Ensuite je suis sorti, je suis allé voir Said, parce que j'avais la version de ma sœur et maintenant je voulais avoir la sienne. Quand je suis arrivé chez lui, j'ai dis bonjour a tout le monde, j'ai discuté avec eux et je suis allé rejoindre dans sa chambre. Said : alors frero, qu'est-ce que tu racontes de beau? Moi : oh rien de spécial et toi? Said : rien de spécial Moi : oh fait dis moi, t'en es ou avec la fille dont t'es love? Said : ça va, ça se passe super bien hamdoullah, c'est une fille super mashallah Moi : je vois, et c'est quand que tu me la présentes? Said semblait gêné par ma question. Said : euh, là on a pas trop le temps en ce moment, mais tkt je vais te la présenter Moi : okok, et sinon elle est comment? Said : comment ça? Moi : bah je sais pas, si t'es avec elle c'est qu'elle doit être exceptionnelle, non? Said : oh lala si tu savais, elle est super!! Elle est belle, drôle, intelligente, généreuse. Elle me rend ouf! Moi, souriant : carrément? Et c'est sérieux avec elle? Said : ouais, je vais aller demain sa main Moi : sérieux? Quand? Said : je sais pas encore, je veux encore attendre un peu Moi : t'attends quoi? Said : qu'elle en parle a sa famille Moi : et qu'est-ce qu'elle attend elle pour leur en parler? Said : elle en a déjà parler a sa mère mais elle sait pas comment aborder ça avec son frère, elle est super proche de lui et elle a peur de sa réaction Moi : c'est bon Said, Nawel elle m'a tout dit pour vous deux Said, surpris : quoi? Sérieux elle t'as parlé? Moi : oui et d'ailleurs c'était a toi de le faire, t'aurai dû m'en parler dès le début Said : t'es marrant toi, quand est-ce que tu voulais que je te le dise, au milieu d'un match de foot? Du genre "vas-y Momo fais-moi une passe, au fait je sors avec ta petite sœur" Je me suis mis a rire et je lui dis : en tout cas, je suis content pour vous, ça me fait plaisir mais t'as pas intérêt à la faire souffrir! Nawel c'est la prunelle de mes yeux, alors si jamais t'es amené a lui faire du mal, je te tues!! Said : sois tranquille, je la traiterai comme la princesse qu'elle est a mes yeux. Même si je jouais le grand frère protecteur, au fond j'étais super content pour eux.
Quelques mois plutard, Said est venu a la maison accompagné de sa famille. Ils sont venus pour la khotba officielle. Tout c'est très bien passé hamdoullah.
Un jour, j'avais fini le boulot plus tôt que prévu et un de mes meilleurs amis m'a téléphoné pour que je le rejoigne au centre commercial. J'y suis allé, et là-bas on a retrouvé deux anciennes copines de fac. On en a profiter pour manger un morceau tous ensemble. En me dirigeant vers la porte de sortie, j'ai vu quelque chose qui m'a vraiment choqué..
