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Avez-vous deja rendu visite à une personne
S
31 octobre 2005 19:56
En prison si oui quels sont vos sentiments vis à vis de cette experience ?

Merci

Car moi je me souviens de la petite salle de parloires et le passage obligé a travers la machine qui sonné au passage d'objets metalliques la salle était petite j'avais une seule hate de sortir de la
Quelle experience marquante !!
h
31 octobre 2005 20:03
je lai vecu é jen garde un super mauvai souvenir

je le souhaite a persone cé afreu
HaYaTiTa
n
31 octobre 2005 20:08
ouije l'ai egalement vecu, cé triste et ca me rend malade à chak fois...mais bon humdullah!
S
31 octobre 2005 20:09
c'est dure mais ca fait parti de mes anciens mauvais souvenirs
Franchement pensez-vous que qq'1 peut vivre normalement apres avoir fais de la prison?
B
31 octobre 2005 20:10
Salam aalikoum


moi jamais, mais j'ai des amis qui ont été en prison

ils ont gagné du poids, et apparemment a part la liberté ils etaient bien loti (oua Allah oua3lem)

(salle de muscu, playstation, canal+...)
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
h
31 octobre 2005 20:11
Bass a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam aalikoum
>
>
> moi jamais, mais j'ai des amis qui ont été en
> prison
>
> ils ont gagné du poids, et apparemment a part la
> liberté ils etaient bien loti (oua Allah oua3lem)
>
> (salle de muscu, playstation, canal+...)
>
> plus rien ne m'etonne


ca cé pa partou ...
HaYaTiTa
S
31 octobre 2005 20:11
ca see passe reellement comme ca c'est le luxe????
j
31 octobre 2005 20:13
justement et la liberté on en fait quoi? ce n'est pas du luxe mais en même temps ce n'est pas une prison du Tiers Monde.
S
31 octobre 2005 20:15
Moi j'ai deja rendu visite à qq'1 en prison mais je ne sais pas comment sa se passe!!!
31 octobre 2005 20:29
Son livre vient d'entrer dans le classement des meilleures ventes de la rentrée : Michel Vaujour, qui s'était rendu célèbre en s'évadant de la maison d'arrêt de la Santé par hélicoptère en 1986, vient de publier Ma plus belle évasion (Presses de la Renaissance, 324 p., 20 €). A 54 ans, devenu scénariste, l'ancien détenu enfermé dans le grand banditisme et les envies de mort ne parle plus que de vivre, simplement. A ses côtés se tient Jamila, son épouse, sans qui rien ne serait arrivé : ni le livre, ni la libération conditionnelle, ni l'arrêt des cavales et des braquages, ni le goût de la vie. Cette jeune femme brune de 36 ans, menue, coquette, sérieuse, porte la rédemption de Michel Vaujour.

Pendant qu'il enchaîne les interviews, Jamila effectue chaque jour son travail de juriste, dans une petite entreprise parisienne, anonyme. Tandis que, dans les rues et les cafés, Michel est interpellé avec sympathie par les curieux, Jamila se tient, serrée à ses côtés, discrète.

En 1989, Jamila a découvert Nadine Vaujour à la télévision. La femme de Michel, qui a piloté l'hélicoptère lors de son évasion, présentait son roman, La Fille de l'air , et évoquait la détention de son mari à l'isolement. Jamila venait de commencer ses études de droit pénal. Elle a écrit à Michel Vaujour, "tellement sûre qu'il ne répondrait pas" . Une correspondance a débuté. Pendant dix ans, ils se sont écrit plusieurs milliers de lettres, chacune portant un numéro, qu'ils ont toutes gardées.

Jamila connaissait la prison. L'un de ses frères avait été incarcéré, à 17 ans, à Fleury-Mérogis (Essonne). "A la maison , raconte-t-elle, personne ne s'est senti concerné." A 14 ans, la petite soeur a fait le siège du palais de justice pour obtenir un permis de visite. "Haute comme trois pommes et demie, je me suis retrouvée à faire les parloirs." Jamila a d'abord imaginé devenir gardien de prison. Puis juge. Au moment où "tout ça a commencé" avec Michel, il lui manquait peu pour obtenir le DEUG. Lors de son incarcération, elle reprendra tout de zéro pour passer une maîtrise de droit commercial.

