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Arguments Contre les manifesations et toutes les sortes de violences.
M
11 février 2011 23:53
Ce message est adressé contre toutes les personnes/malades/criminels/terroristes qui veulents faire chaviré le maroc dans la violence,et le desespoir sans meme un limite de conaissance pour en debattre.

Nous avons déjà vécu cela dans les années passées. Les autres pays n'ont pas fait ce que nous avons fait depuis 1998, l'année de l'alternance. Le Maroc a avoué ses torts et a fait de son mieux pour les réparer et ils les réparent encore. Le Maroc a fait ce qu'aucun pays arabe n'a fait. Le Prince My Hicham dit ce qu'il pense depuis 10 ans. Annahj Democrati dit ce qu'il pense depuis toujours. L'AMDH dit ce qu'elle pense depuis toujours. Les chômeurs font la grève tout au long de l'année devant le parlement et à quelques dizaines de mètres du palais royal tout au long de l'année. Les syndicats font la grève toute l'année. TOUS CES GENS FONT LEUR GREVE SANS QU'ILS SOIENT INQUIETES. Pourquoi voudriez-vous que les incidents de Tunisie, d'Egypte ou d'Algérie influencent le Maroc. Nous n'avons aucune frustration par rapport aux grèves.
1. nous ne respectons pas les files d'attente dans les arrondissements et partout ailleurs
2. nous ne respectons pas le code de la route malgré TOUT CE QUE FAIT LE GOUVERNEMENT et les médias
3. nous jetons nos détritus par terre et des vitres de nos voitures
4. nous crachons par terre
5. nous faisons la grève sans apporter de solutions réalistes
6. nous faisons la grève pour avoir un poste au sein de l'administration pour ensuite ne rien foutre et passer en mode revendicatif voire vindicatif et mettre le pays en otage
7. nous refusons les offres d'emploi données aux chômeurs par l'ADMINISTRATION pour travailler dans le privé
8. nous avons une relation au travail qui est complètement biaisé et non productif (tricherie, absenteisme, mauvaise foi...)
9. nous sommes corrompus jusqu'à l'os
10. nous avons négligé le livre et le développement de la pensée et de la réflexion utile et anticipative
11. nous voulons absolument gagner vite (arriver comme on dit) au moindre effort
...la liste serait longue...
...Nous avons surtout perdu notre sens de la patrie et du devoir envers la patrie.

Le jour mes amis ou nous serons en mesure de surpasser tout cela, nous arriverons de fait à une monarchie à l'européenne. Entre temps, travaillons ensemble pour le Maroc que nous aimons et que nous voulons pour nos enfants et arrières petit-enfants.

Certains trouvent un plaisir jubilatoire à faire le parallèle entre ce qui s’est passé en tunisie et la situation au Maroc.

Risque de contagion, effet domino, réactions en chaîne…, depuis la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, le 15 janvier, on n’arrête pas de spéculer sur d’éventuels effets que produirait la révolution tunisienne sur les pays arabes et particulièrement au Maghreb. Un exercice motivé notamment par l’occurrence, dans certains de ces pays, de troubles sociaux surfant opportunément sur la conjoncture mais dont les soubassements restent liés à des revendications sociales quoique l’on en dise. De là à parier sur la chute des autres régimes ou de vouloir chercher à tout prix des points de similitude qui constitueraient le déclencheur d’un mouvement de protestation généralisé il y a un pas que seules la légèreté d’analyse ou la mauvaise foi permettent de franchir.

Dans le cas du Maroc, plus particulièrement, certains organes de presse, aussi bien nationaux qu’internationaux trouvent un plaisir jubilatoire à cet exercice de comparaison. Or, de quoi parlons-nous ? Entrons justement dans ce jeu et analysons avec des faits.

Qu’est-ce qui a déclenché la révolution tunisienne ? Partie d’une protestation sociale, la revendication s’est transformée en combat pour la liberté. Liberté d’expression, liberté d’entreprendre sans se voir obligé de faire allégeance, liberté de dire que l’on pense différemment, liberté de s’associer, de se syndiquer, de faire grève, d’être inscrit sur les tablettes d’un parti autre que présidentiel…. Liberté d’être ce que l’on veut.

Le Maroc est-il dans cette configuration ? Au Maroc, le chef de l’Etat ne se réclame d’aucun parti et n’est pas un acteur du jeu politique parlementaire, exécutif ou judiciaire. Le gouvernement gère les affaires de l’Etat, réforme, libéralise ou protège, fait passer ses lois ou bute sur l’opposition et les syndicats. Faut-il rappeler les péripéties qu’a connues le Code de la route, entré au Parlement en février 2007 pour n’en sortir qu’en septembre 2010, après deux mouvements de protestation majeurs ? Le Souverain est-il intervenu dans ce processus ? Non, les institutions ont joué leur rôle. L’empreinte du gouvernement est plus fonction de la capacité du Premier ministre à mener sa barque, à fédérer, arbitrer, trancher, que des pouvoirs qui sont octroyés à ce dernier. Le Roi règne et certes gouverne mais ses interventions dans le domaine de l’opérationnel sont celles d’un chef d’Etat qui initie des chantiers de développement… tout comme en France, par exemple, où le président Nicolas Sarkozy a imposé une nécessaire réforme des retraites ou une refonte de l’organisation judiciaire… tout comme aux Etats-Unis où le président Obama a mis sur la table une réforme du système de santé.

