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Une attaque contre le Polisario ?
R
23 février 2007 13:28
J'entends des rumeurs ces jours qu'il y'aura une guerre au cours de 2007 contre l Polisario, c'est vrai ? o_O
Et puis c'est quoi tous ces voitures militaires qui passent de temps en temps ?
14 tanks sont passés devant mon école cette semaine vers Agadir pour desendre en sahara
n
23 février 2007 14:45
Non.

Il y a une délégation ministérielle marocaine efficace et dynamique qui fait le tour du monde pour se rendre chez les puissances internationales afin de leur présenter le projet marocain de l'autonomie pour le Sahara.

Les échos ne sont pas si mal. Les plus positifs sont, comme on devine bien, de la France, qui affiche son soutiens plus ou moins ouvertement au plan marocain. Les autres qualifient la proposition marocaine de "constructive", "d'intéressante", "positive" etc. ce qui est en soi, dans le langage diplomatique, lors de consultations préliminaires, très signifiant.

Vu que le conflit est perçu comme une épine sécuritaire empoisonnée pour le développement d'une région et d'un marché maghrébins d'une certaine importance pour l'Europe et les USA, et vu que ce conflit date, n'est pas de grande importance géopolitique mais fait partie des querelles tribales héritées de la guerre froide, vu ceci et bcp. de chose, le monde veut en finir.

Maintenant même des pays comme l'Iran, commencent à balancer leur position ce qui n'a pas manqué de mettre alger en colère. Une colère qui a laissé le monde indifférent faudrait-il ajouter. Et, après le Kenya il n'est pas loin que l'Afrique-du-Sud, lassée, laisse cette question aux Nations-Unis, pour se consacrer à ses propres problèmes, surtout de sécurité.

Du coté de l'AlgériZario rien de séduisant ne parait paraitre. A part le nièt bolchévique, tribal, qui n'a pas bougé depuis 1975, rien d'ingénieux.

On fait quoi alors quand le Maroc envoit un ministre de l'interieur, haut diplomé du MIT entre autre, moderne, souple, rationnel etc parler aux britanniques (voir en bas)?


Réponse: on perd la tête. On commence à voir My Rachid aux USA le jour où les médias marocains le montrent prier à Rabat, bien chez soi. Et on lance ce genre de rumeurs, comme quoi le conflit deviendra armée...

Voilà RoZzario. Les engins militaires ont tjrs circulé et circueleront tjrs, au Maorc et partout dans le monde. Et à Marakkech et agadir il sont nombreux, c'est naturel.


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"Très positif", disent les britanniques

La délégation ministérielle, dépêchée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a eu, mercredi à Londres, des entretiens approfondis avec Mme Margaret Beckett, ministre britannique des Affaires Etrangères et M. Kim Howells, ministre en charge des Affaires du Moyen Orient au Foreign Office, apprend-on auprès de la délégation.
La délégation marocaine, composée de MM. Chakib Benmoussa, ministre de l’Intérieur, Taib Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération, Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l’Intérieur et Mohamed Yassine Mansouri, Directeur Général de la Direction Générale des Etudes et de la Documentation, a présenté, à cette occasion, aux hauts responsables britanniques, les grandes lignes du projet d’autonomie des provinces du Sud du Royaume, dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, souligne la même source.

Elle a rappelé que cette proposition est le fruit d’un processus de consultations démocratique, participatif et ouvert et que ce processus s’est, notamment, traduit par des contributions des partis politiques et du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), organe représentatif des différentes composantes des populations de la région du Sahara.

La délégation a, également, souligné que cette proposition s’inscrit dans le cadre du projet de société moderne et démocratique initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Elle a réaffirmé que l’initiative marocaine qui répond à l’appel du Conseil de Sécurité des Nations Unies, est conforme à la légalité internationale et constitue la base de la solution politique et définitive à ce différend régional.

Dans cette perspective, les entretiens ont porté sur la contribution que pourrait apporter, dans le cadre des Nations Unies, le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de Sécurité. A cet égard, les deux parties entendent poursuivre leurs consultations, en prévision de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies au mois d’avril prochain.

