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Les Berbères - Imazighen
T
16 juin 2005 00:20
Présentation

Amazigh est en quelque sorte la traduction de « berbère » en langue berbère. Amazigh signifie « l’homme libre ». Imazighen (pluriel de amazigh) constituent un des peuples les plus anciens de l’humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord) remonte à environ 10.000 ans. C’est le premier peuple à s’être établi dans cette région et à ce jour, on ne lui connaît pas d’autre origine. C’est donc le seul peuple véritablement autochtone d’Afrique du Nord. On peut cependant considérer que tous les Nord-Africains actuels sont plus ou moins de souche amazighe. Le nom de « berbère » est issu de barbarus, donné par les latins à tout ce qui était réfractaire à la civilisation romaine. Parmi quelques grands noms de l’histoire amazighe, on peut citer : Masnsen (Massinissa), Yugurten (Jugurtha), Juba, Apulée, Saint-Cyprien, Saint-Augustin, Dihya (Kahina), Kuseila...etc.


Quelques repères historiques

Tamazgha (Afrique du Nord) a connu d’innombrables invasions : Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes, Espagnols, Italiens, Ottomans, Français se sont succédé depuis le 10ème siècle avant J.C. Les périodes d’occupation furent plus ou moins longues : De 5 siècles pour les Romains à 130 ans pour les Français.

Tamazight, la langue amazighe (langue berbère) existe depuis la plus haute antiquité. Elle dispose d’un système d’écriture original, tifinagh, utilisé et préservé à ce jour par les touaregs. Depuis quelques décennies, tous les groupes amazighophones (berbérophones) se sont réappropriés cette écriture ancestrale. Actuellement la langue amazighe est parlée par environ 40 millions de personnes en Afrique du Nord (de l’oasis de Siwa en Egypte au Maroc en passant par la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Niger, le Mali) et dans la diaspora.

A l’origine, les amazighs (les berbères) occupaient un immense territoire allant de l’Egypte aux Iles Canaries et de la mer Méditerrannée jusqu’au fleuve Niger et aux confins de l’Afrique Noire. Depuis, l’espace amazighophone s’est inexorablement rétréci au fur et à mesure qu’avance l’arabisation entamée au 7ème siècle de notre ère et se poursuivant encore aujourd’hui avec encore plus de force et d’agressivité. Cependant, même lorsqu’ils ont perdu l’usage de la langue comme les canariens, les amazighs restent fermement attachés à leur identité ancestrale.


Aujourd’hui

Le peuple amazigh


Le peuple amazigh est aujourd’hui réparti principalement entre le Maroc (50% du total) et l’Algérie (30%). Les 20% restants se répartissent entre la Tunisie, la Libye, l’Egypte, les Canaries et les populations touaregs (Niger, Mali). En rapport à la population totale du pays, les amazighophones représentent 60% au Maroc (Rif, Atlas, Souss) et 30% en Algérie (Kabylie, Aurès, M’zab...).

Les populations amazighophones occupent aujourd’hui essentiellement les reliefs montagneux du Rif et de l’Atlas (Maroc), du Djurdjura, des Bibans, des Babors, du Chenoua et des Aurès (Algérie), de Nefousa (Libye) et le désert (Sud Marocain, Sahara algérien, pays touareg, désert tunisien, libyen et égyptien). De plus, elles sont coupées les unes des autres par d’immenses distances (plus de 3000 km séparent les Rifains des Touaregs par exemple) et par les frontières administratives des Etats qui réduisent ou interdisent parfois dramatiquement leur libre circulation. Dans le cas des Touaregs dont le territoire est réparti entre 6 pays, cela remet tout simplement en cause leur mode de vie traditionnel et menace par conséquent leur survie.

Comme le disait l’éminent écrivain amazigh Mouloud Mammeri, ce qui fait l’unité de destin des amazighs c’est aussi la répression quasi générale, directe ou incidieuse, de la part des gouvernants coloniaux ou post-coloniaux. Ces derniers voient en la différence de culture une volonté d’émancipation, donc de...liberté. En effet, c’est absolument la même politique de négation et d’éradication de leur langue et de leur culture qui leur est opposée depuis toujours par les différents régimes qui les gouvernent ou qui les ont gouvernés.

Cette politique a déjà achevé son œuvre aux Iles Canaries après cinq siècles d’hispanisation à outrance. Aujourd’hui la langue amazighe n’est plus qu’un souvenir enfoui dans la mémoire canarienne mais la toponymie et des traditions antérieures à la conquête espagnole ont été conservées. Le même processus est en cours en Libye et en Tunisie, deux Etats qui ont recours aux mêmes méthodes d’intimidation et de violences pour empêcher toute expression publique de l’identité amazighe. Parallèlement, la falsification de l’histoire et la politique d’arabisation travaillent à l’assimilation forcée des populations amazighophones.

Au Niger et au Mali, pour les populations touarègues, c’est tout simplement de survie qu’il s’agit. A la sécheresse s’ajoute le fait que les touaregs sont marginalisés sur les plans politique, économique et social et par conséquent ne tirent aucun bénéfice des richesses minières de leur sous-sol contrôlées par le pouvoir central et exploitées par des firmes multinationales. C’est cette menace d’une extermination lente qui a poussé les touaregs à se rebeller contre les Etats Nigérien et Malien au début des années 90. Malheureusement la réponse à leurs justes revendications a été tout simplement une répression sanglante faisant plusieurs milliers de victimes dans un silence et une impunité absolus.

Au Maroc et en Algérie, les gouvernants se fondent sur des Constitutions nationales qui font de l’arabe la langue unique et l’islam la religion de l’Etat. Des lois viennent ensuite préciser l’exclusion de tout ce qui n’entre pas dans ce cadre. Il en est ainsi par exemple de la loi de 1991 « portant généralisation de la langue arabe », entrée en vigueur en 1998 en Algérie, la loi sur l’interdiction des prénoms amazighs au Maroc et un grand nombre de pratiques répressives qui interdisent ou restreignent fermement la liberté d’expression de la langue et de la culture amazighes (refus d’agrément des associations culturelles, interdiction ou non autorisation des manifestations culturelles, intimidations et tracasseries administratives et policières à l’encontre des citoyens et militants amazighs...).

Ce sont toutes ces injustices (politiques, économiques, sociales, culturelles), le déni et le mépris du fait amazigh par les autorités qui ont contraint la jeunesse principalement, à la révolte en Kabylie notamment (1976, printemps berbère 1980, boycott scolaire en 1994/95, explosion de colère populaire à la suite de l’assassinat de Lounès Matoub en juin 1998, printemps noir 2001). Et les mêmes injustices si elles persistent, pousseront demain les amazighs du Maroc (beaucoup plus nombreux) à en faire de même, à moins que « l’expérience kabyle » ne serve à faire prendre conscience aux Etats que la répression ne peut pas être le mode de gestion des aspirations des populations à vivre dans la paix, la dignité et dans leur langue et leur culture.


