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Ash-shamâ'il al-muhammadiya
f
19 avril 2012 13:04
Assalam alaikoum


‘Oubâda Ibnou As-Sâmit rapporte cette parole du Prophète (s.s.p.)  :

« Voulez-vous que je vous indique comment Dieu honore les demeures (au paradis) et élève les degrés ? » 

Les gens présents ont dit : « Oui, ô Envoyé de Dieu ! » Il a dit :

« C’est d’être magnanime avec celui qui t’agresse par stupidité, de pardonner à celui qui a été injuste à ton égard, de donner à celui qui t’a privé, de reprendre les rapports avec celui qui a rompu avec toi. »

(rapporté par At-Tabarânî).




Abu Umâma rapporte que le Messager d'Allah a dit : 

" Celui qui évite la dispute, étant dans l'erreur, une demeure lui sera construite dans la périphérie du Paradis; celui qui évite la dispute en ayant raison, elle lui sera construite au milieu du paradis; et celui qui parfait son comportement elle lui sera construite en haut du paradis"

(rapporté par Abu Dâwud)






D'après Kbârija, fils de Zeyd ben Thâbet, des hommes entrèrent chez Zeyd ben Thâbet et lui Dirent :

" Parle-nous de hadiths de l'Envoyé de Dieu  De quel hadith pourrais-je vous parler? J'étais son voisin. Lorsque la Révélation descendait sur lui, il me faisait appeler et j'écrivais celle-ci. Lorsque nous évoquions le bas-monde, il l'évoquait avec nous. Lorsque nous évoquions la vie dernière, il l'évoquait avec nous. Lorsque nous parlions de nourriture, il en parlait avec nous. Tout cela peut vous donner une idée sur le Prophète.

 



D'après al-Hassan ben 'Ali : 

" Al-Housseyn (mon frère) ben 'Ali a dit: - J'ai demandé à mon père (l'Imam 'Ali) quelle était la conduite du Prophète avec ceux qui s'asseyaient avec lui. Il répondit :
- Le Messager de Dieu  était toujours souriant, de nature accommodante et était bienveillant. Il n'était ni rustre, ni dur, ni crieur, ni grossier, ni dénigreur, ni difficile. Il ne prêtait guère attention à ce qui n'avait pas d'intérêt. On ne désespérait pas de lui et il ne décevait pas.
Il y a trois choses dont il s'abstenait: la contradiction, l'excès et ce qui ne le regardait pas. Il s'est abstenu de même de trois choses, pour ce qui concerne les gens : il ne critiquait ni dénigrait personne ; il ne cherchait à dévoiler l'intimité de personne ; il ne parlait que pour ce dont on espère une rétribution divine.
Lorsqu'il parlait, les assistants restaient totalement silencieux ; on aurait dit que les oiseaux étaient sur leurs têtes. Lorsqu'il se taisait, ils parlaient alors. Ils ne s'opposaient jamais en sa présence. Quand l'un d'entre eux s'exprimait, ils restaient silencieux jusqu'à ce qu'il termine. Leur propos auprès de lui restait (attractif) comme celui du premier d'entre eux à avoir parler.
Il riait en même temps que leur rire et s'étonnait en même temps que leur étonnement. Il prenait patience avec les étrangers lorsque leur langage et leurs demandes semblaient rudes, et ses Compagnons les faisaient venir.
Il disait; " Lorsque vous voyez quelqu'un demander à ce qu'on réponde à sa nécessité, assistez-le ! ".
Il n'acceptait d'éloge que de quelqu'un qui marquait ainsi un geste réciproque au sien. Il ne coupait la parole à personne, sauf en cas de transgression où il l'interrompait alors en l'interdisant ou en se levant. "

(Al-Chamâ'il al-Mohammadiya d’Al-Hâfizh At-Tirmidhî)
20 avril 2012 01:01
Assalam Aleikoum

Merci pour ces sages rappels khouya faqir

Abdullah Ibn'Amr Ibn Al-'âs a dit: « Le Messager d'Allah n'était ni grossier et ne proférait jamais des propos immoraux. Et il disait : « les meilleurs d'entre vous sont ceux qui jouissent d'un bon caractère » »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim,extrait de l'ouvrage Riyâd As-sâlihîn (jardin des vertueux) de l'Imâm An-nawawî,Chapitre du bon caractère


Selon An-Nawwâs Ibn Sam‘ân (que Dieu soit satisfait de lui), le Prophète (paix et salut sur lui) a dit: «La vertu est (la somme) des bonnes qualités, et le péché, c'est ce qui s'implante dans ton âme, alors qu'il te répugnerait que les gens puissent le savoir».[15]
Wâbisa Ibn Ma‘bad (que dieu soit satisfait de lui) a dit: j'allai voir l'Envoyé de Dieu, paix et salut sur lui, et il me dit: «Tu viens me questionner au sujet de la vertu?» «Oui», répondis-je, et il reprit: «Interroge ton cœur. La vertu c'est ce par quoi l'âme jouit du repos et le cœur de la tranquillité. Le péché, c'est ce qui s'implante dans l'âme et met le trouble au sein de l'homme, et ceci malgré toutes les consultations religieuses que l'on pourrait te donner (de la part des gens doctes, pour te tranquilliser).
Rapporté entre autre par l’Imâm An-nawawî dans ses quarante hadîths : hadîth numéro 27.

Rapporté par Muslim
« Dieu octroie avec l’indulgence, ce qu’il n’octroie pas par la violence »
disait t-il. Il a fait de ses disciples une communauté du juste milieu, d’amour et de respect d’autrui (nulle contrainte dans la religion). Sourate 2, verset 256.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/04/12 01:05 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
a
20 avril 2012 21:43
Assalam alaikoum


D'après Abou Houreyra : " Le Prophète sortit à une heure où il n'avait pas l'habitude de sortir et où personne ne venait le trouver. Or, Abou Bakr arriva à sa rencontre et il lui dit: " Qu'est-ce qui t'a fait venir, ô Abou Bakr ?
- Je suis sorti en comptant trouver le Messager de Dieu , regarder son visage et le saluer. Peu après lui, vint 'Omar. Il lui demanda aussi :
- Qu'est-ce qui t'a fait venir, ô 'Omar?
- La faim, ô Messager de Dieu !
- Moi aussi, dit le Prophète , j'ai ressenti une part de cela. Ils allèrent alors vers le domicile d'Abou al-Haytham ben al-Tayhân l'Ançarite. C'était un homme qui possédait de nombreux dattiers et beaucoup de bétail, mais qui n'avait pas de serviteurs ; c'est pourquoi, ils ne le trouvèrent pas. Ils demandèrent à sa femme : - Où est ton compagnon ?
- Il est parti nous chercher de l'eau douce.
Ils n'attendirent guère longtemps qu'Abou al-Haytham arriva avec une outre dont le poids le faisait tituber. Il la posa, puis vint serrer le Prophète entre ses bras, en disant :
- Que mon père et ma mère soient ta rançon !
Puis, il les emmena dans son clos, étendit pour eux un tapis sur le sol et se dirigea vers un palmier dont il cueillit un régime de dattes qu'il déposa devant eux.
Le Prophète dit alors : « Pourquoi n'as-tu point choisi parmi ceux qui sont tous mûrs ? »
- J'ai voulu, ô Messager de Dieu, que vous choisissiez vous-mêmes entre les dattes mûres et celles qui le sont moins. Ils mangèrent alors et burent de l'eau dont nous avons parlé; le Prophète dit ensuite : « Cela, par Celui qui détient mon âme en Sa Main, fait partie des bienfaits dont vous serez interrogés, le jour de la Résurrection ; ombre rafraîchissante, dattes excellentes et eau fraiche ! »
Abou al-Haytham alla ensuite leur préparer un repas.
Le Prophète dit alors :
- N'égorge point de bête laitière pour nous!
Il immola alors une chevrette ou un chevreau à leur intention, puis vint avec par la suite, et ils mangèrent. Après quoi, le Prophète lui demanda :
- As-tu un serviteur ?
- Non, répondit-il.
- Lorsque des captifs nous seront amenés, viens nous trouver, ajouta le Prophète ...
Après cela, on amena deux captifs au Prophète et Abou al-Haytham vint le voir.
Le Prophète lui dit alors : « Choisis entre eux deux ! »
- Ô Envoyé de Dieu ! choisis pour moi.
- Celui à qui on demande conseil doit être digne de la confiance mise en lui. Prends celui-là ! Je l'ai vu faire la prière. Traite-le de manière convenable.
Abou al-Haytham alla trouver son épouse et la mit au courant des propos du Messager de Dieu . Elle lui dit alors :
- Tu ne parviendras à appliquer vraiment ce que le Prophète a dit à son sujet que si tu l'affranchis.
- Qu'il soit affranchi! dit alors Abou al-Haytham.
Le Prophète dit alors : « Dieu n'a suscité de prophète ou de souverain sans qu'ils n'aient deux sortes d'entourage. Un entourage qui leur recommande le bien et leur interdit le mal et un entourage qui ne manque pas de vouloir les corrompre. Celui qui est préservé de l'entourage pernicieux, celui là aura été sauvegardé. »



