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Attention le télé contôle les cerveaux...
p
9 avril 2005 14:17
salam alikoum

Et oui malheureusement c'est vrai....
les medias ont un pouvoir inégalé...désormais les medias peuvent changer la vision du monde ainsi que l'opinion public...
on l'a vu pour les élections d'Avril 2002 ,lorsque Lepen était au 2 eme tour suite à un repportage sur TF1 d'un vieux agressé et dont la maison a été brulé a cause de l'insécurité....ETC
Et maintenant ils nous bassinent avec la mort des princes et leur enterrement sad smiley ainsi que leurs histoires de cul....et leur mariages.

vous en pensez quoi mes amis ?
amicalement.
B
9 avril 2005 14:22
Salam aalikoum


ta oublié le pape (celui que personne n'ecoutait).

une personne qui regarde le JT de pernot tout les jours, elle sera tot ou tard islamophobe, dés qu'elle voit un barbu ou une femme voilée, c'est les insultes et le mepriseye rolling smiley

je vais proposer un sujet bientot inchallah sur la tv winking smiley, patience
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
p
9 avril 2005 14:25
vas y Bass balance............smiling smiley
amicalement.
B
9 avril 2005 14:27
piment doux a écrit:
-------------------------------------------------------
> vas y Bass balance............
>
> amicalement.


patience mon frere
c'est pas un scoop rassure toi mais gspr avoir des xplications inchallah
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
h
9 avril 2005 14:39
des exemples, il y en à des tonnes. Souvenez vous la pseudo agression du rer D.
Certains ont pris conscience du pouvoir de la tv (et c'est pas nouveau, il suffit de voir les propagandes pendant les guerres)
C'est tellement facile de manipuler le cerveau d'un téléspectateur assis lassivement devant pernault. On ne lui demande pas de vérifier l'info mais juste d'écouter, de regarder des images vraies ou bidons et d'agiter sa tete comme les chiens qu'on voit à l'arrière de certaines voitures.
Donc sans jugement, il est normal que "les clients" de cette tv se sentent en insécurité meme si ils habitent au fin fonds de la France avec comme seule compagnons des vaches...mais on ne sait jamais, les sarrasins peuvent les attaquer à tout moment smiling smiley
Donc, que voulez vous faire?? C'est à chacun d'avoir un minimun de jugeotte et de ne pas gober tout ce qui est dit..............mais c'est un combat de longue haleine face aux émissions sans scrupule de tf1 ou france 2, etc..
s
9 avril 2005 14:40

Petit bréviaire du parfait journaliste débutant
(CE QU’IL FAUT DIRE, CE QU’IL FAUT FAIRE)


par Mathias Delfe



Ce lexique, pour bref qu’il soit, contient néanmoins tout ce qu’il faut savoir afin de rédiger un commentaire audiovisuel ; pour un article un peu plus consistant, notamment dans la presse écrite, le néophyte consultera à profit le Dictionnaire des expressions et locutions (Robert) et, pour poser au puits de culture à peu de frais, l’édition électronique de l’encyclopédie Universalis. Avec ces deux ouvrages, il est parfaitement possible de produire un « papier » d’une haute tenue intellectuelle facile à lire grâce à des expressions standard connues de tous sans écrire personnellement une seule ligne.




Questions qui fâchent : Il n’est pas dans votre rôle, encore moins dans votre intérêt, de les poser.

Clan : Une famille ordinaire est une famille, une famille célèbre forme spontanément un clan, définition nettement plus prestigieuse, qui, toutefois, ne va pas toujours sans référence à l’une ou l’autre mafia (nota bene : en Corse, il n’y a pas de familles, rien que des clans) ; il y eut ainsi dans une pénible affaire le clan Cantat, le clan Trintignant, mais il n’y a pas de clan Dugenou.

Canicule : « Marronnier » de l’été particulièrement florissant depuis que la vague de chaleur d’août 2003 contraint les membres du gouvernement à prendre leurs vacances en Seine-et-Marne ; la réalité ou non de la canicule importe peu pourvu qu’on en parle, ce qui est du meilleur effet sur le marché des appareils à engourdir les esprits.