En me dirigeant vers la porte de sortie, j'ai vu quelque chose qui m'a vraiment choqué. J'ai vu Sanaa, dans une bijouterie, en train d'essayer une bague et de rire aux éclats avec un mec. A la vue de cette scène, j'ignores pourquoi mais j'ai été saisi d'un sentiment inexplicable, comme une sorte de colère mélangée a de la tristesse. J'y pensais toute la journée en me posant un tas de questions : qui est ce mec? Est-ce que c'est son mec? Qu'est-ce qu'ils faisaient dans une bijouterie? Est-ce qu'il l'a demandé en mariage? Ça m'obsedait mais je ne sais pas pourquoi. Le soir, la famille de Said nous avait tous invité pour le diner. Lorsque nous sommes arrivés, tout le monde était là y compris Sanaa. Lorsqu'elle m'a dit bonjour, j'ai longuement fixé ses mains, ouf pas de bague, elle n'est donc pas encore fiancée. On a passé une bonne soirée, c'était sympa. A un moment, je me suis isolé dans la chambre de Said pour répondre a un appel important du boulot puis lorsque j'ai raccroché, Sanaa a débarqué. Sanaa : Mohamed, viens boire le thé Moi : j'arrive? Sanaa : est-ce que ça va? Moi : je sais pas trop en fait Sanaa est venue s'installer sur le canapé et m'a dit : vas-y racontes, qu'est-ce qui va pas? Moi : je peux te poser une question mais sans que tu le prennes mal? Sanaa : bien sûr Moi : c'était qui le mec avec toi a la bijouterie au centre commercial? Elle a légèrement froncé les sourcils, surprise par ma question et m'a dit : pourquoi cette question? Moi : oh pour rien, c'est juste de la curiosité Sanaa : c'est Salim, mon mec J'étais a la fois choqué et dégouté d'apprendre ça. Moi : euh.. ok. Alors comme ça t'as un mec? Et c'est du sérieux? Sanaa : oui, d'ailleurs c'est pour ça qu'on était a la bijouterie, on a acheté une bague parce qu'il va venir a la maison demander ma main Moi : ah ouais carrément! Dans ce cas, félicitations et j'espères que vous serez très heureux ensemble Je faisais bonne figure, mais au fond de moi, j'étais dégouté qu'elle se fiance, vraiment dégouté..
Je faisais bonne figure, mais au fond de moi, j'étais dégouté qu'elle se fiance, vraiment dégouté. Puis Sanaa s'est mise a rire et m'a dit : ça va momo, reprends tes esprits je plaisantais Moi, surpris : quoi? Sanaa : mais oui, Salim c'est mon meilleur ami, je le connais depuis 10 ans! Moi : mais la bague? Sanaa : samedi c'est l'anniversaire de sa fiancée et il voulai lui offrir une bague, il m'a demandé de l'accompagner pour avoir mon avis Moi : donc Salim et toi.. Sanaa : ..sommes justes amis J'étais soulagé et ça se voyait notamment par l'énorme sourire que j'ai affiché. Sanaa : eh oui Salim et moi sommes justes amis. Mais dis moi, j'ai une question a mon tour Moi : je t'ecoutes Sanaa : pourquoi est-ce que ça poserait vraiment problème que j'ai un mec? Moi je l'ai regardé, sans rien dire. Elle m'a sourit plus elle est partie. C'était un peu bizarre comme scène, j'étais très troublé. C'est vrai ça, pourquoi ça me gênait tellement qu'elle ait un mec? Je ne comprenais pas. On a fini la soirée tous ensemble, en famille dans une bonne ambiance. Lorsque nous nous apprêtions a partir et que nous avons dis au revoir a tout le monde, j'ai au revoir a Sanaa, elle s'est approchée de moi et m'a dit discrètement : et la prochaine fois que tu me bois avec un mec, n'aies pas peur, je suis célibataire alors sois tranquille. Puis elle m'a sourit.
Le soir quand j'étais a la maison, je repensais a tout ça et ma sœur est entrée dans ma chambre. Nawel : alors momo, quoi de neuf? Moi : rien, j'étais en train de réfléchir a un truc Nawel : a quoi? Moi : a Sanaa Nawel, surprise : Sanaa? Moi : oui Nawel : et tu penses a quoi exactement? Moi : je sais pas, a pleins de trucs je comprends pas. Elle m'a dit qu'elle avait un mec, j'étais dégouté, après elle m'a dit qu'elle plaisantait et j'ai été soulagé, je comprends rien Nawel : t'es sérieux? Bah c'est simple, tu l'aimes! Moi : oui merci j'avais compris. Ce que je comprends pas c'est quand, pourquoi? Sanaa j'avais pas de sentiments pour elle avant Nawel : dans le passé quand tu vivais avec eux peut-être pas, mais ça a évolué depuis. Justement, peut-être que le fait de ne plus vivre chez eux et de ne plus la voir tous les jours ça fait prendre conscience a quel point tu tenais a elle Moi : peut-être.. Nawel : tu comptes lui en parler? Moi : je sais pas, je penses pas Nawel : mais pourquoi? Moi : si je lui parles, je veux d'abord être sûr de ce qu'elle pense parce que si elle est pas sur la même longueur d'onde que moi, ça sert a rien Nawel s'est mise a rire : alors là mon petit, je peux t'assurer que Sanaa est très attirée par toi Moi : t'es sérieuse? Elle te l'a dit? Nawel : non mais ça se voit, elle est troublée quand t'es dans les parages et elle te lâche jamais du regard. Crois-moi, je suis une femme et je suis sûre qu'elle ressent quelque chose pour toi Ma belle-sœur passait devant la porte juste a ce moment et m'a dit : qui? Sanaa? Nawel : ouais, il me croit pas quand je lui dis que Sanaa a des sentiments pour lui Ma belle-sœur : ça se voit comme le nez au milieu de la figure! Je me suis mis a rire, je les ai prise chacune par un bras et je leur ai dis : bon vous êtes mignonnes toutes les deux, mais il est tard alors foutez le camp de ma chambre et allez dormir! Elle riaient et elle sont parties, me laissant seul face a mes pensées..
