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Association pour éradiquer l'habitat insalubre au Maroc
i
18 avril 2007 15:42
Bonjour,

Depuis longtemps, nous discutons le terrorisme, la pauvreté, la qualité de la vie des citoyens marocain. Nous n’avons pas pu cesser de culpabiliser l'état, parfois la société civile. La question qui se pose maintenant, et, est ce que on va rester dans cette quadrature du cercle entrain de regarder ce qui se passe. L’immobilisme c’est l’incompétence et la méconnaissance.

Face à cette état d’ambigüité dans l’action, et afin de contribuer d’une manière capitale dans la lutte contre toute forme d’indigence, je demande solennellement à toute et à tous les marocains résidents à l'étranger de participer, de s'engager dans la création d'une association non lucratif.

Les objectifs de cette association, et loin de toute de démagogie, c'est la lutte contre l'habitat insalubre du quartier de Sidi Moumen et d’autre quartier bien sûre. De transformer ce quartier qui est devenu un maquis des extrémistes à un havre ou les générations futures s’empare d’une vie meilleure et propre. De les aider à être des acteurs énergique dans la société et non pas un danger à craindre dans la société.


Pour montrer au monde entier que les marocains sont soudés dans la joie et les pires moments, nous allons toute et tous travailler pour construire ensemble, pour prendre part dans l'édification du pays, le Maroc, à travers la mise en place de cette association.

Le message est destiné pour toute personne qui croit à l’action, qui veut incarner le vrai sens du civisme.



Vous pouvez me contacter en PV.


NB : Un message pour le Modérateur du Web. Je vous prie de faire que cet appel figure dans tous les forums du site.
R
18 avril 2007 21:17
Sympa

ça m'étonnerait qu'il ait une seule personne sur ce forum à vouloir y' participer ...
i
18 avril 2007 22:12
Bonjour;

Dans cet appel il y a une convocation pour toute les bonnes volontés; des volontés qui veullent agir dans le bon sens. De dire que je suis un bon citoyen c'est facile, mais de s'impliquer dans la restructuration et la la sauvegarde de la sureté du pays c'est une aurtre chose.
Nous avons aujourd'hui besoin de s'organiser pour mener à bien toute les initiatives qui susceptible d'epauler le Maroc dans ses moments très difficile.

J'espère un forte participation et je suis ouvert à toute suggestion.
i
19 avril 2007 18:37
Bonjour


Malhereusement il n y a pas beaucoup de personnes intentionnelles à l'appel.


j'attends une forte participation des MRE.


La vie de beaucoup de personne peut s'améliorer en agissant avec cette voix.

Merci
s
19 avril 2007 21:07
Salam

quel bel post!!! thumbs upthumbs up

Je partage cette volonté que tu nous communiques et je souhaite tout comme toi l'éradication de ce quartier pourri fait de baraques et d'apporter une solution à toutes ces misérables familles marocaines

oui nous pouvons, tous ensembles, tous les marocains ensemble, faire beaucoup de choses et apporter de l'espoir à ces gens.
l
20 avril 2007 11:53
bonjour à toutes et tous,
J'adhère en parôles et en acte.
cordialement
r
20 avril 2007 11:56
Casablanca: inauguration d'une unité industrielle
(15/4/2007)
Le Premier ministre, M. Driss Jettou, a inauguré, samedi à Casablanca, une unité industrielle, un centre multi-services et une annexe administrative et lancé des projets d'habitat, dans le cadre de l'éradication des bidonvilles.




Photo: M. Driss Jettou, Premier ministre

M. Jettou, qui était accompagné du ministre chargé du Logement et de l'Urbanisme, M. Toufiq Hjira, du wali de la région du Grand Casablanca, M.Mohamed Kabbaj, du gouverneur de la préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi, M. Amal Benboubker, d'élus et d'opérateurs économiques, s'est également enquis de ces projets, sis à la préfecture de Sidi Bernoussi.

Ces projets consistent en une unité métallurgique, bâtie sur une superficie de 15 hectares dans la zone d'Ahl Loghlam, relevant de l'arrondissement de Sidi Moumen. Lire aussi :
Clôture de la conférence panafricaine de Tanger sur ...
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D'un coût d'investissement de 200.millions de DH, cette unité, qui emploie 250 personnes, fabrique des tubes et profilés ouverts d'une capacité de 40.000 tonnes/an et réalise le laminage à chaud des cornières, fer plat et rond à béton d'une capacité de 130.000 tonnes/an.