Ils se sont vus pour la première fois en 1991. Jamila a assisté au procès des braquages commis en cavale. Elle s'était aussi inscrite au Genepi, une association qui donne des cours aux personnes incarcérées. Munie de son passe pour la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), elle parviendra à l'atteindre, en plein quartier d'isolement. "J'étais là avec mon sac, mon parapluie et je ne réalisais pas où je me trouvais. Je ne pensais qu'à lui demander pourquoi il avait arrêté de m'écrire soudainement." C'est là qu'elle lui a proposé de l'aider à s'évader de nouveau. "Il ne savait même plus parler. On sentait qu'il était à bout de forces. Je ne savais pas si on allait se revoir. J'ai eu envie de l'aider."

En 1993, Jamila braque un hélicoptère et tente, à deux reprises, à la centrale de Saint-Maur (Indre), ce qu'a réalisé Nadine quelques années plus tôt. Elle est condamnée à sept ans d'emprisonnement. "J'ai encore envoyé la femme que j'aime dans une opération trop grosse pour elle. Elle va l'engloutir comme ma folie n'a apporté que souffrance à Nadine !" , a écrit Michel Vaujour.

"Je ne voudrais pas qu'on pense qu'il est un manipulateur" , répond-elle fermement. Jamila, fille d'Algériens, a six frères et une grande soeur enfermée dans la tradition, avec qui elle ne parle plus. "Je me suis un peu révoltée contre ça." La rencontre avec Michel a juste "accéléré la rupture avec la famille" . La jeune femme assume. "Je suis allée jusqu'au bout. Je savais le prix à payer depuis le début." Sans fierté : "Il y a eu des victimes." Mais il est une chose qu'elle ne pouvait supporter : avoir été prise pour un être sous influence, considérée comme "la femme de Vaujour" .

Ses parents ont découvert cette relation quand elle était recherchée par la police. Ils ont assisté à son procès, puis, quand elle sortie de prison cinq ans plus tard, en 1998, "ils ont enterré tout ça. Ils n'ont pas voulu que ça existe. Ils n'en ont jamais parlé." Le couple s'est marié en 1999.

Michel a obtenu sa libération en 2003, après trente ans de détention. Le chef-surveillant avait conclu son rapport par : "C'est maintenant ou jamais." Le procureur général s'était déplacé à l'audience pour porter les réquisitions favorables du parquet. "Il a cru en la relation que j'avais avec Jamila. Bien sûr que c'était le coeur des choses" , murmure Michel Vaujour. Un an après \cette libération, Jamila a revu son père. Celui-ci n'a posé qu'une condition pour accepter les nouveaux venus dans la famille : Michel s'est converti à l'islam.

Nathalie Guibert
Article paru dans l'édition du 29.09.05

Source : [www.lemonde.fr]

Môh Tsu
n
31 octobre 2005 20:34
hayatdu95 a écrit:
-------------------------------------------------------
> je lai vecu é jen garde un super mauvai souvenir
>
> je le souhaite a persone cé afreu
>
> HaYaTiToUnE


moi aussi je ne la souhaite a personne

ons recent un sentiment de injustice et de gène et ca fait trés mal de voir quelqu'un a qui ons tiens d'etre dériére les bareaux sur 3m2sad smiley

se qui ma aussi fait mal c'est d'etre fouiller a chaque visite et la plus part du temps il ne te respécte meme pas!!!

