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Un autre ex-cadre militaire du polisario retourne au Maroc
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26 juillet 2006 20:29
La situation au sein du "polisario" est "insoutenable" (rallié)

Rabat, 26/07/06 - Les défections et fuites en série à l'étranger de "hauts gradés" du +polisario+ et un "fort sentiment d'indignation" qui sape le moral des troupes des séparatistes rendent la situation des mercenaires "insoutenable", a affirmé Sid Al Bachir Ould Brahim, ancien chef d'une unité des milices du +polisario+, qui a regagné récemment la mère-patrie.

"Depuis quelques années, la situation militaire est insoutenable. En plus de l'ennui qui sape le moral des troupes, un fort sentiment d'indignation couve" au sein de ces troupes, a précisé Ould Brahim dans un entretien publié mercredi par "Aujourd'hui Le Maroc", faisant état notamment de "défections en série".

"De plus en plus de voix s'élèvent dans les +casernes+ pour attirer l'attention sur la détérioration des conditions de vie" des éléments armés, a-t-il indiqué, soulignant que l'enrichissement illégal des "dirigeants du polisario", par le détournement des aides humanitaires internationales, "en a rajouté au sentiment de privation et de frustration".

Les familles séquestrées par le +polisario+ dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, "manquent du strict minimum pour leur survie" : les mieux logées d'entre elles habitent des maisons en pisé, alors que le reste vit sous la tente, a-t-il indiqué, attirant particulièrement l'attention sur la gravité de la situation dans laquelle vivent les enfants, "exposés à toutes sortes de maladies".

Source: [www.map.ma]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/07/06 20:30 par bikhir.
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26 juillet 2006 20:30
[www.aujourdhui.ma]

Al Bachir : «la RASD, une cause chimérique»

Ex-sergent, devenu chef d’une unité militaire du Polisario, Sid Al Bachir a rallié dernièrement la mère-patrie. Cet ex-cadre militaire fait des révélations fracassantes sur l’état du Polisario tout en expliquant les motifs de sa défection.


ALM : Après trente ans de service dans les rangs de l’armée du Polisario, vous êtes revenu au Maroc. Pour quelle raison avez-vous fait défection ?
Sid Al Bachir Ould Brahim : Je ne suis pas le seul soldat à avoir fait défection des forces armées du Polisario. Plusieurs autres, dont des hauts gradés, ont fui les camps de Tindouf pour aller s’installer en Espagne, en Mauritanie, entre autres pays. Depuis quelques années, la situation militaire est insoutenable. En plus de l’ennui, qui sape le moral des troupes, un fort sentiment d’indignation couve au sein de cette armée. De plus en plus de voix s’élèvent dans les casernes pour attirer l’attention sur la détérioration des conditions de vie de soldats sous-payés. Personnellement, quoi que responsable d’une unité militaire, je n’arrivais pas à joindre les deux bouts avec un salaire d’1 million de dinars algériens. Ce n’était pas suffisant pour nourrir huit enfants. L’enrichissement illégal des dirigeants du Polisario, par le détournement des aides humanitaires internationales, en a rajouté au sentiment de privation et de frustration. Nos familles manquaient du strict minimum pour leur survie, les mieux d’entre elles habitaient dans des maisons construites en pisé, alors que le reste était loti sous des tentes. En plus, nos enfants étaient exposés à toutes sortes de maladies, compte tenu de l’absence notable de services de soins.

De retour chez vous, comptez-vous poursuivre votre carrière militaire dans les Forces armées royales ?
Contrairement à plusieurs ralliés, qui sont d’anciens cadres politiques du Polisario, je suis soldat de formation. J’ai une expérience militaire de trente ans, et donc je voudrais mettre cette expérience au service des Forces armées royales (FAR).

Qu’avez-vous retenu de votre passé militaire avec le Polisario ?
Après avoir servi, en 1972 à Laâyoune, dans les forces d’occupation espagnoles, j’ai intégré en 1975 l’armée du Polisario. Sergent, j’ai d’abord participé à des combats contre l’armée mauritanienne. Par la suite, j’ai été promu pour diriger une division de blindés basée dans la troisième zone qui était sous le commandement d’Ayoub Lahbib, un autre rallié. J’étais à la tête d’une division de 200 soldats, qui a livré plusieurs batailles contre l’armée marocaine. Peine perdue. Aujourd’hui, je me rends compte que je me suis battu pour une cause chimérique. C’est une conviction partagée aujourd’hui par le commun des soldats restés à Tindouf, contre leur gré. L’humiliation, voire l’intimidation qu’ils subissent au quotidien, nourrit chez eux un sentiment de révolte accru.

Que pensez-vous des menaces de «retour aux armes» proférées par le Polisario ?
De quelles armes parle le Polisario ? En plus des défections en série qu’a connues son armée, réduisant l’effectif humain à son strict minimum, la direction du Polisario doit également faire face à la dégradation notoire de son matériel militaire. Pour s’en rendre compte, il suffit de rappeler que, lors de la commémoration du soi-disant trentième anniversaire de la création du Polisario, plusieurs véhicules militaires étaient tombés en panne en plein défilé à Tifariti.

