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Marcus GOLDMAN a écrit:
Sauf que tu vises une catégorie sociale où les écarts de salaires Homme/femme sont parmi les plus bas
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Kim Patachian a écrit:
Les jeunes femmes de la “génération K” sont comme Katniss, dont elles arborent l’initiale : derrière l’image de la rébellion et la défiance de l’autorité, elles ont le sens du devoir et du sacrifice. Leur statut de rebelles tient plus d’une mise en scène subie que d’un rôle véritablement choisi.
J'ai le sentiment que ça a toujours été le propre des ados d'être comme ça même il y a une vingtaine d'années. A contester le modèle de leur mère, des autorités éducatives etc
Comme je te disais la dernière fois faut revoir nos méthodes éducatives car les jeunes n'évoluent plus du tout dans le même monde. Ca ne sert plus à rien d'interdire le telephone et cie, faut les responsabiliser à l'utilisation. Le virtuel prend souvent le pas au point que je vois des filles en pleine crise d'angoisse à cause d'un truc qui s'est passé sur internet ou des règlements de compte virulents à la sortie du Lycee.
Une génération d'angoissées oui car ils ont peu d'insouciance. Une generation matraquee par de vraies comme de fausses infos. Pour l'exemple, la jeune fille de 14ans qui postait sur Yabi traumatisée par des vidéos youtube qu'elle a vu ou les images aussi dégradantes que contradictoires qu'on leur renvoie sur la femme.
Maintenant c'est la misère affective derrière la façade des réseaux sociaux.
Peut-on neanmoins dire que cette époque est pire que les précédentes? Lorsque l'on se souvient de certaines guerres, des conditions de vie difficiles des femmes qui nous ont précédé sans avoir toujours de libre arbitre de dignité ou de confort
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Muramassai a écrit:
Pourquoi ne pas recruter d'avantage de femmes si elles sont moins payé que les hommes, c'est plus rentable pour l'entreprise non?
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Marcus GOLDMAN a écrit:
Pour les fonctions où il y a les plus gros écarts de salaires (en haut de la hiérarchie), c'est des fonctions où il y a moins de femme disponibles, je te parle là de fonction de direction, notamment car certaines ne privilégient pas de carrière ce qui leur droit.
Plus on monte dans la hiérarchie d'une entreprise moins on trouve de femme, et au contraire parfois pourtant on en a besoin, par exemple, pour certaines grosses entreprises, il faut désormais 40% de femmes dans les conseils d'administration mais le problème qui peut se poser c'est où les trouver ?
Mais ce n'est pas tant le salaire qui pose problème.
Je te laisse encore y réfléchir ^^
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Muramassai a écrit:
Faut arrêter avec ces parité obsessionnelle dans tous les domaine, par contre pour taffer a l'usine, les métiers qui demande de la force et qui sont pénible la ya pas de femmes qui militent bizarrement.
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Muramassai a écrit:
Faut arrêter avec ces parité obsessionnelle dans tous les domaine, par contre pour taffer a l'usine, les métiers qui demande de la force et qui sont pénible la ya pas de femmes qui militent bizarrement.
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Marcus GOLDMAN a écrit:
Où ai-je demander une parité ?
Je n'ai pas fait cela au contraire, j'estime que c'est normal car toute les femmes ne veulent pas faire carrière.
Ne détourne pas mon propos sur un sujet que je n'ai pas du tout évoqué et répond plutôt à ma question.
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Muramassai a écrit:
Au temps pour moi je pensais que t'avais des tendances féministe, ben t'a répondu a t'a propre question et toi non plus t'a pas répondu a ma question.
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Marcus GOLDMAN a écrit:
On s'est mal compris.
En fait je voulais te faire réfléchir sur le pourquoi de la forte disparité à niveau élevé (j'ai édité mon message pour le centrer dans ce sens) mais il vaut peut-être mieux que je te dise directement le pourquoi, ceci est lié à ta question.