Des parlementaires britanniques, représentant les deux principaux partis politiques au Royaume-Uni, ont qualifié mercredi de "très positif" le projet d’autonomie proposé par le Maroc dans les provinces du sud du Royaume.

A l’issue d’une rencontre avec la délégation marocaine, ces parlementaires ont relevé que la proposition marocaine représente une base pour parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara.

Ainsi, Lord Bilston, membre travailliste de la chambre des Lords (haute chambre du parlement britannique), a déclaré que la rencontre tenue avec la délégation marocaine était "très productive" et a permis d’avoir une idée claire sur le projet proposé par le Maroc.

"Nous avons été impressionnés par la brillante présentation faite par la délégation marocaine sur cette question", a-t-il dit, incitant le gouvernement britannique à oeuvrer pour faire avancer la proposition du Maroc.

Lord Bilston a également émis le souhait de voir "tous les partenaires faire montre de solidarité pour la concrétisation du plan", qui, a-t-il dit, "contient tous les ingrédients pour parvenir à un règlement définitif" de la question du Sahara.

"Nous devons tous oeuvrer pour la réalisation de cet objectif", a-t-il insisté. Pour sa part, M. Andrew Morrison, député travailliste, a tenu à féliciter la délégation marocaine, soulignant que les discussions tenues avec les membres de cette délégation ont été fructueuses.

"J’espère que le plan servira de base pour trouver une solution satisfaisante à toutes les parties de façon à garantir la paix dans la région", a-t-il dit.

Une telle solution, a-t-il expliqué, ne manquera pas d’avoir un impact très positif sur tous les pays de la région de l’Afrique du Nord, en particulier sur le plan économique.

Le député travailliste a, en outre, émis le souhait que le Maroc et l’Algérie puissent parvenir à un accord pour le règlement de l’affaire du Sahara.

De son coté, M. Dereck Conway, député conservateur (opposition), a mis l’accent sur l’importance de la rencontre, tenue avec la délégation marocaine, relevant que les propositions du Maroc "ont été bien accueillies" par les interlocuteurs britanniques.

Ces propositions, a-t-il poursuivi, permettront d’avancer vers un règlement définitif de la question du Sahara.

"Il s’agit d’un plan très positif", a dit M. Conway, avant d’appeler le Conseil de Sécurité de l’ONU à encourager l’initiative marocaine.


Edité le: vendredi 23 février 2007.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/02/07 14:57 par nomad.
z
23 février 2007 14:51
Deux politologues s’expriment dans la revue "Research Papers" du Collège de défense de l’OTAN)

En proie au déclin politique et à la désaffection

Le "Polisario" pourrait basculer à terme vers l’islamisme radical et le terrorisme
Il existe des signes tangibles, annonciateurs de la diminution de la capacité de négociation du "polisario", de son déclin politique et de sa désaffection, affirme Laurence Ammour dans un papier-analyse sur le conflit du Sahara publié par la revue "Research Papers" du Collège de défense de l’OTAN.

"L’hostilité grandissante" du chef du "polisario" "face à toute contestation des modes de gestion du mouvement", "les plaintes proférées par le polisario à l’encontre du contingent français de la Minurso" et "l’instauration d’une économie de rente basée sur le détournement de l’aide humanitaire, ce qui a poussé le Haut Commissariat aux Réfugiés à décider une réduction de 43 pc de son aide aux camps de Tindouf", sont autant de signes avant-coureurs de ce déclin, écrit l’auteur de l’article.

L’auteur cite, entre autres indices de l’incapacité du "polisario" de séduire les jeunes générations, le départ des camps d’un nombre croissant de Sahraouis pour rejoindre la Mauritanie et s’y installer définitivement et la naissance en juillet 2004 du nouveau mouvement Khat Achahid (Ligne du martyr) qui prône la négociation pour la résolution de la question du Sahara.