n
31 octobre 2005 20:41
Bass a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam aalikoum
>
>
> moi jamais, mais j'ai des amis qui ont été en
> prison
>
> ils ont gagné du poids, et apparemment a part la
> liberté ils etaient bien loti (oua Allah oua3lem)
>
> (salle de muscu, playstation, canal+...)
>
> plus rien ne m'etonne


tout le monde n'y a pas le droit..tu sais il faut tout payer et ca coute vraiment très cher surtout kil n'on pas de revenu et ken général cé la famille ki envoi de largen! il gagne 4€ la jourmée de trvail!! c pas ca ki va les faire nourir correctemen!!! surtout ke la bouf est imangeable en prison....
k
31 octobre 2005 20:51
Moi j'y suis déjà allé , c assez morose , mais en général personne ne tire la tronche , ni les taulards , ni les visiteurs ...
ils sont content d'avoir de la visite , et les visiteurs sont contents de voir les détenus ...
A part les daronnes qui pleurent au début , mais à force , elles s'habituent et ça passe mieux ...
Chuis d'accord avec Bass qd il dit kils ont presque tout , sauf la liberté , mais il faut juste avoir les moyens , ou des parents et amis qui envoient des mandats de temps en temps...
C'est pas vrai kils gagnent 4 € par jour de travail !
y'en a ki s'en sortent avec plus de 800 € par mois , mais en faisant beaucoup d'heures , et une partie de cette argent , est retenue et rendu a la sortie du détenu ..
moi, je ne suis jamais allé à l'école, je suis juste passé devant...
c
1 novembre 2005 09:32
Salam,

Ma mère y est allée plusieurs fois. Elle y allait seule : mon père n'a jamais dû l'accompagner et nous on était trop petites pour y aller avec elle.

Je sais qu'elle aimait pas trop l'ambiance qui y régnait. T'es fouillé à chaque instant. Mais j'pense qu'elle était heureuse de voir la personne en prison et lui était aussi très content de la voir. Ils essayaient d'occulter le côté pas naturel de la rencontre même si c'est pas facile.
m
1 novembre 2005 09:39
La prison en France c'est pas du tout Tazmamart, au contraire : muscu, télé, et m^me portable.
Sauf aux Baumettes où il parait qu'il ne fait pas bon séjourner.
j
1 novembre 2005 10:15
NON JY SUIS PA ENCORE ALLE
Z
1 novembre 2005 11:55
tazmamarte nest pas necessairement egale a zakki
The woods are lovely, dark and deep. But I have promises to keep, and miles to go before I sleep …
k
1 novembre 2005 12:27
jame a écrit:
-------------------------------------------------------
> NON JY SUIS PA ENCORE ALLE