La liberté d’expression, d’information, d’association, de syndicalisme ou d’exercice de l’activité politique ? Parlons-en. En Tunisie, faire partie de l’opposition ou d’un syndicat vous exposait à être fiché comme potentiellement subversif et à être surveillé par la police. Au Maroc, le multipartisme existe depuis l’indépendance et il y a aujourd’hui 31 partis légalement reconnus, les plus importants bénéficiantmêmed’unesubventionde l’Etat, fussent-ils de la majorité comme de l’opposition. On oublie l’alternance de 1998, la méthodologie démocratique et cette transhumance galopante qui fait que les rivaux d’hier se muent en alliés d’aujourd’hui. Quelqu’un a-t-il été inquiété pour avoir fait partie du PJD ou du PSU ?

Dans le même ordre d’idées, on ne compte plus les syndicats ou les journaux qui se créent. Les unes de ces derniers sont riches en scandales, en critiques contre le gouvernement, en commentaires d’actes ou décisions qui relèvent du rôle public du chef de l’Etat et même en indiscrétions sur sa vie privée. Des dérapages existent, certains sont sanctionnés par des lois, d’autres restent impunis. Mais on ne peut pas dire que la liberté d’expression est étouffée, ni celle de l’accès à l’information ou à Internet. Enfin, en Tunisie la société civile n’avait pas voix au chapitre. Au Maroc, non seulement elle s’exprime sans retenue mais elle est également devenue un partenaire del’Etat.Oncompteaujourd’hui 40 000 associations au Maroc qui sont impliquées dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens, l’emploi, le microcrédit, les droits de l’homme, la politique… Y a-t-il des prisonniers politiques au Maroc ? Des détenus d’opinion ? On semble oublier que le Maroc a plié la page des violations graves des droits de l’homme, qu’il y a eu une Instance équité et réconciliation, créée par le Souverain, chargée de régler les dossiers du passé, qui a levé le voile sur les exactions commises par les agents de l’Etat, qui a traité 16 861 dossiers, indemnisé 9 280 victimes et surtout permis à cette catharsis salutaire de s’exprimer publiquement.

Les affaires aussi ? En Tunisie on ne pouvait prétendre être un opérateur économique de taille sans être associé au régime et certains vont même à faire un parallèle avec le Maroc. Ils doivent bien mal connaître le Maroc, eux qui prétendent défendre «leur» pays. Parlons-en justement et sans tabou. Le holding familial royal possède des entreprises qui sont connues, répertoriées et même pour les plus grandes, cotées en Bourse, soumises au jeu de la transparence. Mieux, ces entreprises ont de sérieux concurrents. Inwi doit se faire sa place dans un marché où l’on trouve Maroc Telecom et Meditelecom ; Lesieur Cristal coexiste avec les Huileries de Belhassan, Siof et Savola ; Attijariwafa bank fait des affaires dans un secteur bancaire où l’on compte sept banques commerciales, dont le géant BCP ; Sopriam ne détient même pas 10% du marché automobile ; Marjane-Acima doit faire face aux appétits de Label’Vie-Carrefour, Aswak Assalam et BIM ; Wafa Assurance se bat avec des mastodontes tels RMA Watanya, Axa, Cnia-Saâda et Atlanta-Sanad. Ces concurrents paient-ils un droit de survie au régime pour entreprendre ? Soyons sérieux. Le Maroc est loin de cela, très loin. La famille royale est peut-être dans les affaires et c’est son droit le plus absolu, il n’en reste pas moins que le chef de l’Etat, garant des mêmes droits pour tous, encourage le mérite. Quoi de plus symbolique que la visite qu’il a rendue, il y a trois semaines, aux installations de Copag, concurrent le plus sérieux de Centrale laitière, filiale de SNI ? Quoi de plus visible que ces grands industriels privés qui signent des conventions d’investissement avec l’Etat pour bénéficier d’incitations et dont certains ont été décorés par le Souverain, en reconnaissance de leur mérite.

Ceux donc qui cherchent des points de similitude seraient fort bien inspirés de se pencher sur la réalité du pays au lieu de se poser en donneurs de leçons. Car les Marocains ont d’autres problèmes. Nos problèmes sont ceux du quotidien, de l’administration qui fait souffrir le citoyen, du chômeur qui n’arrive pas à trouver un travail parce que son diplôme ne vaut rien sur le marché, de l’élu local qui ne pense qu’à rentabiliser les sommes déboursées pour obtenir son siège, du gouvernant de la ville qui est incompétent, de la justice qui n’arrive pas à être efficace, de la spéculation sur le marché des produits alimentaires, de la difficulté d’obtenir une autorisation sans graisser la patte d’un responsable... Sont-ce là des raisons valables pour crier au loup ? Parfois les vrais loups sont ceux qui prennent les apparences de pauvres chèvres...

arretons le drame,on aime notre roi,on aime notre maroc,evitons de tout saccager pour une simple histoire de derivations et de mensonges criminels de la part de nos ennemis.
Cordialement.
 
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