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Attentat meurtrier en Algérie
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9 juin 2008 11:22
C'est le cinquième en cinq jours. Un double attentat a tué, dimanche en fin d'après-midi, en Algérie 12 personnes, dont un ingénieur français, à Beni Amrane, près de Lakhdaria, à l'est d'Alger, aux confins de la Kabylie. De sources officielles algériennes, on ne faisait état, en début de soirée, que de deux morts et deux blessés.

Dimanche soir, ces attaques n'avaient toujours pas été revendiquées mais elles sont imputées à Al-Qaeda au Maghreb. Elles marquent une recrudescence de la violence attribuée aux islamistes après plusieurs mois de relative accalmie. C'est la première fois depuis les années 1990 qu'un Français est tué dans un acte de violence politique en Algérie, théâtre, ces deux dernières années, de nombreux attentats sanglants attribués à la mouvance d'Al-Qaeda.

C'est un convoi de l'entreprise française Razel, escorté par les forces de sécurité, qui a été visé. Le responsable de la société était en charge de la réfection du tunnel ferroviaire de Amale, au niveau des gorges de Lakhdaria (Palestro), qui avait été endommagé à la suite d'un télescopage de deux trains en février dernier. Huit soldats qui escortaient le Français, deux pompiers et un homme qui n'a pas été identifié ont également péri à cause d'une seconde bombe déclenchée quelques minutes plus tard, alors qu'ils portaient secours à l'ingénieur.

Kouchner appelle les Français à continuer de travailler en Algérie

Immédiatement après ce nouveau drame, les téléphones mobiles ont été neutralisés par les autorités, de crainte d'autres explosions. Le président français Nicolas Sarkozy a condamné "les violences barbares" dans un message adressé à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Il a également assuré "l'Algérie de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme".

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a appelé lundi les Français à rester en Algérie. "C'est un pays où nous travaillons, où les rapports commerciaux, amicaux, sont évidemment très importants et il faut les développer", a-t-il déclaré sur les ondes de RTL, tout en reconnaissant que "c'est un pays dangereux". "Quand on en parle aux responsables algériens, au président Abdelaziz Bouteflika, ils sont déterminés à poursuivre. Ils se battent contre ce que l'on croit à chaque fois être le dernier attentat", a-t-il poursuivi.

Un convoi de l'entreprise française de travaux publics Razel avait déjà été la cible d'une attaque d'Al-Qaeda, dans la même région de Lakhdaria, le 21 septembre dernier, faisant neuf blessés dont deux Français et un Italien. Ces explosions avaient provoqué une vague de départs de familles d'employés de sociétés françaises en Algérie. L'ambassade de France avait d'ailleurs lancé plusieurs appels à la vigilance.

Pour El Watan , l'attentat de dimanche à Beni Amrane s'inscrit dans la même logique que celui de septembre et vise "à dissuader les étrangers de travailler en Algérie." Cette attaque "coïncide avec le lancement de la Foire internationale d'Alger. Ce qui s'inscrit dans la stratégie de cette organisation criminelle d'imprimer un impact médiatique à une large échelle à ses actes terroristes", poursuit le quotidien algérien.

Visite lundi de la secrétaire d'État au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac

La dernière opération islamiste d'envergure avait comme cible, le 11 décembre dernier, le siège de l'Onu, dans le quartier résidentiel de Hydra, et le siège du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger. Elle avait fait 41 morts, dont 17 agents de l'Onu, et plusieurs dizaines de blessés.

La nouvelle vague d'attentats survient dans un contexte marqué par la tenue vendredi à Alger d'une conférence des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée, à laquelle participait Bernard Kouchner. Celle-ci a été précédée depuis début mai par une série de visites d'autres ministres français, dont la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo. Ils seront suivis lundi par la secrétaire d'État au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac.
h
9 juin 2008 15:24
un nouvel attentat

[tf1.lci.fr]
s
9 juin 2008 15:25
Allahi 'adihom !!!
a
9 juin 2008 16:51
Mes pensées vont aux victimes innocentes.
Ce peuple est pris entre un gouvernement qui se met plein les poches et des extremistes qui n'ont aucun respect de la valeur humaine.
Le pauvre peuple est sacrifié par ces deux tendances qui se disputent le pouvoir.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
s
9 juin 2008 22:45
L'Algérie n'a pas encore tirer un trait sur le terrorisme, hélas !
z
9 juin 2008 23:10
Reuters annonce 20 morts en Algérie puis dément l'attentat

[www.arretsurimages.net]
F
10 juin 2008 11:52
Il senblerait que les agences de presse internationales rivalisent dans les monsenges les plus grossiers pour des raisons obscures.

L'attentat de "Beni Amrane",a occasionne la mort d'un ingenieur francais et son chauffeur.....
Pas de 13 personnes,comme annonce par ces meme charlatans de l'information.

Et le pseudo-attentat de la gare de Bouira......n'a jamais eu lieu,c'est un canulard reprit en coeur par les meme agences de presse avides de sensationnel gratuit.
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Le chef du bureau d’Alger de l’agence AFP et le correspondant local de Reuters ont été successivement convoqués cet après midi au ministère de la communication après la diffusion de dépêches jugées «erronées » par ces deux agences,apprend-on auprès de ce ministère.

Le ministère de la communication reproche à l’AFP d’avoir « exagéré » le bilan de l'attentat terroriste ayant visé hier la gare de Beni-Amrane, en évoquant le chiffre de 13 morts alors que le bilan officiel est de deux victimes dont un ressortissant français.

Quant à l'agence Reuters, le ministère lui reproche d’avoir diffusé, lundi après-midi,une fausse information concernant un attentat terroriste à la gare routière de Bouira qui aurait causé la mort d'une vingtaine de personnes. Cette information a été également démentie lundi après-midi par le Ministère de l'intérieur et des collectivités locales. Pour sa part,l’agence Reuters a diffusé un communiqué dont lequel elle s’excuse auprès des lecteurs.

TSA
 
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