La diaspora

La pauvreté des territoires où ils ont trouvé refuge (montagnes ou déserts) à la suite des invasions étrangères et des lois d’expropriation coloniales, autant que leur soif de liberté ont fait que les amazighs (les hommes dans un premier temps, les femmes ensuite), ont été nombreux à quitter la terre natale pour des horizons plus ou moins lointains, en quête des moyens de leur dignité.

C’est ainsi qu’ils sont aujourd’hui particulièrement présents dans plusieurs pays d’Europe, notamment en France, Belgique, Pays-Bas et Allemagne et en Amérique du Nord. En Europe, et contrairement à une opinion bien répandue, l’immigration berbère est très ancienne. En effet, si l’on prend l’exemple des kabyles, leur arrivée en France remonte au XIXème siècle. Depuis, et au gré des besoins (guerres, reconstruction, développement industriel), les pays d’Europe ont accueilli plusieurs vagues d’immigrants berbères (Kabyles et Chleuhs pour la France, Chleuhs et Rifains pour la Belgique, Rifains essentiellement pour les Pays-Bas et l’Allemagne). Depuis les années 70/80, cette immigration a « découvert » de nouvelles terres d’accueil plus lointaines (Amérique du Nord, Australie) où elle se développe particulièrement au cours de la dernière décennie. Il est cependant important de noter que cette dernière immigration concerne plutôt les catégories et professions intellectuelles.

Dans les pays d’Europe où elle est la plus importante (environ 2 millions de personnes), la communauté amazighe est à présent bien installée. Au cours des 20 dernières années, elle a su développer un tissu associatif très dense et très actif qui revendique aujourd’hui la reconnaissance de son identité culturelle et en particulier le statut de langue minoritaire pour tamazight (la langue berbère), dans le cadre de la charte européenne sur les langues régionales ou minoritaires.

Où qu’elle soit établie, la communauté amazighe vivant à l’étranger conserve, tout en étant bien intégrée dans les sociétés d’accueil, ses pratiques culturelles propres et des liens étroits avec le pays d’origine.


Source: congres-mondial-amazigh.org
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T
16 juin 2005 00:23
Peut-on maintenant parler de:


L'amazighophobie ?
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b
16 juin 2005 09:19
bonjour trojan,

j'ai lu ton texte un peu a la diagonale (excuses mais j'en ai lu un tat de ces textes).

l'intention est peut-etre bonne mais ce genre de notions reposent sur une vue historique et sociologique completement fausse de l'histoire et de la societe.

peute-etre qu'ailleurs on peut parler de peuple amazigh mais au Maroc il est n'est pas possible. le peuple marocain est un melange d'ethnies et d'origine ou l'origine amazigh est bien sur dans la majorite ecrasante. cela revient enre autres au fait a ses royaumes qui rassemblaient toutes sortes d'origines sous leur dominance.

ainsi le Maroc est le pays le plus saharien et le plus africain de toute l'afirque du nord par exemple! mais il est le plus mediterraneen aussi et meme le plus arabe si on met l'egypte de cote!

on peut parler de marocains amazighophones et arabophones. mais meme cette separation n'est pas nette vue le grand nombre des bilingues. il n'y a pas de sepration claire et jusqu'a maintenant toutes les etudes et observations connues sombrent dans l'amateurisme et les prejuges.

il faut pour ce sujet un historien comme elaroui pour le poser d'abords sur des fondements solides.

les berberistes qui croient militer pour la cause berbere font au fait l'inverse: il presentent les imazighen comme une petite ethnie en voie de disparition, ce qui est aberrant parce que le peuple marocain entier est amazigh. il presentent aussi l'arabe comme une force coloniale, externe aussi, qui domine et opprime le berbere. absolument faux aussi, car ces arabes sont en verite les berberes eux-meme qui se sont arabises avant de mener le flambeau de la civilisation arabo-islamique en afrique et en espagne pour de longues siecles. elaroui le presente de maniere impressionant dans son analyse sur l'histoire du maghreb.

moi personnellement je me considere comme d'origine amzighe, mais je suis surtout marocain, arabophone et un peu mazighophone aussi.

l'amazighite est une constituante absolument fondamentale de notre societe et notre identite. elle l'est au fond meme plus que l'arabite. tant que nous n'avons pas acquis une conscience a ce niveau nous garderons nos problemes d'identite. les actions des berberistes donnent souvent un coup mortel a cette conscience par leur ideologie et leurs "analyses" biaisees et dangereuses.

autre chose: il faut se mefier ce "congres amazigh mondial". il va se tenir prochainnement a nador en mois d'out. c'est un amat d'aigris et de frustres ideologiques a l'esprit radical et borne. il est a predominance kabyle (bien sur) avec ue ideologie de balkan et dont l'interet pour le Maroc est double:

1) le Maroc presente le plus grand nombre de ce qu'ils appelent "imazighen" avec une diversite, une histoire et une richesse cutlurelles et artistiques profondes et inedites.

2) les berberistes marocains agissent souvent comme des brebis qui les suivent leur "combat".




> Le peuple amazigh est aujourd’hui réparti principalement
> entre le Maroc (50% du total)Peut-on maintenant parler de:




Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 09:24 par bikhir.
A
16 juin 2005 10:38
Bikhir t'es pas obligé de répondre sur tous les posts tu sais ???

Surtout pour dire des niaiseries !!!


Tu dis:

"les berberistes qui croient militer pour la cause berbere font au fait l'inverse: il presentent les imazighen comme une petite ethnie en voie de disparition"

Faux !! Ce sont les gouvernements succesifs qui ont toujours essayés de nous minoriser pour justifier l'arabisation du Maroc, alors que nous, nous nous battons pour démontrer qu'étant plus nombreux que les non-amazhigs, il est donc illogique que notre langue ne soit pas la langue nationale du Maroc !


Tu ne fais que de la propagande makzheniénne, on s'en tape de ton avis sur le sujet, vu que tu es un collabo !!!!

De toute façon, tu attaques partout sur le forum, aidé de ton "frère" be !!!
b
16 juin 2005 10:52
si tu n'as pas d'arguments meles-toi au moins de ce qui te regarde et arrete tes insultes stp.



Amar du sous a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bikhir t'es pas obligé de répondre sur tous les
> posts tu sais ???

...

> Tu ne fais que de la propagande makzheniénne, on s'en tape de ton avis
> sur le sujet, vu que tu es un collabo !!!!
A
16 juin 2005 10:54
Je me méle de ce que tu travestie la réalité, ce sont des gens comme toi qui ne respect pas notre culture !!!!!!!!!
m
16 juin 2005 14:19
Bikhir presente son point de vue sur le premier message en ne s´attaquant pas á l´auteur, et si il s´exprime souvent dans ce forum c´est son droit.
Par contre Amar de Sous préfere s´attaquer au personnes au lieu de donner son point de vue sur les contenus des messages.
Moi personnellement, je ne vois aucune attaque de Bikhir sur la culture amazigh.