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/04/12 21:46 par as300.
a
20 avril 2012 21:47
D'après 'Omar ben al-Khattab : " un homme vint trouver le Prophète et lui demanda de lui donner quelque chose. Il lui répondit ; - Je n'ai rien, mais cependant, achète sur mon compte et lorsque des ressources me parviendront, je réglerai.
'Omar dit ; - Messager de Dieu ! tu lui as déjà donné. Dieu ne t'a guère chargé de ce qui n'est pas dans ta possibilité.
Le Prophète n'apprécia pas les propos d'Omar. Un homme des Ançar dit alors ; - Envoyé de Dieu ! fais généreuse dépense et ne crains pas de pauvreté, eu égard au Seigneur du Trône!
Le Prophète sourit et on pouvait voir le contentement sur son visage, suite aux paroles de l'Ançarite.
Puis il dit:
- C'est ainsi qu'on m'a commandé d'agir! "
a
20 avril 2012 21:48
Voici le livre de l'imam Tirmidhi en anglais et en arabe
Désolé pour les non anglophones...

En arabe:
[www.maktabah.org]

En anglais:
[www.maktabah.org]
20 avril 2012 23:45
Assalam Aleikoum



« Rien n’est plus lourd dans la balance d’un croyant le jour de la résurrection d’un bon caractère. Dieu déteste l’homme grossier qui prononce des paroles obscènes » Hadîth rapporté par At-tirmithî.


Le Prophète (paix et salut sur lui) dit:
« …ô hommes, votre Seigneur est Un (le même), et votre père (Adam) est le même, il n’y a de privilége pour un arabe sur un non arabe ni pour un non arabe sur un arabe, ni pour un rouge sur un noir, ni pour un noir sur un rouge ; si ce n’est par la piété »
« Les Hommes sont (tous) les fils d’Adam et Adam (a été créé) de terre »

Il s’agit de la justice divine. On naît tous égaux et libres.La seule échelle de valeur est la piété.

روى الإمام البيهقي، من حديث جابر رضي الله عنه، أن النبي صلى الله عليه وسلم، خطب في خُطبة الوداع، في أوسط أيام التشرق، فقال
يا أيها الناس: إن ربكم واحد، وإن أباكم واحد، ألا لا فضل لعربي على عجمي، ولا لعجمي على عربي، ولا لأحمر على أسود، ولا لأسود على أحمر إلا بالتقوى
رواه أحمد في المسند (23489)، وقال محققوه: إسناده صحيح، عن من سمع النبي، وقال الهيثمي في مجمع الزوائد: رواه أحمد ورجاله رجال الصحيح (3/586).

وفي حديث آخر: رواه أبو داود والترمذي وحسنه والبيهقي:الناس بنو آدم وآدم من تراب
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
21 avril 2012 22:23
Le noble prophète (salalahu 'alayhi wa salam) avec ses qualités sublimes en a fasciné plus d'un.
Même un poète du nom de Victore Hugo : l'An neuf de l’hégire

Et j’ai devant moi Dieu, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les Grecs Hermès et les Hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. »

Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Éden d’avec l’abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;

Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
23 avril 2012 01:22
Assalam Aleikoum


Le messager d'Allah -صلى الله عليه و سلم- a dit : " Savez-vous qui est le pauvre de ma communauté ?
Ils dirent : " Le pauvre parmi nous est celui qui a perdu ces biens et son argent ."
Il répondit : " Le pauvre de ma communauté est celui qui viendra le jour de la résurection ayant fait la prière, ayant observé le jeûne, et acquitté l'aumône et qui viendra aussi avec des insultes contre celui-ci, frappé celui-là, accusé celui-là de devergondage, mangé l'argent de tel autre, répandu le sang de celui-là. On répartit donc ses bonnes actions entre ses victimes et, si elles ne sufisent pas à le racheter auprés d'elles, on prend de leur péchés, on les jette sur lui et il est ensuité jeté en enfer " [Rapporté par Mouslim dans son Sahih]
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
27 avril 2012 01:21
Assalam Aleikoum