En retournant dans votre pays natal, vous avez ramené avec vous un seul fils. Qu’en est-il du reste de votre famille ?
Je n’ai réussi à ramener que le fils benjamin, un adolescent de 16 ans. J’ai laissé dans les camps un autre enfant, il s’agit d’un soldat comme moi. Fuir avec son père en même temps était très risqué, sachant que les soldats sont soumis à un régime très répressif. J’ai d’ailleurs déjà perdu plusieurs frères dans les camps de Tindouf, morts sous la torture dans les geôles de Dhaïbia : il s’agit des regrettés Mahjoub, Cheïkh Ould Brahim, et M’Hamed Ould Brahim. Je ne voulais donc pas que mon fils soldat subisse le même sort. Pour le reste de mes enfants, ils sont maintenant en Andalousie, avec leur mère ayant la nationalité espagnole.

Après être rentré à Laâyoune, quel est votre état d’esprit actuel ?
Je suis heureux d’avoir pu retrouver ma mère vivante, je l’avais quittée il y a trente ans. Elle est aujourd’hui âgée de 84 ans. Avec ma mère, mes quatre frères et sœurs, et mon fils Saïloum, je mène, aujourd’hui à Laâyoune, un train de vie paisible.

Le 26-7-2006
Par : M’Hamed Hamrouch
b
26 juillet 2006 20:31
Et pendant ce temps la...

Le "polisario" craint un éclatement en cas de tenue de son pseudo-congrès (journal)

Rabat, 26/07/06 - Le "polisario" a annoncé le report à l'année prochaine de son pseudo-congrès, initialement prévu en 2006, son chef, le dénommé Mohamed Abdelaziz, craignant un éclatement des rangs des séparatistes, rapporte mercredi le quotidien "Annahar Al Maghribia", citant des sources informées.

Le dénommé Mohamed Abdelaziz est "conscient du développement d'un courant fort, représentant les jeunes et les nouveaux cadres, qui menace sa légitimité et qui considère le conflit mené durant 30 ans par le +polisario+ au nom du peuple sahraoui comme étant un conflit fictif entretenu pour le compte de l'Algérie et ne servant en rien les intérêts des Sahraouis".

"Un courant fort est en train de prendre ancrage dans les rangs du +polisario+ avec des visions différentes quant à la gestion du conflit et aux possibilités de trouver une solution à ce problème dont seule tire profit une Algérie qui a, à maintes reprises, tenté de s'ériger en gendarme de la région", indiquent les mêmes sources.

Les membres de ce courant réagissent "positivement" à la proposition du Maroc relative à l'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté marocaine, et estiment que la restructuration du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) ouvre de nouvelles voies de solution, précise-t-on de mêmes sources, soulignant que c'est justement pour ces raisons que le dénommé Mohamed Abdelaziz s'est livré à la manoeuvre qui consiste à reporter son pseudo-congrès pour éviter les risques de sa propre éviction par les cadres et le courant des jeunes qui ne voient plus en lui "un leader" depuis que l'enrichissement excessif de la direction du +polisario+ est mis à nu.

Le quotidien rapporte également que le +polisario+ a demandé à l'Algérie de revoir à la hausse l'enveloppe qui lui est réservée, surtout après le tarissement progressif des ressources provenant de l'aide internationale depuis la découverte, par les Organisations internationales, du détournement de l'aide destinée aux séquestrés dans les camps de Tindouf.

Des observateurs, cités par le journal, constatent que le +polisario+ se livre au chantage sur les dirigeants algériens pour avoir davantage de fonds en contre-partie de la poursuite des manoeuvres qu'il mène pour le compte d'Alger.

Les mêmes observateurs notent que les déclarations du dénommé Mohamed Abdelaziz trahissent clairement le fait que les dirigeants d'Alger représentent l'une des principales parties au conflit, le +polisario+ n'étant qu'un exécutant dans les plans expansionnistes de l'Algérie.


[www.map.ma]
t
5 août 2006 22:59
n´ oublions pas aussi les citoyens simples marocains qui fouient l´ enfer de Tindouf et regagne leur pays: le Maroc.
l
5 août 2006 23:22
Bravo. Mais maintenant il faudrait penser à rapatrier les officiers marocains qui ont choisi l'exil, Adib, Issou et les autres..et les civiles aussi comme Lmrabet..
l
5 août 2006 23:36
Le Maroc a plus que jamais besoin de tous ses enfants, ceux qui alimentent le feu de la haine pour maintenir ces marocains dans la catégorie "d'ennemis de la nation" devraient avoir pitié de leur Patrie..
l
6 août 2006 10:17
Ce n'est pas le Maroc qui a besoin de ses enfants mais plutot le contraire le Maroc est une vraie forteresse qui s'est cimenté au cours des siècles ,je dis bien des siècles, le Maroc a marqué l'histoire de sa région et presque tous les peuples de la région ( mauritaniens ,algériens ,sénégalais maliens, nigériens et jusqu'au fin fond de l'Afrique) .Tous ces peuples ont de la gratitude à témoigner à ce royaume qui a su sauver une terre d'Islam et rayonné des valeurs de solidarité.Quand aux Saharouis ceux du sud marocain ils ont participé à cette Saga du royaume chérifien et ils seraient les derniers à renier leur histoire commune avec le Maroc ;meme ceux qui témoignent de la haine au Maroc ne le font que pour des histoires personnzls avec des hommes bien particuliers.Tant qu'il ya des hommes qui aiment le Maroc rien ne peut lui arriver.
l
6 août 2006 11:11
Oui, mais il y en a qui attisent les haines pour conserver leurs postes et justifier leur présence..
 
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