Parmi ces projets figure aussi le centre multi-services destiné à faciliter les procédures administratives aux bénéficiaires des projets d'habitat. Il constitue un guichet unique, prodiguant des conseils aux bénéficiaires d'appartements ou de lots de terrains pour la constitution de leurs dossiers, l'étude, la topographie et le crédit bancaire.

Outre des représentations d'organismes bancaires, de crédit et de micro-crédit, le centre abrite des services annexes de l'arrondissement de Sidi Moumen tels que ceux de la légalisation et des autorisations.

Toujours à l'arrondissement de Sidi Moumen, M. Jettou a inauguré une annexe administrative dans le quartier Attacharouk, dans le cadre du rapprochement de l'Administration des citoyens.

Construit sur une superficie de 500 m2 avec un budget préfectoral, cette annexe comporte notamment la réception, une salle de réunions et des bureaux administratifs.

Le Premier ministre a également procédé au lancement des opérations "Al Boustane" et "Marjane", pour le recasement des bidonvillois des douars relevant de l'arrondissement de Sidi Moumen.

D'un coût global estimé à 170 millions de DH, le projet "Ikamat Al Boustane", qui sera réalisé sur une superficie de 39.800 m2, comporte 1076 logements.

Quant au projet "Marjane", qui sera édifié sur une superficie de 4.768 m2, dont une partie sera affectée à un équipement scolaire, à un espace vert et une voie d'aménagement, comporte 100 appartements.

Dans une déclaration à la presse, à cette occasion, M. Jettou a tenu à préciser que le gouvernement a décidé d'encourager l'acquisition de lots de terrains à travers le Fonds de garantie pour les revenus irréguliers et modestes (FOGARIM), qui concernait auparavant seulement l'acquisition d'appartements.

Il a également souligné l'importance de ces projets qui s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre l'habitat insalubre et la réalisation de l'objectif d'une ville sans bidonvilles.


MAP
h
20 avril 2007 13:54
Je suis partant, si c'est pour le bien de mon pays et de mes freres, je suis prets à m'engager à toutes les initiatives qui peuvent rendre ce pays plus sur et prospere.

J'attends des propositions

A+
i
20 avril 2007 19:19
Bonjour Tout le monde,

C'est avec un grand plaisir que je vous voir comme ça, motivé, déterminé, si cela que parce que vous ête des personnes conscientes par cette problématique de l'habitat insalubre.

Je vais anticiper un petit peu les évenements pour donner une chronologie de la structuration de nos démarches.

D'abord, dans un premier temps, j'espère que nos actes soient concrétes, c'est pour cela que je préconise qu'on commence à créer un réseau entre nous.

Deuxieme étape; c'est de se rassembler pour agir ensemble: convaincre les autres associations en l'occurence toute la communauté MRE.

Je sais bien que certaine personnes voient en ce projet, une initiative utopique, chimère mais, croyez moi tous ensemble, on peut faire beaucoup de chose pour notre pays le Maroc, Maroc ou les habitants vont voir en nous, les MRE une partie indissociable de la structure de la société.

Pour cela vous pouvez me contactez par MP afin qu'on mettre une stratégie de coordination.

Merci
i
23 avril 2007 14:35
Bonjour;

La volonté, la vision c'est tout ce qui nous manque pour construire un monde meilleur, un monde ou chacun de nos citoyen marocain peut vivre dans la dignité de l'homme.

J'aime John Kennedy lorsque a dit : Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays !

C'est dans cette conception des choses, que je relance l'appel à la création d'une fondation dont le but sera l'éradication de l'habitat insalubre.

A ceux et à celle qui croient à l'action de nous rejoindre pour relever le défit ensemble.

Bonne journée
i
25 avril 2007 01:02
Bonjour;

Il y a plusieurs associatiation qui ont magnifesté leurs interets de s'aligner autour de cette fondation.

La moindre chose que je puisse dire, que il y a une volonté de se rassembler et d'agir. Malgré la pusillanimatié de quelques politiciens marocains, nous allons créer une la vitalité dans l'action.

