Il est des cas où l’intelligence " après coup " se définit comme le contraire de la bêtise naturelle. C’est-à-dire, tout " cru ". A lire " Al Ayyam " de cette semaine, je ne vois franchement pas pourquoi je dois désavouer Woody Allen. Bien sûr, je parle du réalisateur américain, le célèbre moche de la planète Hollywood. Son fameux nez, à la Bergerac, n’est pas le meilleur de ses " assaillies ". Dans un de ses films, où il est le réalisateur et l’acteur principal (je me souviens plus du nom, et c’est déjà un mauvais signe), il se trouve face-à-face à une bombe ! A fragmentation vestimentaire, rassurez-vous. Vu son quotient intellectuel, sa beauté n’a pris aucune ride. Elle arrive, sans coup férir, soit dit en passant à poser des questions " matrimonialement correct ". Du genre : êtes-vous marié ? Woody Allen, que seul un accident de l’horoscope et, bien évidemment, son talent de cinéaste très doué l’a emmené à une telle belle rencontre, trouve la réplique : " Ben, parfois ". Trop lent et trop long ? Je vous le donne. Il aurait été préférable de prendre un raccourci : êtes-vous marié ? Parfois ! C’est chouette, beau et branché. Pourtant, cela n’aurait pas fait une révélation. La preuve: dans son numéro du 21 au 27 juillet, notre confrère " Al Ayyam ", déjà cité, avait interviewé la mère adoptive de Mounir Erramach. Rien à dire, nous même nous l’avons fait. Où est le hic donc ? La semaine d’après (27 juillet – 2 août), on y lit ce rectificatif : " excusez-moi, moi la mère d’Erramach, je m’appelle Touria la Tétouanaise, et non Halima Hichou, comme je l’ai déjà mentionné ". Ah, bon ? "si, si. Halima Hichou, dont je me suis affabulée n’est autre que sa grand-mère, c’est-à-dire ma mère". Bredouille, elle précise : " depuis l’arrestation de mon fils, je vis une situation psychologiquement intenable. Il m’arrive de me mélanger les noms ! ". Pourvu qu’il ne soit pas question d’un autre Mounir. A elle, aussi, il arrive d’être, parfois, la même personne ! "Al Ayyam", toujours : " la sortie de Hassan Chami, et non Driss Chami, comme il a été écrit la semaine dernière ne cesse pas de faire des vagues ", et cetera, et cetera. Dans le Journal hebdo, du 23 au 29 juillet 2005 : " Dans l’édito de la précédente édition, il fallait lire Hassan Chami au lieu et place de Driss Chami ". No, comment. Et cerise sur le gâteau, c’est Aznar qui pose la question à Chirac : Que pensez-vous de Mohammed VI ? Et Chirac de répondre : "C’est un bon roi. Seulement, il est mal entouré. " D’où un mouvement dans l’horizon (l’horizon ?) d’un grand changement dans l’entourage du Monarque... Apparemment, il y avait Chirac, Aznar… et un troisième qui ne pourrait être que le journaliste qui a ébruité le tête-à-tête. Dites " Baz " ! Pourtant, c’est lu dans une presse de la place. D’ailleurs, pour être dans le secret des Dieux Gaullois, il suffit de parcourir … les " traits de la main ", comme on dit chez nous. Car, c’est toujours Chirac qui est à l’origine de l’Ire du palais. Jettou –apprend-on de source bien informée- se serait plaint à Chirac des facteurs de freinage qui inhibent son action ". Ben, le travail de " l’intelligence" est loin d’être un travail désintéressé ! Parfois, il faut savoir faire la bêtise nécessaire pour réussir dans le monde du secret. Enfin… !
source
la gazette du maroc ( le bétisier de la semaine )
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim