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Autrement : Adieu à la liberté de conscience
29 juin 2011 17:12
Autrement : Adieu à la liberté de conscience

Il se disait que le Roi n’était pas hostile à l’inscription de la liberté de conscience dans la nouvelle Constitution, mesure que proposaient les membres de la Commission chargée d’élaborer le projet de révision constitutionnelle.

Mais les islamistes et les conservateurs ne pouvaient pas l’envisager. Ces dernières semaines, ils ont fait entendre leur opposition à toute ouverture constitutionnelle quant à la liberté de culte et de croyance. Le secrétaire général du PJD (Parti de la justice et du développement), Abdelilah Benkirane, a proclamé haut et fort que la reconnaissance de la liberté de croyance aurait «des conséquences néfastes sur l’identité islamique» du pays. Et de désigner les menaces qui, selon lui, pèseraient alors: «Que signifie la liberté de conscience? Qu’on permette à certains laïcs de rompre publiquement le jeûne pendant le mois de Ramadan? Que la liberté sexuelle et l’homosexualité soient banalisées et publiques?». Des arguments de type populiste volontairement grossiers qui, malheureusement, touchent les gens qui n’ont pas le recul nécessaire pour vraiment juger de la situation.

Le PJD a trouvé des alliés chez d’autres composantes conservatrices de la société, qui ne partagent pas sa vision politique mais qui, en revanche, ont tout aussi peur que lui que soit fragilisée l’appartenance historique et civilisationnelle du Maroc à la Nation arabe et islamique. Parmi eux les néo-soufis de la Boutchichiyya. Devant cette levée de boucliers, il apparaît que le Souverain préfère ne pas brusquer les choses. Adieu, donc, à la liberté de conscience. Les Marocains nés dans l’Islam ont l’obligation d’y rester, quoi qu’ils puissent croire et penser en leur for intérieur. Les croyants des autres fois qui vivent au Maroc ont le droit de pratiquer leur culte s’il s’agit du christianisme ou du judaïsme, mais à condition de ne pas chercher à séduire à leur foi des personnes nées dans l’Islam (l’article 220 du Code pénal actuel prévoit de trois mois à trois ans de prison pour qui contreviendrait à cette interdiction). Selon la législation marocaine en vigueur – qui devrait ne pas changer –, la liberté de conscience ne saurait jouer que dans un sens : la conversion bienvenue de chrétiens ou de juifs à l’Islam.

En renonçant à cette avancée dans le domaine des libertés, le Maroc se met en délicatesse avec la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 qui stipule en son article 18 que «toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion seule ou en communauté, tant en public qu’en privé». L’abandon de cette réforme ne peut, aussi, que créer un déchirement intérieur chez les millions de Marocains de la diaspora qui vivent dans des sociétés où ils bénéficient avec bonheur de la liberté de conscience. Libres à l’étranger, contraints au sein de leur mère patrie? Pourtant, la reconnaissance de la liberté de conscience ne serait-ce pas le témoignage d’une foi musulmane adulte, d’une religion tranquille et non point apeurée?


Le 28-06-2011 à 10:07
Par : Rachid Benzine

Source : [www.aujourdhui.ma]
L
29 juin 2011 17:17
t'aurais pu citer l'istiqlal parti au pouvoir qui est aussi contre , disant que la majorité des parti politique de poids ( je parle pas des micro parti créé pour avoir des postes au parlement) y sont défavorable moi même je ne me suis pas encore fait une opinion définitive sur la question , peut être un référendum sur cette seul question pourra départager les pour et anti .
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
29 juin 2011 17:35
Salut le marokain,

Ce post n'est pas pour but de forcer la laicité ou la mettre au référendum. Il s'agit de mettre la lumière sur la mise en application du préambule de la nouvelle constitution qui engage le Maroc à respecter les accords aux conventions internationales ratifiées (dont la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948)?

Préambule

Fidèle à son choix irréversible de construire un Etat de droit démocratique, le Royaume du Maroc poursuit résolument le processus de consolidation et de renforcement des institutions d’un Etat moderne, ayant pour fondements les principes de participation, de pluralisme et de bonne gouvernance.

