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65 ans après - Un américain commémore Hiroshima
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6 août 2010 15:04
Souvenez-vous si vous étiez présent sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale ou si comme moi vous avez été en cours d'histoire, les USA balance 2 gros champignons sur le Japon. Des champignons atomiques qui feront des dizaines de milliers de mort et des conséquences sur plusieurs générations.
65 ans après ... un 1er geste ...
A cette vitesse, un monde sans arme nucléaire dans 3 millions d'années ...

Un diplomate américain présent pour la première fois aux cérémonies d'Hiroshima
Un représentant des Etats-Unis a participé pour la première fois vendredi à la commémoration annuelle du bombardement américain sur Hiroshima. Les organisateurs ont souhaité que les cérémonies marquant le 65e anniversaire de cet événement tragique incitent la communauté internationale à renforcer les efforts pour le désarmement nucléaire. Lire la suite l'article

A 8h15, au moment où la première bombe atomique avait été larguée sur le site, un moment de silence a été observé, alors qu'une cloche a retenti. Les cérémonies, les plus importantes jamais organisées, ont également été accompagnées par les chants d'une chorale d'enfants.

Le maire d'Hiroshima, Tadatoshi Akiba, a salué la présence de l'ambassadeur américain John Roos à la commémoration de cet événement au cours duquel 140.000 personnes sont mortes et qui, après le largage d'une autre bombe atomique sur Nagasaki trois jours plus tard, a entraîné la reddition du Japon lors de la Seconde guerre mondiale.

M. Akiba a aussi espéré que Barack Obama vienne un jour à Hiroshima, une idée envisagée par le président américain, mais qui est très controversée. Il s'agirait d'une visite sans précédent pour un chef d'Etat américain en exercice.

"Nous devons transmettre partout sur la planète le désir ardent des survivants pour l'abolition des armes nucléaires", a déclaré Tadatoshi Akiba aux 55.000 personnes assistant à la cérémonie. Il a appelé le gouvernement japonais à prendre un rôle de premier plan en faveur du désarmement nucléaire pour "tourner une nouvelle page dans l'histoire de l'Humanité".

Outre l'ambassadeur des Etats-Unis, des représentants de France et de Grande-Bretagne étaient également présents, officiellement pour la première fois, à ces cérémonies, ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Au total, 74 pays étaient représentés.

La Chine, qui avait envoyé un dignitaire en 2008, n'était pas représentée cette année. Pékin n'a pas donné de raison officielle à cette absence.

John Roos a déclaré que cette commémoration était une chance de montrer la résolution en faveur du désarmement nucléaire, ce que Barack Obama considère comme une des priorités de son administration. "Dans l'intérêt des générations futures, nous devons continuer à travailler ensemble pour parvenir à un monde sans armes nucléaires", a-t-il affirmé.

Quelque 140.000 personnes ont été tuées ou sont mortes dans les mois qui ont suivi le bombardement d'Hiroshima par le B-29 américain "Enola Gay" le 6 août 1945. Trois jours plus tard, environ 80.000 personnes ont été tuées par le largage d'une autre bombe atomique sur Nagasaki. Le Japon s'est rendu le 15 août. AP

Source : [fr.news.yahoo.com]
s
9 août 2010 11:11
Hiroshima est devant nous

dimanche 8 août 2010 - par Hicham Hamza

Duplicité. Alors que les Etats-Unis ont participé, pour la première fois, aux commémorations du bombardement américain d’Hiroshima, Washington continue de tolérer l’arsenal nucléaire israélien tout en prônant un démantèlement mondial.

210 000 morts et aucune excuse officielle. Soixante-cinq ans après, le gouvernement américain n’a toujours pas exprimé le moindre regret pour l’hécatombe causée au sein de la population japonaise. Les 6 et 9 août 1945, les deux bombes nucléaires visant les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, et leurs radiations consécutives, auront décimé des dizaines de milliers de civils innocents. Coup double pour les stratèges du Pentagone : précipiter la capitulation japonaise et lancer un avertissement efficace à l’Union soviétique. Au travers de ce sacrifice humain à grande échelle, la guerre froide venait de commencer.

