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Les Banu Hilal et Banu Sulaym, tribus Arabes qui ont envahi le Maghreb en 1051
z
31 mars 2007 09:42
LES TRIBUS DE HILAL ET DE SULAYM, ARABES DE LA QUATRIÈME RACE,ENTRENT EN AFRIQUE. SUITES DE CET ÉVÉNEMENT



Extrait de Histoires des berbères d' Ibn Khaldoun page 21 et suite

Depuis l'avènement de la dynastie Abbaside, les tribus formant les deux grandes familles moderites de Hilal et de Sulaym avaient continué à vivre en nomades et à parcourir avec leurs troupeaux les déserts du Hidjaz qui touchent à la province du Nadjd. Les Sulaym fréquentaient les environs de Médine, et les Hilal se tenaient sur le Ghazwan, montagne près de Tayf. Quelquefois, cependant, ils allaient prendre leurs quartiers d'été aux frontières de l'Irak et de la Syrie, d'où ils faisaient des incursions dans les cantons voisins pour y dévaliser les voyageurs et piller les caravanes. Les Sulaym se permettaient même d'attaquer les pèlerins de la Mecque aux jours où l'on remplissait les grands devoirs de la religion, et de les dépouiller sur le territoire de Médine pendant qu'ils visitaient le tombeau du Prophète. Les khalifes de Baghdad ne cessaient d'expédier des troupes pour punir ces méfaits et protéger les pèlerins contre de pareils outrages.

Plus tard, les Banu Sulaym et un grand nombre des tribus descendues de Rebiâ b. Amer allèrent se joindre aux Carmats, lors de la première apparition de ces sectaires, et ils les servirent en qualité de milices, dans les provinces de Bahrayn et d'Oman.
Quand les princes Fatimides', descendants d'Ubayd Allah AI Mehdi, eurent subjugué l'Égypte et la Syrie, AI Aziz, un des souverains de cette dynastie, enleva aux Carmats les villes dont ils s'étaient emparés dans ce dernier pays, et les ayant refoulés jusqu'à la province de Bahrayn, il transporta dans le Saîd (la Haute-Égypte) leurs partisans, les Arabes des tribus de Hilal et de Sulaym. Bien que la présence de ces nomades dût nuire à la prospérité de cette région, il prit le parti de les y établir, en les installant sur le bord oriental du Nil.

J'ai fais le maximum pour corriger les fautes. En vert, ce sont des informations que j'ai rajouté.

(Nous allons maintenant raconter les faits qui décidèrent le gouvernement égyptien à faire passer ces tribus dans l'Afrique septentrionale). En l'an 408, AI Moëzz devint souverain des Sanhadja de Kairouan, ayant reçu son investiture d'Ad-Daher li Dini'llah Ali, fils d'AI Hakem bi Amli'llah Mansur, fils d'AI Aziz bi'llah Nizar, fils d'AI Moëzz li Dini'llah Mâdd, émir de l'Ifrigyat. Ainsi, de même que ses pères, il tenait son autorité des souverains fatimides, fait sur lequel nous aurons l'occasion de revenir. Agé seulement de huit ans, il n'avait aucune connaissance des principes du gouvernement, aucune expérience des affaires, mais il appartenait à une famille très puissante et très fière. Ad Daher mourut en 427 (1036) et eut pour successeur son fils AI Mustanser bi'Llah Mâdd, celui qui régna plus longtemps qu'aucun des khalifes de l'islamisme: ayant gouverné soixante-quinze ans, disent les uns, soixante cinq, disent les autres. La vérité est qu'il régna soixante-treize ans, puisqu'’ il mourut vers la fin du 5è siècle de l'hégfre2 [en fait en l’an 487 d’après la note de page du traducteur]

AI Moëzz, fils de Badis, eut pour les doctrines sunites (orthodoxes) un certain penchant qu'il laissa quelquefois paraître3. Ainsi, vers le commencement de son règne, il lui arriva, en faisant une promenade, d'invoquer à haute voix le secours des deux Chikhs (les khalifes) Abu Bakr et Omar, dans un moment où il voyait que son cheval allait s'abattre sous lui. Les gens du peuple ayant entendu ces paroles, commencèrent à massacrer les Rafidites4 [ c.à.d les Chiites], et à proclamer hautement la doctrine orthodoxe [sunnite]: ils en firent publiquement la profession et supprimèrent les paroles venez à l'excellente œuvre ( hay ala khayri' lâmal) que les Fatimides avaient insérées dans l'Adan, ou appel à la prière. Ad-Daher ferma les yeux sur cet événement son fils et successeur, AI Mustanser, ne parut y faire aucune attention non plus ; aussi AI Moëzz, en ayant rejeté tout le blâme sur le peuple, vit agréer ses excuses. Dès lors, ce prince continua à faire la prière au nom du khalife (fatimide) et à lui envoyer les présents d'usage. Pendant tout ce temps, il entretenait une correspondance écrite avec Abu'I Qasem AI Djerdjeray, vizir de ces deux souverains, gouverneur de leur empire et directeur de toutes leurs affaires. Cherchant ainsi à le mettre dans ses intérêts, il lançait des sarcasmes contre les descendant d'Ubayd Allah (les Fatimides) et contre leurs partisans. AI Djerdjeray fut surnommé AI Actâ (le mutilé) parce qu'Al Hakem lui avait fait couper les mains pour crime de péculat. Lors de cet événement, toute l'autorité dont ce vizir avait disposé passa entre les mains de Sitt AI Molk, (sueur d'AI Hakem et grand-) tante d'AI Mustanser. En l'an 414 (1023-4), après la mort de cette princesse, Al Djerdjeray rentra au pouvoir, et il y resta jusqu'à la fin de ses jours. Il mourut en 436 (1044-5). Son successeur dans le vizirat, Abu Muhammed Al Hasem b. Ali, portait le surnom d'AI Yazuri, parce qu'il était originaire d'un village de la Palestine (appelé Yazurt), où son père avait été matelot2.

Quand AI Yazuri fut élevé à ces hautes fonctions, les gouverneurs des provinces se dispensèrent de lui donner, dans leurs dépêches, le titre de monseigneur (mulay), ce qui le piqua au vif. Il en fit même des reproches à Thomal b. Saleh, seigneur d'Alep, et à Moëzz b. Badis, seigneur de l'Ifriqya. Dès lors, ces deux princes le prirent en aversion. AI Moëzz fit même serment de répudier la souveraineté des Fatimides, de faire la prière publique au nom des Abbasides, et d'empêcher que celui du khalife ubaydite (fatimide) fût prononcé du haut d'aucune chaire dans tout son empire. Ayant persisté à remplir son voeu, il fit couper aux robes de cérémonie et aux étendards la bordure dans laquelle les noms des princes fatimides se trouvaient tissés;, et ayant reconnu pour souverain Abu Djâfer AI Qaym, fils d'AI Cader, l'Abbaside, il ordonna qu'on fit la (khotba) au nom de ce khalife et que l'on offrit des prières pour sa prospérité du haut de toutes les chaires. Ceci eut lieu en 437 (1045-6).

Le khalife de Baghdad ayant reçu l'acte par lequel AI Moëzz reconnaissait son autorité, lui envoya, par Abu'l Fadl AI Baghdadi, le diplôme d'investiture et les robes d'honneur. On fit la lecture de cette pièce dans la grande mosquée de Kairouan ; on y déploya les étendards noirs4 et on démolit la maison des Ismaëlienss.

Quand cette nouvelle parvint à AI Mustanser, khalife de l'Égypte, et à ses sectateurs, les rafidites ketamiens, ainsi qu'aux autres partisans de la dynastie fatimide, ils en ressentirent une douleur extrême, et dans le trouble que cet événement leur inspira, ils demeurèrent frappés de consternation.
Nous avons déjà fait observer que les tribus hilaliennes se trouvaient cantonnées dans le Saîd. Elles se composaient des Djachem, des AI Athbedj, des Zughba, des Riyah, des Rebiâ et des Adi ; populations dont la présence sur ce territoire y répandait la dévastation et nuisait non seulement à la province mais à l'empire. Le vizir AI Yazuri donna le conseil de gagner ces tribus, d'en revêtir les chefs du commandement des provinces de l'Ifriqya et de les envoyer faire la guerre à la dynastie des Sanhadja. « De cette manière, disait-il, les Arabes deviendront amis dévoués des Fatimides et formeront une excellente armée pour la protection de l'empire. Si, comme on le doit espérer, ils réussissent à vaincre AI Moëzz, ils s'attacheront à notre cause et se chargeront d'administrer l'Ifrigya en notre nom de plus, notre khalife se sera débarrassé d'eux. Si, au contraire, l'entreprise ne réussit pas, peu nous importe! Dans tous les cas, mieux vaut avoir affaire à des Arabes nomades qu'à une dynastie sanhadjite. Cet avis fut accueilli avec transport. On a raconté, mais à tort, que ce fut Abu'l Qasem AI Djerdjeray qui donna ce conseil et qui fit entrer les Arabes en lfriqya.

En conséquence de la décision que l'on venait de prendre, AI Mustanser, en l'an 441 (1049-50), envoya son vizir auprès des Arabes. Ce ministre commença par faire des dons peu considérables aux chefs, - une fourrure et une pièce d'or à chaque individu, - ensuite il les autorisa à passer le Nil en leur adressant ces paroles: « Je vous fais cadeau du Maghreb et du royaume d'AI Moëzz b. Badis le Sanhadjite, esclave qui s'est soustrait à l'autorité de son maître. Ainsi, dorénavant, vous ne serez plus dans le besoin ! »

Il écrivit alors au gouvernement du Maghreb une lettre ainsi conçue:

Nous vous envoyons - Des coursiers rapides - Et des hommes intrépides - Pour accomplir telle chose. - Que le destin décide!

Les Arabes, animés par l'espoir du butîn, franchirent le Nil et allèrent occuper la province de Barca. Ayant pris et saccagé les villes de cette région, ils adressèrent à leurs frères qu'ils avaient laissés sur la rive droite du Nil une description attrayante du pays qu'ils venaient d'envahir. Les retardataires s'empressèrent d'acheter la permission de passer le fleuve ; et comme cette faveur leur coûta une pièce d'or pour chaque individu, le gouvernement égyptien obtint non seulement le remboursement des sommes qu'il venait de leur distribuer, mais encore bien au delà.

Ces envahisseurs se partagèrent alors le pays, de sorte que la parti, orientale en échut aux Sulaym et la partie occidentale aux Hilal. Ils dévastèrent ensuite AI Medinat AI Hamra, Adjedabya, Asmu et Sort. La tribu Sulaymide de Hayb se fixa sur le territoire de Barca avec ses confédérés, les Ruwaha, les Nasera et les Omayra ; mais les Debbab, les Awf, les Zughb et toutes les familles hilaliennes se précipitèrent sur l'Ifriqya comme une nuée de sauterelles, abîmant et détruisant tout ce qui se trouvait sur leur passage.
z
1 avril 2007 18:54
Ce fut en l'an 443 (1051-2) que les Arabes entrèrent en Ifriqiya. Munes b. Yahya As-Sinberi, émir des Riyah, fut le premier qui y pénétra. AI Moëzz chercha aussitôt à gagner l'appui de ce chef, et l'ayant fait venir auprès de lui, il le déclara son ami et lui donna sa .fille en mariage. Ensuite, il lui proposa d'attirer les Arabes des stations éloignées où ils s'étaient arrêtés, afin de pouvoir accabler par leur nombre et avec leur secours (les princes de la famille de Hammad) ses collatéraux, qui se tenaient en révolte contre lui dans la partie occidentale de l'empire. Après quelque hésitation, Munes y donna son consentement et appela les Arabes. Ces nomades se mirent aussitôt à dévaster le pays en proclamant partout l'autorité d'AI Mustanser bi'Llah, le khalife (fatimide). Ils défirent aussi l'armée sanhadjienne et les corps de troupes alliées qu'AI Moëzz avait fait marcher contre eux. Ce prince si rempli d'orgueil fut outré de cet échec ; transporté de colère, il arrêta le frère de Munes, et ayant dressé son camp en dehors de Kairouan, il envoya demander des secours à son cousin AI Qayed b. Hammad b. Bulughin, seigneur de la Qalâ des B. Hammad. AI Qayed leva une troupe de mille cavaliers et la lui envoya. Les Zenata nomades, auxquels il avait aussi adressé un appel, lui envoyèrent un autre millier, tous tirés de la famille d'AI Muntaser b. Khazrun AI Maghrawi et commandés par lui-même. AI Muntaser était un des chefs les plus puissants de la nation zenatienne, et au moment où on lui demanda sa coopération, il se trouvait, avec ses nomades, dans les campagnes de l'Ifriqya.