Dans les medias, pour que cette fondation aille la place qu'elle merite, j'ai comme perspectve de contacter des fondations internationelles, des ONG,....

J'espère qu'il y aura une unité, un rassemblement autour de cette objectif noble dont le profit sera tirer que par nos compatriotes ou dont la vie est de plus en plus grandissante pour eux.

Merci
i
4 mai 2007 11:48
Bonjour,

Ou sommes nous dans la création de la fondation ? :

Beaucoup des associations veullent coolaborées et travailler dans le but de créer cette fondation.
c'est une preuve de plus que les MRE sont conscient par le rôle qu'ils doivent jouer dans la construction du pays, le Maroc.

Dans les idées, il y a des perspectives de contacter des fondations de taille à l'échelle internationel.

Merci

R.C
i
7 mai 2007 15:25
Bonjour,

Nous avons besoin de beaucoup de personne. Nous avons besoin des bonnes idées, des bonnes volontés ainsi on peut marcher ensemble, créer ensemble et proposer ensemble.

Merci

R.C
l
8 mai 2007 15:29
..euh...est ce-que cette fondation aura les caïds et mokadems sous ses ordres parce que les bidonvilles et l'habitat insalubre viennent de là...Pour les idées voir le message suivant copier-coller de [inpbpm.zeblog.com] :



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/05/07 15:40 par le citoyen.
l
8 mai 2007 15:42
"Le 18/04/2007 à 13:38, par lapeur
« Dans le discours du trône de l’année 2003, Sa Majesté le roi a érigé la question de l’habitat insalubre parmi les priorités de l’action gouvernementale. Et, le 22 juillet 2004 le programme villes sans bidonvilles a été présenté au souverain. L’optimisme et l’euphorie des auteurs de ce programme ont été jusqu’à prétendre pouvoir déclarer Rabat, Salé, Témara et Khémisset villes sans bidonvilles avant 2010. Ce n’est peut être pas impossible mais à condition de tenir compte des erreurs du passé…

Le déficit annuel dans le secteur du logement en périmètre urbain des villes Rabat-Salé-Témara est de 8850 unités. Des statistiques prévoient le déficit en la matière à 142.000 unités en 2020. En ce qui concerne le relogement des ‘bidonvillois’ dans la région Rabat- Salé- Zemour- Zaïr, les besoins seraient de 30.000 unités, ce qui ramènerait les besoins à l’horizon 2020 à 172.000 unités. Bref, les chiffres sont là, les prévisions bien établies et la volonté clairement affichée. Tout semble donc converger vers un succès monumental de l’opération « zéro bidonvilles » Voyons à cet égard en guise de simple exemple un cas pratique : le projet ‘Tamesna’.

Le 20 juin 2005, le souverain a présidé la cérémonie de la conclusion de l’accord concernant la réalisation d’une ville nouvelle ‘Tamesna’ à Sidi Yahya Zaïr. Ce projet s’étend sur 860 hectares avec une capacité d’hébergement de 250.000 habitants avec 70 hectares réservés aux infrastructures, 50.000 habitats divers, 78 hectares pour les activités économiques créatrices d’emploi, et 120 hectares pour les espaces verts ! Le ministre de l’urbanisme assure que ce projet couvrira 30°/° des besoins en 2020 et permettra à 4000 familles de quitter les bidonvilles. En outre, la construction de 52.000 appartements dont 42.000 pour couvrir 30°/° du déficit en matière de logement et 10.000 autres appartements pour absorber 30°/° du déficit en matière de relogement des habitants des bidonvilles, serait également prévue. Voilà pour la bonne intention. Maintenant, descendons de notre juchoir théorique et allons sur le terrain ! ...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/05/07 15:45 par le citoyen.
l
8 mai 2007 15:50
Construire une ville nouvelle c’est bien, mais résorber les bidonvilles c’est encore mieux…En ce sens que le véritable problème ne se situe pas au niveau de la construction de logements mais dans la destruction de tout un système de spéculations et de fraudes. Avant de construire quoi que ce soit, il faudrait avant tout stopper l’hémorragie, la prolifération des bidonvilles et des maisons anarchiques, ce qui revient inéluctablement à affronter avec fermeté et courage le pourrissement rompant de l’Administration…

Le projet ‘Tamesna’ est un bon projet. Mais, servira-t-il réellement la cause de la résorption des bidonvilles concernés ou sera -t-il un projet parmi d’autres n’offrant que matière à spéculations et à enrichissement sans cause de quelques intervenants sans scrupules ?