Il y a les rêves et il y a les réalités c´est tout




Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 14:22 par Krim.
j
16 juin 2005 14:49
Le monde est devenu un petit village sur cette galaxie...........Si on continue à rejaillir ce genre de sujets: berbères/arabes, algérie/maroc, ........etc....je ne crois pas qu'on va pas avancer.


Si on continue à réfléchir ainsi, c'est pas la peine de se plaindre à ce qui nous arrive sad smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 14:54 par jilali.
b
16 juin 2005 15:06
bonjour Krim, et merci pour ta sagesse.

en fait mon intention est tout a fait l'inverse: je dis qu'il faut absolument rehabiliter l'amazigh en tant que langue, culture, histoire et partie absolument et profondement constituante de l'identite marocaine. sans elle, il nous manque quelque chose d'existentiel dans notre identite, a nous tous, meme les purs arabophones entre nous.

je critique severment les berberistes parce qu'ils oeuvrent exactement contre cela.

a cause d'eux tamazight est devenu un theme explosivement politise, rejete et evites par les marocains eux-memes. plus grave encore ils presentent tamazihgt comme quelque chose d'inferieur en la glorifiant et/ou en la victimisant trop.

ceci en suivant souvent aveuglement les berberistes kabyles, qui eux, et pour des raisons historiques, ont une notion differente, generalement balkanisante de tamazight.

ceux qui ecoutent les berberistes ont l'impression d'un petit peuple, opprime et marginalise a cote du peuple marocain. on ne leur dit jamais que imazighen c'est le peuple marocain, et que ce peuple est celui a vecu des moments de grande gloire dans son histoire.

ces moments les berberistes les amputent de l'histoire marocaine pour le simple simplisme que c'est "arabe", alors que c'est faux. l'andalousie n'aurait jamais existe et on ne l'aurait jamais decrite comme maure sans le peuple marocain et son amazighite.

voila des choses que les berberistes ignorent ou font semblant d'ignorer.

une chose est a souligner strictement: il ne faut pas confondre les imazighen (le peuple) avec les berberistes (les militants). les derniers parlent souvent au nom des premiers sans que les premiers les aient jamais demandes et sans meme qu'ils sachent de leur existence.

amicalement.


Krim a écrit:
-------------------------------------------------------

> Moi personnellement, je ne vois aucune attaque de
> Bikhir sur la culture amazigh.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 15:09 par bikhir.
m
16 juin 2005 15:54
Je crois qu´Amar est sous la pression de ces préjugés qui l´empêchent de bien lire et comprendre les messages avant de répondre.
T
16 juin 2005 16:41
Bonjour Bikhir, Amar du Souss et les autres, j'ai été un peu occupé...

Mon point de vue dans ce thread était d'apporter un peu d'équillibre dans les thèmes abordés dans ce forum. Ces derniers temps j'ai remarqué qu'il y avait une approche tendancieuse de certains membres du forum à traîter des problèmes d'arabisme, antisémitisme, islamisme. Or selon mon point de vue ces sujets ne sont pas une spécifité du Maroc et ne concernent pas le fond de notre société qui depuis son origine est multiculturelle. Je voulais aussi mettre en lumière même avec un bref historique comment les choses ont évolués pour nous conduire à la situation actuelle et à travers cela comment entrevoir pour changer l'avenir. Je fais cela parce que je suis un grand amoureux de mon pays et j'ai envie de le voir changer dans le sens positif. Je trouve qu'on a assez perdu de temps dans les erreurs dans le passé et qu'il était temps de remettre en cause quelques dogmes sur lesquels reposent notre société.
Le problème de la marginalisation de la culture et langue amazigh est un problème concret et chacun de nous y est conscient. Il suffit de remonter les montagnes du rif, l'atlas et anti-atlas pour se rendre compte qu'il y a tout un autre monde qui vit. Or c'est ce monde qui a gravé en or les pages les plus glorieuses du Maroc. C'est à nous de receuillir cette culture d'origine, de la traîter à sa juste valeure et de lui écrire sa vraie histoire comme elle se doit.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 16/06/05 17:14 par Trojan_Horse.
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m
16 juin 2005 17:24
Trojan.Horse

Or c'est ce monde qui a gravé en or les pages
les plus glorieuses du Maroc.



Voulez vous nous informer avec plus de details. Merci

16 juin 2005 19:16
est ce que les berberes sont les kurdes pour l'afrique du nord?

si oui ils risque de de venir le cheval de trois pour cette partie de notre nation arabe.

n,oublions pas que le maroc et officiellement un pays arabe?






au faite;qui parmis nous poura affirmer, avec pruves qu,ils est 100% arabe?
:o
T
16 juin 2005 19:36
Krim a écrit:
-------------------------------------------------------
> Trojan.Horse
>
> Or c'est ce monde qui a gravé en or les pages
> les plus glorieuses du Maroc.
>
>
>
> Voulez vous nous informer avec plus de details.
> Merci
>
>


Cela dépend du point de vue de chacun:

- Barbarisme
- Conquête glorieuse
- Illuminance arabo-islamique sur des peuplades de montagne
- Hamagia

choisissez la version qui vous plaît !

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T
16 juin 2005 19:43
amir a écrit:
-------------------------------------------------------
> est ce que les berberes sont les kurdes pour
> l'afrique du nord?
>

Tautologie :
Est-ce que les arabes sont les indiens d'amérique du nord ?

> si oui ils risque de de venir le cheval de trois
> pour cette partie de notre nation arabe.
>

autant que les "arabes" puissent devenir les amirs de ce qui se situe géographiquement entre le moyen orient jusqu'à la côte atlantique west du Maroc.

> n,oublions pas que le maroc et officiellement un
> pays arabe?
>

c'est quoi au juste "arabe" ??

>
> la vraie vérité c'est celle qui sort de la bouche
> d'un enfant.

Exactement !


