Je suis assez perplexe face à certains arguments tentant de relativiser le phénomène « burkini » en comparant cette tenue avec des combinaisons de plongée, ou en la banalisant, la qualifiant de « vêtement comme les autres », comme l’affirme Edwy Plenel, par exemple.
Nous assistons à un phénomène nouveau dans l’espace public et je pense qu’il n’a rien d’anodin, et rien à voir avec un fait culturel dû à l’arrivée de populations nouvelles. Dans les années 1980-1990, parmi ceux qu’on appelait la première génération – les premiers Français issus de parents « musulmans » –, il n’y avait pas de burka. Je n’ai jamais entendu parler de burkini, et jamais personne dans mon entourage n’aurait eu l’idée de porter cette tenue, et, pis, de la porter dans l’espace public.
Il y avait plus ou moins (et souvent pas du tout !) des pratiques de ramadan, de prières, mais la priorité était de s’insérer, de se faire accepter pour le dire vite, de s’intégrer par l’école entre autres, en étant conscient aussi qu’on vivait dans un pays avec une longue histoire, des traditions, etc. Au collège on avait droit à un menu sans porc (au choix), et d’autres signes montraient qu’il y avait un vrai retour, un effort des institutions républicaines qui savaient s’adapter à des populations nouvelles. J’oserais dire que la France a pratiqué une laïcité ouverte, bienveillante on va dire.
Cela fonctionnait aussi car existait le pari de l’intégration et de « donner du temps au temps » pour les futures générations. Je ne cache pas que je suis un pur produit de cette école républicaine et c’est aussi pour cela que je défends les valeurs républicaines et de laïcité, et notre système éducatif, dans ce qu’elles ont de meilleur. Bien sûr, il y avait du racisme, des discriminations, qui existent toujours… Mais il y a aussi beaucoup de bienveillance et de personnes formidables en France, comme mes professeurs qui, dans leur écrasante majorité, nous encourageaient.
Ce qui m’interpelle aujourd’hui, en 2016, ce sont ces revendications incroyables de type burka et burkini. Il est clair que cela ne peut pas venir des premiers arrivants, ouvriers comme mes parents, ni même de la première génération de Français, mais bien de la deuxième, voire la troisième génération, parfois de convertis qui ne sont pas du tout d’origine immigrée.
C’est donc une démarche qui est apparue en France et non pas importée par la culture des immigrés des années 1960-1970. Rien à voir non plus avec un fait culturel massivement partagé par l’arrivée de populations nouvelles. Il s’agit en fait d’une démarche clairement politique et prosélyte qui est le fait d’une minorité. Disons le clairement, l’écrasante majorité des musulmans en France ressent ces revendications comme une provocation inutile et dangereuse pour elle-même. En effet, ce genre de revendications est pain bénit pour le FN, dont les idées sont la première menace. Parfois, quand j’entends les arguments de certains tendant à relativiser ces pratiques, croyant ainsi défendre les musulmans, je me dis qu’on se passerait volontiers de ce type de défense. On a même envie de leur dire : « SVP, taisez-vous… »
Si vraiment on veut défendre le vivre-ensemble, en tenant compte du fait culturel musulman qui est maintenant une réalité en France, il faut clairement combattre – et non leur trouver la moindre circonstance atténuante – ces prosélytes d’un mode de vie venu d’un autre âge, et que nous ne partageons pas.
C'est quoi le problème ? Les Français aiment bien les gens à poil mais pas ceux qui s'habillent en ninja ? Le vivre-ensemble, c'est d'accepter tout le monde, à poil ou en ninja. Ok ?
D'un autre âge, et alors ? Le Judaïsme a quel âge ? Ah non, elle ne voulait pas parler de cet âge-là. Le vivre-ensemble, c'est de ne pas juger les gens, quelque soit l'âge de leur idée. Ok ?
Ça cause de vivre-ensemble mais ça ne sait même pas ce que ça veut dire. Le vivre-ensemble, ça implique de vivre avec des gens qui sont différents de soi, voire des gens bizarres, ou même loufoques. On ne parle pas de vivre-ensemble dans un pays habité par des clones de Valls et de Le Pen.
Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâh.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/09/16 00:29 par CHN-W.
en France, tu ne peux te promener nue en ville. le vivre ensemble, c'est respecter les autres, leurs valeurs, leur histoire. c'est bien au peuple, à la collectivité, de décider quelle normes sont acceptables. celles que les islamistes veulent importer dans les sociétés de mécréants ne passent pas. pour tout un tas de raisons. et peu de musulmans en réalité goutent ces tenues étendards de l'islamisme qui n'ont comme but que de rappeler à la femme qu'elle est un étrangère dans l'espace public, qu'elle doit se cacher. tout ceux qui pensent que l'on peut imposer, en France et ailleurs, des comportements, des archaïsmes religieux, des symboles du patriarcat oriental se trompent. ou le point d’arrêt à toutes ces provocations sera donné par la gauche laïque, les sociaux démocrates ou ce sera l’extrême droite qui sera mandatée pour ça.
Ça ne passe pas pour un tas de raison ? Oui, du genre du racisme, de l'intolérance, des préjugés ?
Qui a dit que des gens voulaient imposer quoique ce soit ? Le burkini a été inventé en Australie. C'est donc les fascistes australiens qui veulent imposer leur valeur : le surf, la natation et autre activité nautique ? Est-ce que les homosexuels ont imposé quoique ce soit ? Est-ce que les nudistes ont imposé quoique ce soit ?
Constitution de la République française du 4 octobre 1958 :
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
Si j'ai envie de croire aux extraterrestres, c'est mon droit. Si j'ai envie de croire que je suis la ré-incantation de Napoléon, c'est mon droit. Si j'ai envie de croire que la société doit être dirigée que par des hommes, que par des eunuques, que par des ado, etc, c'est MON DROIT. Si j'ai envie de croire qu'il faut que je m'habille en burkini pour nager, c'est MON DROIT.
Il n'y a que les enfoirés de fascistes et de tyrans pour me dire ce en quoi je peux croire ou ne pas croire.
Vous dites liberté mais seulement quand on pense comme vous. Lorsqu'on fait comme vous. Pathétique.
Défenseur de la liberté : lol.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/09/16 13:58 par CHN-W.
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