Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
si nos banquiers avaient respecté un tant soit peu la charia nous n'en serions...
a
11 octobre 2008 01:15
salam alaykoum:
le magazine -Challenges-
Vincent Beaufils


Dans ce magma d’informations, un article signé par un éditorialiste français, Vincent Beaufils en l’occurrence, et publié dans le magazine «Challenges», sort du lot. Mieux : le papier est en train de faire le tour du monde. En suscitant bien des commentaires sur les forums du web et autres blogs .
«Challenges» est pourtant une revue consacrée au monde de l’entreprise et de la finance, comme il en existe bien d’autres en Europe. Plutôt objective, elle est peu suspecte de dérives politiciennes à l’orientale. Et pourtant, l’article peut nous paraître plutôt surprenant de la part d'un journaliste de challenges.
Le journaliste se permet même d’opposer le texte musulman sacré à la Bible: «En réalité,au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c'est plutôt le Coran qu'il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n'en serions pas là».

Le journaliste français ne s’arrêtera pas là : «leurs banquiers (des pays du Golfe, NDLR) ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié» un atif reel . Une réponse concrète et précise aux interrogations de Fabius. Autant d’éléments qui devraient nous faire voir d’un œil nouveau, l’initiative de certains opérateurs privés, qui visent à ouvrir des établissements bancaires islamiques dans notre pays.

source:
[www.challenges.fr]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 12/10/08 18:23 par aberosabil.
i
11 octobre 2008 09:37
Et bien le journaliste se trompe quand il dit: "leurs banquiers (des pays du Golfe, NDLR) ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent"

Ou est investi l'argent des fonds saoudiens, koweïtiens etc....?
Aux USA, seul pays dont l'économie leur garanti un rendement suffisant.
a
11 octobre 2008 22:11
salam alaykoum:

le riba est dangereux pour l'humanité, car c'est un instrument de domination économique et politique.


éditorial du 11 septembre dernier, "Le pape ou le Coran", à la crise financière qui ébranle le monde
par Vincent Beaufils (1)
Challenges

...
Vincent Beaufils est directeur de la rédaction du magazine Challenges, un hebdomadaire d'information sur l'économie et les principaux débats de société. Diplômé d'HEC, il a débuté sa carrière de journaliste à L'Expansion, puis à L'Express, comme grand reporter. Il a également été successivement conseiller de la rédaction en chef du Nouvel Observateur, ancien rédacteur en chef du Nouvel Économiste, avant d'être nommé rédacteur en chef du mensuel L'Essentiel du management. Consacrant son éditorial du 11 septembre dernier, "Le pape ou le Coran", à la crise financière qui ébranle le monde et à la venue du pape Benoît XVI en France, l'éditorialiste congédie le pape et les textes pontificaux... pour inviter à lire le Coran ! "En réalité, écrit-il, et Benoît XVI nous pardonnera, au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c'est plutôt le Coran qu'il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n'en serions pas là. Il ne faut pourtant pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux... simplement, elle ne transige pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques; oubliés, les ABS et CDO que personne n'est capable de comprendre. Autrement dit, l'argent ne peut être utilisé que pour financer l'économie réelle. Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l'argent, qu'il s'agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n'ont ainsi pas le droit de s'endetter au-delà de leur capitalisation boursière; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement. Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle, Benoît XVI aura du mal à faire des sermons davantage puisés dans l'actualité.

à suivre:
a
11 octobre 2008 22:12
suite:
Au moment où les autres font l'éloge de la finance islamique, le monde musulman reste marginalisé sur le plan économique. Les banques islamiques ne sont que le reflet de cette marginalisation. Comment expliquer que des milliards de dollars de l'argent du « pétrole musulman » ne sont pas placés dans les banques islamiques mais dans les banques américaines. Une bonne part de cet argent est gérée par les fonds souverains d'investissement, comme la Kowait Investment Authority et la Abu Dhabi Investment Authority, qui contrôlent des monceaux de richesse. Que font ces fonds souverains de cette masse d'argent ? D'abord, ils financent le déficit budgétaire des Etats-Unis, en achetant des actifs américains. Durant ces derniers mois, les fonds souverains arabes ont pris des participations importantes dans nombre de grandes firmes américaines, sans avoir aucun droit de regard sur la gestion de ces entreprises. Edwin Truman révèle, dans son étude sur les fonds de souveraineté, que l'Algérie a placé 49 milliards de dollars aux Etats-Unis sous forme de bons du trésor (emprunts obligataires de l'Etat américain), soit la moitié de ses réserves de change. Dans le classement des pays arabes ayant placé leur argent chez l'Oncle SAM, l'Algérie se place derrière les Emirats arabes Unis, le Koweït et le Qatar. La Kowait Investment Authority a récemment acquis une participation dans la Citigroup pour 12 milliards de dollars et une autre de 6,5 milliards dans Merrill Lynch. Le fonds d'Abu Dhabi a investi 7,5 milliards dans Citigroup et la société Mudabala Development a acquis une participation de 1,5 milliards dans le groupe Carlyle. Les fonds souverains du Golfe ont perdu plusieurs dizaines de milliards de dollars à cause de la chute des marchés financiers qui se poursuit encore. Paradoxe ! C'est l'argent musulman qui est aujourd'hui mobilisé pour voler au secours du riba (la spéculation en bourse), au moment où cette pratique est remise en cause par les capitalistes eux-mêmes!