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T
16 juin 2005 19:49
Pulpe de la chose :

Propagande contre Propagande

La théorie de l'équillibrage...
(la nature a tendance vers l'équillibre)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 19:51 par Trojan_Horse.
[color=green]_-/\[/color][b]Trojan Horse[/b][color=green]/\-_[/color]
j
16 juin 2005 19:55
Trojan_Horse a écrit:
-------------------------------------------------------
> Présentation
>
> Amazigh est en quelque sorte la traduction de «
> berbère » en langue berbère. Amazigh signifie «
> l’homme libre ». Imazighen (pluriel de amazigh)
> constituent un des peuples les plus anciens de
> l’humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du
> Nord) remonte à environ 10.000 ans. C’est le
> premier peuple à s’être établi dans cette région
> et à ce jour, on ne lui connaît pas d’autre
> origine. C’est donc le seul peuple véritablement
> autochtone d’Afrique du Nord. On peut cependant
> considérer que tous les Nord-Africains actuels
> sont plus ou moins de souche amazighe. Le nom de «
> berbère » est issu de barbarus, donné par les
> latins à tout ce qui était réfractaire à la
> civilisation romaine. Parmi quelques grands noms
> de l’histoire amazighe, on peut citer : Masnsen
> (Massinissa), Yugurten (Jugurtha), Juba, Apulée,
> Saint-Cyprien, Saint-Augustin, Dihya (Kahina),
> Kuseila...etc.
>
>
> >
>
> Source: congres-mondial-amazigh.org
>
>
> _-/\Trojan Horse/\-_


comme c est bizarre, j ai deja lus ça quelque part.
T
16 juin 2005 20:01
vous n'avez pas vu la source que j'ai donné ?
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2
16 juin 2005 20:10
Salam,

Je n’ai pas lu tout le texte mais ceci est faux.

--
....... on ne lui connaît pas d’autre origine.
--

C’est ce qu’on appelle travestir l’histoire et la recherche scientifique pour servir une idiologie.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/05 20:22 par 2loubna.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
T
16 juin 2005 20:17
ÇáÅÓáÇãæíæä æÇáÃãÇÒíÛíÉ: ÇáãÝåæã ÇáÌÏíÏ ááÞãÚ

ÈÞáã: ÚÈÏ ÇááØíÝ ÃæãÈÇÑß (ÃßÇÏíÑ)

íÚÊÈÑ ÇáÅÓáÇã ÇáÓíÇÓí ÙÇåÑÉ ÛíÑ ÚÇÏíÉ æÛÑíÈÉ Úä ÇáÈíÆÉ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ ÇáãÛÑÈíÉ¡ ÅÐ áã íÓÈÞ ÚÈÑ ÇáÊÇÑíÎ Ãä ÚÑÝ ÇáãÛÑÈ ÍÑßÇÊ ÏíäíÉ ãÊØÑÝÉ¡ æÐáß ÑÇÌÚ Åáì ÎÕæÕíÉ åÐÇ ÇáãÌÊãÚ ÇáÐí íäÈÐ ÇáÊØÑÝ æÇáÐí Âãä ÏÇÆãÇ ÈÇáÅÓáÇã ÇáãÛÑÈí æáíÓ ÇáÅÓáÇã Ýí ÇáãÛÑÈ¡ ããÇ ÌáÚå íÊÕÏì ááÅÓáÇã ÇáÃãæí æÇáÅÓáÇã ÇáÚÈÇÓí æÇáÅÓáÇã ÇáÚËãÇäí æÛíÑåã.

ÅáÇ Ãä ÇáÊÇÑíÎ ÑÈãÇ ÞÏ ÃÚÇÏ äÝÓå ÍíË íÍÇæá ÇáÈÚÖ ÇáÂä Ãä íÝÑÖ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÇáãÛÑÈí ÃäæÇÚÇ ÛÑíÈÉ ãä ÇáÅÓáÇã¡ ÈÏÁÇ ÈÇáÅÓáÇã ÇáÃÝÛÇäí ÇáØÇáÈÇäí ãÑæÑÇ ÈÇáÅÓáÇã ÇáÅíÑÇäí æÇáÓÚæÏí ÇáæåÇÈí æÕæáÇ Åáì ÇáÅÓáÇã ÇáÓæÏÇäí.

æÞÈá ÇáÊØÑÞ Åáì ÕáÈ ÇáãæÖæÚ¡ áÇ ÈÏ ãä ÇáÅÔÇÑÉ Åáì ÃÓÈÇÈ ÈÑæÒ ÙÇåÑÉ ÇáÅÓáÇã ÇáÓíÇÓí¡ æÇáÊí íãßä ÅÌãÇáåÇ Ýí äæÚíä¡ ÏÇÎáíÉ æÎÇÑÌíÉ.

ÝÈÇáäÓÈÉ ááÃÓÈÇÈ ÇáÏÇÎáíÉ¡ ÊÊãËá Ýí ÝÔá ÇáÏæáÉ Ýí ÊÞÏíã ÎÏãÇÊåÇ Åáì ÃßËÑ ÇáäÇÓ ÇÍÊíÇÌÇ¡ æÊÑÇÌÚ ÇáãÓÊæì ÇáãÚíÔí ááÓßÇä äÊíÌÉ áÝÊÑÇÊ ÇáÌÝÇÝ ÇáãÊÊÇáíÉ¡ æßÐÇ ááÇÎÊíÇÑÇÊ ÇááÇÔÚÈíÉ ááÏæáÉ Úáì ÇáãÓÊæì ÇáÇÞÊÕÇÏí æÇáÇÌÊãÇÚí.

ÃãÇ ÇáãÓÊæì ÇáÅíÏíæáæÌí¡ ÝÅä ÇÚÊãÇÏ ÇáÏæáÉ æÇáÃÍÒÇÈ ÎíÇÑ ÇáÊÚÑíÈ Ðí ÇáäÝÍÉ ÇáÓáÝíÉ ÇáÑÌÚíÉ¡ ÎÇÕÉ Ýí ÇáÊÚáíã æÇáÅÚáÇã¡ ÃÏì Åáì ÊÞæíÖ ÇáÃÓÓ ÇáÅíÏíæáæÌíÉ ááÝßÑ ÇáÊÞÏãí ÇáÍÏÇËí¡ æÇäÊÔÇÑ ÇáÃÝßÇÑ ÇáÎÑÇÝíÉ æÙåæÑ ØÑæÍÇÊ ÏíäíÉ ãÊØÑÝÉ.

ÃãÇ ÈÇáäÓÈÉ ááÃÓÈÇÈ ÇáÎÇÑÌíÉ¡ ÝáÇ ÃÍÏ íãßäå ÅäßÇÑ Ãä ÇáÅÓáÇãæííä ÊÑÚÑÚæÇ Ýí ÃÍÖÇä ÇáãÎÇÈÑÇÊ ÇáÛÑÈíÉ¡ ÎÇÕÉ ÇáÃãíÑíßíÉ ãäåÇ¡ Ýí Ùá ÇáÍÑÈ ÇáÈÇÑÏÉ. æÐáß áåÏÝíä ÃÓÇÓíä: åÏÝ ãÑÍáí íÊãËá Ýí ÇÓÊÛáÇáåã áãÍÇÑÈÉ ÇáãÚÓßÑ ÇáÔÑÞí "ÇáãáÍÏ" æÃÝßÇÑå ÇáÔíæÚíÉ ÇáãÇÏíÉ. æåÏÝ ÇÓÊÑÇÊíÌí íÊÌáì Ýí ÌÚáåã (Ãí ÇáÅÓáÇãæííä) ÍÇÌÒÇ æÓÏÇ ãäíÚÇ ÃãÇã ÊÞÏã ÇáÔÚæÈ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇáÍÝÇÙ Úáì æÖÚåÇ ÇáãÊÎáÝ¡ Èá æÊÚãíÞå (äãæÐÌ ÃÝÛÇäíÓÊÇä¡ ÇáÕæãÇá...). æÖãä åÐÇ ÇáãæÞÝ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌí íãßä ÅÏÎÇá ÇáÍãáÉ ÇáãÓÚæÑÉ ÇáÊí íÞæÏåÇ ÍÇáíÇ ÇáÍÒÈ ÇáÙáÇãí æÃÊÈÇÚå ÖÏ ÇáÃãÇÒíÛíÉ¡ æÞÈá Ðáß ÖÏ ÇáãÑÃÉ.

ÝÈÇáäÓÈÉ áåã áÇ íäÈÛí ááÃãÇÒíÛíÉ Ãä ÊÎÑÌ Úä ÅØÇÑ ÇáÚÑæÈÉ æÇáÅíÏíæáæÌíÉ ÇáÓáÝíÉ¡ Ãí Ãäåã áÇ íÑíÏæä ááÃãÇÒíÛíÉ æááÔÚÈ ÇáãÛÑÈí ÚÇãÉ ÇáÎÑæÌ ãä ÇáÙáãÇÊ Åáì ÇáäæÑ. ÝÑÛã ÇÑÊÈÇØ ÇáãÕÇáÍ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ ááÅÓáÇãæííä ÈÇáÛÑÈ æÊÈÚíÊåã ÇáãÇáíÉ áå¡ Ýåã íÑÝÖæä ÇáÊÞÑÈ ãäå Úáì ÇáãÓÊæì ÇáÓíÇÓí æÇáËÞÇÝí¡ áÃä Ýí Ðáß ÊÞÑÈÇ ãä ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáÍÏÇËÉ æÇáÊÞÏã¡ ããÇ íåÏÏ ÝßÑåã ÇáÙáÇãí æÒæÇíÇåã ÇáÓíÇÓíÉ ÈÇáÇäÞÑÇÖ. æÈÇáÊÇáí Ýåã íÓÚæä Åáì ÅÈÞÇÁ ÇáãÛÑÈ ãÊÎáÝÇ ËÞÇÝíÇ æÓíÇÓíÇ¡ ÊÇÈÚÇ áãÔÑÞ ÇáäÝØ æÇáÌäÓ æÃÈÇØÑÉ ÇáãÎÏÑÇÊ æÇáÚäÝ æÇáÌåá¡ Ýí ÃÝÛÇäÓÊÇä æÛíÑåÇ.

æÇáãáÇÍÙ Ãä ÃÊÈÇÚ ÇáÍÒÈ ÇáÙáÇãí ÔÚÑæÇ ÈäæÚ ãä ÇáÛÑæÑ ÈÚÏ ÇäÊÎÇÈÇÊ 27 ÔÊãÈÑ. æåÐÇ ãÇ ÌÚá ÃÍÏ ÒÚãÇÆåã íåÏÏ ÈÃäåã ÓíäÒáæä Åáì ÇáÔÇÑÚ ÅÐÇ Êã ÊÈäí ÇáÍÑÝ ÇáÚÇáãí¡ ßãÇ æÞÚ ÖÏ ÎØÉ ÅÏãÇÌ ÇáãÑÃÉ Ýí ÇáÊäãíÉ. ßãÇ ÃÔÇÑÊ ÌÑíÏÊåã Ãä ÇáÃãÇÒíÛííä íÎÔæä ÇáÏÎæá Ýí ãæÇÌåÉ ãÚ ÇáÅÓáÇãííä ("ÇáÚÕÑ"¡ ÚÏÏ 248). Åäå ÇáÅÑåÇÈ. æäÚÊÞÏ Ãä ãÓíÑÊåã¡ ÅÐÇ ÍÏËÊ¡ ÓÊßæä áåÇ ÇäÚßÇÓÇÊ ÅíÌÇÈíÉ Úáì ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áÃä ãä ÔÃäåÇ Ãä ÊÚÌá ÈÇáãÓíÑÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ "ÊÇæÇÏÇ" ÇáãÄÌáÉ ÚÏÉ ãÑÇÊ¡ Èá ÞÏ Êßæä ÇäØáÇÞÉ áãÓíÑÇÊ ææÞÝÇÊ ÇÍÊÌÇÌíÉ ÃãÇÒíÛíÉ. æÚäÏ Ðáß äÓÃá åÄáÇÁ Úä ÛÑæÑåã æÇáÊÈÇåí ÈÃäåã ÇáÃÞæì ÍÇáíÇ.

åá äÓíÊã Ãä äÓÈÉ ÇáãÔÇÑßÉ Ü ÍÊì áæ ÇÝÊÑÖäÇ Ãä ÇáÇäÊÎÇÈÇÊ ßÇäÊ äÒíåÉ Ü áã ÊÊÌÇæÒ 30%¿ ßã ÊãËáæä ãä åÐå ÇáäÓÈÉ¿ åá äÓíÊã Ãäßã áã ÊÝæÒÇ æáæ ÈãÞÚÏ æÇÍÏ Ýí ÇáãäÇØÞ ÇáÞÑæíÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÇáäÇÆíÉ ÍíË ÇáÅÓáÇãæíæä ãäÈæÐæä¿ åá äÓíÊã Ãä ÇáÃãÇÒíÛííä ÚÈÑ ÇáÊÇÑíÎ ÞÇãæÇ ÈÅÍÑÇÞ ÇáÒæÇíÇ ÇáÏíäíÉ æÊÏãíÑåÇ áÃäåÇ ÊÊÍÇáÝ ÏÇÆãÇ ãÚ ÇáãÎÒä æÊÚÇßÓ ØãæÍ ÇáÊÍÑÑ æÇáÇäÚÊÇÞ áÏì ÇáÔÚÈ¿ æåá äÓíÊã Ãäßã ÇãÊÏÇÏ áÊáß ÇáÒæÇíÇ ÇáÊí ÇÚÊÈÑåÇ ÚÈÏ ÇáßÑíã ÇáÎØÇÈí ÓÈÈ ÇäåÒÇãå æÇáÞÖÇÁ Úáì ãÔÑæÚå ÇáãÌÊãÚí¿

Åä ÇáÚÇÑÝ áØÈíÚÉ ÇáãÔÑæÚ ÇáÓíÇÓí áåÐÇ ÇáÍÒÈ ÇáÙáÇãí æÌãÚíÇÊå ÇáÐíáíÉ¡ áä íÌÏ ÕÚæÈÉ Ýí Ýåã ÇáããÇÑÓÉ ÇáÓíÇÓíÉ áÃÊÈÇÚå.