En supposant qu’il ait des accointances plus ou moins étroites avec les groupes terroristes, estime-t-il, certains pourraient développer une stratégie d’isolement et d’usure du "polisario" qui amènerait le mouvement à se désagréger de lui-même, et justifierait ainsi d’en finir avec le noyau dur de dirigeants.

Pour l’auteur, l’affaiblissement réel du mouvement déjà en cours pourrait, avec le temps, conduire à la décomposition de sa structure et à l’effritement complet de sa base, et son action serait alors entièrement désamorcée, il disparaîtrait ainsi de la scène politique et ne serait plus un obstacle à la sortie de crise autour du Sahara.

Pour sa part, le politologue Aymeric Chauprade estime que le "polisariopourrait basculer à terme vers l’islamisme radical et le terrorisme, une mutation accélérée par la transformation en cours de +l’arc intégriste du Sahara+ en base arrière du réseau Al Qaeda, avec 500 à 600 vétérans de l’Afghanistan ( ) déjà installés dans ce que d’autres appellent les +zones grises du Sahara+". La dé-territorialisation de la violence terroriste impliquerait alors que le territoire saharien puisse devenir l’espace adapté pour la préparation d’attentats à exécuter ailleurs, pour la logistique et le transit de groupes armés tels que le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), bien connu des Algériens et des Américains, souligne le politologue cité dans le papier-analyse de Laurence Ammour.

Si c’était le cas, le "polisario" deviendrait alors une menace pour la sécurité régionale, affirme Laurence Ammour, citant Aymeric Chauprade qui émet même l’hypothèse d’une connexion entre le "polisario" et les réseaux Al Qaeda. Et d’ajouter que "sous l’effet conjugué d’une impuissance politique et militaire croissante et de l’arrivée dans ses rangs d’une nouvelle génération de militants imprégnés d’intégrisme lors de son passage dans les universités algériennes, ce mouvement est à la recherche d’un nouveau souffle logistique et idéologique".

Par ailleurs, poursuit Laurence Ammour, certaines informations publiques émanant d’experts, de centres de recherche sur le terrorisme, de rapports de mission ou des services secrets occidentaux laissent à penser que le "polisario" serait impliqué dans le commerce illégal et même la traite des migrants sub-sahariens qui transitent par le Sahara pour rejoindre l’Espagne.

Edité le: jeudi 22 février 2007.
z
23 février 2007 15:04
Droits de l'Homme
Une ONG espagnole se félicite des résultats de sa visite à Lâayoune
Publié le : 23.02.2007 | 12h49


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La Ligue espagnole pro-droits de l'homme (LEPDDHH) et l'Association sahraouie des droits de l'homme (ASADEDH) expriment leur satisfaction à l'issue de la visite à Laâyoune d'une délégation de l'ONG espagnole, à l'invitation de l'ASADEDH.

La visite a permis à la délégation espagnole d'entreprendre des contacts et des entretiens avec la société civile et ses représentants politiques et des responsables gouvernementaux, ainsi qu'avec des associations d'anciens détenus politiques au Maroc et chez le polisario.

Les anciens détenus au Maroc nous ont affirmé qu'ils ont été indemnisés, tout en nous demandant d'intercéder en leur faveur pour que leurs indemnités soient égales à celles accordées aux autres détenus politiques au Maroc, indiquent les deux associations dans un communiqué.

Concernant les détenus politiques chez le polisario, ils nous ont demandé d'entreprendre des démarches auprès du gouvernement de la République d'Algérie pour que des indemnités leur soient accordées en réparation de la privation de liberté sur le territoire algérien, ajoutent-elles.

La délégation espagnole, qui vient d'effectuer son premier séjour officiel au Sahara, exprime son désir de pouvoir effectuer d'autres visites afin de tenir des réunions de travail en faveur d'une entente entre les Sahraouis de l'intérieur et de l'extérieur.

