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La CIA, ses avions, ses secrets
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2 décembre 2005 20:51
Plus de 300 avions au service de la CIA ont atterri en Europe, accréditant un peu plus la thèse selon laquelle Washington aurait convoyé des prisonniers islamistes en utilisant des aéroports européens. C'est ce qu'affirme The Guardian dans son édition du 1er décembre. Les Etats-Unis ont d'ailleurs reconnu ces jours derniers, après un silence officiel de plusieurs semaines, qu'il était temps de répondre aux interrogations "légitimes" des Européens sur les activités de la CIA en Europe.

[www.courrierinternational.com]
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
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3 décembre 2005 10:21
« Nous ne torturons pas », a affirmé M. George W. Bush. C’était le 7 novembre dernier, à Panamá, à la fin d’une tournée de cinq jours en Amérique latine, région longtemps martyrisée par des régimes dictatoriaux – soutenus par Washington – qui pratiquaient massivement les « disparitions » de suspects et la torture. Le président des Etats-Unis répondait aux incriminations formulées par le quotidien Washington Post (1) contre les services de renseignement américains, accusés d’enlever clandestinement des personnes et de les supplicier hors des Etats-Unis dans des prisons secrètes appelées « sites noirs ».

Peut-on croire M. Bush ? La réponse est non. N’avait-il pas affirmé, pour envahir l’Irak, que le régime de M. Saddam Hussein avait des liens avec le réseau Al-Qaida ? Et que Bagdad possédait des « armes de destruction massive » ? Deux mensonges au nom desquels Washington déclencha une « guerre préventive » qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes (dont plus de deux mille militaires américains).

M. Bush n’est point fiable. En particulier sur la question de la torture. Elaborés par des institutions comme la Croix-Rouge internationale, Amnesty International ou Human Rights Watch (2), des rapports confirment que, depuis les attentats du 11-Septembre, les autorités américaines ne respectent plus, dans leur lutte contre le « terrorisme international (3) », les conventions de Genève sur le traitement dû aux détenus, ni la convention des Nations unies contre la torture.

En décidant, dès le lendemain du 11-Septembre, d’instaurer des tribunaux d’exception et de créer, hors du territoire des Etats-Unis – donc hors de toute juridiction américaine –, le bagne de Guantanamo pour y écrouer des « prisonniers du champ de bataille » (qualification différente de « prisonniers de guerre », ce qui évite le recours aux conventions de Genève), l’administration Bush a changé les règles du jeu.

La thèse néoconservatrice du juriste Alberto Gonzáles, ancien conseiller du président et désormais attorney général (ministre de la justice), est en quelque sorte celle-ci : l’Amérique ne doit pas se laisser « affaiblir » par son respect des droits humains. Dans deux rapports, remis en février et août 2002, M. Gonzáles a remodelé le droit relatif à la torture. Ce terme désigne maintenant, aux Etats-Unis, les seuls actes « affectant irrémédiablement l’intégrité physique des prisonniers ». En deçà de ce seuil, tout supplice est légal.

Comment s’étonner que, dès décembre 2002, dans le bagne de Bagram, en Afghanistan, l’utilisation de la torture par l’armée américaine soit devenue systématique ? Les suspects y sont « enchaînés dans leurs cellules et battus fréquemment », « jetés contre des murs ou des tables », reçoivent « des coups de pied à l’aine et dans les jambes », et on leur déverse « de l’eau dans la bouche jusqu’à ce qu’ils étouffent ». Plusieurs en sont morts (4).

Révélée par le New York Times (5), une enquête a confirmé la « routine » des tourments infligés par des militaires américains qui, le plus souvent, martyrisent les détenus sans même les interroger... L’enquête reconnaît que les techniques utilisées par les hommes du 519e bataillon de renseignement militaire à Bagram leur ont été enseignées à Guantanamo... Et que ce même 519e bataillon a ensuite été chargé de conduire les interrogatoires musclés dans la prison irakienne d’Abou Ghraib.

D’autres enquêtes ont indiqué que la Central Intelligence Agency (CIA) enlève des suspects à travers le monde – en Allemagne, en Italie, en Suède et ailleurs – pour les livrer à des « pays amis », comme l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Egypte, où ils peuvent être torturés sans limites. Plus récemment, des rapports ont montré que la CIA disposait d’un véritable réseau de prisons secrètes à travers le monde – qualifié par Amnesty International de « goulag de notre époque » –, dont certaines seraient situées dans des pays de l’Union européenne (Pologne ?) et d’Europe orientale (Roumanie ?).

