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FatimaNourah a écrit:
Waleykoum Salam
Non mais n'importe quoi
Mon neveu, je le considère comme mon propre fils.. Voilà pourquoi j'ai hésiter à en parler, je la voyais venir.
Je souhaites que mon neveu réussissent, bien plus que moi. Et Dieu m'en est témoin que je le pense sincèrement.
Seulement ce qui me dérange, c'est la mentalité, le fait de vouloir me narguer, sachant que moi j'ai du tout sacrifié, jusqu'ici pour mon problème et que évidement ça me touche, j'ai du arreter mes études, mon permis j'y ai passer des années, j'ai mis tout mon argent dedans, sans compter le reste du tdah qui me prenait la tête. Donc oui vouloir me narguer, sachant que ça me fait mal le fait de vouloir appuyer tout le temps dessus. C'est ce qui me dérange..
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FatimaNourah a écrit:
Waleykoum Salam Citronnus !
Merci pour ton long texte, franchement il m'a fait du bien, tu m'a comprise alors que très peu de personnes en on la capacité !
Peut être parce que tu as un trouble similaire.. Sans indiscrétion, c'est un tdah que tu as ?
Ah mais ça je te comprend complètement ! Il suffit d'avoir une petite différence, et tu en entendra des moqueries toute ta vie, d'ailleurs je me demande ce qu'il peut bien y avoir dans la tête des harceleurs et pourquoi tant de méchanceté
Bah le truc c'est que je me suis faites à l'idée que je suis différente, et comme toi, je ne pense pas que ce soit un mal, je trouve qu'avec ce genre de trouble, se développe beaucoup de qualités humaine, du moins toutes les personnes que j'ai rencontré, qui avait un tdah ou des troubles similaires, c'était des personnes d'une extrême gentillesse, très humaines avec beaucoup d'empathie pour les autres.
Mais comme tu as dit le problème c'est que nous ne sommes pas dans les normes de la société, ce qui veux dire qu'un tdah ou avec un trouble similaire, on se retrouve des fois dans des galères pas possible, exemple, j'imagine que pour toi c'est la même, personnellement j'peux pas travailler n'importe où, j'arrive pas à garder un travail plus de 3 mois.. J'suis obliger de rester un eu seule une bonne partie de la journée car trop sensible à la lumière, aux bruits, en réunissant tout ça bah c'est quand même handicapant..
Et à la limite, le permis, il n'y aurait que moi.. Mais ma mère, la pauvre elle sort jamais, les courses, pareil je galère, j'porte tout avec les gros sac, ne serait-ce que l'enmener de temps en temps faire un petit tour pour se changer les idées.. Enfin voilà je pense que c'est un tout.. Lol
Mais tu as clairement expliquer, et c'est exactement ça, tu vois je ne voyais pas les choses ainsi, mais ton exemple m'a fait tilt.
Mmerci pour ton message ! Il est au top, j'ai fait une capture, pour pouvoir le relire lorsqu'il m'arrivera de culpabiliser encore sur ce problème!
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Citronnus a écrit:
Tu vois New Horizon ne comprend pas ton trouble. Il se dit que quand on veut, on peut. Il est une personne faisant parti de la majorité de cette société. Cette majorité/normalité qui considère que toute personne doit avoir le permis.
Il ne conçoit pas que tu puisses être anormale et ne pas réussir à l'avoir. Ou ne pas faire des études.
Moi aussi j'ai entendu en long, en large et en travers que si je n'arrivais pas à certaines choses, c'est que je baissais les bras, que j'étais une fainéante ou je ne sais quoi d'autres.
On a beau dire qu'on ne fonctionne pas comme les autres, les autres n'hésitent pas à nous dire "c'est une excuse, ça ! Quand on veut, on peut !". Mais ça, c'est bien une réplique de personne faisant partie de la majorité.
Au bled, on te dira qu'il est normal d'être musulman. Ici, on te dira qu'il est normal d'être athée. Sur Mars, on te dira qu'il est normal d'être tout vert. Etc etc etc.
A ces gens-là, tu dois pouvoir leur dire "allez vous faire foutre, je ne suis pas comme vous".
