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Azerbaïdjan : l'autre pays du pétrole !
D
6 novembre 2005 22:13
BAKOU (AFP) - Les Azerbaïdjanais votaient dimanche pour renouveler leur Parlement dans une atmosphère tendue, alors que l'opposition a déjà dénoncé les premières irrégularités et que la présidence a prévenu qu'elle ne tolérerait aucun trouble contestataire.

Plus que la composition du Parlement qui n'a pas de pouvoirs réels, c'est la crédibilité du président Ilham Aliev qui est en jeu dans ce scrutin, ainsi que sa capacité à maintenir la stabilité tout en assurant la démocratisation de ce pays du Caucase riche en pétrole, où les compagnies étrangères ont investi des milliards de dollars.

Le président Aliev a assuré, en plaçant son bulletin dans l'urne à l'école numéro 6 de Bakou, que les élections seraient "transparentes et démocratiques".

Mais alors que les Azerbaïdjanais votaient encore, une organisation non gouvernementale financée par l'Occident, l'EMC, a dénoncé des irrégularités, faisant notamment état d'obstacles au travail de ses 2.000 observateurs azerbaïdjanais.

Les deux coalitions d'opposition, Azadliq (Liberté) et YES (Nouvelle politique) ont dit pour leur part avoir constaté des cas de "manèges", où les électeurs étaient transportés en car de bureau en bureau pour voter plusieurs fois.

"C'est un cauchemar: des familles entières manquent sur les listes", a relevé également Dounia Abdoullaïeva, observatrice d'une ONG à Nardaran, au nord de Bakou.


Le président Ilham Aliev le 6 novembre à Bakou
©AFP - Alexander NemenovLe porte-parole de la commission électorale centrale, Iqbal Babaïev, a rétorqué que les élections "se déroulaient normalement".

"L'électorat est actif et aucune irrégularité grave n'a été constatée", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse.

A 15h00 locales (11h00 GMT), 32,08% des quelque 4,7 millions d'électeurs inscrits avaient voté.

La campagne a été entachée de la répression violente de manifestations de l'opposition au cours desquelles des dizaines de personnes ont été blessées par la police, dont certaines grièvement.

Et Azadliq, la plus importante coalition de l'opposition, a menacé, si des infractions massives étaient constatées ce dimanche, de manifester dès mardi, sur le modèle des actions menées par les opposants ukrainiens lors de la Révolution orange de l'année dernière dans leur pays.

Le président Aliev, dont les partisans sont les favoris du scrutin, a pour sa part affirmé au cours de la campagne que l'opposition avait préparé un coup d'Etat impliquant certains de ses propres ministres. Et il a prévenu qu'il ne tolérerait aucun trouble à l'issue du scrutin.


Vote d'un Azerbaïdjanaise le 6 novembre à Nardaran près de Bakou
©AFP - Vano ShlamovBeaucoup craignent une répétition du scénario de la présidentielle de 2003 qui avait hissé M. Aliev au pouvoir en remplacement de son père mourant, Heydar Aliev: les résultats du vote avaient été contestés et avaient déclenché des émeutes, violemment réprimées.

Plus de 1.200 observateurs internationaux étaient répartis dimanche dans les bureaux de vote à travers le pays.

Les Etats-Unis, qui gagnent en influence dans les ex-républiques soviétiques du Caucase, sont particulièrement soucieux de la stabilité de ce pays d'importance stratégique, situé entre la Russie et l'Iran.

De grandes compagnies pétrolières internationales ont investi des milliards de dollars pour la recherche et l'exploitation des ressources pétrolières en Azerbaïdjan et pour un oléoduc transportant l'or noir de la mer Caspienne vers l'Europe via la Turquie (un projet de 4 milliards de dollars inspiré par Washington et devant commencer à fonctionner tout prochainement).

En dépit des richesses pétrolières, restées le monopole de quelques uns dans le pays, près de 40% de la population azerbaïdjanaise vit, selon les chiffres officiels, sous le seuil de pauvreté. Les difficultés économiques ont poussé à l'exil en Russie ou en Ukraine plus de 2 millions d'électeurs azerbaïdjanais.