Répugnant aux plans juridique et éthique, tout cela s’avère de surcroît désastreux pour le prestige moral des Américains dans le monde. Comme d’autres démocraties confrontées à la menace du terrorisme, les Etats-Unis voient la question de la torture devenir un dilemme politique central. Dans son débat avec le vice-président Richard Cheney, tenant d’une ligne dure, le sénateur républicain John McCain a rappelé que, parce qu’il est des sanctions qu’un gouvernement démocratique ne doit jamais infliger à un être humain, la grandeur de la démocratie réside dans sa capacité à s’interdire le recours à certaines mesures de force. Et la première, c’est la torture.

Ignacio Ramonet
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
D
3 décembre 2005 12:47
Salam,


bien sur que buish ne torture par puisque d'autres le font à sa place, c'est minable de la part des collabos, apres faut pas s'etonner quand des citoyens marocains sont enlevés.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
s
3 décembre 2005 19:30
"Sites noirs"

La CIA gère un réseau de prisons secrètes à l’étranger, dans lesquelles des personnes [ soupçonnées ] de terrorisme sont détenues et interrogées sans la moindre assistance juridique, rapporte mercredi le Washington Post.

Ces centres de détention se trouvent dans huit pays, dont l’un au moins est situé en Europe de l’Est, ajoute le Washington Post, citant des responsables américains et étrangers ayant connaissance de ce réseau. La Thaïlande et l’Afghanistan font partie des pays abritant ces prisons.

L’existence et l’emplacement de ces prisons ne sont connus que par une poignée de responsables aux Etats-Unis et par le chef d’Etat et quelques responsables du renseignement des pays concernés.

La CIA n’a pas reconnu l’existence de ce réseau, conçu après les attentats du 11 septembre 2001, précise le Post, et l’agence américaine du renseignement, sollicitée pour une réaction, n’a pas répondu dans l’immédiat.

Ces prisons sont désignées par le terme "sites noirs" dans les documents secrets américains et les autorités veillent à ne pas divulguer d’informations sur l’identité de ces détenus, sur leurs interrogatoires et sur la durée de leur détention, poursuit le Washington Post.

Une trentaine de responsables [ présumés ] d’Al Qaïda sont internés dans ces "sites noirs" tandis que plus de 70 autres, considérés comme secondaires, ont été remis à des services de renseignement étrangers.

Citant des responsables passés et actuels des services de renseignement et des dirigeants américains, le Washington Post explique que ces prisons ont été installées à l’étranger en raison du caractère illégal aux Etats-Unis de telles détentions.

Ce système de détention n’est connu que d’une poignée de hauts responsables américains, et en général de George W. Bush. La Thaïlande a démenti mercredi avoir fourni à la CIA un quelconque centre secret de détention.

En Europe, le ministre tchèque de l’Intérieur, Frantisek Bublan, a affirmé que Prague avait récemment rejeté une demande des Etats-Unis lui demandant d’installer sur son territoire un centre de détention pour accueillir des prisonniers de la base de Guantanamo.

La Hongrie de son côté a démenti avoir jamais été contactée par les Etats-Unis pour héberger "des prisons secrètes" et la Slovaquie a affirmé n’abriter aucune prison de ce type sur son territoire.

Interrogé sur ces informations, l’ancien président Jimmy Carter a accusé l’administration de George W. Bush de saper les références morales des Etats-Unis.

"Au cours des cinq dernières années, il y a eu un changement profond et radical dans les mesures ou dans les valeurs morales de notre pays".

C’est toujours Carter qui le dit !


"Sites noirs" [ suite 1 ... ]

Suède, Hongrie, Espagne, Maroc, Norvège, Italie, Roumanie, Pologne, Allemagne : enquêtes et demandes d’explications s’accumulent sur l’utilisation présumée par la CIA de plusieurs pays pour le transport, la détention illégale et la torture de [ présumés ] terroristes islamistes. La Norvège, la Suède, le Maroc et l’Espagne sont les derniers en date des pays concernés par ces allégations.