C’est toujours au moment de la distribution des logements ou des lots que le pot aux rose est découvert. Il serait judicieux de se pencher sur des expériences passées pour avoir une bonne vue sur le ‘tableau de bord’, une idée de la difficulté…Prenons le cas de l’opération de relogement des habitants des douars Al Kora et El Garaâ à Rabat :

Dès l’inauguration de quelques 1640 appartements sur une superficie de 10 hectares consacrés à douar El Garaâ et quelques 860 appartements au profit des habitants du douar Al Kora sur une superficie d’un hectare et demi, l’opération de recensement des habitants bénéficiaires a débuté avec des auxiliaires d’autorité (mokadems et chioukhs) comme principal atout des commissions techniques chargées du recensement. Par conséquent, la corruption, le népotisme, les passes-droits et les irrégularités de toutes sortes auraient constitué l’une des principales bases de ce travail…En ce sens que des familles qui devaient légitimement bénéficier d’appartements du projet Al Kora s’étaient vues écartées au profit d’autres familles injustement placées en bonne position sur les listes…Par ailleurs, les autorités locales se montrèrent laxistes envers l’installation de nouvelles baraques en zinc et certains habitants de ces bidonvilles acceptèrent de créer des ouvertures dans leurs baraques pour pouvoir loger furtivement et rapidement d’autres familles désirant être portées sur les listes du dénombrement moyennant probablement pots de vin en faveur de certaines autorités locales et un loyer temporaire versé aux propriétaires des baraques. De plus, un vent de panique avait soufflé sur le projet ‘Al Kora’ puisque la mensualité (à verser par les bénéficiaires d’appartements) qui était à l’origine de 600,00 dirhams serait passé à 800,00 dirhams, de même que l’avance fixée initialement à 10.000,00 dirhams aurait quintuplé…Restait le fait marquant : Certains habitants du douar El Kora auraient été sommés de rendre les clés des appartements que le souverain leur avait remis lors d’une visite sur les lieux…? !
l
8 mai 2007 15:51
En remontant le temps, l’on a malheureusement tout le loisir de se rendre compte de la faillite du système de relogement des habitants des bidonvilles de façon générale, notamment à travers les innombrables cas que l’on peut puiser dans le gigantesque scandale urbanistique de Témara. Prenons le cas du projet du quartier Al Maghreb Al Arabi à Massira II dont les travaux ont été déclenchés vers 1986. Ce projet de 80 hectares avait été une aubaine pour les spéculateurs alors que ce dit projet avait pour but le relogement des habitants des douars Ouled Bennasser nord et Ouled Benasser sud lesquels devaient bénéficier de lots de terrains d’une superficie de 65mètre carré contre 10.000,00 dirhams en deux versements de 5000,00 dirhams. Quelques agents d’affaires en concert avec quelques agents d’autorité et quelques élus avaient vite fait en sorte que des personnes étrangères aux douars concernés bénéficiassent indûment des lots de terrain en question…Le même ‘destin’ avait été réservé aussi aux projets ‘Souk Jdid’ dans les années 90, ‘Cheikh Daoui’ s’étendant sur 24 hectares et ‘Hay Anahda’. Bien évidemment, tous ces projets n’ont pas servi à résorber ne serait-ce que 10°/° des bidonvilles ciblés…Il est certains aussi que pendant toute la durée de réalisation de ces projets les autorités locales(caïds et Pachas) laissaient toute latitude aux mokadems et autres chioukhs pour procéder au repeuplement des habitations en zinc par de nouveaux postulants aux logements réservés aux habitants des bidonvilles…Selon certaines sources, un montant de corruption de rigueur variant entre 5000,00 et 10.000,00 dirhams était versé aux autorités locales pour chaque certificat de résidence délivré permettant à un nouveau venu de figurer injustement dans la liste des bénéficiaires de futurs projets de relogement des habitants des bidonvilles…Bref, autant de cas pratiques servant à mieux cerner la problématique…