Marronnier : Tout sujet récurrent qui fournit à intervalle régulier une info inintéressante au possible, mais vraiment pas épuisante à glaner (la rentrée des classes, le baccalauréat, les embouteillages du week-end, les « plages » en ville, les sports d’hiver, les universités d’été des partis politiques) ; votre premier emploi dans un organe de presse consistera souvent à secouer le marronnier.

Aller à Canossa : Ou comment l’empereur Henri IV (pas le nôtre, le Germain) dut, au XIéme siècle, s’incliner devant le pape Grégoire VII dans cette bourgade d’Italie après qu’ils se furent réciproquement déposés ; cette victoire du magistère spirituel sur la puissance temporelle fut de courte durée pour Greg, que le rancunier Riton déposa de nouveau afin de faire élire un antipape à sa botte, Clément III. Vous n’avez bien entendu aucune raison de connaître les sources historiques de cette expression, il vous suffit de savoir qu’elle équivaut à peu près à « manger son chapeau » (celle-ci est utilisable aussi, de préférence pour des sujets primesautiers qui n’imposent pas d’avoir l’air cultivé), ce qui veut dire ramper à plat ventre après avoir fait le malin.

Victoire à la Pyrrhus : Roi d’Epire (c’était en Grèce antique) qui ne reculait pas devant le massacre, y compris de ses propres troupes, afin d’emporter la décision ; se dit quand la victoire s’obtient au prix de lourdes concessions et/ou à la condition de laminer un ennemi courageux ; pas très glorieux, ni très stable dans le temps. Parfois employée pour désigner un triomphe sans vrai combat, pour cause de supériorité évidente de l’un des protagonistes : à proscrire si vous vous exprimez dans un média fréquenté par des lettrés, lesquels se plaindront de votre inculture à votre hiérarchie, qui affectera de savoir de quoi il est question, à votre détriment peut-être.

Nolens volens : Qu’on le veuille ou pas ; latin de cuisine lexicalisé en français (on se gardera de le décliner sauf à passer pour un cuistre) qui signalera tout de même au vulgum pecus(idem) qu’on ne devient pas reporter sans avoir fait quelques études pointues ; mutatis mutandis, en changeant ce qui nécessite d’être changé, est du même tonneau.

Médium, média, exit : Ces termes d’origine latine, lexicalisés en français, varient en nombre comme en français : un médium n’est pas le singulier de média, mais un spirite ; on écrit donc, des médiums, des médias, des exits ; contrevenir à cette règle sous prétexte que vous avez fait deux années d’études classiques vous classera immanquablement au rang des pédants dépourvus de sous-culture journalistique.

Chassé-croisé : Terme technique de ballet à utiliser à outrance lors des départs et retours de vacances ou de tout autre variation de flux ou échange de positions ; assez inapproprié en fait, car il implique un mouvement d’alternance répétée plutôt qu’une simple permutation après croisement ; toutefois, n’hésitez pas à en abuser même si la circulation est fluide et les plages désertes, tout le monde vous comprendra.

Juilletistes, aoûtiens : Le schéma mental du journaliste type, votre référence, est demeuré figé sur les années soixante, quand les salariés qui le pouvaient partaient en vacances tout le mois de juillet ou tout le mois d’août ; vous passerez pour un schizophrène si vous évoquez la possibilité de partir dix jours en juillet et une semaine en août, donc de suspecter l’existence de juilleto-aoûtiens, monstrueux hybrides ; se conformer prudemment à la tradition.

En revanche : On préférera cette locution au très laid par contre, pourtant employé depuis des siècles par les plus grands auteurs ; comme on n’est pas sémanticien, on ne sera pas obligé de savoir que l’idée d’opposition qu’on cherche à exprimer s’efface devant celle d’une possible supériorité d’une proposition sur une autre (c’est le principe même de la revanche).

Sachez que : A prononcer « sachéqueu » ; la formule, assez péremptoire, doit être assénée avec une certaine douceur car vous devez considérer avec bienveillance l’auditeur qui n’est pas responsable de ne rien savoir, puisque, ne l’oubliez jamais, c’est vous le maître et lui l’élève ; « enfin, sachéqueu » termine agréablement une suite de recommandations ou de révélations.

