Pour faire face à la crise économique mondiale, les présidents des pays d'Amérique centrale et le gouvernement de la République Dominicaine, sont convenus vendredi d'adopter une monnaie unique. Ni le nom de la future monnaie, ni la date à laquelle elle entrera en circulation n'ont cependant été précisés.
Cet accord pour une monnaie unique constitue un des éléments d'un «Plan de mesures urgentes» pour «amortir l'impact régional de la crise financière internationale», énoncées dans une déclaration en 41 points signée à San Pedro Sula, la deuxième ville du Honduras, qui accueillait ce 33e sommet. Ce Plan prévoit notamment «la création d'un fonds commun de crédit, économique et financier, pour le développement de la région dans le contexte des négociations Amérique centrale-Union européenne».
Si l'économie constituait le plat de résistance de ce sommet, d'autres dossiers ont été abordés. Les participants ont ainsi souhaité la création d'un «passeport centraméricain» et se sont prononcés pour «la promulgation de lois sur l'immigration, l'éducation et la sécurité démocratique, entre autres, de nature à donner une plus grande cohésion à l'intégration centraméricaine et à assurer aux citoyens les bénéfices de cette intégration».
Ils ont donné pour instructions au secrétariat général du Système d'intégration de l'Amérique centrale (Sica) de présenter à la 34e réunion des présidents un rapport sur l'avancement de ces thèmes.
Le sommet réunissait autour du président du Honduras, Manuel Zelaya, ses homologues Alvaro Colom (Guatemala), Elias Antonio Saca (Salvador) et Daniel Ortega (Nicaragua), ainsi que Samuel Lewis Navarro, vice-président et ministre des Affaires étrangères du Panama, Rafael Albuquerque, vice-président de la République Dominicaine, Marco Vinicio Ruiz, ministre du Commerce extérieur du Costa Rica, et Gaspar Vega, vice-Premier ministre de Belize.
Il parait que la coopération est une chose qui caractérise bien l'humain. Les américains, les chinois avant eux, la Russie, Napoléon et même Hitler s'en sont rendus compte il y a des lustres: pour réussir, autant être plein, et plus on est, plus on est unis plus on s'impose.
Les arabes l'ont su a une époque, mais l'ont oublié au profit de nationalismes qui n'existent que parce que les Français, les anglais, puis les américains ont eu l'idée de mettre des frontières à des États qui la veille de la 2é guerre mondiale n'existaient pas encore ou si peu....pour marquer leur nouvelles propriétés!!!!
N'est ce pas par pure nationalisme, saupoudré de pas mal de bêtise que les Marocains et les algériens (par exemple) ne s'entendent pas...! Regardez ailleurs, dans les pays arabes, chacun s'accroche a sa frontière ne pensant qu'à une grandeur égoïste, qu'a ce que dira l'opinion internationale....mais vu de loin, ils ressemblent tous a des prisonniers regardant au travers les barreaux de ce qu'ils pensent être l'expression même de leur liberté.....des frontières ! risible...non?
Les Européens ont fini par se mettre à l'union.... de force. il leur a fallu un premier conflit mondial et puis un second pour se rendre compte qu'ils ne pouvaient pas bâtir l'union par les armes, alors ils ont crée un bloc, capable de faire face au bloc que constitue la Russie, l'inde, la chine, les USA ou le Japon.....la taille critique pour exister aujourd'hui et défendre valablement ses droits est transnationale.
Un tel effort est possible pour l'Afrique du nord (ne parlons même pas des pays arabes) Du Maroc à la Tunisie, nous partageons une langue, une culture, un passé commun. bien plus que ne partage l'anglais et le portugais, ou l'espagnol et le Danois.
Pourquoi eux y arrivent et pas nous ? Ne sommes nous pas capable de faire table rase du passé parce que les avantages à être unis l'emportent sur les désagréments que sont des embrouilles dues a des frontières qui n'ont aucun sens.
La prospérité relative de l'Algérie ne pourrait qu'être démultipliée si les généraux, d'un côté comme de l'autre de la frontière pouvaient arrêter de faire de la politique et laisser faire des gens pour lesquels l'intérêt général prime....surtout (et c'est rare) quand la création d'une zone nord africaine profite à toute les couches sociales, y compris celle qui profite de tout: la bourgeoisie....!!
Je scrute parmi nos penseurs, l'unification de l'Afrique du nord reste une utopie à peine évoquée. Du côté politique non plus, je ne vois rien, aucun parti ne parle ou n'évoque l'idée d'une réunification possible....aucun programme politique en ce sens. Ceci fait que les populations concernées ne se sentent pas concernées.
Alors que faire ? Voir passer les trains, les uns après les autres...
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