« C’est un nouvel ordre économique que l’on veut bâtir ici. » Il faut faire en sorte que les compagnies pharmaceutiques, cosmétiques et l’agrobusiness puisse avoir l’accès de façon régulière à la ressource génétique là où elle se trouve, au cœur de l’Amazonie ou au Congo, mais en partageant les avantages de l’utilisation de ces ressources avec les populations autochtones ou avec les pays en voie de développement. Avec le partage des bénéfices issus de la nature, on donne une raison aux populations autochtones de protéger ces plantes qui nous procurent du bien-être et on donne à ces hommes les moyens de le faire. Ces populations ne seront plus obligées pour survivre de couper les arbres pour se chauffer ou tuer les singes pour se nourrir. C’est un outil essentiel pour stopper la biodiversité. Propos recueillis par Loïc Chauveau en direct de Nagoya, au Japon Sciences et Avenir.fr Les défis sont là ...