Il développe une société solidaire où tous jouissent de la sécurité, de la liberté, de l’égalité des chances, du respect de leur dignité et de la justice sociale, dans le cadre du principe de corrélation entre les droits et les devoirs de la citoyenneté.

Etat musulman souverain, attaché à son unité nationale et à son intégrité territoriale, le Royaume du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale une et indivisible. Son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen.

La prééminence accordée à la religion musulmane dans ce référentiel national va de pair avec l’attachement du peuple marocain aux valeurs d’ouverture, de modération, de tolérance et de dialogue pour la compréhension mutuelle entre toutes les cultures et les civilisations du monde.

Mesurant l’impératif de renforcer le rôle qui lui revient sur la scène mondiale, le Royaume du Maroc, membre actif au sein des organisations internationales, s’engage à souscrire aux principes, droits et obligations énoncés dans leurs chartes et conventions respectives , il réaffirme son attachement aux droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus, ainsi que sa volonté de continuer à Œuvrer pour préserver la paix et la sécurité dans le monde.

Se fondant sur ces valeurs et ces principes immuables, et fort de sa ferme volonté de raffermir les liens de fraternité, de coopération, de solidarité et de partenariat constructif avec les autres Etats, et d’Œuvrer pour le progrès commun, le Royaume du Maroc, Etat uni, totalement souverain, appartenant au Grand Maghreb, réaffirme ce qui suit et s’y engage :

Oeuvrer à la construction de l’Union du Maghreb, comme option stratégique,

Approfondir le sens d’appartenance à la Oumma arabo-islamique, et renforcer les liens de fraternité et de solidarité avec ses peuples frères,

Consolider les relations de coopération et de solidarité avec les peuples et les pays d’Afrique, notamment les pays du Sahel et du Sahara,

Intensifier les relations de coopération rapprochée et de partenariat avec les pays de voisinage euro-méditerranéen,

Élargir et diversifier ses relations d’amitié et ses rapports d’échanges humains, économiques, scientifiques, techniques et culturels avec tous les pays du monde

Renforcer la coopération Sud-sud,

Protéger et promouvoir les dispositifs des droits de l’Homme et du droit international humanitaire et contribuer à leur développement dans leur indivisibilité et leur universalité,

Bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, de l’handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit,

Accorder aux conventions internationales dûment ratifiées par lui, dans le cadre des dispositions de la Constitution et des lois du Royaume, dans le respect de son identité nationale immuable, et dès la publication de ces conventions, la primauté sur le droit interne du pays, et harmoniser en conséquence les dispositions pertinentes de sa législation nationale.

Ce préambule fait partie intégrante de la présente Constitution.
s
29 juin 2011 20:37
Citation
boutrioult1 a écrit:
Le secrétaire général du PJD (Parti de la justice et du développement), Abdelilah Benkirane, a proclamé haut et fort que la reconnaissance de la liberté de croyance aurait «des conséquences néfastes sur l’identité islamique» du pays. Et de désigner les menaces qui, selon lui, pèseraient alors: «Que signifie la liberté de conscience? Qu’on permette à certains laïcs de rompre publiquement le jeûne pendant le mois de Ramadan? Que la liberté sexuelle et l’homosexualité soient banalisées et publiques?». Des arguments de type populiste volontairement grossiers qui, malheureusement, touchent les gens qui n’ont pas le recul nécessaire pour vraiment juger de la situation.

Salam,

C'est peut-être un peu caricatural mais pas loin de la vérité, quand-même !
Les MRE qui ont la chance de vivre à l'étranger le vérifient chaque jour.
La laïcité et la liberté de conscience ont pour conséquence directe que la liberté sexuelle et l'homosexualité soient banalisées et publiques. Je suis musulman et, en tant que tel, ça me gêne bcp de croiser des homos qui se tiennent la main ou pire qui s'embrassent en public. Et je parle même pas du mariage entre homos grinning smiley
29 juin 2011 20:53
la liberté de conscience ce n'est pas vraiment ce que demande la majorité du peuple, mais plutot plus de justice et democratie et moins de corruption

la liberté religieuse, elle existe deja en quelque sorte au Maroc, car personne n'oblige personne à pratiquer telle ou telle religion
ce qui est demandé c'est juste un certain respect à la religion et aux moeurs de la majorité, ce que je trouve tout à fait normal
Speaks only Arabic and English
k
29 juin 2011 21:01
Citation
salmones a écrit:
Salam,

C'est peut-être un peu caricatural mais pas loin de la vérité, quand-même !
Les MRE qui ont la chance de vivre à l'étranger le vérifient chaque jour.
La laïcité et la liberté de conscience ont pour conséquence directe que la liberté sexuelle et l'homosexualité soient banalisées et publiques. Je suis musulman et, en tant que tel, ça me gêne bcp de croiser des homos qui se tiennent la main ou pire qui s'embrassent en public. Et je parle même pas du mariage entre homos grinning smiley

Je vais te poser une question : je suppose tu habites en europe, as tu deja croisé des homosexuels s'embrasser ou se tenant la main dans le pays ou tu resides ?

Moi personnelement jamais ! et pourtant je suis dans une tres grande ville !

Les homosexuels sont combien en france ? 2% ? 5%. Et les 95% restant non homosexuels, on va leur interdire de choisir leur religion à cause des homosexuels c'est ca ta façon de penser ?

Ce dicours de bouc emissaire homosexuels ou mangeur de ramadan c'est du n importe quoi. c'est le meme discours des partis extremistes concernant les minorités. Tu donnes raison à ceux qui rejetent l'islam car une partie infime est integriste.
s
29 juin 2011 21:13
Citation
kmelcasa a écrit:

Je vais te poser une question : je suppose tu habites en europe, as tu deja croisé des homosexuels s'embrasser ou se tenant la main dans le pays ou tu resides ?

Oui, ça m'est déjà arrivé à Toulouse, la 4è ville de France et la 2è ville étudiante aussi grinning smiley

Moi personnelement jamais ! et pourtant je suis dans une tres grande ville !

Les homosexuels sont combien en france ? 2% ? 5%. Et les 95% restant non homosexuels, on va leur interdire de choisir leur religion à cause des homosexuels c'est ca ta façon de penser ?

Je ne sais pas combien ils sont et, à vrai dire, je m'en tape !
Je pense que quand on se dirige vers ces "libertés" on coure un danger.
De toute façon, y' a plus important à faire au Maroc
.

Ce dicours de bouc emissaire homosexuels ou mangeur de ramadan c'est du n importe quoi. c'est le meme discours des partis extremistes concernant les minorités. Tu donnes raison à ceux qui rejetent l'islam car une partie infime est integriste.

Non, je sais juste de quoi je parle, Si tu commences à lâcher sur ce point, c'en est fini de l'islamité du Maroc.
k
29 juin 2011 22:01
Citation
salmones a écrit:
Oui, ça m'est déjà arrivé à Toulouse, la 4è ville de France et la 2è ville étudiante aussi grinning smiley
Ne fais pas le malin.
Surement une coincidence ! Ou alors dans le milieu etudiant que tu côtoies c'est normal de remarquer des homosexuels. C'est pareil pour moi quand j etais etudiant.

Ils representent combien de personnes parmis les etudiants ? 1% 2% ?

Citation
salmones a écrit:
Je ne sais pas combien ils sont et, à vrai dire, je m'en tape !
Justement tu t'en tapes pas. Car les homosexuels sont une raison valable pour interdire la liberté de conscience !
Tu peux avouer que c'est une infime minorité par rapport aux etduaints que tu cotoies.

Citation
salmones a écrit:
Je pense que quand on se dirige vers ces "libertés" on coure un danger.
De toute façon, y' a plus important à faire au Maroc.

Dis nous quel danger ? Pour toi la religion c'est par la force?

Pour toi la liberté de concience va permettre aux homosexuels de s'embrasser en plein rue? Je te signale que meme les heterosexuels sont interdits de s'embrasser dans la rue au maroc. Donc ta justification ne tient pas la route.

Le But recherché c'est empêcher les marocain de choisir leur religion ! En Gros l islam est devenu bazaz !