AI Moëzz se mit alors en marche avec ses alliés, les partisans de sa famille, ses domestiques, ses amis, et le petit nombre des descendants des conquérants arabes qui habitaient encore son pays. Cette troupe s'accrut ensuite des contingents berbères, de sorte qu'AI Moëzz put aller à la rencontre de l'ennemi avec une armée très nombreuse, composée, dit-on, d'environ trente mille combattants.

Les tribus arabes de Riâh, Zughba et Adi se postèrent au midi de Haideran, lieu des environs de Gabes. Quand les deux armées se trouvèrent en présence, l'ancien esprit national porta les descendants des Arabes qui, les premiers, avaient subjugué le Maghreb, à se détacher d'AI Moëzz pour passer aux Hilal. Alors les Zenata et les Sanhadja l'abandonnèrent aussi, de sorte qu'il dut s'enfuir avec les gens de sa maison , et se réfugier dans Kairouan. Ses trésors, ses bagages e ses tentes devinrent la proie des vainqueurs. L'on dit que dans cette affaire les Sanhadjiens perdirent, à eux seuls, trois mille et trois cent hommes. Ce fut à propos de cette journée qu'Ale b. Rizq, de la tribu dg Riyah, prononça le poème qui commence ainsi:

L'image d 'Umayma (ma bien-aimée), se présenta à minuit auprès de ma couche (mais j'étais déjà parti) et nos montures couraient et pressant le pas.

C'est dans cette pièce que l'on trouve les vers suivants:

Oui: le fils de Badis est un excellent roi, mais ces sujets ne sont pas des hommes.

Trente mille d'entre eux furent mis en déroute par trois mille des nôtres! ce fut là un coup à faire perdre l'esprit.

Quelques personnes attribuent ce poème à b. Cheddad'. Les Arabes vinrent alors bloquer AI Moëzz dans Kairouan, et pendant ce long siège, ils portèrent la dévastation dans les campagnes et les villages des alentours. Ils n'épargnèrent même pas les lieux où la vengeance d'AI Moëzz s'était déjà fait sentir, parce qu'il en avait soupçonné les habitants d'être d'accord avec eux. Les gens de la campagne se réfugièrent dans Kairouan, et comme les Arabes continuaient à en presser le siège et à commettre des ravages épouvantables, les habitants finirent par s'enfuir à Tunis et à Sousa.

Toute la province de l'Ifriqya fut pillée et saccagée, et en l'an 445 (1053-4) les villes d'Ubba et de Laribus tombèrent au pouvoir-les Arabes. Pendant ce temps, les Zughba et les Riyah se tenaient aux environs de Kairouan. Munes, étant alors venu camper sous les murs de la ville, accorda sa protection aux membres de la famille Ziri (famille dont AI Moëzz faisait partie), et les conduisit à Gabes et autres lieux: Les Arabes s'emparèrent ensuite du pays de Castilya, et un de leurs chefs, Abed b. Abi'l Ghayth, ayant entrepris une expédition contre les Zenata et les Maghrawa, s'en revint avec un fort butin.

En l'an 446 (1054-5), les Arabes se partagèrent les villes de l'Ifriqiya: la tribu de Zughba s'appropria la ville et la province de Tripoli, pendant que la tribu de Merdas, branche de celle des Riyah, occupa Badja et lés lieux voisins. Un nouveau partage se fit plus tard, et la région située au couchant de Gabes devint la propriété des tribus de Riyah, Zughba, Makil, Djuchem, Qurra, Athbedj, Cheddad, Khult et Sufyan, branche de la grande tribu de Hilal. De cette manière, l'empire d'AI Moëzz se morcela et lui échappa. Abed b. Abi'I Ghayth s'empara de Tunis et réduisit les habitants en esclavage, pendant qu'Abu Masud, un autre de leurs chefs, prit la ville de Bône par capitulation.

