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PlifPlafPlouf a écrit:
Cojaal, qui a été payé,
Je pense que tout est dit même une néophyte comme moi sait qu'il ne faut pas verser au prestataire l'intégralité du montant des travaux avant livraison.
De quel levier de pression dispose-il désormais? Euh aucun.
Exiger des pénalités de retard ne ferait qu'attirer l'attention sur l'incompétence la plus totale du sieur en question : incompétent mais pas totalement débile,il essaie de sauver ce qui a sauvé,à savoir son petit cul.
Mouarf.
Pour qui a un jour entamé des travaux ne serait-ce qu'à petite échelle il y a toujours une marge d'erreur entre le délai de projection de départ et le délai de réalisation effective qui est inclus généralement dans la projection "temps" de l'oeuvre.
Mais 3 ans comme une envie de loler qui monte en moi,c'est un chantier playmobil,ils se sont parfaitement adaptés à la réalité maghrébine : ils ont inclus le temps de "sieste" ^_^
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PlifPlafPlouf a écrit:
Il s'agissait ici d'un trait d'humour...j'aurai tout aussi bien pu dire gestion mexicaine ou gestion espagnole très cher
Je ne pense pas qu'il soit pertinent de comparer la mise en oeuvre du maillage autoroutier de pays aussi différents que le Maroc et l'Algérie.
Chaque pays a sa propre dynamique de fonctionnement et des besoins différents à des instants différents.
Je pense que le Maroc a su faire preuve de plus de clairvoyance dans le choix de ses partenaires,elle a privilégié un partenariat chinois (et leur savoir-faire avéré dans ce secteur) alors que les algériens ont opté pour un partenaire japonais avec un encadrement gangréné par la corruption et se sont retrouvés embourbés de facto dans un bourbier financier qui n'a pas aidé à l'avancement effectif des travaux...
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PlifPlafPlouf a écrit:
Je pense que ceci vient confirmer mon propos
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder à la société Autoroutes du Maroc (ADM) un prêt de 2,4 milliards de DH (220 millions d’euros). Une enveloppe destinée à financer l’autoroute reliant Berrechid à Beni Mellal, dont les travaux de construction ont démarré en avril dernier. Le projet s’étend sur 172 kilomètres et s’inscrit dans le programme autoroutier à réaliser à l’horizon 2015. Le coût de construction de l’autoroute Berrechid-Beni Mellal s’élève à plus de 6 milliards de DH/HT. Outre la BEI, il sera financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) à hauteur de 1,54 milliard de DH, dont la convention a été signée en mars dernier. Autre bailleur de fonds mis à contribution dans ce projet, le gouvernement chinois, via la banque China Eximbank, pour un montant de 2,03 milliards de DH.Pour faciliter les travaux de construction, l’autoroute Berrechid-Beni Mellal a été subdivisée en cinq tronçons, qui ont été attribués à un groupement d’entreprises marocaines et à des sociétés chinoises. Ainsi, le tronçon Berrechid-Ben Ahmed (38,5 km) a été attribué à l’entreprise chinoise China International Water & Electric Corporation (CWE). Un groupement d’entreprises marocaines (Sintram, LRN, Seprob et SNCE) s’est vu adjuger la construction de deux tronçons: Ben Ahmed-Khouribga (38,5 km) et Khouribga-Oued Zem (33 km). Quant à l’axe Oued Zem-Kasba Tadla (40 km), il a été adjugé à l’entreprise marocaine Houar. Autre entreprise chinoise ayant décroché le marché de l’autoroute Berrechid-Beni Mellal, en l’occurrence le tronçon Kasba Tadla (22 km), Covec.
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axis7 a écrit:Citation
PlifPlafPlouf a écrit:
Il s'agissait ici d'un trait d'humour...j'aurai tout aussi bien pu dire gestion mexicaine ou gestion espagnole très cher
Je ne pense pas qu'il soit pertinent de comparer la mise en oeuvre du maillage autoroutier de pays aussi différents que le Maroc et l'Algérie.
Chaque pays a sa propre dynamique de fonctionnement et des besoins différents à des instants différents.
Je pense que le Maroc a su faire preuve de plus de clairvoyance dans le choix de ses partenaires,elle a privilégié un partenariat chinois (et leur savoir-faire avéré dans ce secteur) alors que les algériens ont opté pour un partenaire japonais avec un encadrement gangréné par la corruption et se sont retrouvés embourbés de facto dans un bourbier financier qui n'a pas aidé à l'avancement effectif des travaux...
Les marocains n' ont pas fait appel aux chinois. En revanche le pouvoir algérien l'a fait pour d'autres tronçons qui présentent de graves malfaçons ( glissement de terrains etc...)