Citation
barissa tagada a écrit:
et le plus étrange c'est que ma mère vieillit également, et que j'avais pas vu ça
je l'ai constaté dernièrement quand j'ai regardé une photo d'il y a quelques années
on est tous voué à crever ça fout les chocottes
Citation
crepecoco a écrit:
Y a des gens qui ont même pas eu la chance de passer la 20 taine
Ne soyons pas ingrat envers Dieu chaque année de plus accordée est une chance encore plus lorsque l on est en bonne santé
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barissa tagada a écrit:
et le plus étrange c'est que ma mère vieillit également, et que j'avais pas vu ça
je l'ai constaté dernièrement quand j'ai regardé une photo d'il y a quelques années
on est tous voué à crever ça fout les chocottes
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MariaSkalli a écrit:
Je ne sais pas si ce que je vais poster à sa place dans cette rubrique et s'il ne vous parait pas étrange ou "bizarre"
Aujourd'hui je viens d'avoir 24 ans. Comment vous dire que cela ne me réjouit pas du tout je n'ai pas la peur de vieillir ou de mourir mais le fait de prendre une année me chagrine et m'éloigne de plus en plus de mon enfance que j'ai adoré. Je dirais même que c'est ce que j'ai vécu de meilleur jusque là.
Je dois surement faire une mini "dépression" ce n'est pas très grave et ça n'a aucun impacte sur ma santé mais mon moral prend cher.
Je suis touchée par le symptôme du "midlife crisis" je n'ai pas encore 25 ans mais j'y suis presque donc je le vis de façon anticipée.
Le blues des twentysomething reste discret. Pas assez bruyant. Pas assez manifeste, au contraire de l’adolescence. Mais lancinant, fécond, douloureux parfois.
Que ce soit professionnellement ou affectivement parlant ma vie est en totale stagnation. Certes je suis toujours étudiante j'aime ce que je fait mais sans plus. A mes 16 ans , la tête pleine de rêves et d'ambitions , je voulais être commerciale puis avocate puis designer de mode (qui bien sur deviendrait très célèbre) puis interprète. Pour au final , après tout ces plans finir en sciences politiques !
Passons le coté professionnel. Ma vie affective est vide , plate , je n'aime personne et personne ne m'aime. Je n'appelle personne et personne ne m'appelle. Je n'ai pas de message mignon à mon réveil ni à mon coucher. Je n'aspire pas non plus à finir ma vie avec quelqu’un. Je ne vais pas mentir et vous dire que je n'ai jamais aimé. J'ai aimé du plus profond de moi-même j'ai aimé jusqu'au sang et je n'ai pu récolter que du mépris de l'abandon et du rejet. Lui aujourd’hui est heureux avec une autre et moi je suis heureuse toute seule.
Je donne toute mon affection à mes parents et aux bouquins. Je passe le plus clair de mon temps libre dans des bookshops et les bibliothèques. J'habite dans les rayons de ma BU
Je me suis habitué à cette solitude , elle m'accompagne chaque jour, Je vis seule depuis mes 18 ans. ça ne ma jamais posé de problèmes et ne pense pas que ça arrivera un jour. Ma mère s'inquiète pour moi , elle ne veut pas que je finisse seule dans un appartement vide où dans lequel je passerai mes soirées en rentrant du boulot épuisée et démoralisée. Je la rassure comme je peux en lui disant "Oui maman ne t'inquiètes pas je trouverai bien un compagnon un jour"
Ma maman est une maman poule , très poule comme toutes les mamans quoi.
N’étant plus englué dans l’imaginaire parental, mon idéal du Moi est secoué.Le réel fait soudain irruption. L’imaginaire, la rêverie, l’idéal qui me faisait courir disparaît au profit de la réalité brute. C'est moche la vie sans nos rêves d'enfants partis au loin.
En bref ce n'est pas facile de grandir même lorsqu'on est née dans un milieu très favorisé où tout nous était à portée de main.
On est balancé entre le retour à l'adolescence et le grand saut dans la vie d'adulte.
Voilà mon speech fini j’espère que vous comprendrez mon ressenti et si certains se sentent concernés qu'ils n'hésitent pas à témoigner
Bonne journée à vous
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TheOnlyOne a écrit:
Salut,
Bon anniversaire.
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MariaSkalli a écrit:
Je ne sais pas si ce que je vais poster à sa place dans cette rubrique et s'il ne vous parait pas étrange ou "bizarre"
Aujourd'hui je viens d'avoir 24 ans. Comment vous dire que cela ne me réjouit pas du tout je n'ai pas la peur de vieillir ou de mourir mais le fait de prendre une année me chagrine et m'éloigne de plus en plus de mon enfance que j'ai adoré. Je dirais même que c'est ce que j'ai vécu de meilleur jusque là.
Je dois surement faire une mini "dépression" ce n'est pas très grave et ça n'a aucun impacte sur ma santé mais mon moral prend cher.
Je suis touchée par le symptôme du "midlife crisis" je n'ai pas encore 25 ans mais j'y suis presque donc je le vis de façon anticipée.
Le blues des twentysomething reste discret. Pas assez bruyant. Pas assez manifeste, au contraire de l’adolescence. Mais lancinant, fécond, douloureux parfois.
Que ce soit professionnellement ou affectivement parlant ma vie est en totale stagnation. Certes je suis toujours étudiante j'aime ce que je fait mais sans plus. A mes 16 ans , la tête pleine de rêves et d'ambitions , je voulais être commerciale puis avocate puis designer de mode (qui bien sur deviendrait très célèbre) puis interprète. Pour au final , après tout ces plans finir en sciences politiques !
Passons le coté professionnel. Ma vie affective est vide , plate , je n'aime personne et personne ne m'aime. Je n'appelle personne et personne ne m'appelle. Je n'ai pas de message mignon à mon réveil ni à mon coucher. Je n'aspire pas non plus à finir ma vie avec quelqu’un. Je ne vais pas mentir et vous dire que je n'ai jamais aimé. J'ai aimé du plus profond de moi-même j'ai aimé jusqu'au sang et je n'ai pu récolter que du mépris de l'abandon et du rejet. Lui aujourd’hui est heureux avec une autre et moi je suis heureuse toute seule.
Je donne toute mon affection à mes parents et aux bouquins. Je passe le plus clair de mon temps libre dans des bookshops et les bibliothèques. J'habite dans les rayons de ma BU
Je me suis habitué à cette solitude , elle m'accompagne chaque jour, Je vis seule depuis mes 18 ans. ça ne ma jamais posé de problèmes et ne pense pas que ça arrivera un jour. Ma mère s'inquiète pour moi , elle ne veut pas que je finisse seule dans un appartement vide où dans lequel je passerai mes soirées en rentrant du boulot épuisée et démoralisée. Je la rassure comme je peux en lui disant "Oui maman ne t'inquiètes pas je trouverai bien un compagnon un jour"
Ma maman est une maman poule , très poule comme toutes les mamans quoi.
N’étant plus englué dans l’imaginaire parental, mon idéal du Moi est secoué.Le réel fait soudain irruption. L’imaginaire, la rêverie, l’idéal qui me faisait courir disparaît au profit de la réalité brute. C'est moche la vie sans nos rêves d'enfants partis au loin.
En bref ce n'est pas facile de grandir même lorsqu'on est née dans un milieu très favorisé où tout nous était à portée de main.
On est balancé entre le retour à l'adolescence et le grand saut dans la vie d'adulte.
Voilà mon speech fini j’espère que vous comprendrez mon ressenti et si certains se sentent concernés qu'ils n'hésitent pas à témoigner
Bonne journée à vous