Le gouvernement norvégien a annoncé mercredi "une réunion avec l’ambassadeur américain pour déterminer les circonstances" de l’atterrissage à Oslo le 20 juillet 2005 d’un avion qui selon les médias locaux a été utilisé par la CIA pour convoyer des prisonniers.

En Suède, au moins deux avions-prison de la CIA se sont posés en 2005 et 2002, selon l’agence de presse suédoise TT. L’un de ces avions se serait rendu plusieurs fois à la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Le gouvernement suédois a demandé "une information complète" aux autorités de l’aviation civile.

Au Maroc, Le Journal hebdomadaire a affirmé samedi 12 novembre, citant un ex-agent de la DST marocaine, que ce pays avait participé directement à un programme de sous-traitance de la torture mis en place par la CIA et que des appareils affrétés par l’agence américaine avaient effectué au moins dix déplacements au Maroc de décembre 2002 à février 2005.

En Espagne, quatre avions utilisés par la CIA pour transporter des prisonniers vers des prisons secrètes ont fait au moins dix escales à Palma de Majorque (Baléares), entre le 22 janvier 2004 et le 17 janvier 2005, selon le quotidien El Pais, citant un rapport de la garde civile. Le ministre de l’Intérieur, José Antonio Alonso, a fait état mardi 15 novembre d’une enquête de la justice espagnole sur ces potentiels "faits gravissimes", qui pourraient aussi concerner les Canaries.

A la demande de la coalition écolo-communiste IU, M. Alonso pourrait comparaître devant le Congrès, de même que le directeur du Centre national d’Intelligence (CNI), Alberto Saiz.

"Je ne crois pas que nous ayons été approchés officiellement par le gouvernement espagnol" à ce sujet, a dit mardi un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères.

Le Sénat américain a exigé que le chef du renseignement l’informe précisément sur les prisons secrètes gérées par la CIA, où qu’elles se trouvent.

Le Washington Post a affirmé que la CIA avait envoyé plus de 100 [ suspects ] détenus [ illégalement ] après le 11 septembre dans un réseau secret de prisons, surnommées "sites noirs" et financés par l’agence américaine en Europe de l’Est et dans d’autres pays, notamment la Thaïlande et l’Afghanistan.

La CIA avait ensuite demandé au département de la Justice d’enquêter sur "les fuites d’informations sur les prisons".

Après la Thaïlande, les démentis officiels se sont succédé en Europe de l’Est sur l’existence de ces prisons secrètes tant en Bulgarie qu’en Hongrie, Roumanie et Pologne.

La République tchèque seule a admis avoir rejeté une demande américaine d’implantation d’une prison pour détenus issus de la base de Guantanamo.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué qu’il réclamait [ en vain ] à Washington depuis au moins deux ans un droit de visite aux personnes détenues secrètement à l’étranger "dans le contexte de la prétendue guerre contre le terrorisme".

En Allemagne, une enquête est en cours sur l’enlèvement en février 2003 en Italie par des agents de la CIA d’Abou Omar, un ex-imam qui aurait transité par la base américaine de Ramstein (sud-ouest de l’Allemagne) pour être conduit en Egypte.

En Italie, le Parquet de Milan a demandé vendredi l’extradition de 22 agents de la CIA soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement d’Abou Omar, qui faisait l’objet d’une enquête anti-terroriste en Italie.

Le gouvernement italien a exigé "le plein respect de la souveraineté de l’Italie".

Le rapporteur spécial de l’Onu sur la torture, Manfred Nowak, a appelé l’UE et le Conseil de l’Europe à "mener des enquêtes de haut niveau" sur l’ensemble de ces allégations. Une enquête du Conseil de l’Europe dans les Etats membres a été annoncée. Avec MADRID (AFP)


Sites noirs [ suite 2 ... ]

Le président d’une commission du Conseil de l’Europe souhaite approfondir l’enquête sur de présumées "prisons secrètes" de la CIA dans des pays de l’est de l’Europe. Il cherche notamment des informations sur 31 vols suspects et souhaite recueillir des images satellites de sites en Pologne et Roumanie.