Quant à AI Moëzz, il chercha sa sûreté en mariant ses trois filles aux émirs arabes, Fares b. Abi'l Ghayth, Abed b. Abi'I Ghayth et AI Fadl ben Bu Ali, le Mirdaside. En l'an 448, il donna à son fils Temim le commandement d'AI Mehdiya, et l'année suivante, il se fit escorter à kairouan (lisez AI Mehdiya) par les chefs arabes, ses gendres. Comme tes Arabes ne tardèrent pas à l'y suivre, il s'embarqua et partit (pour Tunis). Le lendemain, son fils, AI Mansur (qu'il avait laissé à Kairouan), Mforma les habitants du départ de leur sultan. Alors ceux-ci évacuèrent la sous la conduite d'AI Mansur et de la troupe des nègres (que le commandement sanhadjien entretenait à son service). Les Arabes y pénétrèrent aussitôt après, et commencèrent I'' oeuvre de dévastation, t les boutiques, abattant les édifices publics, et saccageant les ons de sorte qu'ils détruisirent toute la beauté, tout l'éclat des numents de Kairouan. Rien de ce que les princes sanhadjiens avaient dans leurs palais n'échappa à l'avidité de ces brigands: tout ce qu'il avait dans la ville fut emporté ou détruit ; les habitants se dispersèrent loin, et ainsi fut consommée cette grande catastrophe.

Les Arabes marchèrent ensuite contre AI Mehdiya et réduisirent cette à la dernière extrémité en lui coupant les communications et les vivres.

Après avoir renversé le pouvoir des Sanhadja, les envahisseurs mèrent leurs armes contre les Zenata et leur enlevèrent tout le pays ouvert. La guerre entre ces deux peuples ne se termina pas de sitôt, et descendant de Muhammed b. Khazer, qui régnait à Tlemcen, plaça corps de troupes sous les ordres de son vizir Abu Soda Khalifa AI frini, et l'envoya combattre les Arabes. Il s'ensuivit une longue série stilités ; mais, dans une dernière bataille ; l'armée d'Abu Soda fut en déroute et lui-même y perdit la vie.
r
14 mars 2015 12:48
Pour résumé : ils vivaient dans le najd en arabie, ils ont ensuite été repoussé en égypte après une alliance raté avec les qarmates contre les abbassides. les zirides à ce moment avait reconnu l'état sunni et avait délaissé l'état shi3a ce qui à déplu au fatimides et ont décidé de leur envoyer les bédouins arabes de l'égypte et ils commence par prendre bar9a, les plaines de la djeffara, les hautes plaines et l'atlas saharien (ouargla, biskra, el oued etc), l'oriental (figuig) et les plaines atlantique (sraghna, dokkala, shaouia, etc). ils étaient composes des ria7 (surtout en algerie), zoghba (surtout au maroc et à ouargla), ma9il (surtout au maroc et vers alger), djochem (surtout au maroc), athbedj, kholt (surtout au maroc), sofyan (idem), addi et les soulaym eux été plus vers la djeffara et le sa7ra libyen.
d'ailleurs ont reconnaît leurs ancêtres avec des noms qui font référence à des 9abila comme : ayad, dridi, riz9allah, 5alfallah, belghith, bno brahim, bno yagob, sa5ri, ya7lali, bno 7alal, sal7i, 9raïche, 3attaf.
B
14 mars 2015 18:57
Le maroc n'a pas été envahi par les arabes (je ne parle pas du début de l'islam). Il est admis même par les berberistes les plus obstinés, que c'est le sultan ya3qoub al mansour Adahbi ( dynastie berbere ! ) qui a fait venir des arabes au maroc.

Mais c'est vrai l'histoire du maroc a toujours été à part de celle du reste le la "oumma". et c'est plutôt une bonne chose.

Une chsoe étonnante c'est que les fatimides qui gouvernaient l'égypte étaient des chiites...

L'histoire est faite de guerre et de pays, il est jsute à noter que les arabes n'ont exterminé personne et qu'on parlent toujours berbere dans nos contrées.

les indiens d'amérique vont apprécier.
X
14 mars 2015 19:01
On parle surtout berbère dans les contrées qui étaient jadis peu accessibles aux envahisseurs ou aux arrivants (zones montagneuses du Maroc et d'Algérie). La ou il y a eu peu de mixité et donc peu d'influences culturelles exogènes (le Rif en est un bon exemple).
r
14 mars 2015 22:04
Citation
BleuBlue a écrit:
Le maroc n'a pas été envahi par les arabes (je ne parle pas du début de l'islam). Il est admis même par les berberistes les plus obstinés, que c'est le sultan ya3qoub al mansour Adahbi ( dynastie berbere ! ) qui a fait venir des arabes au maroc.