Salam Hayla J'ai lu ta première histoire a la vie a la mort, sans être inscrire sur yabiladi. Puis j'ai lu la deuxième ma vie l'ouragan, toujours sans être inscrite sur yabiladi. Alors là pour ta troisième histoire, j'ai décidé de m'inscrire pour te féliciter. Bravo Hayla, tes récits sont formidables et formidablement bien racontés!! Tu es une excellente narratrice et j'aime beaucoup ton style d'écriture. Tu as une façon bien particulière d'écrire qui fait que nous les lecteurs, on est sincèrement bouleversés en te lisant. Bravo a toi, ton écriture est un véritable don! J'espères qu'on aura la chance de lire beaucoup d'autres histoires provenant de ta plume et je tenais une fois de plus a te féliciter pour ton talent, bravo!!!!! Et maintenant, la suiiiiiiiiiite
Je suis à foooooooond dans cette histoire (comme les précédentes d'ailleurs!!) et je voulais te dire merci meme si je post pas je viens tt les jours pour voir la suite!!
Merci Hayla de prendre le temps d'ecrire pour nous bisous
Qu'Allah Swt Accorde sa Miséricorde au peuple palestinien Amine
N'oublions pas nos fréres et soeurs dans nos douaas
Elles riaient et elle sont parties, me laissant seul face a mes pensées. Je me souviens que cette nuit-là, j'avais beaucoup pensé a Sanaa mais comme je m'étais déjà planté une fois avec une fille (Sihem) je ne voulais pas me précipiter. Je me disais aussi que si ma sœur et ma belle-sœur avait raison et que Sanaa ressentait quelque chose pour moi, pourquoi est-ce qu'elle ne m'avait rien dit? Enfin bref, je me suis endormi en pensant a tous ça..
Les jours passaient et se ressemblaient avec le trin-trin du boulot. Je continuais a vivre ma petite vie tranquille, sans parler a Sanaa de mes sentiments. Tout se passait très bien jusqu'à ce fameux jour de février. Ce jour-là, je suis passé récupérer Said chez lui, on devait sortir allez au paint-ball. Arrivé chez lui, je suis rentré dire bonjour a tout le monde. Tout le monde était là sauf Sanaa, alors quand j'ai demandé a mama Fatiha ou était Sanaa, elle m'a expliqué qu'elle était a l'hôpital. A ce moment-là, je me suis senti super mal et j'ai commencé a imaginer le pire. Moi : comment ça a l'hôpital? Mais pourquoi? Qu'est-ce qu'il lui arrive? Mama Fatiha : rien rien t'inquiètes pas, en fait c'est sa copine qui est tombée malade et elle est partie lui rendre visite, mais rien de grave Oufff je me sentais vraiment soulagé. Quand j'ai vu Said, on a prétexté tous les deux d'être fatigués et finalement on est pas sorti, Said en a profité pour voir Nawel de son côté. Quant a moi, je me suis rendu a l'hôpital rejoindre Sanaa..