Si le Conseil de l’Europe ne dispose pas de réels moyens, "le but de l’exercice est de faire savoir qu’il y a de nombreuses forces sur ce continent qui ne sont pas d’accord que l’Europe soit usée et abusée de cette façon", a expliqué à l’Associated Press Dick Marty, président de la commission des questions juridiques et des droits de l’Homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Le 2 novembre dernier, le "Washington Post" rapportait, sans citer les pays concernés, que la CIA interrogerait des suspects supposés liés à al-Qaïda dans des centres secrets de détention dans l’est de l’Europe. Le lendemain, l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch, basée à New York, annonçait avoir recueilli des informations sur des transferts par la CIA de suspects capturés en Afghanistan vers la Pologne et la Roumanie.

L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, instance des droits de l’Homme sur le vieux Continent, a désigné il y a deux semaines le Suisse Dick Marty pour étudier les allégations du "Washington Post".

Pour l’heure, il n’existe pas de "preuves" mais des "indices", a-t-il précisé dans un entretien à AP. "Il y a quand même des faits assez troublants, il y a des mouvements d’avion suspects pour lesquels on a aucune explication claire, et dans différents pays, les gouvernements sont très mal à l’aise pour donner des explications sur ces vols".

Pour lui, "il ne s’agit pas de mettre en discussion la lutte contre le terrorisme, il ne s’agit pas de l’affaiblir", mais "si nous avons recours à des moyens illicites, je crois que nous faisons le jeu des terroristes".

Dick Marty devait présenter lors d’une réunion à huis clos à Paris une note d’information devant la commission qu’il préside.

Selon cette note, que s’est procurée l’Associated Press, le président estime qu’il ne faut pas se limiter à la question des "prisons secrètes" mais inclure "l’utilisation" -ou "l’abus"- d’infrastructures situées en dehors des Etats-Unis à des fins de détention illégale.

Dick Marty a ainsi demandé à Eurocontrol (Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne) des précisions sur 31 vols suspects dont la liste a été communiquée par Human Rights Watch.

M. Marty a également reçu de HRW des informations sur des vols suspects, utilisant fréquemment certains aéroports comme celui de Palma de Majorque -qui a suscité l’ouverture d’une enquête en Espagne-, Larnaca à Chypre et Shannon en Irlande. Il a aussi recueilli une liste de traversées et d’atterrissages de tels avions en Suisse.

Dans sa note, Dick Marty précise avoir contacté le centre satellitaire de l’UE à Torrejon (Espagne) pour obtenir des images de sites en Pologne et en Roumanie, qui pourraient abriter, selon Human Rights Watch, des possibles centres secrets de détention de la CIA. D’après HRW, il s’agit de la base aérienne militaire de Kogalniceanu (Roumanie) et de l’aéroport Szczytno-Szymany (Pologne).

Ces centres présumés seraient de "petits centres" pour Dick Marty : "le terme de camp selon moi est totalement faux, selon moi ce n’est pas des camps, mais c’est des tout petits centres où il y a peut-être un ou deux détenus", a-t-il expliqué à AP.

En Allemagne et en Italie la justice a ouvert des enquêtes sur des "enlèvements" de personnes transférées ensuite à Guantanamo. En Italie, des mandats d’arrêt ont été lancés contre des agents de la CIA après l’enlèvement d’un imam, Abou Omar, à Milan en février 2003.

Les autorités norvégiennes, suédoises et suisses auraient par ailleurs demandé des informations sur l’atterrissage sur leurs aéroports nationaux d’avions qui auraient été utilisés pour des transferts supposés extrémistes.


Sites noirs [ suite 3 ... ]

Le commissaire européen à la Justice Franco Frattini a déclaré lundi que tout pays membre de l’UE dans lequel serait prouvée la présence de prisons secrètes de la CIA pourrait voir ses droits de vote suspendus au sein de l’Union.

"Je serais obligé de proposer au Conseil (des ministres de l’UE, Ndlr) des conséquences graves, y compris la suspension du droit de vote au sein du Conseil", a-t-il affirmé lors d’une conférence à Berlin sur la lutte contre le terrorisme.

Le Conseil de l’Europe, consacré aux droits de l’Homme, a ouvert une enquête sur les allégations selon lesquelles la CIA aurait installé des prisons secrètes dans certains pays européens -notamment la Roumanie et la Pologne- et utilisé des aéroports pour des vols transportant clandestinement des suspects de terrorisme. Il a exhorté les gouvernements à fournir toutes les informations dont ils disposeraient sur ce dossier.

