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Les E.-U. appuient la décision de la CEDEAO d'appliquer des sanctions au Togo.
a
24 février 2005 18:14
Texte - Les É.-U. appuient la décision de la CEDEAO d'appliquer des

sanctions au Togo
(Communiqué de presse du département d'État) (500)

Les États-Unis rejettent la légitimité de la désignation de M. Faure
Gnassingbé en qualité de président par intérim du Togo et appuient
pleinement la décision de la Communauté économique des États de
l'Afrique
de l'Ouest (CEDEAO) d'appliquer des sanctions à ce nouveau régime, a
déclaré, le 19 février, le porte-parole du département d'État, M.
Richard
Boucher.

Les États-Unis ont cessé toute assistance militaire au Togo et
réexaminent
« tous les aspects de leurs relations » avec ce pays « afin de trouver
de
nouveaux moyens de seconder les actions de la CEDEAO », a déclaré le
porte-parole, rappelant que l'aide publique directe des États-Unis au
Togo
avait cessé en 1994, à la suite d'une élection présidentielle entachée
d'irrégularités et de violations sérieuses des droits de l'homme.

M. Faure Gnassingbé a succédé à son père, Gnassingbé Eyadéma, le doyen
des
chefs d'État africain, à la mort de ce dernier d'une crise cardiaque,
le 5
février. Selon la Constitution togolaise, le président du parlement
devait
succéder au président si celui-ci décédait en cours de mandat.

On trouvera ci-après le texte du communiqué du département d'État.

(Début du texte)

Département d'État
Communiqué de presse
du porte-parole, M. Richard Boucher
Washington, samedi 19 février 2005

Togo : l'application de sanctions par la Communauté économique des
États
de l'Afrique de l'Ouest

Les États-Unis appuient pleinement la décision de la Communauté
économique
des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'imposer des sanctions au
régime Gnassingbé au Togo. Les États-Unis ont cessé toute assistance
militaire au Togo. En outre, ils réexaminent tous les aspects de leurs
relations avec le Togo afin de dégager de nouveaux moyens de seconder
les
actions de la CEDEAO. Nous notons que fin avait été mise à l'aide
publique
directe au Togo en 1994, à la suite d'une élection présidentielle
entachée
d'irrégularités et de violations sérieuses des droits de l'homme.

Les États-Unis n'acceptent pas comme légitime la désignation de M.
Gnassingbé en qualité de président intérimaire et lui demandent de se
désister immédiatement. Les États-Unis demandent aux autorités
togolaises
d'appliquer pleinement et sans plus de délai toutes les mesures exigées
par la CEDEAO dans son communiqué du 9 février. Nous sommes persuadés
que
la reconciliation nationale et la gouvernance démocratique ne se feront
au
Togo que grâce à des élections libres et transparentes auxquelles tous
les
élements de la société togolaise pourront participer et dont
l'organisation sera assurée par une autorité neutre et indépendante
agissant en collaboration étroite avec les organisations régionales et
internationales.

Nous prenons note avec satisfaction que les autorités togolaises ont
levé
l'interdiction qui frappait les manifestations politiques. Les partis
politiques d'opposition ont manifesté pacifiquement dans les rues de
Lomé
le 19 février. Les forces de l'ordre togolaises ne sont pas
intervenues.
Nous sommes d'avis qu'une attitude continue de retenue et de tolérance
de
la part de tous pourra contribuer puissamment à la réconciliation
nationale au Togo.
article retransmis par : acharif moulay abdellah bouskraoui.
 
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