Depuis l’indépendance, opérations de recasements et opérations de relogements des habitants des bidonvilles se sont succédées avec la même logique de multiplicité des intervenants sans pour autant éradiquer les bidonvilles du Royaume qui n’ont fait au contraire que proliférer davantage. A l’origine de ce mal, l’Administration ! Ceci a toujours été une Lapalissade suspendue sur toutes les langues avec une résignation intolérable. Les cas relatés en haut nous permettent de tirer une seule conclusion honnête : le ministère de l’urbanisme en association avec les conseils des villes ou autres partenaires pourra construire autant de logements qu’il voudra mais son action ne permettra jamais de résorber les bidonvilles. Tant que les mokadems, les chioukhs et autres caïds et pachas ne seront pas écartés des opérations de relogement ou de recensement des habitants des bidonvilles, l’échec guettera toutes les initiatives. Un échec qui dure depuis 40 ans…A ce propos, il n’est pas difficile de comprendre que les commissions mixtes sont un échec dans ce genre d’opérations car elles permettent à leurs membres d’échapper à leurs responsabilités pour une raison ou une autre : Un fonctionnaire du ministère de l’urbanisme par exemple pourra toujours prétendre avoir été induit en erreur par le mokadem…Par ailleurs, se baser sur le certificat de résidence pour reconnaître d’éventuels bénéficiaires est une grossière erreur car l’expérience a largement prouvé que c’est là un moyen flagrant d’encourager la corruption plutôt qu’autre chose…
l
8 mai 2007 15:53
A présent, voyons qu’elles seraient les solutions à même de nous permettre de remonter la pente de l’échec en matière de lutte contre l’habitat insalubre. Ces solutions sont simples et ont surtout trait aux ressources humaines…Tous les systèmes administratifs se révéleraient défaillants en matière de lutte contre les bidonvilles car tout système implique des enchevêtrements qui font que la responsabilité s’évapore. L’idéal serait donc de responsabiliser un seul homme avec une obligation de résultat pour chaque douar de zinc à éradiquer…Toute la question concernerait alors le choix de l’homme en question. Un homme intègre, un fonctionnaire en bonne santé, expérimenté, motivé et loyal que l’on récompenserait à la fin de chaque opération réussie. Un fonctionnaire au-dessus de tout soupçon auquel on accorderait carte blanche pour lui permettre d’affronter tous les obstacles…Un fonctionnaire qui ne rechignerait pas à être muté autant de fois que le devoir l’appellerait, que les bidonvilles l’appelleraient…Un fonctionnaire responsable qui ne superviserait pas mais qui procéderait lui-même au recensement des baraques et de leurs habitants dans chaque bidonville ciblé, qui procéderait lui-même à la démolition des baraques recensées et qui remettrait enfin lui-même les clés des appartements aux bénéficiaires dont les logis de zinc ont été minutieusement détruits. Un homme, une mission ! La voilà donc la solution…Par contre, l’autorité locale incarnée généralement par le Caïd devra demeurer seule responsable en cas d’apparition de nouveaux bidonvilles après une opération de relogement réussie dans un arrondissement donné. A cet égard, il serait judicieux d’intimer l’ordre aux responsables du ministère de l’intérieur de ne procéder à la mutation d’un caïd dans le ressort territorial duquel une opération d’éradication d’un bidonville a eu lieu qu’après un contrôle strict des lieux, contrôle sanctionné par la signature d’un certificat attestant que le commandement de l’agent d’autorité en question est propre de tout bidonville…

L’idée serait donc de libérer le Caïd de toute responsabilité concernant l’élaboration des listes d’éventuels bénéficiaires de logement sociaux et toute opération de dénombrement des habitants des bidonvilles, mais sa responsabilité resterait totale et effective en cas de prolifération ou d’apparition de bidonvilles dans le ressort territoriale de son arrondissement.