Quand j'ai vu Said, on a prétexté tous les deux d'être fatigués et finalement on est pas sorti, Said en a profité pour voir Nawel de son côté. Quant a moi, je me suis rendu a l'hôpital rejoindre Sanaa. Lorsque je suis arrivé, je l'ai trouvé debout en train de faire les cents pas devant une chambre, tout en se rangeant les doigts, elle avait l'air très stressée. Je me suis approché d'elle et je lui ai dis : hey, alors tu vas te décider à rentrer ou pas? Elle m'a vu, puis elle s'est mise à pleurer. J'étais super mal de la voir pleurer comme ça, on s'est assis juste en face de cette chambre. Moi : allez Sanaa, calmes-toi.. Sanaa : je sais que c'est con de pleurer comme ça mais je m'inquiètes. Sabrina et moi on est amies depuis la maternelle, c'est comme ma soeur et la voir dans un lit d'hôpital aujourd'hui c'est dur Moi : je comprends, moi aussi j'étais super stressé quand mon père était à l'hôpital, mais t'as pas à t'inquiéter, hamdoullah ta copine n'a rien de grave, elle va vite guérir et vite sortir d'ici inchallah Sanaa : inchallah Puis elle m'a pris la main et j'ai senti des frissons. Sanaa : mais dis moi, qu'est-ce que tu fais ici? T'es pas malade j'espères? Moi : oh non non, je suis pas malade t'inquiètes pas Sanaa : bah alors pourquoi t'es là? Moi : parce que je suis passé chez toi, et ta mère m'a raconté pour ta copine et elle m'a dit que tu étais là. J'ai pensé que dans un tel moment, tu devais surement avoir besoin, alors j'ai eu envie de venir Elle m'a souri et je lui sécha ses larmes, elle a rougit. C'était trop mignon cette timidité. Après quelques instants auprès d'elle, elle s'est finalement décidée à entrer voir son amie et je l'attendais à l'entrée de l'hôpital. Lorsqu'elle est sortie, nous avons marché un peu et on a discuté. Sanaa : merci Mohamed, c'est gentil d'être venu Moi : c'est normal, j'allais pas te laisser seule Elle m'a sourit et nous avons continué à discuter de tout et n'importe quoi. Lorsque nous avons approché de chez elle, nous nous sommes installés sur un banc et avons discuter pendant encore quelques instants, puis on s'est dis au revoir. Sanaa s'est levée, a marché quelques instants puis elle s'est stoppée et s'est retournée vers moi. Sanaa : Mohamed, qu'est-ce qu'on fait là? Moi : je te demandes pardon? Sanaa : on est plus des gamins, il faut qu'on arrête de se tourner autour comme ça Moi : mais qu'est-ce que.. Sanaa : je t'aime Moi, surpris : quoi?! Elle rougissait et s'est mise à béguéyer : je.. je t'aime, je crois que t'ai aimé dès le premier jour alors j'ai besoin de savoir si c'est réciproque parce que j'en peux plus de cette situation. Si ce n'est pas le cas, je comprends, tu ne me dois rien t'a aucun devoir envers moi.. Elle continuait de parler, encore et encore. J'ai souri, je me suis levé et je me suis dirigé vers elle. Sanaa : et puis, si tu ne m'aimes pas, c'est rien, on pourra toujours.. Moi : chut, tais- toi Elle était toute rouge et me regardait droit dans les yeux. Je l'ai fixé, sans rien dire, en souriant. J'ai éfleuré son visage avec ma main, toujours sans rien dire et je suis parti. Je l'ai laissé ici, debout, en plan..