tu comptes y aller ??? confused smiley
moi, je ne suis jamais allé à l'école, je suis juste passé devant...
b
1 novembre 2005 13:12
Tazmmartte c ps un prison mais c un enfer j lu le livre Cellule 10 chaque jours j les yeux conflé tellement sa fait mal au coeur
P
1 novembre 2005 16:55
Môh Tsu a écrit:
-------------------------------------------------------
> Son livre vient d'entrer dans le classement des
> meilleures ventes de la rentrée : Michel Vaujour,
> qui s'était rendu célèbre en s'évadant de la
> maison d'arrêt de la Santé par hélicoptère en
> 1986, vient de publier Ma plus belle évasion
> (Presses de la Renaissance, 324 p., 20 €). A 54
> ans, devenu scénariste, l'ancien détenu enfermé
> dans le grand banditisme et les envies de mort ne
> parle plus que de vivre, simplement. A ses côtés
> se tient Jamila, son épouse, sans qui rien ne
> serait arrivé : ni le livre, ni la libération
> conditionnelle, ni l'arrêt des cavales et des
> braquages, ni le goût de la vie. Cette jeune femme
> brune de 36 ans, menue, coquette, sérieuse, porte
> la rédemption de Michel Vaujour.
>
> Pendant qu'il enchaîne les interviews, Jamila
> effectue chaque jour son travail de juriste, dans
> une petite entreprise parisienne, anonyme. Tandis
> que, dans les rues et les cafés, Michel est
> interpellé avec sympathie par les curieux, Jamila
> se tient, serrée à ses côtés, discrète.
>
> En 1989, Jamila a découvert Nadine Vaujour à la
> télévision. La femme de Michel, qui a piloté
> l'hélicoptère lors de son évasion, présentait son
> roman, La Fille de l'air , et évoquait la
> détention de son mari à l'isolement. Jamila venait
> de commencer ses études de droit pénal. Elle a
> écrit à Michel Vaujour, "tellement sûre qu'il ne
> répondrait pas" . Une correspondance a débuté.
> Pendant dix ans, ils se sont écrit plusieurs
> milliers de lettres, chacune portant un numéro,
> qu'ils ont toutes gardées.
>
> Jamila connaissait la prison. L'un de ses frères
> avait été incarcéré, à 17 ans, à Fleury-Mérogis
> (Essonne). "A la maison , raconte-t-elle, personne
> ne s'est senti concerné." A 14 ans, la petite
> soeur a fait le siège du palais de justice pour
> obtenir un permis de visite. "Haute comme trois
> pommes et demie, je me suis retrouvée à faire les
> parloirs." Jamila a d'abord imaginé devenir
> gardien de prison. Puis juge. Au moment où "tout
> ça a commencé" avec Michel, il lui manquait peu
> pour obtenir le DEUG. Lors de son incarcération,
> elle reprendra tout de zéro pour passer une
> maîtrise de droit commercial.
>
> Ils se sont vus pour la première fois en 1991.
> Jamila a assisté au procès des braquages commis en
> cavale. Elle s'était aussi inscrite au Genepi, une
> association qui donne des cours aux personnes
> incarcérées. Munie de son passe pour la maison
> d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), elle parviendra
> à l'atteindre, en plein quartier d'isolement.
> "J'étais là avec mon sac, mon parapluie et je ne
> réalisais pas où je me trouvais. Je ne pensais
> qu'à lui demander pourquoi il avait arrêté de
> m'écrire soudainement." C'est là qu'elle lui a
> proposé de l'aider à s'évader de nouveau. "Il ne
> savait même plus parler. On sentait qu'il était à
> bout de forces. Je ne savais pas si on allait se
> revoir. J'ai eu envie de l'aider."
>
> En 1993, Jamila braque un hélicoptère et tente, à
> deux reprises, à la centrale de Saint-Maur
> (Indre), ce qu'a réalisé Nadine quelques années
> plus tôt. Elle est condamnée à sept ans
> d'emprisonnement. "J'ai encore envoyé la femme que
> j'aime dans une opération trop grosse pour elle.
> Elle va l'engloutir comme ma folie n'a apporté que
> souffrance à Nadine !" , a écrit Michel Vaujour.
>
> "Je ne voudrais pas qu'on pense qu'il est un
> manipulateur" , répond-elle fermement. Jamila,
> fille d'Algériens, a six frères et une grande
> soeur enfermée dans la tradition, avec qui elle ne
> parle plus. "Je me suis un peu révoltée contre
> ça." La rencontre avec Michel a juste "accéléré la
> rupture avec la famille" . La jeune femme assume.
> "Je suis allée jusqu'au bout. Je savais le prix à
> payer depuis le début." Sans fierté : "Il y a eu
> des victimes." Mais il est une chose qu'elle ne
> pouvait supporter : avoir été prise pour un être
> sous influence, considérée comme "la femme de
> Vaujour" .
>
> Ses parents ont découvert cette relation quand
> elle était recherchée par la police. Ils ont
> assisté à son procès, puis, quand elle sortie de
> prison cinq ans plus tard, en 1998, "ils ont
> enterré tout ça. Ils n'ont pas voulu que ça
> existe. Ils n'en ont jamais parlé." Le couple
> s'est marié en 1999.
>
> Michel a obtenu sa libération en 2003, après
> trente ans de détention. Le chef-surveillant avait
> conclu son rapport par : "C'est maintenant ou
> jamais." Le procureur général s'était déplacé à
> l'audience pour porter les réquisitions favorables
> du parquet. "Il a cru en la relation que j'avais
> avec Jamila. Bien sûr que c'était le coeur des
> choses" , murmure Michel Vaujour. Un an après
> \cette libération, Jamila a revu son père.
> Celui-ci n'a posé qu'une condition pour accepter
> les nouveaux venus dans la famille : Michel s'est
> converti à l'islam.
>
> Nathalie Guibert
> Article paru dans l'édition du 29.09.05
>
> Source :
>
> Môh Tsu


C'est l'une des histoires les plus lamentables qu'il m'est été donné de lire.

 
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