Au lieu de prendre pour modèle l'économie libérale où dominent les intérêts du grand capital, il est essentiel que la logique derrière l'investissement des fonds souverains arabes cesse d'être celle d'un pur rendement économique, pour se doubler par des objectifs moraux et politiques, que les fonds deviennent un instrument de financement de politiques économiques, sociales et culturelles visant à jeter les bases d'une stratégie de puissance de la finance islamique. L'islam de marché est un modèle de développement qui respecte les valeurs des institutions du marché sans nier les valeurs morales. Il a pour vocation d'être une alternative au système matérialiste. Jouer sur les mots et la sémantique ne change rien à l'énoncé du problème. Quand on étudie le riba on ne peut le dissocier de la nature du commerce car Dieu a mis le riba inéquitable en opposition avec le commerce équitable. On ne peut le dissocier des pratiques ribawites qui touchent la monnaie, les montages financiers, les pratiques des marchés qui font que tel produit est du riba ou non. L'islam a abordé le riba dans son aspect moral, économique, social et commercial : la production, l'échange et la consommation des marchandises mais aussi de l'argent et de l'or. Certes, le riba recouvre en premier lieu l'usure, sur l'interdiction de laquelle il y a unanimité ; mais, d'après la majorité des oulémas, il englobe aussi « l'intérêt sous toutes ses formes ».

à suivre..
a
11 octobre 2008 22:14
suite:

Il faut donc aller plus loin que l'intérêt pour comprendre la signification de l'interdiction du riba. L'islam a prohibé toute activité liée au riba (production, témoignage, consommation, contractualisation, etc.) car c'est un crime moral et un désordre économique qui sape les valeurs qui créent la cohésion sociale, la solidarité de classes et la miséricorde dans les relations humaines. Le riba dans sa face cachée et subtile est une entropie dont le summum est le capitalisme arrogant. Toute pratique économique et commerciale fondée sur l'injustice, la spéculation est du riba. Toute globalisation de l'économie et toute financiarisation de l'économie qui prive le producteur de ses moyens de production et des fruits de son travail est du riba. Dans sa forme capitaliste le riba est la transformation de la monnaie qui au lieu d'être un moyen d'échange et de régulation du marché par la concurrence devient elle-même une marchandise sans contrepartie productive. La sophistication des mathématiques financières, le consumérisme excessif, les montages complexes financiers rendent le riba sournois mais plus dangereux pour l'humanité, car c'est un instrument de domination économique et politique. Le riba c'est le service de la dette d'un pays qui atteint le triple du montant de la dette

Face à la crise que connaît notre monde post-moderne, marqué entre autres par l'économie mondialisée il est nécessaire de trouver un consensus fondamental. Le salut de l'humanité repose sur l'impérieuse nécessité d'adopter une éthique universelle. Toute tentative d'élaboration de cette éthique universelle ne peut cependant se passer des religions, car elles seules fondent l'inconditionnalité et l'universalité du devoir éthique. Malgré le désaccord des religions sur bien des points, il semble possible de s'accorder sur des exigences éthiques élémentaires de l'humanité, sur des vices et des vertus universels.
R
11 octobre 2008 23:35
hmm hmm

c est vrai Riba c est pas bien

mais il y a un Probleme ici

Que ca soit ces escrots " capitalistes" ou bien ces "arabo_islamistes" , la Fin c est le meme


juste moyens sont diiferents

avec les arabo_islamistes , notre argent va finir dans des Comptes bancaires secrtes en suisse ou bien quelque Part


et si quelqu un critique ca , ils vont lui sortir : tais toi mecreant , c est le Destin , c est Dieu qu il a voulu ca , le Jaloux , le laic , l athee .. ptdr
i
12 octobre 2008 17:18
Il fut un temps ou la religion aurait pu jouer un rôle quelconque.
Aujourd'hui, la seule solution est de nationaliser.....que les parlements (pas les gouvernements) prennent le contrôle de la monnaie.
m
12 octobre 2008 22:48
Citation
icare99 a écrit:
Il fut un temps ou la religion aurait pu jouer un rôle quelconque.
Aujourd'hui, la seule solution est de nationaliser.....que les parlements (pas les gouvernements) prennent le contrôle de la monnaie.