Je l'ai laissé ici, debout, en plan. J'ai marché quelques instants, Sanaa était toujours là puis j'ai fais demi-tour. Moi : ah oui au fait, j'ai oublié de te dire, je t'aime Sanaa Elle m'a souri et je l'ai prise dans mes bras. C'était l'un des meilleurs moments de ma vie et au moment ou je la serrais dans mes bras, je me suis juré de toujours prendre soin de cette perle et de ne jamais la faire souffrir. A partir de là, je priais tous les soirs, en plein milieu de la nuit pour remercier Dieu de tous les bienfaits qu'Il m'avait accordés. Tout se passait très bien dans ma vie hamdoullah et j'en étais heureux. Avec Sanaa ça se passait super bien aussi, je l'aimais un peu plus chaque jour. On est restés plusieurs mois ensemble et j'ai fini par aller chez elle pour demander sa main, ses parents étaient ravis et les miens aussi d'ailleurs. Tout se passait bien dans les monde jusqu'au jour ou...
La suite après le ftour Saha ftourkoum a tous et a toutes!!!
salam aleikoum , saha ftorek machALLAH trés belle histoire . moi perso j suis toujours aussi accro à tes histoires oukhty alors la suiteeeeeeeeeeeeeeee please
Tout se passait très bien dans le meilleur des mondes jusqu'au jour ou en plein milieu d'un rendez-vous professionnel, j'ai été saisie d'une migraine monumentale, c'était vraiment l'horreur. Je me suis gavé au doliprane et je n'y prêtais pas attention. Le lendemain, je suis passé voir Sanaa et j'en ai profité pour discuter avec ses parents. Ils étaient très contents pour nous, et ça me faisait plaisir. Alors que je discutais avec Sanaa, j'avais l'impression que j'allais mourir, une migraine intense, des vertiges et j'avais l'impression que tout tournait autour de moi. Et je me suis évanoui. Je me suis réveillé quelques heures plutard, sur un lit d'hôpital avec une perf accroché au bras. Un médecin est venu me voir. Moi : ouh là, qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce que je fais là? Le médecin : jeune homme, vous avez perdu conaissance et on vous a conduit aux urgences Moi : euh.. ok mais qu'est-ce j'ai au juste? Le médecin : on l'ignore, on va devoir vous faire des examens mais avant ça nous avons besoin que vous répondiez a quelques questions. Puis il m'a bombardé de toutes sortes de questions, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, j'avais des migraines depuis quelques temps mais rien de bien inquiétant. Ce soir là aux urgences, il y'avait une jeune fille, elle était dans la salle d'examens près de la mienne et je l'entendais rire aux éclats, elle riait tellement qu'elle en pleurait. J'étais tout seul et le stress de l'attente me rendait dingue, j'avais besoin de rigoler alors je suis allée la voir. Elle riait et parlais toute seule. Je la regardais sans rien dire, visiblement elle avait une véritable conversation.. dans le vide. Je me suis approché d'elle et je lui ai dis : euh.. excuses-moi, est-ce que ça va? Elle : oh oui oui ça va et toi? Moi : euh ouais.. C'est-à-dire que comme là t'es en train de parler toute seule je me demandais si tout allait bien Elle m'a sourit, m'a tendu sa main et m'a dit : salut, Hayla, 21 ans tumeur cérébrale, je suis en train de discuter avec mon hallucination donc pas de panique, tout est normal J'étais troublé, j'étais triste pour cette jeune fille mais la situation me faisait rire. Moi. : ok je vois. Bon bah enchantée la miss, moi c'est Mohamed, 24 ans, je sais pas ce que je fous ici lol On a peine eu le temps de faire conaissance que le médecin est venu me chercher. Le médecin : jeune homme, veuillez me suivre svp, on a les résultats de vos examens Hayla : docteur, dites-moi c'est normal que je vois le roi lion en train de danser le moon-walk? Le médecin s'est mis a rire et lui a répondu : t'inquiètes pas Hayla, on va te ramener tes médicaments et on va te raccompagner dans ta chambre Hayla : ok merci, bon courage Mohamed Moi : merci
Ça y'est, me voilà seul face au médecin, face a mon verdict..