L’humilité du Prophète Muhammad

Extrait d’Al-Chamael al-Mohammadiya d’Al-Hâfizh At-Tirmidhî



D’après ‘Omar ben al-Khattab : « Le Messager d’Allâh a dit : - N’exagérez pas mon éloge comme ont exagéré les chrétiens à propos du fils de Marie. Je ne suis qu’un adorateur (‘abd). Ainsi, dites « l’adorateur d’Allâh et son Prophète ». »

- D’après Anas ben Mâlik, une femme vint trouver le Prophète et lui dit : « J’ai besoin de toi e, particulier pour une affaire qui m’occupe. Il lui répondit : - Quelle que soit la voie de Médine où tu voudras t’asseoir pour cela, je m’y trouverai. »

- Anas ben Mâlik a dit : « Le Messager d’Allâh visitait les malades, assistait aux funérailles, montait sur l’âne et répondait à l’invitation de l’esclave. Le jour de Bani Qoreyzha, il montait un âne dont la rêne était une corde de fibre de palmier et dont le bât était aussi de la même fibre. »

- D’après Anas ben Mâlik : « On invitait le Prophète pour manger du pain d’orge et du beurre (ou de l’huile), rance, et il venait. Il avait une cotte de mailles gagée chez un juif et ne trouva point de quoi la récupérer jusqu’à ce qu’il mourut. »

- Anas ben Mâlik a dit : « Le Messager d’Allâh alla au hadj sur une selle de chameau usée, recouverte d’une couverture de valant pas quatre dirhams. Il dit : - Ô mon Dieu ! Fais qu’il soit un pèlerinage dans lequel je ne recherche aucunement le regard élogieux d’autrui ni la renommée ! »

- D'après Anas, il n’y avait guère de personne qu’ils aimaient plus que l’Envoyé d’Allâh . Anas ajoute : « Lorsqu’ils le voyaient, ils ne se levaient pas, parce qu’ils savaient qu’il détestait cela. »

- Al-Hassah ben ‘Ali a relaté : « J’ai demandé à mon oncle maternel, Hind ben ‘Abi Hala qui savait fort bien décrire, ce qu’il en était des traits du Messager d’Allâh . Je souhaitais vivement qu’il m’en décrive une part. Il répondit :

- L’Envoyé d’Allâh était imposant et révéré. Son visage rayonnait comme brille la pleine lune… [Et il cita le hadith (le décrivant) en entier].

Al-Hassan ajoute : Je m’abstins d’en parler à (mon frère) Al-Houseyn un certain temps, puis lui rapportais ce hadith. Or, il m’avait déjà devancé dans sa connaissance et avait déjà posé (à mon oncle) la question que je lui avais moi-même posée. Je sus de même qu’il avait demandé à son père (‘Ali ben Abi Tâlib) comment il était (le Prophète ), quand il entrait dans sa maison et quand il en sortait, et qu’elle était sa conduite en général : et de fait, il ne délaissait rien quant à sa description.

Ainsi, Al-Houseyn déclara : - J’ai demandé à mon père comment était le Messager d’Allâh lorsqu’il entrait dans sa maison.

Il répondit :

- Lorsqu’il entrait à son domicile, il partageait cette présence en trois : une partie pour Allâh, une partie pour sa famille et une partie pour lui-même qu’il repartageait aussi avec les gens, auquel cas, il faisait bénéficier l’ensemble de ceux-ci en répondant à ceux qui venaient le trouver en particulier, ne négligeant rien pour eux. Dans cette partie consacrée à la communauté, il faisait précéder les gens de mérite, après la permission qu’il donnait (d’entrer), et partageait cela selon le degré du mérite dans la religion. Parmi eux, se trouvaient en effet qui avait une requête, qui en avait deux ou qui en avait plusieurs. Ainsi, il s’occupait d’eux et les occupait à ce qui leur était utile ainsi qu’à la communauté, dans ce qu’ils avaient demandé, et les informait de ce qui convenait pour eux.

Il disait : - Que ceux qui sont présents parmi vous informent ceux qui sont absents ! Transmettez-moi la requête de qui ne peut la faire parvenir. Celui, en effet, qui transmet à un dirigeant la requête de qui ne peut la faire parvenir, Allâh lui affermira ses pieds, le jour de la Résurrection.