ÃãÇ ÈÇáäÓÈÉ áÌãÇÚÉ ÚÈÏ ÇáÓáÇã íÇÓíä¡ ÝÅä ãæÞÝåÇ íÚÊÈÑ ÃßËÑ ÊØÑÝÇ æÚÏãíÉ¡ Ýåã ÚÈÑæÇ Úä ÑÝÖåã »áãÇ íäÒÚ Åáíå ßËíÑ ãä ãäÇÖáí ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ãä ÞØÚ ÌÐæÑ ÇáÃãÇÒíÛíÉ áÛÉ æÍÖÇÑÉ ãÚ ÇáÅÓáÇã æÇáÚÑÈíÉ ãä ÎáÇá ÇáÏÚæÉ Åáì ÇÚÊãÇÏ ÎØ "ÊíÝíäÇÛ" Ýí ÊÏÑíÓ ÇáÃãÇÒíÛíÉ æÇáÊÃáíÝ ÈåÇ (áÇÍÙæÇ ÍÊì ÇáÊÃáíÝ ÇáÐí íÏÎá Ýí ÅØÇÑ ÇáÍÑíÉ ÇáÔÎÕíÉ ááãÄáÝ)... æÃä åÐÇ ÇáãäÒÚ ãä ÔÃäå Ãä íÞØÚ ÕáÉ ÇáÃãÇÒíÛ ãÚ ÎãÓÉ ÚÔÑ ÞÑäÇ ãä ÊÇÑíÎåã... æÃä ÊÚÑíÈ ÇáãÛÑÈ åæ ÞÑÇÑ ÊáÞÇÆí ÇÊÎÐå ÃÌÏÇÏäÇ áöãÇ æÌÏæÇ Ýí ÇáÚÑÈíÉ ãä ÝÖÇÆá...«. (ãÌáÉ "äæÇÝÐ"¡ ÚÏÏ ãÒÏæÌ 17/18¡ ÕÝÍÉ 144). æÇáãËíÑ Ýí åÐå ÇáÍãáÉ ÇáãÚÇÏíÉ ááÃãÇÒíÛíÉ æÇáÃãÇÒíÛííä åæ Ãä ÈÚÖ ÇáÅÎæÇä "ÇáíÓÇÑííä" ÃÕÑæÇ Úáì ÇáÇáÊÍÇÞ ÈÑÝÇÞåã ÇáÙáÇãííä áÊÚÒíÒ ÍãáÊåã åÐå¡ ÍíË ÇÚÊÈÑ ÃÍÏ ÞÏãÇÁ "ÇáíÓÇÑ" ÇáãÛÑÈí Ãä »ÇáÃãÇÒíÛííä íÚÇÏæä ßá ãÇ ÚÑÈí æÅÓáÇãí æãÔÑÞí... æÇáÍÑÝ ÇáÚÑÈí åæ ÇáÃßËÑ ãáÇÁãÉ áãÕÇáÍäÇ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌíÉ æáÇäÊãÇÆäÇ ÇáÍÖÇÑí... « (ÍÑÒäí¡ "ÇáÚÕÑ"¡ ÚÏÏ 248). ßãÇ ÇÚÊÈÑÊ ÅÍÏì ÇáÌÑÇÆÏ "ÇáãäÇÖáÉ ÖÏ ÇáÚäÕÑíÉ" Ãä »åäÇß ÚÏÏÇ ãä ÇáÃÕæÇÊ ÊÓÎÑ äÝÓåÇ áÈË ÚäÇÕÑ ÇáÝÑÞÉ ÏÇÎá ÇáÃãÉ ÚÈÑ ÊÈäí ÇáÏÚæÉ Åáì ÇÚÊãÇÏ ÇáÍÑÝ ÇááÇÊíäí« ("ÈíÇä Çáíæã"¡ ÚÏÏ 3821). æáÊÌãíÚ åÐÇ ÇáÃÑÎÈíá ÇáÝÇÔí ÇáÚäÕÑí ÞÇãÊ ÅÍÏì ÇáÌãÚíÇÊ ÇáÊÇÈÚÉ áÍÒÈ ÇáÈÚË ÇáÚÑÈí ÈÊäÙíã äÏæÉ ÔßáíÉ ÈÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ åÏÝåÇ ÊãÑíÑ æÕíÇÛÉ ãæÇÞÝ æÂÑÇÁ ÌÇåÒÉ áÊÞæíÉ ÇáÊÍÇáÝ ÇáÞæãÌí ÇáÙáÇãí ÊÌÓíÏÇ áÔÚÇÑ "ãÍÇÑÈÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ãÓÄæáíÉ ÇáÌãíÚ". æÞÏ ÊÍæá åÄáÇÁ Åáì ãÌÑÏ "Ïãì ãÎÒäíÉ" íÊã ÊÍÑíßåÇ Úä ÈÚÏ ÍÓÈ ÇáÙÑæÝ æÇáÃåÏÇÝ æÇÓÊÚãÇáåÇ æÓíáÉ ááÖÛØ æÇáÊÑåíÈ æÇáÇÓÊÝÒÇÒ¡ Ýí ÅØÇÑ ãÇ íãßä ÊÓãíÊå ÈÜ"ÇáãÝåæã ÇáÌÏíÏ ááÞãÚ"¡ Ãæ ÇáÞãÚ ÈÇáäíÇÈÉ¡ Ãí ããÇÑÓÉ ÃÓÇáíÈ ÞãÚíÉ¡ ãÇÏíÉ æãÚäæíÉ¡ äíÇÈÉ Úä ÇáãÎÒä æáÍÓÇÈå. æÈåÐÇ ÇáÕÏÏ äÓãÚ ÈÇÓÊãÑÇÑ ÈÚÖ ÃÆãÉ ÇáÝÊäÉ æÇáÅÑåÇÈ ÇáÊÇÈÚíä ááÍÒÈ ÇáÙáÇãí íÓÊÛáæä ÈíæÊ Çááå áÈË Óãæãåã Ýí ÃæÓÇØ ÇáÃãÉ ÇáãÛÑÈíÉ¡ ãä ÞÈíá Ãä ÇáÏÇÚíä Åáì ßÊÇÈÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÈÇáÍÑÝ ÇáÚÇáãí åã ãáÍÏæä æßÝÇÑ æÚãáÇÁ ÇáÇÓÊÚãÇÑ¡ æÃä ÇáÏÇÚíä Åáì ÇáßÊÇÈÉ ÈÜ"ÊíÝíäÇÛ" æËäíæä æÃÚÏÇÁ ááÅÓáÇã. æåÐÇ ßáå ÈÚáã æÒÇÑÉ ÇáÃæÞÇÝ ÇáÊí ÊÑÇÞÈ ÇáãÓÇÌÏ. ÃáíÓ ÇáÓßæÊ ãä ÚáÇãÇÊ ÇáÑÖì¡ ßãÇ íÞÇá¿. Åäå ÇááÚÈ ÈÇáäÇÑ.