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Muramassai a écrit:
Dis moi.
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Marcus GOLDMAN a écrit:
Après une étude menée pendant dix-huit mois auprès d’adolescentes âgées de 13 à 20 ans nées aux États-Unis et au Royaume-Uni, l’auteure et économiste britannique Noreena Hertz dresse le portrait de ce qu’elle nomme la “génération K”. Explications.
Dans une tribune publiée le 19 mars dans le quotidien britannique The Guardian, Noreena Hertz revient sur son enquête menée auprès de 2 000 jeunes filles occidentales nées entre 1995 et 2002, soit celles qu’elle considère être le dernier cru des millennials, en passe de devenir les femmes qui façonneront le monde de demain.
Pour les définir, elle utilise la métaphore du personnage de Katniss Everdeen dans la trilogie littéraire Hunger Games. Les jeunes femmes de la “génération K” sont comme Katniss, dont elles arborent l’initiale : derrière l’image de la rébellion et la défiance de l’autorité, elles ont le sens du devoir et du sacrifice. Leur statut de rebelles tient plus d’une mise en scène subie que d’un rôle véritablement choisi.
“En quoi croyez-vous ?”, “De quoi vous souciez-vous ?”, “Que voulez-vous ?”
… s’est enquise l’auteure à travers un questionnaire détaillé. Pour elle, ces millennials ne sont pas les inadaptés sociaux que l’on nous dépeint, à la communication limitée et qui préfèrent les écrans de leurs smartphone à une existence IRL. Portrait de l’autre côté du miroir de la “génération K”.
Terrorisme et austérité
Les millennials sont nés avec la technologie dans le berceau. OK, ça on a compris, mais pas seulement. L’auteure identifie deux autres traits distinctifs qui, selon elle, caractérise cette génération : elle a grandi dans une époque de récession économique sans précédent (la fameuse crise), d’une part, et des tensions géopolitiques de grande ampleur telle que le terrorisme islamiste (al-Qaida, Daech), d’autre part.
Certes, les “K” ont grandi avec des écrans vissés au poignet, mais aussi, et surtout, avec la violence de notre société qui défile dessus en permanence. Enfants d’une période anxiogène, post-11 Septembre, précarisée, et dans laquelle le chômage atteint des sommets : l’auteure trouve ici un écho au monde auquel Katniss fait face, injuste, violent et dur.
Par conséquent, la génération K n’aborde pas vraiment le monde façon “Yes we can”, comme la tranche des 20-30 ans qui l’a précédée. Le rapport au monde de ces jeunes serait en définitive plus dur que celui des générations précédentes et teinté de méfiance.
Son avenir l’angoisse
Contrairement à l’image insouciante et confiante qu’on lui prête habituellement, la génération K se définit en réalité par son inquiétude vis-à-vis de son avenir et de celle de la planète. Selon l’étude de Noreena, 75 % des jeunes filles interrogées affirment être inquiètes face au terrorisme, 66 % sont préoccupées par le changement climatique, 86 % s’inquiètent de ne pas trouver de travail et 77 % ont peur d’avoir des dettes.
Des préoccupations que l’on prêterait a priori plus à des adultes entrés dans la vie active qu’à des élèves de collège et de lycée. Génération Snapchat peut-être mais pas seulement. Derrière ces modes de communication de l’image et de l’éphémère, leur conception du monde est en fait bien ancrée dans le réel.
Elle compte avant tout sur elle-même
Ce manque de foi en l’avenir ne trouve pas de salut dans les institutions privées et publiques, dont les jeunes filles se méfient : seules 4 % des adolescentes interrogées par Noreena croient que les grandes entreprises prennent les bonnes décisions (contre 60 % des adultes) et seulement une sur dix pense que le gouvernement fait de bons choix (soit moitié moins que les millennials plus âgés).