le communisme quoi
i
13 octobre 2008 00:03
les parlements....pourquoi le communisme ?
a
13 octobre 2008 00:03
Citation
marocaindumaroc a écrit:
Citation
icare99 a écrit:
Il fut un temps ou la religion aurait pu jouer un rôle quelconque.
Aujourd'hui, la seule solution est de nationaliser.....que les parlements (pas les gouvernements) prennent le contrôle de la monnaie.

le communisme quoi
du tout!! on ne parle pas de toute l'économie! on ne parle que de nationaliser la MONNAIE! pour tout le reste, le privé a du bien, la concurrence bien régulée est plutot un moteur pour aller toujours plus loin et faire mieux.
On est pas forcé de choisir entre la peste et le cholera ... les deux extremes ... par contre, on peut choisir un juste milieu, un équilibre profitable aux peuples,et non à une minorité de mafieux
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
l
13 octobre 2008 09:57
source:
[www.challenges.fr]

Le journaliste français ne s’arrêtera pas là : «leurs banquiers (des pays du Golfe, NDLR) ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent.





Si l'argent ne doit pas produire de l'argent, pourquoi les bourses existent aussi dans les pays du Golf et qu'elles sont aussi touchées par la crise financière ?

Et pourquoi les riches saoudiens ont placé de l'argent au US dans l'économie la plus libérale qui soit ?
a
13 octobre 2008 12:31
Citation
louise a écrit:
source:
[www.challenges.fr]

Le journaliste français ne s’arrêtera pas là : «leurs banquiers (des pays du Golfe, NDLR) ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent.





Si l'argent ne doit pas produire de l'argent, pourquoi les bourses existent aussi dans les pays du Golf et qu'elles sont aussi touchées par la crise financière ?

Et pourquoi les riches saoudiens ont placé de l'argent au US dans l'économie la plus libérale qui soit ?
Parce qu'on parle des banques islamiques ici, pas des entrepreneurs et des particuliers qui ont le choix de suivre ce qu'ils veulent ...

de plus, les bourses en moyen orient n'ont rien de contraire à l'islam ... investir en bourse, c'est apporter de l'argent à une entreprise ... tu deviens actionnaire, et tu partages les risques et les profits. Ca se passait comme ca avant, quand les riches commercants donnait un apport en argent aux caravaniers, et partageaient avec eux le risque de vol ... et partageaient les profits.
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
l
13 octobre 2008 13:38
Citation
amine69 a écrit:


Parce qu'on parle des banques islamiques


Une banque islamique ne peut pas prêter plus d'argent qu'elle ne possède réellement ?
a
13 octobre 2008 17:04
Citation
louise a écrit:
Citation
amine69 a écrit:


Parce qu'on parle des banques islamiques


Une banque islamique ne peut pas prêter plus d'argent qu'elle ne possède réellement ?

Elle ne peut pas ... c'est toute la différence avec les banques classiques ... on a pas le droit de préter une chose qu'on ne possède pas ... une des règles premières dans le commerce musulman.
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
l
13 octobre 2008 17:25
Toutes les banques ne doivent pas être islamiques dans les pays arabes et notamment aux Emirats.

"Jusqu'à récemment, le volume de crédit augmentait à Dubaï de 49 % par an (d'après la Banque centrale des Emirats arabes unis), un taux presque deux fois supérieur à la croissance des dépôts de la banque. Cela inquiète certains banquiers, qui craignent un effondrement".

Extrait de l'article suivant
[www.courrierinternational.com]
a
13 octobre 2008 17:27
Citation
louise a écrit:
Toutes les banques ne doivent pas être islamiques dans les pays arabes et notamment aux Emirats.

"Jusqu'à récemment, le volume de crédit augmentait à Dubaï de 49 % par an (d'après la Banque centrale des Emirats arabes unis), un taux presque deux fois supérieur à la croissance des dépôts de la banque. Cela inquiète certains banquiers, qui craignent un effondrement".

Extrait de l'article suivant
[www.courrierinternational.com]
et bien elles ne le sont pas toutes ...
au maroc, il n'y en a pas une seule ... toutes les banques au maroc sont sur le modele occidental ...
quand le sage designe la lune, l'idiot regarde le doigt (lue sur le forum)
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook