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besoin de conceil pour rattraper les jours manquants
m
10 juillet 2006 21:45
Bonjour a tous
voila l annee derniere pendant le ramadan j etai enceinte de 9 mois et tres fatigué
j ai essayer de jeuner mais pour moi s'etai trop fatiguan de continuer
j avai l éspoir de rattraper apres la grossesse
le probleme et que apres mon accouchemen j ai allaité mon fils et j étai encore tres fatigué suite d une anemie agravé
au mois de mars j avais arréte deallaité et je m étai décidé a rattraper les jours manquan du jeune dernier
malheuresement étan encore très fatigué (travail nyuit blanche anémie stress....)j 'ai fais des petits malaise et j ai décider encore une fois d'arreter et de récuperer un peu .
encore aujourdhui je suis encore en anémie (malaise vertiges fatigue . . .)
et je me demande si pour ma santé uil vaut mieu ne pas rattraper les jours manquant en donnant à manger au pauvres . ..
je crain dieu et je me sens coupable de ne pas avoir rattraper en temp et en heure
j aurai besoin de conceille en éspérant que dieu me pardonne . . .

salam
14 septembre 2006 00:57
Les juristes sont unanimes pour considérer qu'il est permis à la femme enceinte de ne pas jeûner durant le mois de Ramadhân et de compenser les "Siyâmes" (jeûnes) manqués par la suite, lorsqu'elle craint pour sa santé ou celle du fœtus. Cependant, pour qu'elle puisse abandonner le jeûne, il est nécessaire que la crainte soit justifiée: soit par son expérience personnelle, soit parce qu'un médecin musulman (cette condition est justifiée par le fait qu'étant conscient de l'importance du statut du jeûne en Islam, le musulman présentera un diagnostique plus approprié...) expérimenté lui affirme que le jeûne fait peser un risque sur sa santé ou celle de son enfant. Cette permission a été établie à partir du Hadith de Anas (radhia Allâhou anhou) auquel il a été fait allusion (rapporté par Ahmad, Tirmdhi, Nasaï, Abou Dâoûd), mais aussi par raisonnement analogique ("qiyâs"winking smiley à partir de la permission de report de jeûne accordée dans le Qour'âne au malade et à la personne qui est en voyage.

Si une femme tire profit de cette dispense temporaire, elle devra nécessairement compenser les jeûnes qu'elle n'a pu garder; la forme de cette compensation varie suivant l'avis des différentes écoles:

Selon l'école hanafite, la femme n'aura qu'à remplacer les jeûnes manqués, sans avoir à s'acquitter d'une quelconque autre compensation matérielle.

Selon les écoles châféite et hambalite (il semblerait que la position de l'école mâlékite soit la même):

Si elle a reporté les jeûnes par crainte par rapport à la santé du futur enfant, dans ce cas, en sus de remplacer les jeûnes manqués, elle aura également à donner une "Fidya" (compensation qui consiste en principe à nourrir un pauvre, ou à lui offrir une certaine quantité de grains (les avis varient concernant le poids exact -il existe principalement trois opinions à ce sujet: Selon certains, il faut donner un sa' (environ 3,2 Kg.), selon d'autres une moitié de sa', et selon d'autres encore un mudd (environ 500 gr.); à noter que certains juristes sont d'avis qu'il est permis de s'en acquitter en donnant l'équivalent en monnaie…) pour chaque jeûne manqué.
Et si elle a reporté les jeûnes parce qu'elle craignait pour sa propre personne, dans ce cas, leur avis est identique à celle de l'école hanafite: La femme n'aura qu'à remplacer les jeûnes manqués, sans avoir à donner de "Fidya".
 
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