Si t'es contre la liberté de conscience tu es contre la democratie. Les deux vont ensemble. c'est logique et claire !
Regarde juste l exemple de la turquie c'est un pays musulman et laïc.

Citation
salmones a écrit:
Non, je sais juste de quoi je parle, Si tu commences à lâcher sur ce point, c'en est fini de l'islamité du Maroc.
C'est ce que je disais la religion doit etre bazaz dans ta tête.
s
29 juin 2011 22:20
Citation
kmelcasa a écrit:

Justement tu t'en tapes pas. Car les homosexuels sont une raison valable pour interdire la liberté de conscience !
Tu peux avouer que c'est une infime minorité par rapport aux etduaints que tu cotoies.

A sahbi, ça fait bien longtemps que je ne suis plus étudiant.
L'homosexualité a toujours existé mais lui donner des droits c'est l'accepter.
Or l'Islam ne tolère pas l'homosexualité, c'est un fait.


Dis nous quel danger ? Pour toi la religion c'est par la force?

Le danger principal est de devoir accorder des droits qui n'ont pas lieu d'être en Islam, mon ami.

Pour toi la liberté de concience va permettre aux homosexuels de s'embrasser en plein rue? Je te signale que meme les heterosexuels sont interdits de s'embrasser dans la rue au maroc. Donc ta justification ne tient pas la route.

La liberté de conscience ne concerne pas que les homosexuels mais toutes les déviances.
Comme je te l'ai déjà dis, on ne peut donner des droits contraires à l'Islam
.

Le But recherché c'est empêcher les marocain de choisir leur religion ! En Gros l islam est devenu bazaz !

Tu n'es pas obligé d'aller à la mosquée ni de prier au Maroc, faut pas exagérer !


Si t'es contre la liberté de conscience tu es contre la democratie. Les deux vont ensemble. c'est logique et claire !
Regarde juste l exemple de la turquie c'est un pays musulman et laïc.

Je serai tenté de te dire de regarder plutôt Israël, c'est un pays démocratique mais ultra religieux smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/11 22:21 par salmones.
c
29 juin 2011 22:22
la liberté de conscience? vous n'y pensez pas. pourquoi pas le partage des richesses et la démocratie tant que vous y êtes?
les marocains ne sont pas prets. surtout les riches et les proches du pouvoir.
k
30 juin 2011 00:04
Citation
salmones a écrit:
A sahbi, ça fait bien longtemps que je ne suis plus étudiant.
L'homosexualité a toujours existé mais lui donner des droits c'est l'accepter.
Or l'Islam ne tolère pas l'homosexualité, c'est un fait.

Tu le fais expres. On parle de liberté de conscience ! personne ne parle d homosexualité dans la consitution.

Il n'y a que toi qui confond liberté de conscience et homosexualité !

suivant ton raisonnement la liberté des femme et prostitution c'est aussi la même chose !

Citation
salmones a écrit:
Le danger principal est de devoir accorder des droits qui n'ont pas lieu d'être en Islam, mon ami.
De même donner la liberté aux femmes accordera des droit aux prostitués !

Tu as une façon de raisonner digne des bedouins du moyen orient.

Citation
salmones a écrit:
La liberté de conscience ne concerne pas que les homosexuels mais toutes les déviances. Comme je te l'ai déjà dis, on ne peut donner des droits contraires à l'Islam.
Mais qui a donné des droits contraires à l islam. on parle de liberté de conscience.

Dans le coran lui meme dit "La ikraha fi dine" ="liberté de conscience" il faudrait supprimer ce verset du coran c'est ca ?

Citation
salmones a écrit:
Tu n'es pas obligé d'aller à la mosquée ni de prier au Maroc, faut pas exagérer !
On parle de liberté de conscience.

Pour toi tous les marocains sont musulmans ! Les marocains chretiens tu peux me dire quels droits ils ont ?? rien !! Ils peuvent même pas l'annoncer. tu trouves normal qu'ils doivent le cacher !

Citation
salmones a écrit:
Je serai tenté de te dire de regarder plutôt Israël, c'est un pays démocratique mais ultra religieux smiling smiley

DE quel ultra religieux tu parles en irael ???