Mais c'est vrai l'histoire du maroc a toujours été à part de celle du reste le la "oumma". et c'est plutôt une bonne chose.

Une chsoe étonnante c'est que les fatimides qui gouvernaient l'égypte étaient des chiites...

L'histoire est faite de guerre et de pays, il est jsute à noter que les arabes n'ont exterminé personne et qu'on parlent toujours berbere dans nos contrées.

les indiens d'amérique vont apprécier.
Le Maroc à été envahi au 8e siècle par les Arabes mais pas au 11e siècle.
Le sultan en question avait fait appel aux Bédouins pour qu'ils les aide à combattre les Espagnols et les Portugais dans les villes côtières (El Jadida ou Assilah) mais aussi pour la Bataille d'Alarcos et la Bataille des Trois Rois dont ils était sorti gagnant.

Et pour les remercie ils leur accorda la permission de s'installe et c'est pour ça qu'une bonne partie des populations de Sraghna, Chaouia, Doukkala etc descendent de ces populations bédouines.

Et d'ailleurs, les Bédouins étaient aussi des chiites mais l'ont abandonné pour le sunnisme malékite lors de leur arrivé. Et oui, les Berbères restent l'ethnie la plus présente et leur langue est encore parlé et pas que dans les montagnes.
S
15 mars 2015 01:17
Toute la partie de Kariat Ba Mohammed et les Hyayna sont issus, en grande majorité, des Arabes installés par les sultans alaouites successifs dans le but de les protéger contre les incursions berbères venant du Rif.

Il est rapporté que les Arabes furent installés dans la région de Kariat Ba Mohammed au 16ème siècle...
r
29 mars 2015 15:18
Ils vivent entre le Gharb au nord, Tadla à l'est et Doukkala au sud inclus le Sahara et l'Oriental. C'est la 3rrobia dans l'argot quoi.

Voilà quelques groupes de leurs descendants : safiane, 5lout (gharb) bni 5iran bni mes9ine ouardigha (tadla) wlad 3amran wlad bou 3aziz (dokkala) mda9ra wlad 7riz wlad 3ali (chaouia)
bni guil (oriental) doui-mnia ghnanma wlad dlim (sa7ra)

Ils parlent aussi un dialecte 3rrobi (ou bedawi) qui diffère de Tanger ou Fes.
Il à été importé par les Banou Hilal vers le 11e siècle.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 31/03/15 18:38 par ra7ou naili.
3 avril 2015 12:03
C'est cool j'ai des gènes de criminels de guerre en moi. Ca peut toujours servir.
r
10 avril 2015 19:34
Citation
mohamed1979 a écrit:
C'est cool j'ai des gènes de criminels de guerre en moi. Ca peut toujours servir.
C'est drôle quand même, ont nous accuse d'être des criminel sur des actes passé, mais qui s'est opposé à Moïse et à Dieu ? des Pharaons, et de quel origine étaient-ils ?...

Comme ça la balance s'équilibre. ptdr
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
Y
18 septembre 2015 22:45
Personne n'est à 100% arabe ou berbère. J'viens de la tribu de Mehaia, un tribu du Maroc qui descend de Banu Hilal, logiquement je suis arabe mais je ne ressemble pas à un arabe yawning smiley, comment ça se fait ? Bah j'imagine qu'après autant de siècle passé en Afrique du Nord, ces deux grandes tribus 100% arabes, les Bani Hilal et Bani Solyeim se sont divisé en petites tribus et mélangé aux tribus berbères. Et puis n'oublions pas Al-Andalus et le métissage avec les espagnoles, et je rajouterais qu'ayant des origines algériennes de Tlemcen j'ai surement des ancêtres turques de l'Empire Ottomans. Tout ça pour dire que personne n'est ethniquement parlant à 100% ceci ou cela, on est tous métissé mais de longue date c'est tout haha.
a
18 septembre 2015 23:47
Citation
ziri95 a écrit:
LES TRIBUS DE HILAL ET DE SULAYM, ARABES DE LA QUATRIÈME RACE,ENTRENT EN AFRIQUE. SUITES DE CET ÉVÉNEMENT
l'histoire des beni hilal envahissant le maghreb a été largement exagéré, la génétique nous apporter un regard nouveau et démontre que les hilaliens étaient tellement peu nombreux qu'ils se sont fondu dans la population berbere.
 
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