C’est le retour de toute action mauvaise à toute action bonne ou de toute qualité vile à la réalisation (tahaqquq) de toute qualité noble, ou de la vue des créatures (al khalq) à la submersion (istighrâq) dans la vision du Vrai Dieu (al Haqq).
Ses conditions sont le regret sincère (nadam), l’abandon (iqlâ’) [des transgressions] et le rejet de l’obstination (isrâr) [dans le péchès]. Quant à la réparation des torts, c’est une obligation indépendante sans laquelle le repentir ne peut exister, de même que le repentir d’un péché peut coexister avec l’obstination dans un péché d’un autre ordre.
Le repentir du commun est celui des péchés ; le repentir de l’élite est celui des défauts , le repentir des élus de l’élite est celui de tout ce qui détourne la conscience intime (sirr) de la présence du Connaisseurs des Secrets (‘alâm al-ghuyûb).
Toutes les stations spirituelles (maqâmât) sont tributaires du repentir, tandis que le repentir lui-même est tributaire d’un autre repentir tant qu’il n’est pas parfaitement sincère.
Le Prophète (ص répétait en une seule séance (majlis) 70 ou 109 fois la formule de demande de pardon (istighfâr).
Le vrai repentir se résume en 4 classes :
- la demande de pardon avec la langue, - l’abstention corporelle, - l’absence d’obstination dans le cœur, - l’abandon des mauvaises fréquentations.
Sufyân al-Thawri a dit : « Le vrai repentir se reconnaît à 4 signes :
Le repentir ouvre, traditionnellement, le chemin vers Dieu. « Il est la première station (awhal al-maqâmât) » répètent inlassablement les maîtres soufis.
Dieu Exalté dit : « Et ceux qui ont œuvré en mal puis qui après cela se sont repentis et ont cru… ton Seigneur est après tout cela, certes oui, Pardonneur, Miséricordieux ». (Sourate 7 :153)
«Oh, les croyants ! Repentez-vous à Dieu d’un repentir sincère. Il se peut que votre Seigneur vous efface vos fautes». (Sourate 66 :8).
« Oui, et Je suis grand Pardonneur pour celui qui se repent et croit et fait œuvre bonne puis se guide ». (Sourate 20 :82)
répétait en une seule séance (majlis) 70 ou 109 fois la formule de demande de pardon (istighfâr). 
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