La méritocratie, elles n’y croient plus, et aucune des adolescentes interrogées n’est d’accord avec l’affirmation suivante : “La société est juste et chacun a les mêmes chances de réussite“. La couleur de leur peau, leur sexe, la situation financière et sociale de leurs parents apparaissent comme des facteurs hautement plus déterminants de leurs chances de réussite.
Le résultat d’une vision du monde très pragmatique, centrée sur la réussite professionnelle qui passe par le travail, quitte à zapper leur vie personnelle et familiale, relayée au second plan. Quand 90 % affirment que leur carrière est primordiale, 35 % ne sont même pas sûres de vouloir fonder une famille.
Éloge de la différence et de l’authenticité
Si elle est surconnectée, la génération K n’en expérimente pas moins la solitude. D’ailleurs, 80 % affirment préférer passer de vrais moments entre amis plutôt que depuis un écran d’ordinateur ou leur smartphone. Preuve que l’hyperconnection n’équivaut pas à de vrais liens sociaux.
Lorsque Noreena demande aux jeunes femmes de son panel de se définir en un seul mot, c’est l’adjectif “unique” qui se distingue. “Unique et fière de l’être“, analyse même l’auteure. Et en matière de liberté et de droits, 80 % d’entre elles soutiennent l’égalité pour les personnes transgenres.
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Marcus GOLDMAN a écrit:
Dans certaines professions notamment les professions non qualifiées tels que caissière/caissier, ou comme tu l'as dit chargé du rayon frais dans un hyper marché, le salaire ne se négocient pas.
Quand j'engage une caissière, je propose le smic ou un peu plus. Pareil pour le caissier, pareil pour le chargé d'accueil, etc.
Mais quand j'engage un cadre, je prévois une fourchette de salaire, j'indique même dans l'annonce "à négocier selon profit".
Et quand j'engage un DG alors là il est certain que je vais négocier, surtout que là j'ai en plus d'avoir un salaire fixe des chances d'avoir un salaire variable en fonction de différents critères et objectifs à atteindre. En plus de ce salaire variable, j'aurais des avantages dont certains en nature (voiture de fonction, etc), j'aurais peut-être le droit à un intéressement, peut-être même que j'aurais le droit à des actions gratuites de la société ou à des BSA, j'aurais des primes, etc.
Tout cela se négocie.
Quand j'engage ce DG, j'ai un budget et pas un salaire net à donner, j'ai une forchette et je vais négocier en fonction. Peut-être même que si je le veux vraiment et si en plus je le débauche, je vais négocier sur une longue période.
Plus tu montes dans la hiérarchie et plus le salaire se négocie.
Or les femmes négocient, beaucoup moins, en quelque sorte, les hommes se "vendent mieux".
Plus tu montes, et plus tu observes des disparités.
Donc dire on engagerait que des femmes car moins chers, ce n'est pas justifier, car au final, à haut niveau, on parle de fonction, où le salaire est négocié.
Je n'engage pas le futur président d'une PME en disant c'est 100K et c'est tout.
Même un cadre je sais que je vais négocier.
Tu vois où je veux en venir ?
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Muramassai a écrit:
Donc il n'y a pas d'égalité salariale et le problème et biologique.
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DonDanburyy a écrit:
La génération K une génération d'attardés
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jimijo a écrit:
Ça avait d'être très intéressant Marcus mais c bcp trop long pr moi . Pourtant tu avais dit dans une de tes leçons de "comment bien écrire un post " qu'il faut pas faire des gros pavés ! (Je te taquine bien sûr ) .
Un petit résumé serai le bienvenu svp.
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jimijo a écrit:
Ça avait d'être très intéressant Marcus mais c bcp trop long pr moi . Pourtant tu avais dit dans une de tes leçons de "comment bien écrire un post " qu'il faut pas faire des gros pavés ! (Je te taquine bien sûr ) .
Un petit résumé serai le bienvenu svp.