Même si israel a été crée comme etat juif. La liberté de conscience en israel est reelle !. 37% des israeliens sont athés + 15% sont msulmans. Il reste 47% des israeliens sont juifs.

Les decideurs politiques sont souvent des athés et ca ne pose pas de probleme aux israeliens.

Et en plus israel n'a pas encore sa constitution !!

Le maroc a une consitution et s'il veut etre democratique il est obligé de garantir la liberté de conscience à ses citoyens.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/06/11 00:05 par kmelcasa.
k
30 juin 2011 01:57
Citation
coldman a écrit:
la liberté de conscience? vous n'y pensez pas. pourquoi pas le partage des richesses et la démocratie tant que vous y êtes?
les marocains ne sont pas prets. surtout les riches et les proches du pouvoir.

eye rolling smiley

Et surtout il faut voter en faveur de la nouvelle constitution sinon le pouvoir Jeckel se transformera en Mr Hyde. Certains partis connaissent très bien Mr Hyde c'est pour cette raison qu'ils appelent au Oui.
l
30 juin 2011 09:33
Il a déjà du mal à lâcher une partie de ses pouvoirs alors la liberté de conscience officielle au Maroc, il ne faut pas rêver.
Ca serait en totale contradiction avec son statut de commandeur des croyants et ça remet sacrément en cause les fondements de la société. Je trouve que c'est déjà une avancée qu'il fait actuellement avec quelques concessions et il sera obligé d'en faire encore plus si les manifestants continuent leurs pressions et actions et ne se découragent pas sur la durée.
q
30 juin 2011 10:23
Il n y a que le Roi du Maroc qui peux résoudre les problèmes au Maroc , pour que le pays avance dans la bonne voie .
30 juin 2011 11:01
Citation
salmones a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:
Le secrétaire général du PJD (Parti de la justice et du développement), Abdelilah Benkirane, a proclamé haut et fort que la reconnaissance de la liberté de croyance aurait «des conséquences néfastes sur l’identité islamique» du pays. Et de désigner les menaces qui, selon lui, pèseraient alors: «Que signifie la liberté de conscience? Qu’on permette à certains laïcs de rompre publiquement le jeûne pendant le mois de Ramadan? Que la liberté sexuelle et l’homosexualité soient banalisées et publiques?». Des arguments de type populiste volontairement grossiers qui, malheureusement, touchent les gens qui n’ont pas le recul nécessaire pour vraiment juger de la situation.

Salam,

C'est peut-être un peu caricatural mais pas loin de la vérité, quand-même !
Les MRE qui ont la chance de vivre à l'étranger le vérifient chaque jour.
La laïcité et la liberté de conscience ont pour conséquence directe que la liberté sexuelle et l'homosexualité soient banalisées et publiques. Je suis musulman et, en tant que tel, ça me gêne bcp de croiser des homos qui se tiennent la main ou pire qui s'embrassent en public. Et je parle même pas du mariage entre homos grinning smiley

Salut Salmones,

Je comprends ton point de vue.
Je pense que c'est un peu exagéré de lier la laïcité avec l'homosexualité, d'ailleurs cet argument est souvent utilisé par des soit disant "musulman" qui ont pour seul vision, la dictature dans tous les sens du terme (politique, religieuse etc...).
Ils y en a même qui croient que la laïcité est une religion grinning smiley

La liberté de conscience, c'est être libre de croire ou de ne pas croire. La liberté de conscience, c'est la possibilité de choisir n'importe quelle religion sans être inquiété, d'ailleurs dans l'islam, il y a des versets qui vont dans ce sens de liberté de conscience...

Concernant l'homosexualité, je pense que kmelcasa a résumé ma pensée, cette catégorie (qui touche toutes les couches sociales), ne représente rien du tout dans la société. Une décriminalisation de cette orientation sexuelle (puni selon le code pénal marocain) n'est pas synonyme de contagion, autrement dit, les marocains (35 millions d'âmes) ne vont pas devenir homosexuels du jour au lendemain, ça n'a aucun sens. On ne devient pas homosexuel, soit on l'est, soit on ne l'est pas.