æäÔíÑ ßÐáß Åáì Ãä ÈÚÖ ÏÚÇÉ ÇáÝÊäÉ íÓÊÛáæä ãæÞÝåã ßãÏÑÓíä áÊÑæíÌ ÃßÇÐíÈ æÃÈÇØíá Ýí ÍÞ ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÓíÑÇ Úáì äÝÓ ÇáÓíäÇÑíæ ÇáãÚÊãÏ áãæÇÌåÉ ÞÖíÉ ÇáãÑÃÉ. æåÐÇ ÃßíÏ Óíßæä ÈÚáã ÇáÌåÇÊ ÇáãÓÄæáÉ¡ ÎÇÕÉ ÇáæÒÇÑÉ ÇáæÕíÉ. æÚáíäÇ Ãä áÇ ääÓì ÈÃä ÇáãÃÓÇÉ ÇáÃÝÛÇäíÉ ÇäØáÞÊ ãä ÇáãÏÇÑÓ. æãä ÇáãÝÑæÖ Ãä ÊÞæã ÇáãÏÇÑÓ ÚäÏäÇ ÈÊáÞíä ÇáãæÇØäíä Þíã ÇáÊÓÇãÍ æÇáÇÎÊáÇÝ áÇ Þíã ÇáÝÊäÉ æÇáÅÑåÇÈ¡ æÈÇáÊÇáí ÝÅääÇ äÏÞ äÇÞæÓ ÇáÎØÑ ÞÈá ÝæÇÊ ÇáÃæÇä¡ ÎÇÕÉ æÃä ÈÚÖ ÇáÈæÇÏÑ ÇáÍÇáíÉ áÇ ÊÈÔÑ ÈÃí ÎíÑ.

ÅáÇ Ãä ÇáÃÎØÑ Ýí ÇáÃãÑ åæ Ãä íÊã ÊÍÑíß æÊãæíá ÇáÍãáÉ ÇáãÚÇÏíÉ ááÃãÇÒíÛíÉ æÇáÃãÇÒíÛííä ãä ÇáÎÇÑÌ. æåäÇ äÔíÑ Åáì ãÇ ÞÇãÊ Èå ãÌáÉ "ÇáÈíÇä" ÇáÓÚæÏíÉ ÈÊÒÇãä ãÚ ÍãáÉ ÇáÅÓáÇãæííä¡ ÅÐ ÃÚÏÊ ãáÝÇ ßÇãáÇ ÛäíÇ ÈÇáÃßÇÐíÈ æÇáÊÑåÇÊ æÇáÊåã ÇáãÌÇäíÉ¡ ãä ÞÈíá Ãä ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÊÓÚì áØÑÏ ÇáÚÑÈ ãä ÇáãÛÑÈ ÈÇÚÊÈÇÑåã ãÓÊÚãÑíä¡ æÃä ÇáËÞÇÝÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ËÞÇÝÉ æËäíÉ¡ æÃä ÇáÊíÇÑ ÇáÃãÇÒíÛí äÔà æÊÑÚÑÚ Ýí Ùá ÇáÏÚã ÇáÇÓÊÚãÇÑí... ÅáÎ ("ÇáÈíÇä"¡ ÚÏÏ 182¡ ÏíÓãÈÑ 2002). æßá åÐå ÇáÊåã åí ÇáÊí íÊã ÇáÊÑæíÌ áåÇ ãä ØÑÝ ÇáÅÓáÇãæííä æÃÊÈÇÚåã ÈÇáãÛÑÈ ßæÓÇÆá æÃÏæÇÊ ááÞãÚ ÇáãÚäæí. æÞÏ íÕíÍ ÇáÈÚÖ ãäåã ÈÃä ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÈÏæÑåÇ ããæáÉ ãä ÇáÛÑÈ æíÓÊÔåÏ ÈÇáÌÇÆÒÉ ÇáÊí ãäÍÊ ááÃÓÊÇÐ ãÍãÏ ÔÝíÞ ÈåæáÇäÏÇ ÃÎíÑÇ. áßä¡ æÈÛÖ ÇáäÙÑ Úä ÇáäÒÇåÉ æÇáÇÓÊÍÞÇÞ ÇáÊí íÊãíÒ ÈåÇ åÐÇ ÇáäæÚ ãä ÇáÌæÇÆÒ ÇáÏæáíÉ ÈÚíÏÇ Úä ÃíÉ ÎáÝíÉ¡ ÓäÑÏ Úáì åÄáÇÁ ÈÃä ÊÚÇãáóäÇ Ü ÇáÛÇÆÈ ãÚ ÇáÃÓÝ Ü ãÚ ÇáÏæá ÇáÛÑÈíÉ ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ ÇáãÊÞÏãÉ Óíßæä ÃÝÖá ÈßËíÑ¡ Èá áÇ ãÌÇá ááãÞÇÑäÉ ÈÇáÊÚÇãá ãÚ Ïæá ÇáÊÎáÝ æÇáÝÊäÉ æÇáÏãÇÑ¡ æÞÏ äßæä ãÍÙæÙíä Ýí ÊÚÇãáäÇ ãÚ ÇáÛÑÈ ÅÐÇ ÃÕíÈ ÈáÏäÇ ÈÚÏæì ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ æÇáÍÏÇËÉ æÇáÊÞÏã. æÃãÇã åÐå ÇáÍãáÉ ÇáÛÇÔãÉ Úáì ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ¡ ÚáíäÇ Ãä äßæä æÇÚíä ÈÃäåÇ ÝÞØ ÇáÈÏÇíÉ áãÎØØ ÎØíÑ ÓÊõÓÎøÑ Ýíå ßá ÃÓÇáíÈ ÇáÎÏÚ æÇáÊÍÇíá. ÝÅÐÇ ÚÈÑ ÇáÍÒÈ ÇáÅÓáÇãæí Úä ÅãßÇäíÉ ÞÈæáå ÈÎØ "ÊíÝíäÇÛ"¡ ÝåÐÇ ãÌÑÏ ÊßÊíß ÓíÇÓí ÞÏ íäØáí Úáì ÇáÈÚÖ¡ åÏÝå ßÓÈ ÊÚÇØÝ ÇáÏÇÚíä Åáì ÇáßÊÇÈÉ ÈÜ"ÊíÝíäÇÛ"¡ Ãæ Úáì ÇáÃÞá ÌÚáåã ãÍÇíÏíä Ýí ÇáÕÑÇÚ ÇáÏÇÆÑ ÍÇáíÇ¡ æÈÚÈÇÑÉ ÃÎÑì ÔÞ ÇáÕÝ ÇáÃãÇÒíÛí ØÈÞÇ áãÈÏà "ÝÑÞ ÊÓÏ"¡ æÃä ÇáÙáÇãííä íÓÚæä ÍÇáíÇ Åáì ÇáÍÓã ãÚ ÇáÍÑÝ ÇáÚÇáãí¡ æÈÚÏ Ðáß ÓíÊã ÇáÑÌæÚ Úáì ÍÑÝ "ÊíÝíäÇÛ" æãÍÇÑÈÊå ÈÏæÑå. æÞÏ íóÄæá ÏæÑ ÞíÇÏÉ ÇáÍãáÉ ÖÏ "ÊíÝíäÇÛ" Åáì ÃÊÈÇÚ ÚÈÏ ÇáÓáÇã íÇÓíä æÇáÌãÇÚÇÊ ÇáÃÎÑì¡ æåÐÇ ãÇ íÊã ÇáÊãåíÏ áå ãäÐ ÇáÂä áÑÝÖåã ÇáßÊÇÈÉ ÈÜ"ÊíÝíäÇÛ"¡ ßãÇ ÃÔÑäÇ Åáíå ÓÇÈÞÇ¡ Èá æíÑÝÖæä ÍÊì ãäÇÞÔÉ ÇáãæÖæÚ (ãÞÇØÚÉ äÏæÉ "ÇáÕÍíÝÉ"winking smiley.