L’objectif ici n’est pas d’émettre des accusations, mais dire que beaucoup d’agents d’autorité se sont enrichi aux dépends des bidonvilles, aux dépends de la misère de marocains défavorisés, est un secret de polichinelle. La prolifération des bidonvilles est un problème pressant qu’il faut solutionner sans délais…L’on ne peut plus prétexter attendre le dénouement de la question de la corruption dans l’Administration pour prendre ses responsabilités…Il faudrait d’ores et déjà prendre le taureau par les cornes…

En définitive, l’épineuse question de l’habitat insalubre relève de la compétence du département de l’habitat mais encore faut-il que ce dernier apprenne ou se mette à agir en département majeur…"



Source: Message posté par Lapeur dans [inpbpm.zeblog.com] dans le billet: "Festival de l'art engagé"



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/05/07 15:56 par le citoyen.
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8 mai 2007 16:03
« Fès, octobre 2001



Younes Fennich

Caïd chef d’arrondissement Nargis

District Saiss

Prefecture Fès Jdid Dar Dbibeghg



N° 484/ D.A.G



A

Sa Majesté le Roi Mohamed VI

-que Dieu le garde-

( S/C Voie hiérarchique)



J’ai le plus grand honneur de rendre compte à votre Majesté de quelques faits anormaux qui se déroulent au district Saïss plus précisément à l’arrondissement Nargis. Il est question de constructions clandestines aux quartiers Sania et Dayâa Ben Abdallah et au phénomène de l’impunité qui s’y attache.

A partir du 23 février 2001 j’ai pu me rendre compte qu’il y avait connivence entre les propriétaires des chantiers illégaux et l’autorité notamment l’ex-chef du district Saïss et l’ex- caïd de l’arrondissement Nargis aujourd’hui chef du district Saïss par intérim -depuis bientôt huit mois- chose que j’ai insinué à monsieur le wali nouvellement en poste lors d’une réunion avec les agents d’autorité en posant la question suivante : ‘il y a eu nécessairement complicité de l’autorité autrement comment est-ce que j’ai pu arrêter ces chantiers sans avoir recours à la force publique ?’. J’avais d’ailleurs adressé auparavant un rapport faisant état de la situation à monsieur le wali de Fès- Boulemane sous N° 175 /S.T du 5 mars 2001. Par ailleurs, je me dois de porter à la connaissance de votre auguste personne que le conseiller de la circonscription 23(commune de Saïss) est en faveur des constructions clandestines à même de lui garantir de plus en plus de voix pour le prochain scrutin. A ce sujet j’ai adressé un rapport à monsieur le wali de Fès-Boulemane ( s/c voie hiérarchique) sous N° 470 S.A.G du 3 octobre 2001.

Majesté,

Je ne suis animé ni par esprit de vengeance ni par ambition aveugle, je réagis cependant à cette sorte d’impunité qui entache la vie administrative de ces responsables inconscients que rien ne semble arrêter…A titre d’illustration, mon supérieur hiérarchique qui continue dans ses exactions en délivrant des certificats administratifs à des citoyens dont les habitations se situent en dehors du ressort territorial de son commandement. De même qu’il continue de délivrer des certificats de résidence aux fins d’immatriculation de voitures étrangères à des commerçants qui ne relèvent pas du ressort territorial de son commandement objet de mon envoi à monsieur le wali de Fès Boulemane( S/C voie hiérarchique) N° 474 S.A.G du 3 octobre 2001.

Majesté,

Ce qui m’a motivé à écrire à votre auguste personne c’est que j’ai été voir le secrétaire général de la préfecture à ce même sujet. Il m’a répondu textuellement : ‘Le problème, c’est qu’il laisse des traces, c’est malheureux… ’

Majesté,

Effectivement, je suis malheureux de constater que la personne à laquelle j’ai eu recours est loin d’avoir pour souci la transparence. Mais, je suis heureux et fier de pouvoir ainsi m’adresser au Roi du Maroc.

Majesté,

En espérant que je n’enfreins aucune règle en avisant votre Majesté de ces points de détails vu l’ampleur du fardeau que Dieu a mis sur vos épaules, je prie Dieu de vous préserver, de vous garder pour le bien être des marocaines et des marocains.

Signé : caïd chef d’arrondissement

Younes Fennich »



En février 2002, soit trois mois et demi après avoir rédigé ce courrier, je fut radié illégalement du corps des agents d'autorité par le wali de Fès. Et les effets de cette radiation sont toujours appliqués par le ministère de l'intérieur."

Source: Les Forum de France 3
l
8 mai 2007 16:04
Bon courage issi..
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