Ainsi, on ne mentionnait auprès de lui que de telles choses et il n’acceptait de personne autre chose que cela.

Ils entraient auprès de lui en cherchant à apprendre et ne se séparaient qu’en ayant acquis ce qui est profitable ; ils repartaient ainsi tels des guides pour le bien.

Al-Houseyn ajouta : - Je lui demandai aussi comment il se comportait lorsqu’il sortait. Il (‘Ali ben Abi Tâlib) répondit :

- Le Messager d’Allâh se gardait de s’exprimer pour ce qui ne le concernait pas. Il se faisait aimer et ne faisait point fuir. Il honorait l’homme le plus marquant par sa noblesse auprès de son peuple et le nommait pour gouverner celui-ci. Il prenait garde des gens sans toutefois les priver de son air avenant et de son noble caractère. Il s’enquérait de la situation de Ses Compagnons et cherchait, en définitive, à savoir quel était l’état des gens.

Il louait ce qui est bien et l’affermissait et blâmait ce qui est détestable et le réduisait. Il était régulier, non inégal. Il n’était point inattentif, de peur qu’ils le furent eux-mêmes et se laissaient aller. Il répondait à toute situation.

Il ne se montrait point négligent ni dépassait le droit. Ceux qui étaient auprès de lui parmi les gens étaient les meilleurs. Ceux qui avaient le plus de mérite pour lui étaient ceux dont le bon conseil était le plus répandu. Ceux dont le rang était pour lui le plus élevé étaient ceux faisaient preuve de la meilleure libéralité et du meilleur soutien.

Al-Houseyn ajoute aussi : - Je lui demandai ensuite comment il était lorsqu’il siégeait. Il répondit :

- Le Messager d’Allâh ne se levait et ne s’asseyait qu’en invoquant Allâh. Lorsqu’il se joignait à un groupe de personnes assises, il s’asseyait là où il y avait parvenait à une place et recommandait d’en faire de même. Il donnait de l’importance à chaque personne qui se trouvait assise en sa compagnie, chacune pensant que nul n’était plus sujet de sa considération qu’elle-même. Il patientait avec celui qui se tenait près de lui ou venait discuter avec lui d’une affaire jusqu’à ce que cette personne parte la première. Il ne répondait à la requête que par sa satisfaction ou par des paroles bienveillantes. Son obligeance et ses nobles caractères ont suffi à tous, au point qu’il devint pour eux un père et qu’ils furent tous, pour ce qui est du droit, égaux devant lui.
Son assemblée était celle de la science, de la pudeur, de la patience et de la confiance. On n’y élevait point la voix, on n’y portait pas atteinte à ce qui est inviolable et on n’en divulguait pas les écarts possibles. Ses assistants étaient semblables, n’y avaient plus de mérite que par la piété et faisaient preuve d’humilité. Ils y honoraient ceux qui sont âgés, se montraient bienveillants pour les petits, donnaient la priorité à ceux qui sont dans le besoin et prenaient soin de l’étranger. »

- D’après Anas ben Mâlik : « L’Envoyé d’Allâh a dit : - Si on m’offrait un pied de mouton, je l’accepterais, et si on m’invitait à en manger, je répondrais à l’invitation. »

- Jâber (ben ‘Abdâllah) a relaté : « Le Messager d’Allâh vint me rendre visite sans être monté sur une mule ni sur un cheval de bât. »

- Youssef, fils de ‘Abdâllah ben Salam [1], a dit : « L’Envoyé d’Allâh m’a appelé Yousef, m’a fait asseoir dans son giron et a passé sa main sur ma tête. »

- D’après Anas ben Mâlik : « Un tailleur invita le Messager d’Allâh . Il lui présenta du thérid [2] sur lequel il y avait de la courge. Le Prophète prenait celle-ci et l’aimait. »
Thâbet (al-Bennâni) déclare : « J’ai entendu Anas dire :
- Depuis, on ne m’a guère préparé un mets dans lequel on pouvait mettre de la courge qu’on ait mis celle-ci ».

- D’après ‘Amra, on demanda à ‘Aïcha ce que faisait le Prophète dans sa maison. Elle répondit : « Il était un homme comme les autres ; il nettoyait ses vêtements, trayait sa brebis et s’employait lui-même à son propre service. »

[www.sunnisme.com]
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
 
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