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Apartheid en Italie : l’autobus des immigrés
a
18 juin 2009 01:17
salam alaykoum:

le 8 avril 2009

Depuis lundi, à Foggia, ville des Pouilles, il y a deux autobus 24 : l’un réservé aux citoyens italiens, l’autre aux immigrés.

La mesure, explique l’administration, n’a certes pas été prise pour ne plus mélanger les serviettes italiennes avec les torchons étrangers mais pour des raisons de « commodité » et « d’ordre public ».
Un même trajet mais des arrêts différents, le bus réservé aux étrangers faisant la navette entre la gare et le centre d’accueil pour les migrants en demande d’asile où près de 1000 personnes sont entassées dans une structure destinée à en abriter au maximum 300.
Le maire de la ville (centre gauche), à l’origine de cette décision prise par la municipalité avec la bénédiction du ministère de l’intérieur, se défend de tout racisme mais invoque la sécurité, des disputes ayant éclaté entre des italiens et des extra communautaires.

Le président de la région, Nichi Vendola, a par contre et heureusement, vivement réagi : « Cette ligne qui a un parfum de séparation doit être abolie au plus vite ».

On pense évidemment à l’apartheid ou à la ségrégation raciale américaine mais ce que l’on sait peu et que mon amie V. rappelle justement dans un billet c’est que l’Italie a déjà par le passé usé et abusé de la ségrégation raciale. C’était en Erythrée pendant l’occupation coloniale italienne.
Suite à l’arrivée au pouvoir de Mussolini, en 1922, toute une série de mesures raciales furent mises en place, pour des motifs « d’ordre public » et « d’hygiène » : quartiers de résidence séparés (et autochtones expulsés pour faire place nette), interdiction aux indigènes d’accéder à certains bureaux et lieux de la zone blanche, séparation des moyens de transports publics, salles de cinéma séparées, interdiction totale de rapports sexuels « interraciaux », et, cerise sur cet infect gâteau, introduction, en 1939, du délit de « lésion du prestige de la race », destiné à punir quiconque, « blanc » ou « noir » agissant de façon à diminuer ou à léser le prestige de la « race dominante ».

Des années de berlusconisme ont à nouveau rendu la société italienne frileuse et égoïste. Elle se referme sur elle-même, stigmatise les étrangers, discrimine.
Comme l’illustre très clairement la récente loi sur la sécurité qui supprime le droit aux soins médicaux pour les étrangers en situation irrégulière, introduit une taxe pour ceux possédant un permis de séjour, rend les mariages difficile et impose des contraintes (irréalisables pour la plupart des familles immigrées) pour le logement.

Jour après jour la « mussolinisation » de l’Italie gagne du terrain, les libertés se restreignent et les injustices se multiplient.

Jusqu’à quand cette funeste dérive de la démocratie durera-t-elle ?
Et jusqu’où mènera-t-elle le pays ?


source:
[www.celestissima.org]’autobus-des-immigres/



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/06/09 01:19 par aberosabil.
a
18 juin 2009 02:02
salam

il y a qq années je t'aurais dit que c'est impensable mais aujourd'hui.... tout est possible et beaucoup se cachent derriere des raisons fallacieuses pour faire passer le pire!!!!
Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. [Confucius]
t
18 juin 2009 10:27
L'italie est un pays écœurant de ce côté là.

Je me demande comment font les immigrés pour vivre là bas...il n' y a pas si longtemps je regardais un reportage sur l'Italie et ca donne envie de vomir. (aela je t'en avais d'ailleurs parlé)
[b] Tilalilalouuuuuuuuuuuuuuum[/b]
l
18 juin 2009 10:49
l'italie tombe de plus en plus bas....
B
18 juin 2009 11:50
Certains marocains ne méritent pas d'habiter dans des pays européens.

Un soir dans un bus bondé à Barcelone; un groupe de marocains montent dans le bus; ils étaient bourrés et fumaient cigarette sur cigarette. Tout le monde désapprouvait mais personne n'a osé intervenir. Les gens avaient peur dans le bus.

J'avais honte d'être marocain.
L
18 juin 2009 12:10
ah c'est ça qu'on appelle des pays développés, civilisés, démocratie.
mais il ne faut pasnier que si les étrangers respectaient plus les bases de la vie dans ces pays, on n'en serait pas là. ilsn'ont fait que confirmer ce que les pires racistes racontaient sur eux "ils sont sales, (enfin pas chez eux bien sur), ils sont violents etc..."
b
19 juin 2009 17:38
Citation
tilaoutipala a écrit:
L'italie est un pays écœurant de ce côté là.

Je me demande comment font les immigrés pour vivre là bas...il n' y a pas si longtemps je regardais un reportage sur l'Italie et ca donne envie de vomir. (aela je t'en avais d'ailleurs parlé)

Et chez nous au Maroc, on invite ces mêmes étrangers à boire le thé à la menthe. Tu as raison tilaoutipala, pour connaitre la france, l'espagne et l'Italie, je pense que ce dernier est le plays le plus raciste. Et juste dèrrière l'espagne qui gagne du terrain.
t
19 juin 2009 20:47
Citation
tilaoutipala a écrit:
L'italie est un pays écœurant de ce côté là.

Je me demande comment font les immigrés pour vivre là bas...il n' y a pas si longtemps je regardais un reportage sur l'Italie et ca donne envie de vomir. (aela je t'en avais d'ailleurs parlé)
j'ai vécu en italie pendant 13 ans ,et puis j'ai vécu en france pour des raisons de travail. l'italie est un trés beau pays,et je n'approuve pas du tout ce que j'ai lu sur les italiens plus haut. on a eu ,moi et deux de mes collégues (un marocain et un srilankais) , le droit à un encouragement spécial de la part du directeur d'une des plus prestigieuses écoles de cuisine en italie. dans le domaine professionnel , je n'ai jamais souffert d'aucune discrimination,au contraire de la france.
il y'a certes beaucoup de problémes,mais il faut comme a dit 3amikarim voir si ces personnes concérnées, réspéctent bien les régles minimales de comportement,d'hygiéne avec les autres.
 
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