Peut-être qu'on t'a fait croire que malgré ton trouble, tu pouvais avoir le permis ou avoir ton diplôme. Et donc tu as cru les autres, tu leur as fait confiance et tu as liquidé toutes tes économies pour les autres. Pour être comme eux. Mais tu n'es pas comme eux. Faut que t'en rendes compte.
Et là, finalement, tu veux encore accorder du crédit à ces autres, dont ton beau-frère qui est imbuvable/mauvais avec toi.
Cesse cela.
Tu n'es pas les autres et tu ne le seras jamais.
Apprends à vivre dignement en fonction de ton trouble. Réinvente ta vie.
Bien sûr, la société ne sera jamais bien loin. Quoi qu'on fasse, on en fait parti. Autant un noir/blanc peut aller dans un pays de noirs/blancs s'il le veut, autant y'a pas de pays fait d'une majorité de TDAH ou autres troubles. T'es obligée de faire avec.
Mais réinvente ta vie en fonction de ce que tu es. Et non pas en fonction de ce que les autres sont, ou de ce qu'ils te disent que tu devrais être.
Sois TOI. Et ne t'occupes pas des autres qui ne font pas parti de TON monde.
Tu sais, dans mon cas, il existe des séances psy, des thérapies comportementales, pour que les gens comme nous puissent s'intégrer QUAND MÊME à cette saloperie de société. Tu te rends compte qu'en faisant cela, la société ne nous accepte carrément pas comme nous sommes. Il faut cacher notre trouble et jouer la comédie toute notre vie pour s'intégrer à eux, quoi qu'il en coûte.
Ben je vais te dire ce qu'il en coûte d'assister à ces thérapies comportementales : on finit sous prozac, en burn out total car on ne peut pas faire semblant toute notre vie.
Une société doit pouvoir accepter les gens qui sont différents. Mais ce n'est pas le cas. Il y a des lois antidiscriminations, mais les gens sont discriminants de toutes manières.
A toi de ne pas te sentir discriminée. Elève-toi face à tout ça. Tu vaux mieux que ça. Si tu te sens inférieure, c'est juste parce que tu tentes de faire partie d'une norme qui n'est pas la tienne.
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Newhorizon20 a écrit:
Salam,
Entre "FatimaNour" qui considère que je fais partie de ceux qui n'ont pas la capacité de comprendre et vous qui lui demande de leur dire, y compris moi, que nous allions nous faire foutre, je trouve que vous êtes un peu sévères.
Mon intention était de l'encourager et de lui demander de ne pas faire attention à ce que pensent les autres d'elle. Si j'ai parlé de jalousie, c'était pour lui faire comprendre qu'il n'y a pas de mal à être jaloux de la réussite des autres, si cette jalousie peut nous motiver à chercher la réussite peu importe les circonstances.
J'éviterai, la prochaine fois, de donner mon avis.
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Citronnus a écrit:
Le truc, c'est que la posteuse nous dit qu'elle a un trouble particulier, qu'à cause de ce trouble, elle n'a pas pu avoir son permis, qu'elle n'a pas pu terminer ses études, et toi tu nous sors "qu'avec de la persévérance, on finit par réussir".
Comme si ça pouvait suffire dans notre cas ?
Y'a que les gens "normaux" qui peuvent dire cela. Ceux qui sont atteints d'un trouble qui les empêche de vivre normalement savent bien que ça ne fonctionne pas comme ça.
La majorité des gens normaux ne cessent de nous dire "faites des efforts !". Mais bon sang, on ne fait que ça tout au long de notre vie ! Jusqu'à nous en rendre littéralement malade.
Le nombre de personnes qui ont un trouble et qui finissent sous prozac, anxiolytiques et j'en passe, c'est tout sauf normal !
Pour vous, c'est normal qu'on finisse sous médocs, car il n'y a que comme ça qu'on a un vrai statut de "malade" ou de "personne à part". Car même avec un diagnostic sous le bras, on continue à nous dire "faites des efforts et ça passera !"
Faut vraiment être à côté de la plaque pour avoir ce genre de raisonnement en vrai !
Il n'est pas normal qu'un autiste ou autre du genre finisse sous antidépresseurs ou anxiolytiques. Ces personnes ne sont ni dépressives ni anxieuses à la base. Elles le deviennent à cause des gens "normaux" qui croient qu'il suffit de ... pour que ça le fasse ...