Ou encore : Après un « ou », deux au maximum, dans votre commentaire, il est impératif de clore votre énumération de suppositions par un « ou encore ».

Sans coup férir : A utiliser à tout bout de champ lorsqu’il s’agit d’évoquer une victoire facile ; l’expression vous confère automatiquement la qualité d’érudit, de sorte que vous n’avez même pas besoin de savoir que férir est une forme ancienne de frapper.

Bouchées doubles : Toujours les mettre ; expression flatteuse induisant que l’objet à qui elle se rapporte n’est pas cossard, qu’il s’agisse du gouvernement ou d’un coureur cycliste ; « Il a triomphé sans coup férir en mettant les bouchées doubles » est une phrase toute faite parfaitement explicite qui vous dispense de réfléchir, mais pas d’être compris.

(Re)prendre de la hauteur : Très utile lorsqu’on est tombé très bas ; Le Premier ministre (re)prend de la hauteur ou bien la Bourse ; déconseillé à propos des leaders structurellement près du peuple : un dirigeant syndical ne prend pas de la hauteur, il consulte sa base.

Prudence : Mère de sûreté ; engagez toujours ceux qui vous écoutent ou vous lisent à la prudence, pour prendre la route, le soleil ou pour voter dans le bon sens ; l’usage de ce vocable magique humanisera votre statut d’oracle officiel.

Cocorico : N’oubliez pas d‘en pousser un à chaque fois qu’une entreprise ou qu’une équipe sportive française obtient un bon résultat quelconque ; peut éventuellement saluer la performance d’un artiste ou d’un chercheur ; après une série de mauvaises nouvelles, un « cocorico tout de même », par exemple pour saluer le Français vainqueur du concours mondial du meilleur boudin, clôturera votre journal sur l’indispensable note d’optimisme.

Aller dans le bon sens : Inutile de déterminer où se trouve le bon sens, chacun est censé le savoir : vous pouvez donc surabuser de cette locution, le lecteur ou l’auditeur qui osera émettre un « heu, c’est quoi le bon sens ? » passera pour un imbécile, ce qu’il aura bien mérité ; « la marche à suivre » est une bonne alternative, mais attention, « la marche à suivre pour aller dans le bon sens » est un peu tautologique.

Feuille de route : Quant à l’usage de cette expression très populaire, on s’intéressera à la définition qu’en propose le « Nouveau dictionnaire des idées reçues » de Mathias Delfe (Oulala éditeur), dont le logos journalistique a d’ailleurs fourni une part essentielle de la substance ; l’anglo-américanisme check list n’est pas mal non plus, mais susceptible de procès-verbal pour emploi abusif d’idiome étranger ; l’écrire alors chèque liste afin de tromper le censeur, mais ça ne veut rien dire, sauf peut-être à un banquier ; success story semble autorisé, ne vous en privez pas.

Abracadabrantesque : Toujours plaisant pour désigner avec une distance amusée ou ironique une situation incongrue ou jugée délirante ; ce néologisme est de Rimbaud (Arthur), mais on l’attibuera bien sûr à Chirac (enfin, au « nègre » qui rédige ses discours) ; à utiliser avec parcimonie, d’autant que le mot est difficile à prononcer ou à écrire sans faire de fautes.

Services de presse, dépêches AFP (ou d’autres agences) : Si vous êtes paresseux, vous reprendrez leurs citations telles quelles (attention au risque de passer pour un porte-parole, de faire de la publicité à votre insu ou de raconter purement et simplement des salades), sinon vous personnaliserez le matériau brut en modifiant quelques détails ; dans tous les cas, vous pouvez vous bricoler une info au moindre effort.

Feuilleton : Tout sujet à rebondissement ; le feuilleton le plus juteux en terme d’audience est généralement judiciaire, mais, à défaut, des péripéties sentimentales, politiques, économiques ou militaires feront l’affaire ; un veau gras pour vous, que vous gratterez jusqu’à l’os en feignant parfois d’en avoir ras-le-bol, car vous exercez ce métier par passion, enfin, quoi !

Renvoyer dans les cordes : Les rédactrices se rappelleront que l’expression trouve son origine sur le ring et pas dans la pratique du piano ou de la corde à sauter ; tout plaignant invité à revoir sa plaidoirie est « renvoyé dans les cordes » ; la plupart du temps vous ajouterez « sèchement », afin de bien signaler que les dossiers mal ficelés font perdre du temps à tout le monde (sauf à vous-même, puisque ça vous procure une info).

Revoir sa copie : Idem à « renvoyer dans les cordes », en moins brutal ; c’est souvent les énarques qui nous gouvernent qui doivent « revoir leur copie » ; tant d’études pour se voir traités comme des collégiens !

Petites phrases : Une bénédiction ; spécialement distillées à votre attention par les politiciens, mais aussi d’autres catégories d’hommes publics, afin que vous les analysiez longuement et lourdement pour votre clientèle, leur but est de fixer l’intérêt sur la forme pour que nul ne pose de questions embarrassantes sur le fond (ou son absence).

Revenir sur le tapis : Tout sujet que l’on croyait clos et qui reparaît à point nommé pour démontrer que l’Histoire balbutie, que la société s’ennuie ou qu’elle a de la suite dans les idées ; une affaire -abus de biens sociaux, marchés truqués, dessous de table-« qui revient sur le tapis » est une bonne chose pour vous en période de vaches maigres.

Repartir à la charge : Attitude propre à ceux qui ne s’avouent jamais vaincus ; les politiques, les grands patrons, les sportifs de haut niveau repartent toujours à la charge à la suite d’un déboire quelconque et ils apprécient beaucoup que vous ne manquiez jamais de le rappeler.

Scènes insoutenables : A évoquer d’un ton grave ; n’hésitez pas à les diffuser, car le spectateur-voyeur soutient très bien les « scènes insoutenables » une fois que les enfants font semblant d’être au lit ; toutefois, si vous ne pouvez les montrer pour des raisons de support technique, décrivez-les minutieusement en n’omettant aucun détail atroce, le résultat chez le lecteur ou l’auditeur en vaut la peine.

Commémoration : L’être humain raffole des commémorations, les médias plus encore ; il y a toujours prétexte à commémorer, par exemple le début d’une guerre, la fin d’un conflit, la naissance et la mort de personnages célèbres, un naufrage, un séisme, une épidémie, une révolution, une sainte, un martyr, des anniversaires de toutes sortes, à tel point qu’on se demande parfois si les commémorants professionnels -politiques, religieux, sociétaires divers- n’appellent pas de leurs vœux de nouvelles épreuves afin de commémorer davantage à l’avenir, ainsi qu’en témoignent tous ceux qui, un crime à peine commis, ont déjà la bougie allumée à la main ; même si cette irruption permanente du passé dans le présent, de la représentation de la douleur dans la douleur brute, est un peu étouffante, voire débilitante, vous vous abstiendrez de tout commentaire désobligeant et vous en ferez vos choux gras comme tous les spécialistes de la commémoration.

Manifestation : L’image a horreur du vide, donc, si le cortège ne compte que deux pelés et trois tondus, la caméra le serrera de près afin de l’étoffer artificiellement ; cette technique toute simple a beaucoup contribué au succès du Front national et autres groupuscules en donnant à croire qu’un modeste rassemblement était une foule immense.

Marche blanche : Nouvelle tendance de la manifestation ; à l’origine, protestation populaire à l’encontre de l’impéritie des institutions gouvernementales ou judiciaires dans des affaires de délinquance sexuelle ; aujourd’hui, même si le coupable se trouve sous les verrous, il y a toujours quelqu’un pour organiser une marche blanche après un crime particulièrement odieux ou violemment symbolique ; pour exiger quoi ? de qui ? que les pervers renoncent à leur perversisté devant tant de vertueuse détermination ? pour rétablir la peine capitale ? pour passer à la télévision ? Trop de questions tuent l’info, vous vous contenterez alors de la répercuter a minima sans trop d’émotion, car vous êtes un « pro », donc un dur.

Publicité : Il ne sera pas question ici de celle qui fait vivre votre magazine, mais de celle, presque aussi rentable, que vous faîtes vous-même à l’événement de façon à transformer un fait-div’ plus ou moins anecdotique en affaire d’Etat (prenez une demi-douzaine de débiles en mal de reconnaissance médiatique qui taguent des svastikas sur des sépultures musulmanes et juives, faites mousser bien à fond et au bout de quelques semaines à quelques mois de ce « feuilleton » tout le pays s’enfonçera dans la « psychose », la honte ou la peur).

Calibre : Préposé à la rubrique des faits-divers ou du terrorisme ordinaire, pour n’être pas ridicule vous vous souviendrez qu’un pistolet n’est pas un obusier, que les calibres d’armes à feu exprimés en dixièmes ou centièmes de pouces, 22, 45 et 357, ne font pas 22 mm, 45 mm ou 357 mm (un vrai canon de marine !), mais respectivement 5,5 mm, 11,43 mm et 9 mm.

Prendre acte : Quand vous prenez acte, vous induisez de facto que vous n’en resterez pas là ; prendre acte d’une déclaration du Medef implique une riposte des syndicats de salariés dans de brefs délais ; le donnant à supposer dans votre « papier », vous passerez pour un fin analyste.

Sortir de l’ornière : Toute situation malencontreuse ; expression à large spectre d’utilisation : les réformes du gouvernement visent à sortir le pays de l’ornière comme un nouvel entraîneur ambitionne de sortir de l’ornière votre club de foot préféré.

Nouvelle donne : Emprunté aux jeux de cartes ou encore traduction hasardeuse du New Deal Rooseveltien, le terme, employé au moindre changement d’orientation économique ou politique, donnera l’impression positive que le jeu social est sans cesse redistribué.

Mental : Règle impérative : si l’athlète ne s’en est pas chargé lui-même, tout commentaire sportif martèlera que le succès n’est pas une affaire de muscle et d’entraînement, mais de mental (nota : inutile de se perdre en explications oiseuses, le mental n’a rien à voir avec l’intelligence ou même la volonté, le mental, c’est le mental, point) ; on n’hésitera pas à « mettre la pression », le mental est là pour la contrôler.

Hiérarchie : Pas la vôtre, celle de l’info ; pour la forme, elle varie en fonction de la ligne éditoriale -habituellement plutôt sinueuse quoi que prétende la direction- de votre média et, bien sûr, de sa spécialité (informations générales, sport, économie), pour le fond, c’est bien entendu le plus spectaculaire qui prime et mérite sinon la Une, du moins votre attention ; le drame sanglant est la valeur la plus sûre, mais vous vous souviendrez toujours que trois victimes à votre porte en valent 3000 à l’autre bout du monde ; par ailleurs, l’intérêt que présente une victime est proportionnel à l’objet qui lui a valu ce statut ; à résultat égal, une chute d’escalier est nulle, une chute de gratte-ciel, remarquable.

Pensée unique : Ne pas se laisser impressionner par cette accusation aussi grossière que péremptoire, car la pensée unique, qui n’a rien d’unique, est assez souvent à la pensée vraie ce que la puce est au chien : la locution désigne en fait tout discours qui ne convient pas à tel ou tel courant intellectuel ou politique ; vous n’hésiterez donc pas à évoquer l’étalon référentiel, la pensée unique néo ou ultralibérale, mais aussi la pensée unique social-démocrate, la pensée unique socialiste, la pensée unique altermondialiste, la pensée unique sioniste, la pensée unique islamiste, et toutes les pensées uniques que vous voudrez.

Subjonctif : On vous l’a bien répété cent fois : on n’emploie pas le subjonctif à la suite de la préposition après (après qu’il ait est à proscrire, même si plein d’intellos ont commis ou commettront la faute) ! D’un autre côté, un journaliste normalement dressé par sa formation ignorera cette règle, alors...

Pour terminer, un petit exemple gracieux de ce dont il faut être capable afin d’intégrer sans encombre n’importe quelle rédaction :

Après que l’opposition l’a renvoyé dans les cordes, le Premier ministre a pris de la hauteur afin de revoir sa copie pour proposer à la nation d’aller dans le bon sens sans pousser de cocoricos excessifs. Bien décidé à mettre les bouchées doubles de sorte à triompher de la conjoncture sans coup férir, doté d’un mental à toute épreuve, le chef du gouvernement préférera une victoire à la Pyrrhus plutôt que d’aller à Canossa.

Même si les difficultés passées reviennent sur le tapis, la feuille de route établie par le pouvoir indique clairement, nolens volens, la marche à suivre. L’opposition en a pris acte, pas convaincue pour autant que la nouvelle donne politico-économique sortira le pays de l’ornière.

Bonne chance à tous... et si vous n’êtes pas doués pour la presse, essayez la pub !

siryne
s
9 avril 2005 16:12
Salam Piment Doux ,


La tete est devenue "le roi" du peuple , elle dicte , eduque , impose mentalement , et desinforme ,

Tu vois des gens qui ne font plus de differance entre verité et mensonge , ils avalent tous ce qu'ils entendent à la tele , ils ne cherchent pas plus loin , il suffit que tel journalise dit un truc et eux ils croient ,

Le pire c'est la generation future , la plus part se reveillent et dorent avec la tele ,

Il suffit d'analyser l'image de la tele , une vrai pub ! tu as une majorité de journaliste hommes , d'un certain age , d'un certain profil !

Ni arabe (à part rachid arabe pendant un petit moment) ni noir , ni asiatique , et encore moins des femmes de cet tranche-là !

Pour moi là tele c'est le maux des peuples .
siryne
y
9 avril 2005 17:37
Salam,
Voici la déclaration de Patrick Lelay, président de TF1, interrogé dans "LES DIRIGEANTS FACE AU CHANGEMENT" :

"Le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola à vendre son produit. Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible; Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible.
... Ce que nous vendons à Coca-Cola c'est du temps de cerveau humain disponible."

C'est clair non ? grinning smiley Le but de ce type de télé c'est la lobotomie (opération qui vous ôte le cerveau) au bénéfice de grandes marques !

Siryne,
Juste pour infos, le JT Soir3 de France3 est présenté par une jolie journaliste noire (Audrey Pulvar) en duo avec un journaliste blanc (Louis Laforge) smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/05 18:42 par yassy37.
s
9 avril 2005 19:23
Yassy ,

Tu peus me dire à quel heure il passe le JT Soir3 , stp ?

Pour ma part , ça fait pas mal de temps que je ne regarde plus les infos de ces chaines là .





Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/05 20:45 par siryne.
siryne
y
9 avril 2005 21:06
siryne a écrit:
-------------------------------------------------------
> Yassy ,
>
> Tu peus me dire à quel heure il passe le JT Soir3
> , stp ?
>
> Pour ma part , ça fait pas mal de temps que je ne
> regarde plus les infos de ces chaines là .
>
>
>
> siryne
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification
> le 09-04-05 20h45.

C'est vrai que l'heure de passage du Soir3 est assez tardive et aléatoire : pas avant 23H ! Voici un lien [soir3.france3.fr] où tu verra toute l'équipe de Soir3.
De toute façon la représentation des "minorités" à la télé française laisse vraiment à désirer !

smiling smiley

s
10 avril 2005 01:17
Merci Yassy ,

Pour le lien , c'est la plus mignonne du groupe ! hihi

Donc ça reste avoir pour combien de temps et non juste la poudre aux yeux comme d'habitude !

A part ça , pour moi un journaliste doit etre libre de s'exprimer et non craindre qu'une hache doit lui tomber sur la tete parceque il donner son vrai point de vue , et surtout il doit mener sa propre enquete et non se baser derriere des clichets ,

Il faut responsabiliser le peuples pour se faire sa propre opinion et non lui servire une fausse ou une demie verité .

siryne
y
10 avril 2005 12:42
Salam,
je suis d'accord avec toi Siryne, mais ce type de journaliste n'existe plus malheuresement... La majorité d'entre eux suivent un plan de carrière bien établi...
Les présentateurs de JT ne sont que des portes parole de tel ou tel clan (souvent le gouvernement)...
Les journalistes qui animent les émissions d'enquetes (je pense à Elise Lucet sur la 3) peuvent prendre quelques risques mais malheuresement, ils ne sont pas nombreux !
Reste la presse ecrite, personnelement, le seul journal qui vaut le coup d'être acheté et lu est le "Canard Enchainé" parceque ce journal est completement indépedant (tu ne trouvera aucune publicité) et il suffit de voir le nombre d'affaires révélés par le Canard ...
Les autres journaux (revues, magazines...) sont soit sous la coupe de Lagardère soit celle de Dassault : deux vendeurs d'armes !!! Bonjour l'indépendance !!

Sinon,
Il y a aussi une très belle animatrice noire (Elizabeth Tchoungui) sur la cinquième (Emission Ubik , Samedi 19h55 et Dimanche 11h15) smiling smiley
s
10 avril 2005 12:52

Une journée ordinaire pour la presse quotidienne



par Gilles Lestrade




Puisque le Président l’a dit !
Superbe réaction de Julien Dray au journal de 20h00 sur la 2 à propos de la pseudo agression du RER. Il nous assène sans rire que puisque le Président avait dit que c’était vrai, il n’y avait pas lieu de se poser de questions complémentaires. Evidemment, si Chirac qui n’est pas à une déclaration approximative près raconte des conneries, il faut forcément les gober et les prendre pour argent comptant. On frissonne à l’idée qu’il ait affirmé que tous les socialistes devaient se jeter à la Seine ! Est- ce que Dray aurait plongé ?
Gremetz n’a pas fait mieux à la même heure sur la même chaîne. Ben oui, puisque le Président et les ministres l’ont dit on est forcément autorisé à le répéter... et à le croire. Bravo Mimine !
Quant à Nicole Guedj, secrétaire d’Etat aux Droits des victimes, qui s’est entretenue au téléphone avec la pseudo victime du RER, elle a bu comme du petit lait l’histoire qui lui était contée et y est allé de sa déclaration larmoyante, dévoilant à la presse avec force détails le comportement menaçant des « loubars » armés de couteaux.

Voilà où en est la classe politique et, plus grave, notre opposition (de gauche ?) en ce début de vacances d’été. Elle répète consciencieusement les âneries débitées par le chef de l’Etat, son gouvernement et ses ministres qui tiennent leurs sources des médias qui la tiennent de l’AFP. Le capitalisme et la mondialisation ont de beaux jours devant eux, Dassault et Lagardère aussi, et l’on frémit à l’idée, qu’un jour, ces marionnettes - du PS - puissent occuper le poste suprême et donc, par inadvertance appuyer sur le bouton si l’AFP, relayant une rumeur de potaches annonçait que la Belgique pointait sur nous ses ogives nucléaires. Et que le danger était réel.

Presse purée ou presse couillon ?
Les médias dont on sait dans les mains de qui ils se trouvent (un marchand de cannons et un marchand de béton, voir ci-dessus.) se sont illustrés par leur professionnalisme et leur perspicacité. Ils ont, en outre, fait preuve d’un sens aigu de l’investigation qui les a poussés à recopier méthodiquement - ou à réciter - les dépêches de l’AFP sans chercher à vérifier la véracité des faits rapportés. La seule chose qui les intéressait était, à n’en pas douter, le scoop et la possibilité qu’il y avait là à s’adonner à leurs sport favori : l’islamophobie et l’instrumentalisation de l’antisémitisme. La mise en accusation des lascars des cités étant devenu chose banale.
On a un haut le cœur en relisant la « Une » de l’Humanité en date du 12 juillet : « Riposte à l’ignoble. Une jeune femme accompagnée de son bébé agressée et souillée de croix gammées ».
L’ignoble en la matière, pour un journal qui se revendique l’héritier de Jaurès est d’être tombé dans le panneau de la manipulation allant même, jusqu’à appeler, par la voix de Marie Georges Buffet à une manifestation. Bravo !
A quand une grande manifestation pour dénoncer le comportement scandaleux et irresponsable de la presse qui n’hésite pas à pointer du doigt les présumés racistes - tous noirs ou maghrébins - au risque d’accentuer plus encore le communautarisme et le repli sur soi. Au risque aussi de stigmatiser le rejet de l’autre et de pousser à la faute, dans une frange de la population qui se sent, à juste titre, insultée et bafouée, quelques individus les plus déboussolés.
A quand une grande manifestation pour dénoncer l’instrumentalisation du fait divers, en général et de l’antisémitisme en particulier ?

Contrairement à ce qu’affirment, avec force, certains ce n’est pas forcément la presse alternative qui colporte des rumeurs et qui désinforme. Nous, nous le savions déjà. Nous l’avons dit ici et ACRIMED le démontre tous les jours en dénonçant les travers et les manipulations où mensonges du petit monde médiatique au quotidien.

Les médias ont dévoilé, aux yeux des Français médusés, leur vrai visage et leurs vraies méthodes. Ce 12 juillet 2004, c’est une presse de caniveaux, qui du Figaro à Libération, de TF1 à LCI, affiche les mêmes gros titres accusateurs, les mêmes sous-entendus. « La dignité humaine assassinée » pouvait-on lire en page intérieure de tel journal « progressiste »... Oui messieurs les scribouillards, oui messieurs les copistes, oui messieurs les culs-de-plomb encartés, vous avez assassiné la dignité humaine ce lundi 12 juillet. Vous l’avez assassinée par le mensonge, l’accusation imbécile, la tentative de culpabilisation à l’endroit des voyageurs du RER et des Français en général. Pire, vous avez assassiné l’intelligence. Vous avez jeté le discrédit sur une profession, la vôtre, et sur la classe politique dans son entier. Vous participez ainsi à creuser la grande fracture sociale. Vous l’entretenez et vous êtes complices d’un pouvoir que certains d’entre-vous disent vouloir combattre.

Et dans votre suffisance, forts de vos cartes de presse, du petit pouvoir personnel qu’elles vous confèrent, noyés dans vos certitudes, vous ne reconnaissez, même pas vos erreurs.
Pas d’excuses, pas de remords, pas un mot pour les victimes injustement désignées. Pas un mot pour ces personnes insultées et accusés de couardise. Rien, ou plutôt si, la justification pour dire, tous en cœur, que l’erreur était juste et que ce n’est pas la presse qui s’est trompée mais elle. Elle, la femme dont on ne sait pas le nom ; elle, l’affabulatrice qui a trompé tout le monde. Forcément !

Pablo Neruda aurait eu cent ans aujourd’hui. Un titre au hasard d’une page tournée. Un titre au milieu de cette haine quotidienne, de cette fange. Il n’y a aucun rapport avec l’affaire évoquée ci-dessus. Aucun.
Mais lui, au moins, n’a jamais vendu son âme au diable...


siryne
t
10 avril 2005 14:34
salam, bonjour, smiling smiley

C'est le lay qui disait qu'il devait faire vendre du coca !!!

tawmat smiling smiley
h
10 avril 2005 14:39
la télévision c l'oeil du diable sad smiley
t
10 avril 2005 14:43
salam, bonjour, smiling smiley

La télé faut savoir la gérer mais perso. j'aurais pas de télévision plus tard.

Inchallah

tawmat smiling smiley
I
10 avril 2005 15:07
Syrine a dit:

"Ni arabe (à part rachid arabe pendant un petit moment) ni noir , ni asiatique , et encore moins des femmes de cet tranche-là ! "



il n a pas fait long feu meskine!

Ils ont garder carole gaessler et il l ont ejnvpoyer sur les marchés,a coté de

ses fréres qui vendent les fruits et legumes!smiling smiley


b
be
10 avril 2005 15:39
C'est dans le même esprit que le post que pensez vous sur l'attitude des journalistes de France lors de la cérémonie de d'enterrement de Jean Paul 2.
Cette chaine que nous finançons nous aussi musulmans et arabes. Ce qui m'a choqué, c'était la propagande et le mensonge du journaliste sur la présence de Assad. Même si je n'ai pas de sympathie pour cet homme. Le journaliste disait que Bacher El ASSAD est venu à Rome pour retrouver une place parmis les grands de ce monde parce qu'il est isolé aujourd'hui et que l'assassinat de Hariri y est pour beaucoup. Il n'a en aucun moment dit que ce pape Jean Paul était le pape à faire une visite historique en Syrie.
Cet exemple fait partie de contrôle des cerveaux et de la propagande gratuite pour les ricains et les sionistes.
 
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