P.S. : Tu sais quoi? j'ai pris un taxi ce matin à Paris, le chauffeur m'a vivement conseillé de voter OUI ptdr
Je deconne, mais un collègue algérien kabyle, m'a dit que s'il était marocain, il aurait voté OUI juste pour l'officialisation de la langue amazigh ^^
s
30 juin 2011 11:07
Salam,

Kmelcasa on va arrêter de se citer car tu pars dans tous les sens et donc, il est impossible de débattre avec toi.
Je te propose un article sur la liberté de conscience et la liberté religieuse, on va s'appuyer dessus pour débattre.


La liberté de conscience et la liberté religieuse

Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés ne peuvent être « absolues » , conformément à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui indique : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l’exercice des droits naturels de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces normes ne peuvent être déterminées que par la Loi ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la Loi.

Toujours en préalable, il faut noter que la notion de « conscience est marquée par l’origine latine du mot, co (cum) scientia, qui signifie connaissance partagée, voire confidence ou complicité. Cette étymologie met en évidence la valeur partagée de l’acte moral, ainsi considéré dans la conception classique. Ce dernier n’est pas subjectif et privé, mais objectif et collectif. La notion est donc ambivalente : elle correspond à la fois à la connaissance intime que le « moi » a de son propre état, de ses idées, de ses impressions, et à la faculté de discernement du bien et du mal, ainsi qu’à l’appréciation de la valeur morale des actes et des situations. Dans les deux cas, la conscience désigne un « lieu » intérieur (source de l’identité personnelle, ce que les juristes appellent « le for intérieur », lieu où l’on juge et décide « en son âme et conscience »). Alors que la « connaissance » articule les relations mentales avec le monde, la « conscience » dans la réflexivité, caractérise le sujet face à l’objet : l’être humain en tant que siège d’un savoir sur lui-même.

La notion de « liberté de conscience » est souvent mal comprise en étant réduite au for interne, simple fait de penser ce qu’on veut sans l’exprimer publiquement. C’est évidemment insuffisant, car personne ne peut s’avoir ce qui « se passe dans la tête » d’une autre personne. L’important est bien liberté publique de conscience. Cette liberté ne peut-être « absolue », en effet, si l’Etat tolère « l’objection de conscience », aucune disposition légale ne la reconnaît et cette objection peut poser divers problèmes au regard des lois générales. Les réponses aux questions contenues dans ce thème se proposent donc d’examiner les conditions de l’exercice public de la liberté de conscience.

La « liberté religieuse » découle de cette liberté de conscience. Mais, même si la formule est d’usage courant, il est, en tous cas en France, impropre de parler de « une liberté religieuse » qui, par son fondement métaphysique serait en quelque sorte plus importante que les autres libertés. Ce sont les libertés de religion qui font parties des libertés publiques garanties par l’Etat, émanation de la souveraineté du peuple. Elles n’impliquent nullement que telle ou telle religion soit « reconnue » ou jouisse d’un statut spécial dans l’Etat comme c’est le cas dans certains autres pays. L’expression de ces libertés de religions peut avoir des limites, dans les conditions que les réponses aux questions contenues dans ce thème se proposent d’examiner.


[www.laicite-educateurs.org]
s
30 juin 2011 11:19
Citation
salmones a écrit:

La liberté de conscience et la liberté religieuse

Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés ne peuvent être « absolues » , conformément à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui indique : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l’exercice des droits naturels de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces normes ne peuvent être déterminées que par la Loi ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la Loi.

Salam,

Ce paragraphe me paraît très intéressant, pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, autrement dit aux autres membres de la société. Dans le cas du Maroc, la société est majoritairement musulmane et ne saurait tolérer que des individus fassent quelque chose qui va à l'encontre de leur religion. Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la loi, laquelle dans le cas du Maroc prend son essence dans l'Islam.
30 juin 2011 11:42
Citation
salmones a écrit:
Citation
salmones a écrit:

La liberté de conscience et la liberté religieuse

Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés ne peuvent être « absolues » , conformément à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui indique : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l’exercice des droits naturels de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces normes ne peuvent être déterminées que par la Loi ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la Loi.