Les premiers résultats préliminaires sont attendus lundi soir, et les résultats définitifs dans les 48 heures suivant la clôture du scrutin.

Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
a
11 novembre 2005 00:28
tu voyages dans tous les pas et tu oubllies le tien.
.....gaza al qods...mais sebta et melilia et quoi du du sahara.
L'aliénation est une maladie incurable.

o
11 novembre 2005 01:12
asafo a écrit:
-------------------------------------------------------
> tu voyages dans tous les pas et tu oubllies le
> tien.
> .....gaza al qods...mais sebta et melilia et
> quoi du du sahara.
> L'aliénation est une maladie incurable.


et si nous on a envie de lire ce qu' il écrit.....hein???

tu veux etre le dictateur du forum ou quoi....à te suivre il n y aurais ici qu un sujet de discution.....bien sur que les autres pays nous interessent et si toi, ca ne t interessent pas va autre part et arrete de poluer les postes des autres........

D
12 novembre 2005 20:50
Merci Ouriaghel !

Elle, donc moi, s'intéresse à l'actualité mondiale !

Cher Asafo !

J'ai aussi poster des sujets sur Sebta et Mellilia ! Quand au Sahara, j'estime qu'on a pas besoin de l'ONU et convives pour régler le litige.
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t
12 novembre 2005 21:44
salam

et donc c'est quoi les dernieres nouvelles SVP?

c'est fou sur Internet il s'arrete au 6 novembre sad smiley

les elections ont été annullées?


salam
D
12 novembre 2005 22:14

"et donc c'est quoi les dernieres nouvelles SVP?"



A mon avis les ricains ont eu ce qu'ils voulaient : un gouvernement à leurs botte !
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D
13 novembre 2005 12:23
Azerbaïdjan : manifestation test pour l'opposition dimanche
AFP 13.11.05 | 11h18





L 'opposition azerbaïdjanaise s'apprêtait à manifester une deuxième fois dimanche après des élections législatives dont elle demande l'annulation pour fraudes, un rassemblement qui donnera une indication de l'ampleur de son soutien populaire.

Les partis antigouvernementaux ont formé après le vote une alliance baptisée Front démocratique pour exiger un nouveau scrutin, de nombreux cas de falsification des résultats ayant été constatés par des observateurs internationaux lors des élections du 6 novembre dans cette ex-république soviétique.



Une première manifestation a rassemblé en semaine, mercredi, sur une place du nord de Bakou, environ 15.000 personnes qui ont réclamé l'annulation du vote et la démission du gouvernement sous un flot de drapeaux orange, symboles de la révolution pacifique populaire qui a renversé le régime en Ukraine l'hiver dernier.

Dimanche, en début d'après-midi, des militants préparaient une tribune orange sur la place de la Victoire devant des dizaines de policiers.

"La manifestation d'aujourd'hui va prouver au monde entier et aux autorités de l'Azerbaïdjan que le peuple demande un changement de régime", a déclaré dimanche à l'AFP le principal dirigeant de la coalition d'opposition Azadliq, Ali Kerimli.

Deux heures ont été imparties par la mairie de Bakou, de 15h00 à 17h00 (11h00 GMT à 13h00 GMT), et les autorités ont déclaré qu'elles ne toléreraient pas un dépassement de l'horaire.

La campagne électorale avait été marquée par des manifestations organisées sans autorisation par l'opposition et réprimées dans la violence par la police. Des dizaines de personnes avaient été blessées, dont plusieurs grièvement.

Au cours de la manifestation de mercredi, des jeunes gens avaient demandé que l'on apporte des tentes sur la place pour imiter la stratégie de sit-in des militants de la "Révolution orange" de l'ex-république soviétique d'Ukraine.

Isa Gambar, chef du parti Musavat, une des trois formations d'Azadliq, a toutefois affirmé en fin de semaine que l'opposition n'avait pas l'intention de rester sur la place au-delà du délai prévu.

L'Azerbaïdjan, riche en pétrole, est affecté par la pauvreté et la corruption. Selon les chiffres officiels, près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les pays occidentaux ne cachent pas leur souci de stabilité dans ce pays stratégique situé entre Iran et Russie et où les grandes compagnies pétrolières sont en train d'investir des milliards de dollars.

Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
 
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