Nous tenons à souligner que lors de notre séjour à Laâyoune, nous n'avons constaté aucune manifestation sur la voie publique ni de perturbations à l'ordre public, soulignent les deux associations.



| MAP
C
23 février 2007 18:22
Je suis perplexe devant les interventions de ces makhzeniens, a l'epoque de Basri, ils etaient des suivistes de Basri et ils n'ont jamais montré un differend contre la politique de H2. Maintenant ils sont des vas-t-en guerre! Allah Yeltaf, si guerre il y a, ces trotionnaires vont tous prendre leurs millions de dollars et fuir aux etats, je pense smiling smiley
D
23 février 2007 18:59
Salamou Alykoum,

Une guerre contre les polz?? c'est pas possible et je ne pense pas que ce soit à l'ordre du jour, surtout quand on sait la position favorable que detient le Maroc en c emoment, mais c'est peut etre un re deploiment des force alors que le polz fait savoir qu'il reprendrait les armes contre le maroc, chose qu'il dit et repete souvent, mais, bon, mieux vaut se tenir pres à toute eventualité.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
C
23 février 2007 19:16
Un jour ce malik partira et ces makhzeniens vont changer leurs positions envers ses acolytes comme ils ont changé leur positions envers Basri. Conclusion: ces gens ne veulent du bien pour personne, ils sont des politicards qui ne devraient pas vous tremper

Ils defendaient Basri qd il etait fort et mainetnant ils disent qu'il etait pas bien.

C'est la politique de soutien au makhzen qq soient les circonstances
A
23 février 2007 20:56
Mais ca va pas nan!

une guerre contre le polz?
Vous avez cru que le polz a une armée ou quoi?
Ils n'o,t que de vieux tank qui dates de 1945 et des missiles anti-aérien "SAM" qui leurs peterai a la gueule tellement ils sont vieux!

lol...de plus, ce serais pas une guerre si confrontation il y avait contre le polz, ils peuvent tout juste soutenir des accrochages avec les FAR, ce ne serais que symbolique.
La bande a AbdelAziz se ferais vite laché par les "soldats" et même ses propres "ministres" en profiterais pour rentrer au Maroc.

leurs "soldats" en ont marre, ils n'ont pas l'équipement qu'ils avaient entre 1976 et 1991.

De plus ils sont stationner en Algérie, certe si ils tentent quelque chose contre le Maroc, ils seront poursuivit au-dela de nos frontiéres pour en finir une bonne fois pour toute et qui sais créer un couloir sécurisé pour le retour des séquestrés (comme dans les filmsgrinning smiley)


Nan mais tout ça pour vous dire que le polz n'est pas du tout a la hauteur pour faire une guerre contre le Maroc.
Ils utiliserons les technique de "guerilla" si ils s'infiltrent a Laâyoun, mais en plein désert ca leur servirais a rien ...lol...(tm)
m
23 février 2007 21:24
Un vendredi par moi

ALM

Dario Valcarcel, directeur de la revue Politica Exterior, rejoint, dans une chronique du journal espagnol ABC, Bernabé Lopez Garcia sur sa position estimant abusif de considérer le «Polisario comme l’unique et légitime représentant du peuple sahraoui.» Pour bien comprendre la portée de cette sortie, il est nécessaire de rappeler que Dario Valcarel est l’un des signataires d’une pétition hostile au Maroc signée en 2005 par de nombreux intellectuels espagnols. Celle-là même qui avait provoqué une réaction de quelque trois cent intellectuels marocains leur reprochant entre autre de considérer comme inaudible et sans crédit tout Sahraoui qui se prononce pour le Royaume ou passe du Polisario au Maroc. Le journaliste espagnol pousse l’analyse pour comparer le système marocain, «en évolution», au voisin de l’Est qui «entretient la prédominance de l’armée, héritière du FLN des années 1950.» Dario Valcarel estime également qu’avec l’offre marocaine d’autonomie, le dossier du Sahara «commence à sortir de son dangereux enlisement.» Il ajoute qu’ainsi «quelque chose a bougé dans le sous-sol marocain.» Sans doute et on peut dire autant pour le mur des intellectuels espagnols.
R
23 février 2007 22:06
OK ok. ^^
Mâis si le Polisario n'ont pas d'armes, ils seront réarmés par L'algérie .... "-_-
D
23 février 2007 22:26
Citation
ASSAD1 a écrit:
De plus ils sont stationner en Algérie, certe si ils tentent quelque chose contre le Maroc, ils seront poursuivit au-dela de nos frontiéres pour en finir une bonne fois pour toute et qui sais créer un couloir sécurisé pour le retour des séquestrés (comme dans les filmsgrinning smiley)


Nan mais tout ça pour vous dire que le polz n'est pas du tout a la hauteur pour faire une guerre contre le Maroc.
Ils utiliserons les technique de "guerilla" si ils s'infiltrent a Laâyoun, mais en plein désert ca leur servirais a rien ...lol...(tm)


Salamou Alykoum,

Tout à fais les polz aujourd'hui, ne sont plus les meme que ceux qu'il y avait en 76, qui connaissaient le terrain et etaient bien equipé, aujourd'hui ce sont des jeunes qui n'ont quasiement jamais mis les pieds sur le territoire marocains, une attaques frontale meme de guerrilla les menerai a leur destruction physiqu pure et simple, car les FAr sont je pense paré pour les faire disapraitre une bonne fois pour toute. Maintenant, si les pol voulaient reprendre les armes, je pense que la strategie employé serait des attaques ciblé en milieu urbain, en gros le terrorisme. Allahi sterr
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
b
23 février 2007 23:20
RoZzario,

Tu peux imaginer, dans ces temps où tout se sait et tout se voit, tu peux imaginer que l'Algérie entrera de cette manière en guerre contre le Maroc? Ce sera la fin de son régime.

Non, l'option armée n'a plus de chance. D'abords, le Maroc est trop zen, trop serein (sinon il aurait fait la guerre à l'Algérie depuis longtemps). Puis, une telle confrontation armée ne sera tolérée par aucune puissance influente sur la région.

Le problème du polisario et de l'Algérie c'est exactement celà.

L'option militaire étant oubliée, le seul acteur resté dynamique et ingénieux dans la question c'est le Maroc. Et celà, crois-moi, les forces internationales apprecient énormément.

Les pays qui décident de ce dossier, à leur tête les Etats-Unis, aiment les débrouillards pragmatiques, c'est leur éthique quand ils ont conqui le far west et c'est leur éthique quand ils ont fait la paix avec l'Allemagne ou le Japon.

Quand le Maroc aura proposé son projet de l'autonomie en Avril, il ne s'agira pas seulement d'un plan politique à évaluer, mais, dans les yeux de ceux qui auront leur mots à dire, d'une oeuvre. Voici donc un pays qui a enfin pris son probl`me au sérieux, l'a rationnalisé et le gère 1) avec méthode et 2) avec persévérence.


Sur ce background, l'Algérie ne fait rien, ne dit rien. Elle n'avance en rien. Elle dit non. Un non obtus qu'elle répète depuis plus de 30 ans. Le polisario, pantin fait de "cadres" humiliés, mi-bêtes et détestés par les sahrouis n'a aucun apport qu'on pourrait qualifier de constructif dans l'affaire et les représentants des puissances internationales le savent.

La situation est dramatique, tragique pour le polisario, et elle est sérieuse pour une algérie, qu au liue de s'occuper de samisère s'est fixée sur la question du Sahara comme si c'etait LA question nationale pour son peuple.

En d'autre terme l'impasse pour les deux. Impasse mortelle pour le polz.
O
24 février 2007 08:48
plusieurs choses ont changé depuis le cessez le feu de 1991.

D'abord la guerre froide est finie ( c'est d'ailleurs la vraie raison de ce conflit).

Kaddafi n'est plus disposé à armer le polisario ( qu'il a contribué à creer ).

M6 ( contrairement à son pere qui gerait exclusivement avec Basri ce dossier) a associé les sahraouis unionistes à la gestion du dossier montrant du coup que le Polisario ne peut pretendre representer les sahraouis du moment qu'il est minoritaire.
 
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