Ce vendredi 6 août, l’ambassadeur américain au Japon, John Ross, était présent, pour la première fois, aux traditionnelles commémorations du massacre. Un geste fort, mais seulement en apparence : dans les faits, les autorités américaines n’ont jamais exercé la moindre repentance pour cette abomination. La prouesse diplomatique du jour consiste bien davantage à réaffirmer l’engagement rhétorique du président Obama à œuvrer pour « un monde sans armes nucléaires » comme celui-ci l’avait affirmé lors d’un appel solennel, à Prague, au printemps 2009. L’accord Start III, conclu avec la Russie, vise effectivement à réduire de part et d’autre le nombre d’ogives nucléaires, supposées être dissuasives. Quant à la rupture politique prônée par le locataire de la Maison Blanche, elle explique, en grande partie, l’octroi, quelque peu prématuré, de son prix Nobel de la paix.

A terme, l’enjeu sera pourtant de juguler l’existence d’environ 25000 têtes nucléaires proliférant à travers le monde, soit l’équivalent de 150000 bombes à uranium d’Hiroshima.

Carte blanche à l’un, carton rouge pour l’autre

Alors qu’il est de bon ton, dans les cercles d’influence de l’opinion publique, de s’alarmer de l’arsenal nucléaire du Pakistan et de redouter le programme civil de l’Iran, le tabou politique continue de perdurer sur le cas israélien. Une loi du silence d’autant plus étrange qu’elle s’accompagne, en parallèle, d’une diabolisation croissante du régime de Téhéran, ouvertement soupçonné de duplicité tandis que son adversaire régional n’est guère interpellé sur cette question. Une faveur américaine toute particulière envers Tel Aviv : « Nous croyons fermement que, compte tenu de sa taille, de son histoire, de la région dans laquelle il se trouve, des menaces existant contre nous, contre lui, Israël a des exigences uniques en matière de sécurité » avait déclaré Barack Obama lors d‘une récente rencontre avec le Premier ministre israélien.

S’il est vrai que les croyances millénaristes de Mahmoud Ahmadinejad peuvent expliquer sa posture radicale, le gouvernement ultranationaliste d’un extrémiste notoire, Benjamin Netanyahu - tout aussi entouré de religieux persuadés du retour imminent de « leur » Messie-, pourrait également entretenir, dans un style plus feutré, la même fièvre apocalyptique.

Quant aux néoconservateurs américains, et leurs homologues atlantistes, la menace proviendrait surtout de la possession de l’arme suprême par un pays musulman, nécessairement envisagé comme belliqueux et crypto-islamiste. De même que l’Iran, le Pakistan est, à cet égard, un exemple emblématique des fantasmes que véhicule un islam doté des plus hautes technologies.

« Hibakusha » : tel est le mot désignant un rescapé de l’horreur nucléaire qui a frappé le Japon. Ils sont environ 220000, encore en vie, à porter les stigmates. Inscrite dans la conscience universelle, la tragédie, considérée comme exceptionnelle depuis la fin de la guerre froide, semble désormais faire figure de prélude. Les pompiers pyromanes de la scène internationale, empressés d’accuser l’un pour mieux dédouaner l’autre, préparent déjà les embrasements à venir. Hiroshima et Nagasaki hier, Téhéran ou Tel Aviv demain : de l’Asie au Moyen-Orient, la pluie noire consécutive aux explosions nucléaires continuera de souiller la Maison Blanche.

Bonus : comment représenter une attaque nucléaire, depuis les techniciens indifférents en amont jusqu’aux innocents qui la subissent ? Un brillant clip, visible sur le Net et consistant en un montage de diverses séquences extraites de films et documentaires, illustre les ravages causés par l’arme atomique. A hauteur d’homme.

Source : [oumma.com]
 
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