Ça y'est me voilà seul face au médecin, face a mon verdict. Moi : alors docteur, qu'est-ce que j'ai? Le médecin : eh bien c'est délicat.. Moi : allez-y je vous écoutes Le médecin : le soucis c'est qu'on ignore ce que vous avez exactement. On a pû observer une petite tâche au cerveau, mais on ignore ce que c'est Moi : je vois, qu'est-ce qu'on fait du coup? Le médecin : eh bien on va vous gardez et dès demain on vous envoies au scan et en IRM, ça nous donnera plus de précisions sur ce que vous avez Moi : ok Ils m'ont donc installé dans une chambre, j'ai téléphoné a Nawel pour qu'elle m'amène quelques affaires et pour qu'elle prévienne les gens. Le lendemain, ma famille et celle de Sanaa sont venues me rendre visite, ça m'a fait plaisir car j'avais passé la matinée a faire pleins d'examens et ça m'avait soulé, ça m'a fait du bien d'avoir mes proches a mes côtés. Après quelques heures passées a mon chevet, ils sont tous partis me laissant seul avec Sanaa. Elle s'est installé près de moi, les larmes aux yeux. Sanaa : je.. je suis sûre que ça va aller, t'es jeune, t'es fort c'est rien de grave Moi : j'espères aussi que ça ira Puis je l'ai prise dans mes bras pour la réconforter, et j'ai changé de sujet, histoire qu'elle arrête de pleurer et pour détendre un peu l'atmosphère. Le lendemain, alors que ma famille était a mes côtés, le médecin est venu me voir. Le médecin : alors, comment vous sentez-vous aujourd'hui? Moi : je suis un peu fatigué mais ça va Le médecin : bon, j'ai vos résultats. Mais peut-être voulez-vous que nous en parlions en privé? Moi : non non, c'est ma famille, vous pouvez parler devant eux Le médecin : très bien. Alors la tâche que nous avions observé sur votre cerveau c'est révélée être une tumeur Moi, choqué : une quoi? Le médecin : je suis sincèrement navré, vous avez une tumeur cérébrale..
Le médecin : je suis sincèrement navré, vous une tumeur cérébrale J'étais choqué, j'étais loin d'imaginer que tous ces maux de tête étaient dû a une tumeur! Moi : ok, et maintenant comment ça se passe? Ça se soigne n'est-ce pas? Le médecin : les tumeurs cérébrales sont les plus compliquées a soigner mais ce n'est pas impossible. On va d'abord commencer par des séances de chimiothérapie, et puis si ça ne donne rien, on devra opérer Moi : d'accord et ma première chimio aura lieu quand? Le médecin : dans 48h Moi : ok Puis il est sortit et je me suis mis a cogiter. J'ai regardé sur internet tout les infos que je pourrais collecter sur les tumeurs au cerveau. J'ai lû un article qui m'a refilé la chair de poule, qui disait que lorsqu'on se fait opérer d'une tumeur au cerveau, on a seulement 5% de chances de survie, seulement 5%!!! J'avoues que tout ça me faisait vraiment flipper mais je flippais surtout pour ma famille, mon entourage, tout ceux qui allaient subir ça. Et puis j'ai pensé a Sanaa. J'étais dégouté et en colère, moi qui m'était jurer de ne jamais la faire souffrir, j'allais maintenant lui imposer une vie avec un homme malade, dont les jours sont peut-être comptés. J'ai pensé a elle toute la nuit, et je me répétais sans cesse qu'elle est extraordinaire et qu'elle ne mérite pas ça.
Le lendemain, tout le monde est venu me rendre visite. Ils étaient déjà tous au courant et je lisais la tristesse sur leur visage. Après plusieurs heures, ils ont fini par s'en aller, il ne restait plus que Nawel, Said et Sanaa avec moi. On discutait tous les quatre et on riait, puis j'ai demandé a Said et Nawel de rentrer. Ils sont donc partis et j'étais seul avec Sanaa. Ils avaient a peine refermer la porte derrière eux que Sanaa m'a serré dans ses bras si fort, que j'ai eu l'impression qu'elle allait m'etouffer, puis elle s'est installée près de moi et m'a pris la main. Sanaa : tu sais, je suis confiante, je sais que tout se passera bien inchallah, ce n'est qu'un mauvais moment a passer, une épreuve envoyée par Dieu que tu vas brillament surmonté, qu'on va surmonter tous les deux, ensemble Moi : Sanaa écoutes, j'ai quelque chose d'important a te dire..