Salam,

Ce paragraphe me paraît très intéressant, pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, autrement dit aux autres membres de la société. Dans le cas du Maroc, la société est majoritairement musulmane et ne saurait tolérer que des individus fassent quelque chose qui va à l'encontre de leur religion. Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la loi, laquelle dans le cas du Maroc prend son essence dans l'Islam.

Je comprends tout à fait ton point de vue, même si je ne le partage pas.
Le fait de ne pas partager ton point de vue, ne signifie en aucun cas que je détiens la vérité absolue, loin de là ^^
Je ne le partage pas pour la seule raison, que je considère la religion quelque chose de personnel, un cheminement personnel qui se solde par un rapport entre le croyant et son créateur.

Le croyant consacre sa vie à pratiquer et à respecter sa religion le maximum possible, afin de jouir d'un paradis que son créateur lui a promis. On ne peut pas forcer quelqu’un à croire ou à ne pas croire. On ne peut pas, non plus forcer quelqu'un à se contenir dans des règles et moeurs d'une croyance donnée à mon sens.
Comment un homosexuel peut il nuire à un croyant? le fait de s'embrasser en public? Mêmes les hétéros ne s'embrassent pas en public au Maroc...

Ceci dit 3acha al malik quand même, il ne faut jamais oublier de le dire grinning smiley
k
30 juin 2011 12:40
Citation
salmones a écrit:
Citation
salmones a écrit:

La liberté de conscience et la liberté religieuse

Il est essentiel d’indiquer, en préalable, que ces libertés ne peuvent être « absolues » , conformément à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui indique : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l’exercice des droits naturels de chaque Homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces normes ne peuvent être déterminées que par la Loi ». Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la Loi.

Salam,

Ce paragraphe me paraît très intéressant, pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, autrement dit aux autres membres de la société. Dans le cas du Maroc, la société est majoritairement musulmane et ne saurait tolérer que des individus fassent quelque chose qui va à l'encontre de leur religion. Il ne peut donc exister de liberté sans limites, ces limites étant fixées par la loi, laquelle dans le cas du Maroc prend son essence dans l'Islam.

Mais qui a parlé de liberté sans limite ?? il n'y a que toi qui confond liberté de conscience avec liberté sexuel et banalisation de l'homosexualité !

Dans la même logique il faudrait aussi etre contre la liberté des femmes car ca mene vers la prostitution !

Imagines une seule seconde si la France n'etait pas laïque, comment les milliers de convertis à l islam feraient ??? ils doivent le rester en cachette pour ne pas aller à l encontre de la majorité chretienne ??
s
30 juin 2011 13:17
Citation
boutrioult1 a écrit:
Je comprends tout à fait ton point de vue, même si je ne le partage pas.
Le fait de ne pas partager ton point de vue, ne signifie en aucun cas que je détiens la vérité absolue, loin de là ^^
Je ne le partage pas pour la seule raison, que je considère la religion quelque chose de personnel, un cheminement personnel qui se solde par un rapport entre le croyant et son créateur.

Le croyant consacre sa vie à pratiquer et à respecter sa religion le maximum possible, afin de jouir d'un paradis que son créateur lui a promis. On ne peut pas forcer quelqu’un à croire ou à ne pas croire. On ne peut pas, non plus forcer quelqu'un à se contenir dans des règles et moeurs d'une croyance donnée à mon sens.
Comment un homosexuel peut il nuire à un croyant? le fait de s'embrasser en public? Mêmes les hétéros ne s'embrassent pas en public au Maroc...

Ceci dit 3acha al malik quand même, il ne faut jamais oublier de le dire grinning smiley

Ahlan a agma,

La religion musulmane est à la fois individuelle et collective.
Chacun la pratique chez lui mais il est vivement recommandé de partager cette pratique.
Cela se fait à la mosquée, lors des fêtes religieuses, à La Mecque etc...
Vous exagérer quand-même car au Maroc on ne force personne à croire en l'Islam.
Bcp de personnes ne prient même pas.
Néanmoins, je suis pour un cadre islamique car c'est un rempart contre la banalisation de certaines déviances.
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