Pensez-vous qu'on saura un jour ce qui s'est réellement passé ? ------------------------------
Source : Le Journal hebdo
L'énigme Benslimane
On ne présente plus le général Hosni Benslimane... Quelques rappels, toutefois. Après un stage à l'école militaire de Saint-Cyr, il intègre, en 1959, les Forces Armées Royales. Issu d'une famille proche du Pouvoir, l'actuel patron de la gendarmerie royale gravit rapidement les échelons. En 1965, il atteint le grade de capitaine et il est rattaché au cabinet d'Oufkir. Ce dernier ne tardera pas à le nommer à la tête des CMI. Selon une fiche du SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage), il aurait été le 29 octobre 1965 de permanence. Cette information de taille intéresse spécialement le juge d'instruction Patrick Ramel. Et pour cause, Benslimane a été contacté, le 29 octobre 1965, par Lopez et Boucheseiche alors qu'il se trouvait dans les locaux du CAB1. Il est susceptible d'avoir des éléments qui peuvent aider le juge à déterminer le lieu où se trouve la dépouille de Ben Barka. Le juge Ramel devra diriger une commission rogatoire pour demander d'auditionner plusieurs personnalités marocaines. Le général Benslimane sera sûrement appelé à témoigner pour apporter de nouveaux éléments sur une affaire qui traîne depuis quatre décennies... L'objectif de la justice française est de lever toutes les zones d'ombre sur l'assassinat de Ben Barka, sans pour autant incriminer les derniers témoins.
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