Moi : Sanaa écoutes, j'ai quelque chose d'important a te dire Sanaa : je t'écoutes Moi : écoutes, heu, je t'aime mais je penses qu'il vaut mieux qu'on en reste là tous les deux Elle me fixait, sans rien dire. Moi : tu vois, c'est compliqué je.. Elle m'a interrompu et m'a dit : attends, tu rompre avec moi a cause de ta maladie? Moi : eh bien.. Puis elle s'est mis a rire et a continuer : écoutes moi bien, je sais que ça va être très durs les prochains jours, que tu seras fatigué et énervé et que tu vas sans doute te défouler sur moi mais je m'en fous, je t'aime, on va surmonter ensemble inchallah, j'ai pas peur de tout ça et il est hors de question qu'on rompe juste parce que t'es malade, tu m'as bien comprise? Moi : c'est pas pour ça que je veux qu'on rompe Sanaa : c'est pourquoi alors? J'ai pris une profonde inspiration et je lui ai dis : j'ai couché avec une fille Elle a retiré sa main violemment de la mienne, choquée et m'a dit : tu as quoi? Moi : je suis désolé.. Elle s'est mise a pleurer et à continuer : j'arrives pas a le croire, comment t'as pû me faire une chose pareille? Moi : je suis désolé Sanaa Elle a pris son sac, en larmes, puis elle est sortie en me disant : je ne veux plus jamais te revoir. Et elle a claqué la porte.
Je m'en voulais tellement de la faire souffrir et de lui mentir, car bien entendu, c'était un pur mensonge, je ne l'al jamais trompé. Mais il fallait que je trouve un moyen pour qu'elle me raye de sa vie, qu'elle continue son chemin, sans moi. J'ignorais ce que l'avenir me réservait mais ça ne serait que du négatif et je ne voulais pas imposer ça a Sanaa, je l'aime beaucoup trop pour lui imposer ce genre d'épreuves. Je savais qu'avec mon mensonge je l'avais fait souffrir, mais il valait mieux qu'elle souffre un peu aujourd'hui que beaucoup dans les mois et les semaines a vivre. C'était très dur mais ça valait mieux pour elle, je devais la préserver de toute cette souffrance. La porte de ma chambre était ouverte, je voyais les gens défiler, puis j'ai reconnu une tête. Moi : éh oh Elle s'est retournée puis elle est entrée dans ma chambre, c'était la jeune fille que j'avais rencontré aux urgences. Hayla : hey, Mohamed c'est bien ça? Moi : oui, euh excuses moi mais j'ai oublié ton prénom Hayla ; je m'appelle Hayla. Alors t'es resté finalement? L'univers de l'hôpital t'as tellement plû que t'as décidé de passer quelques jours avec nous c'est ça lol Moi : ils m'ont gardé mais c'est a contre-cœur Hayla : alors, qu'est-ce que t'as? Moi : tumeur cérébrale Hayla : bienvenue au club!! Je lui ai sourit et j'ai répondu : merci Hayla : ça va, tu le prends comment? Moi : je sais pas trop, demain c'est ma première chimio et je t'avoues que ça me fait un peu flipper Hayla : oh oui moi aussi a ma première chimio j'étais super stressée mais tu verras, ça va bien se passer inchallah, et puis une fois que t'as passé la première, le reste c'est du gâteau. Puis nous avons passé une bonne partie de la soirée a discuter et a faire connaissance. Je dois admettre que de voir une jeune personne atteinte de la même maladie que moi mais qui le prenait un peu a la rigolade, ça me rassurait. On a beaucoup discuté, elle m'a raconté sa vie, je lui ai parlé de la mienne, de mon passé, de mes retrouvailles avec ma famille, je lui ai parlé de tout, sauf de Sanaa..