áåÐÇ äÏÚæ ßÇÝÉ ÇáãäÇÖáíä ÇáÍÞíÞííä ãä ÃÌá ÇáÃãÇÒíÛíÉ Åáì Ýåã æÇÓÊíÚÇÈ åÐå ÇáÎØÉ ÇáÏäíÆÉ ááÊÍÇáÝ ÇáÞæãÌí ÇáãÎÒäí ÇáÙáÇãí¡ æäßæä Ýí ãÓÊæì ÇáÑåÇä ÇáÊÇÑíÎí¡ áÃääÇ äÚíÔ áÍÙÉ ÊÇÑíÎíÉ ÍÓÇÓÉ. æäÍÐÑ ãä ÈÚÖ ÇáÃÕæÇÊ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÇáÊí ÊÍÇæá ÅËÇÑÉ ÇáÈáÈáÉ ÏÇÎá ÇáÍÑßÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ æÎáÞ ÌíæÈ ááãäÇæÔÇÊ ÇáÊÇÝåÉ æÇáÕÈíÇäíÉ æÕÑÝ ÇáäÙÑ Úä ÇáÕÑÇÚ ÇáÍÞíÞí ÇáÏÇÆÑ ÍÇáíÇ¡ æåí ãÍÇæáÉ íÇÆÓÉ áæÖÚ ÇáÚÑÈíÉ ÃãÇã ÇáÍÕÇä. æäÚÊÈÑ Ãä ÇáÎáÇÝÇÊ ÇáÏÇÎáíÉ íÌÈ ÅËÇÑÊåÇ Ýí ÇáæÞÊ ÇáãäÇÓÈ æÝí ÅØÇÑ ÍæÇÑ ÃãÇÒíÛí/ÃãÇÒíÛí åÇÏÆ æÈäøÇÁ.

æÚáíäÇ Ãä äßæä æÇÚíä ÈÃä ÇáÅÓáÇãæííä æÇáÞæãÌííä íÑÝÖæä ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÃÕáÇ¡ æÇáÏáíá Úáì Ðáß ÑÝÖåã ááÊÑÌãÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ááÞÑÂä ÇáÐí ÊÑÌã Åáì ÌãíÚ áÛÇÊ ÇáÚÇáã ÊÞÑíÈÇ¡ ÅáÇ Ãä ÇáÊÇÑíÎ ÊÌÇæÒåã Ýí åÐÇ ÇáÅØÇÑ æíÓÚæä ÇáÂä ÝÞØ Åáì ãæÇÌåÉ ãÇ Êãßä ãæÇÌåÊå.

æááÙáÇãííä äÞæá Åä ÇáÊÇÑíÎ ÓÌá áßã ÅÌåÇÖ ÞÖíÉ ÇáãÑÃÉ ÈÇáãÛÑÈ¡ æÃäßã ÞÏ ÊÞæãæä ÈãÓíÑÇÊ ÖÏ ÇáÃãÇÒíÛíÉ æÞÏ áÇ äÝÇÌà ÅÐÇ ÞÇã ÍÒÈßã ÈÞíÇÏÉ ÍãáÉ ÖÏ ÇáãÚØáíä¡ Úáì ÇÚÊÈÇÑ Ãä ÇáÃÑÒÇÞ ÈíÏ Çááå æÃä ÇáÈØÇáÉ æÇáÊåãíÔ ÞÖÇÁ æÞÏÑ¡ æÈÇáÊÇáí ÝÇáãÚØáæä íäÇÖáæä ÖÏ ãÔíÆÉ Çááå! æäæÏ Ãä äåãÓ Ýí ÂÐÇä åÄáÇÁ æäÞæá áåã ÅääÇ ãÊÃßÏæä Ãäßã ÓÊÞæãæä ÈãÓíÑÇÊ ÚÏÉ ÖÏ ßá ÇáÞÖÇíÇ ÇáÚÇÏáÉ¡ æÇáÃßíÏ Ãäßã áä ÊÞæãæÇ æáæ ÈãÓíÑÉ æÇÍÏÉ ÖÏ ÇáÑÔæÉ æÇáÝÞÑ æÇáÈØÇáÉ æÖÏ ÇáÇÎÊáÇÓÇÊ æÇáäåÈ ÇáÐí ÊÊÚÑÖ áå ãÇá ÇáÔÚÈ æÛíÑåÇ ãä ÇáãÔÇßá ÇáÊí íÚÇäí ãäåÇ ÇáÔÚÈ ÇáãÛÑÈí. æÐáß áÓÈÈ ÈÓíØ åæ Ãäå áíÓ ãä ãÕáÍÊßã Ðáß¡ æáÇ ÊÑíÏæä áåÐÇ ÇáÈáÏ Ãä íÊÞÏã áÃä ÊÞÏãå íÚäí äåÇíÊßã.

ÃãÇ äÍä ÝáÇ äÓÚì ááÅÓÇÁÉ áåÐÇ ÇáæØä áÃääÇ äÚÔÞå¡ æäÑíÏ Ãä äÚíÔ Ýíå ÈßÑÇãÊäÇ¡ ÈáÛÊäÇ¡ ÈËÞÇÝÊäÇ æÈåæíÊäÇ ÇáÃãÇÒíÛíÉ¡ æáÇ äÑíÏ Ãä íÚæÏ ÚÕÑ ÇáÙáãÇÊ æÇáÝÊä ÍíË ÞÊá ÇáãÓáãæä ÈÓíæÝ ÇáãÓáãíä æåáß ÇáÕÍÇÈÉ ÈÓíæÝ ÇáÕÍÇÈÉ æäõÈÔÊ ÇáÞÈæÑ æÈõÞÑÊ ÇáÈØæä æÃõÍÑÞÊ ÇáÌËË... äÑíÏå æØä ÇáÍÑíÉ æÇáÊÓÇãÍ æÇáÊÞÏã.


Source: [membres.lycos.fr]




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