelé à cet égard les opérateurs à créer un lobbying pour défendre les intérêts de la ville. A la tête de ceux-ci, figure la réactivation des grands projets, comme celui du Parc industriel intégré (P2I). «Chantier phare de la région, la réalisation de ce parc piétine depuis plusieurs mois alors qu’elle pourrait sauver les jeunes fassis du chômage», estime Belkhayat. Pour lui, un tel parc renforcerait l’attractivité économique de la ville. De même, la poursuite du chantier touristique de la zone Oued Fès serait d’un grand apport. Pareil pour la commercialisation du parc Fès
Shore dont la première tranche est livrée depuis juin 2012, mais inexploitée à ce jour. Pour encourager la relance économique et touristique, il va falloir désenclaver la destination en densifiant le transport aérien. Dans une déclaration à L’Economiste, Belkhayat souligne que «le rôle de l’AEI est aussi d’encourager les opérateurs à s’approprier l’esprit du développement et promouvoir la région». Constituant un véritable lobbying, le président de l’AEI-Fès appuie le projet régional de l’autoroute qui reliera la capitale culturelle au port Tanger
Med. «La reprise économique de Fès dépend de l’intérêt qu’elle suscite auprès des entrepreneurs et des investisseurs. L’assainissement du foncier qui nécessite des réformes urgentes, la construction de l’autoroute Tanger-Fès favoriseraient l’émergence d’une dynamique socioéconomique en adéquation avec les objectifs escomptés à l’échéance 2016», conclut Belkhayat.


Mesures fiscales

Pour les opérateurs, la relance de Fès nécessite une intervention étatique. «Ce qu’il faut, ce sont des mesures gouvernementales incitatives propres à la région», insistent-ils. Et de poursuivre: «Ces mesures seront le vecteur fondamental pour la relance socioéconomique regroupant tous les acteurs publics et privés dans le cadre d’un programme prédéfini assurant une visibilité et une prévisibilité économique, financière et fiscale». En outre, le lobbying régional devrait développer un organe spécifiquement destiné à promouvoir Fès, et à la présenter lors des manifestations nationales et internationales importantes avec l’appui de la presse. «Notre alliance devrait être active dans tous les domaines (tourisme, culture, recherche d’investisseurs, recherche de sous-traitance, coopération inter-universitaire.

.)», propose enfin Mohamed Guessous, membre de l’AEI-Fès.

Il existe au Maroc des hommes et des femmes sincerent qui avec leurs faibles moyens essaient de faire bouger les choses et qui ne sont pas ensorcellés par l'immigration , j'envie ces gens .
Les marocains doivent eux aussi penser à aider le Maroc et chacun à son niveau , l'état ne peux pas tout faire , nous devons aussi apporter notre pierre à l'édifice .
Je conseille fortement aux marocaines et aux marocain vivant en occident de miser sur leur pays quand bien même il y aurais 1000 et un défauts , car pourquoi detester vivre au Maroc et souhaiter y être enterré à notre mort ?
Le Maroc à besoin de ces enfants .
14 février 2013 10:37
Edward;

Fes est l'ancienne capitale du maroc, et l'une des plus vieille ville elle a été crée en 700, meknes aussi a ete la capital mais elle n'a pas la meme valeur spirituel aux yeux des marocains
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
14 février 2013 14:23
donc si je comprends bien : Fes va péter?

c'est la nature qui le veux bien

perplexe
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
14 février 2013 16:18
RDNE

Quels est la différence entre un occidentale qui recoit de l'aide et un marocain qui reçoit de l'aide ?

L'occidentale te remercie et renvèrra l'ascenceur à toi où à un autre.

Le marocain sera content d'etre tombé sur un "nia" et va pas le lâcher jusqu'à ce qu'il le dégoute de la vie

Tu crois que les Mre n'ont pas assez aidé le maroc ? va voir les autres ethnie, tu vas comprendre,

A part les Libanais et les chinois tu trouvera personne qui aide autant son pays que les Mre malheureusement vous nous le rendez tellement mal

Ps : pour l'enterrement c'est juste pour avoir el Adan,
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
k
14 février 2013 18:45
Salam,

Faudrait aussi regarder l'état misérable du Maroc "non utile"...Qui est toujours oublié d'ailleurs.
14 février 2013 18:48
Citation
Btof a écrit:
donc si je comprends bien : Fes va péter?

c'est la nature qui le veux bien

perplexe

Un vent de révolte risque de souffler, en effet...
 
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