Et je ne parle pas de tous ces a priori que les médecins eux-mêmes ont sur les gens comme nous. Eux-mêmes ont des réactions de cons face à des gens comme nous.
On n'est pas débiles, ni attardés, on fonctionne juste différemment. Et cette façon différente de fonctionner n'est pas compatible avec ce que la société nous demande d'être. On n'a pas à s'adapter à la société. La société doit s'adapter à nous. Elle doit prendre en compte notre trouble. Pas nous demander de nous intégrer alors qu'on est justement diagnostiqué pour ne pas pouvoir s'y intégrer.
Je t'ai cité car tu as justement réagi comme la majeure partie des gens "normaux" face à des gens "anormaux" comme nous.
T'as pas idée à quel point c'est compliqué.
Me concernant, on dit souvent que les autistes aspergers ne sont pas sociables. En réalité, si, on l'est. Quand ma mère m'a inscrite à l'école, j'étais contente d'y aller. C'est même moi qui lui ai demandé pour m'y inscrire. Je voulais jouer avec les autres enfants.
Trouver du travail, mais j'étais pleine de bonne volonté. J'aurai bien aimé en faire partie de cette connerie de société.
Mais quand t'es incomprise, que tu as une façon de concevoir le monde et la vie en générale qui ne colle pas avec celle des autres, quand tu ne comprends pas toi-même comment les autres fonctionnent, ben tu te retrouves rejetée. Et par les élèves, et par les profs ... Et tu finis oui, sous médocs, alors qu'à la base, malgré ta différence, ben t'es ok.
Une yabie se retrouve avec une information préoccupante des services sociaux sur le dos car son enfant pourtant diagnostiqué autiste embête son monde à l'école. Une autre yabie qui est dans le même cas lui dit qu'elle ne les compte plus. Te rends-tu compte qu'elles se retrouvent soupçonnées de maltraitance alors que leur gamin a été diagnostiqué ? En France, on n'accepte pas la différence.
J'ai vécu le rejet toute ma vie pour des conneries pareilles. J'ai perdu mon travail pour les mêmes raisons : incompréhension de part et d'autre. Et heureusement que mes filles étaient adultes quand ça a été le cas car qui sait si j'aurai pu les garder sinon ?
Clairement, si tu t'es senti offusqué, c'est dommageable, mais j'ai pas envie de m'excuser. Y'en a ras le bol des gens "normaux" pensant savoir mieux que les concernés. Je t'ai juste cité parce que tu as juste réagi comme n'importe quelle personne normale aurait réagi. Et ça fait pour ma part 46 ans que je supporte ce genre de choses. D'ailleurs, je ne les supporte plus, c'est clair ! Et moi j'ai refusé de finir sous médocs pour plaire à ces gens normaux. J'ai préféré accepter le rejet. J'ai les moyens de pouvoir me retirer de cette société. J'espère que Dieu me permettra de continuer à vivre ainsi en paix.
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Newhorizon20 a écrit:
Donc, mon seul tort, c'est d'être "normal" comme les autres.
Je tâcherai à ne pas l'être la prochaine fois, puisque cela te dérange, sachant que la posteuse a demandé l'avis de tout le monde et pas seulement d'une catégorie de personnes.
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Citronnus a écrit:
Ton seul tort a été de ne pas prendre en compte qu'elle ne l'était pas, normale.
Tu t'es adressé à elle comme si elle devait l'être. Tu n'as absolument pas pris en compte sa différence.
C'est ça que je reproche aux gens normaux. Tellement tournés vers eux-mêmes qu'ils sont incapables de se mettre dans la peau de ceux qui ne le sont pas. Et ils n'essayent même pas. Il faut être normal, point. Y'a pas d'autres possibilités.
Ta réaction a été "t'es jalouse, réveille-toi !" alors que son message disait "je souffre de ne pas être comme tout le monde et en plus on s'en sert contre moi".
Les gens "normaux" ont un manque tellement grand d'empathie. La majorité écrase toujours la minorité. Et non seulement elle l'écrase, mais elle lui reproche de ne pas être normale ...
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