Franco Frattini a ajouté que le sujet avait été abordé la semaine dernière avec des représentants de la Maison Blanche et du département d’Etat (Affaires étrangères) et que ceux-ci avaient déclaré au représentant de l’UE Jonathan Faul "donnez-nous le temps nécessaire pour évaluer la situation". La CIA s’est refusée à tout commentaire sur l’enquête européenne.

De son côté, le président polonais Aleksander Kwasniewski a réaffirmé lundi qu’il n’existait aucune prison secrète de la CIA ni de terroristes présumés clandestinement détenus sur le territoire de la Pologne. "Et il n’y en a jamais eu", a-t-il ajouté sur la chaîne TVN24. Avec BERLIN (AP)


Al Faraby

siryne
S
3 décembre 2005 23:31
La France et Chirac me déçoivent beaucoup. Voilà un pays qui s'était élevé le 1er contre l'invasion de l'Irak par les ricains et voilà qu'il autorise ces mêmes ricains de transiter par la France pour aller torturer des personnes détenues sans aucun cadre juridique d'ailleurs.
le seul bilan positif de Chirac, c'est sa dernière décision concernant les preservatif à 20 centimes d'euro winking smiley (1 centime par centimètre en quelque sorte)
l
4 décembre 2005 01:30
Salaheddine a écrit:
-------------------------------------------------------
> La France et Chirac me déçoivent beaucoup. Voilà
> un pays qui s'était élevé le 1er contre l'invasion
> de l'Irak par les ricains et voilà qu'il autorise
> ces mêmes ricains de transiter par la France pour
> aller torturer des personnes détenues sans aucun
> cadre juridique d'ailleurs.
> le seul bilan positif de Chirac, c'est sa dernière
> décision concernant les preservatif à 20 centimes
> d'euro (1 centime par centimètre en quelque
> sorte)


Tu vois où la France toi?

La liste des pays soupsonnés:
Suède, Hongrie, Espagne, Maroc, Norvège, Italie, Roumanie, Pologne, Allemagne, Arabie saoudite, Jordanie, Egypte
S
4 décembre 2005 10:15
Salut peace_and_love,

Tu disais :

"Tu vois où la France toi?

La liste des pays soupsonnés:
Suède, Hongrie, Espagne, Maroc, Norvège, Italie, Roumanie, Pologne, Allemagne, Arabie saoudite, Jordanie, Egypte"

Au JT d'hier, on a parlé de la France comme pays de transit vers les pays où l'on torture.
Ce n'est que le début d'un scandale. tu verras dans les prochains jours.
La France a mangé son chapeau face aux ricains, une fois de plus.
s
8 décembre 2005 10:10
Plainte contre la CIA d’une organisation américaine de défense des droits de l’homme pour l’enlèvement d’un citoyen allemand

WASHINGTON (AP) - L’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) a annoncé mardi le dépôt d’une plainte contre la CIA, pour la détention d’un ressortissant allemand d’origine libanaise qui affirme avoir été enlevé et torturé par erreur, pour des liens supposés avec Al-Qaïda.

Khaled al-Masri déclare avoir été enlevé alors qu’il se rendait en vacances en Macédoine. Transféré en Afghanistan par avion, il a été incarcéré à l’isolement pendant cinq mois et victime de sévices. D’après le texte de la plainte, qui vise l’ancien directeur de la centrale de renseignement américaine George Tenet, M. Al-Masri a été soumis "à la torture et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants".

La plainte a été déposée avec le soutien de l’ACLU devant le tribunal d’Alexandria (Virginie), dans la banlieue de Washington. Khaled al-Masri fait par ailleurs valoir que ses droits ont été violés, l’exposant à une "détention prolongée et arbitraire". Il réclame des dommages et intérêts d’un montant minimum de 75.000 dollars (63.700 euros).

"Je demande au gouvernement américain de reconnaître ses erreurs et de s’excuser pour le traitement qui m’a été infligé. Durant tout mon temps en prison, j’ai demandé à comparaître devant un tribunal mais cela a été refusé. J’espère maintenant qu’un tribunal américain dira très clairement que ce qui m’est arrivé était illégal et ne peut pas être fait à d’autres", a déclaré M. Al-Masri. AP


siryne
 
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