Birmanie: un millier d'émeutiers brûlent des maisons de musulmans
MONDE | Mis à jour le lundi 26 août 2013 à 12h35
Images Une maison de musulmans incendiée en Birmanie ce week-end
Des centaines de personnes étaient sans abri lundi en Birmanie après l'incendie volontaire de leurs maisons par un millier d'émeutiers anti-musulmans, dernier exemple des violences intercommunautaires dans ce pays d'Asie du sud-est à large majorité bouddhiste.
Une école a été mise à la disposition des réfugiés et la situation était revenue à la "normale" lundi, selon le quotidien officiel New light of Myanmar, précisant que 12 personnes avaient été interpellées.
Les troubles se sont produits le week-end dernier dans les environs du village de Kanbalu. Les émeutes ont éclaté samedi soir après l'arrestation d'un musulman soupçonné de tentative de viol d'une bouddhiste à Kanbalu.
Quand la police a refusé de remettre l'homme à la foule, parmi laquelle se trouvaient des moines bouddhistes, elle s'en est prise aux maisons et commerces appartenant à des musulmans dans les environs.
Il s'agit du premier incident anti-musulman signalé dans la région de Sagaing. En mars, des dizaines de personnes ont été tuées dans la région voisine de Meiktila dans des violences anti-musulmanes.
La Birmanie a connu plusieurs épisodes de violences intercommunautaires - principalement dirigées contre les musulmans -, dans ce pays majoritairement bouddhiste, ce qui a jeté une ombre au tableau des réformes du gouvernement qui a succédé à la junte dissoute en 2011.
Le moine bouddhiste radical Wirathu, accusé d'alimenter la violence par ses discours islamophobes et nationalistes, a posté un commentaire sur cet incident sur sa page Facebook. Utilisant le mot "kalar", terme péjoratif désignant les musulmans, il a désigné les membres de cette communauté comme étant les fauteurs de troubles, ajoutant à la rhétorique antimusulmane en vogue en Birmanie.
En 2012, des violences interethniques avaient fait plus de 200 morts et 140 000 déplacés dans l'Etat Rakhine, en majorité des Rohingyas, considérés par le gouvernement comme des immigrants illégaux du Bangladesh.
Ces événements ont mis en lumière une islamophobie latente dans un pays majoritairement bouddhiste qui compte environ 4% de musulmans.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/13 15:36 par AyseDeCharleroi.
C'est un Crime contre l'Humanité, au même titre que celui que perpètrent les Frères Musulmans contre le Égyptiens descendants du Peuple des Pharaons.
En Birmanie, contrairement aux Crimes contre l'Humanité contre les Coptes, ce sont les colons Bengalis qui sont attaqués par les Birmans autochtones.
Cette guerre est du même type que toutes celles qui ont été provoquées par la politique coloniale des Anglais. Parmi les plus récentes, on a l'ile de Ceylan (Colons Tamouls) et l'Irlande du Nord (Colons Écossais).
En Irlande du Nord, la religion des colons écossais est différentes de celle des autochtones catholiques. On parle de guerre entre protestants et catholiques, alors qu'il s'agit d'une guerre entre autochtones et colons.
En Birmanie aussi, la religion des colons est différente de celle des autochtones. On parle aussi de guerre de religion, entre Bouddhistes et Musulmans, alors qu'il s'agit d'une guerre entre autochtones Birmans et colons Bengalis.
Contrairement à ce qui s'est passé avec les Pieds-Noirs d'Algérie qui sont rentrés en France, le Bangladesh refuse le retour des colons qui sont partis de leur pays. C'est là qu'est le principal problème qui sous-tend le Crime contre l'Humanité contre les colons Bengalis de Birmanie.
Celui qui est anticolonialiste doit l'être jusqu’au bout et être cohérent: Si les Bangladeshis musulmans réclament que les colons juifs d'Israël rentrent chez eux, il faut qu'ils acceptent de reprendre leurs colons qui habitent à l'étranger.
On voir bien que le retour est impossible dans la plupart des cas. Il faut donc trouver le moyen de calmer le conflit, afin de faire cesser les Crimes contre l'Humanité. Il faut aussi trainer les responsables devant le Tribunal Pénal International.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt.
Les chiens aboient, la caravane passe.
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