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Algérie : Le président se fâche
a
29 juin 2006 20:07
Le président Abdelaziz Bouteflika, le 5 juin 2006 à Alger.
(Photo: AFP)Abdelaziz Bouteflika n’est pas satisfait des résultats de son gouvernement et de ses walis (préfets). Lors d’une conférence d’évaluation, il les a menacés de limogeage tout en les incitant à retrousser les manches pour réaliser les objectifs de développement qu’il leur a fixés. Mais son discours –de plus de deux heures– a surtout glissé vers des sujets inattendus.



De notre correspondant à Alger

Abdelaziz Bouteflika a jugé inacceptable que l’hymne et l’emblème national puissent être régis par des lois. « Ils sont immuables, ce sont des constantes », a-t-il martelé. Notre hymne national n’est pas plus violent que « l’étendard sanglant est levé ». On s’attendait alors à ce qu’il enchaîne sur une nouvelle salve anti-France coloniale. Il a débouché sur une variante. Il a critiqué l’accord algéro-français, conclu sous la présidence de Chadli Bendjedid, permettant aux jeunes Algériens nés en France, d’accomplir au choix leur service militaire en Algérie ou en France. Saluée en son temps, cette formule réglait notamment des cas sociaux complexes et facilitait la circulation des binationaux. Aujourd’hui, le président algérien la juge anachronique au plan patriotique. Sur ce registre, il s’en est pris aux Algériens binationaux ou détenteurs de plusieurs nationalités. Il a mis en doute leur appartenance à la communauté nationale en leur reprochant de jouer sur plusieurs tableaux, au gré de leurs intérêts. Je respecte leur choix, mais la priorité est aux nationaux, a-t-il dit en substance. « S’ils ont des compétences je les utilise, je les paie, mais qu’ils ne viennent pas nous assener leurs conseils ou philosophies », a-t-il ajouté.

Presse, juristes et observateurs ont été surpris par cette digression d’autant plus que le code la nationalité, révisé en mars 2005 par ordonnance présidentielle, reconnaît la double nationalité. Les fins connaisseurs du sérail y ont vu une allusion à quelques dizaines de hauts responsables de l’Etat, des binationaux parmi lesquels des ministres. Difficile de croire que le président l’ignorait. Sa charge viserait-elle à les pousser à se démettre après avoir admis leur insertion dans les rouages névralgiques de l’Etat ? Le ministre de l’Energie, Chakib Khellil, qui a vécu et travaillé aux Etats-Unis pendant plus de 20 ans, initiateur militant de la loi libérale sur les hydrocarbures, pourrait être dans son collimateur.

«Le droit des générations futures à bénéficier des richesses naturelles»

Cette loi qui instaure le régime des concessions - décriées au nom du patriotisme économique et de la préservation de la souveraineté sur les richesses nationales par plusieurs personnalités telles que Abdelhamid Mehri, Sid Ahmed Ghozali, Mouloud Hamrouche, Louisa Hanoune et d’autres - a été promulguée en mars 2005. Ses textes d’application n’ont pas encore vu le jour. Mieux, lors de ce discours à tiroirs, Abdelaziz Bouteflika a affirmé qu’«il est aujourd’hui de notre devoir de consacrer le droit des générations futures à bénéficier des richesses naturelles (…) Nous sommes parvenus à la conclusion que notre génération n’est pas en mesure de créer une économie alternative au secteur des hydrocarbures». Le Président se serait-il rallié aux vues de son ministre de l’intérieur, Yazid Zerhouni ? Opposé pour des raisons stratégiques à la loi Khellil, ce ministre l’avait fait savoir par écrit au chef de l’Etat, indiquent des sources concordantes.

Toujours est-il que la trotskyste Louisa Hanoune a applaudi à la tirade sur « le droit des générations futures à bénéficier des richesses naturelles ». Pour elle, le président « a pris conscience du danger qui menace la souveraineté nationale et a mesuré l’ampleur des conséquences dévastatrices en cas d’application de cette loi ». Les principaux partis qui l’ont soutenu et voté, le FLN, le RND, le MSP, sont dans l’expectative. Le 5 juillet, fête de l’indépendance, le président pourrait annoncer « d’importantes décisions » qui s’inscriraient dans le prolongement de ce discours. Cependant, cet anniversaire coïncide avec le traitement judiciaire d’un volet du scandale financier du groupe Khalifa. 124 personnes, inculpées dans l’affaire de la Khalifa Bank, devraient savoir lundi 3 juillet si leur sort relève d’un tribunal correctionnel ou criminel. Parmi eux, l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, A. Keramane. A longueur de colonnes, la presse privée étale les détails de l’instruction, au grand dam du ministre de la Justice. On y découvre un incroyable laisser-aller institutionnel impliquant, ministres, hauts fonctionnaires et PDG. Sans forcer, on comprend comment Rafik Khalifa a pu devenir milliardaire. Ce scandale, qui a éclaté en 2002 à mi-parcours du premier mandat de Bouteflika, éclabousse tout le régime. Un très fâcheux scandale qui pourrait expliquer également que le président algérien tance ses ministres et préfets… et convoque à son secours le patriotisme.





par Belkacem Kolli, RFI
b
29 juin 2006 20:09
Et alors ?
a
29 juin 2006 22:03
Bouteflika et son patriotisme à deux balles.
Près de 50 ans après l'indépendance, il n'a rien d'autre de mieux que le nationalisme, à proposer à ses concitoyens. Il passe son temps à cracher sur la France, alors que les algériens lambdas ne jurent que par elle, ils ont compris que leur avenir ne s'accommodait plus des vieilles recettes du FLN.
Pis, ce même Bouteflika courre se faire soigner en France, bla 7achma, ne craignant visiblement pas le côté ridicule de la chose. Il s'attaque aux bi-nationaux, leur reprochant de jongler en fonction de leurs intérêts, oubliant de dire qu'en vérité, il n'avait rien de mieux à leur proposer, si ce n'est la seule fièreté d'être algérien. C'est un peu juste, par les temps qui courent.
Mon pauvre Bouteflika, cesse de gesticuler dans tous les sens, tu ne faits que brasser du vent.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/06/06 22:22 par andi espoir.
a
29 juin 2006 22:12
oui c vrai que bouteflika excelle dans la langue de bois il veut jouer a boumediene mais ce dernier c'etait un autre calibre
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
V
29 juin 2006 23:58
6:\ eye popping smiley Il est meilleur que De Funès et Bourvil réunis Angel(tm)
l
30 juin 2006 00:02
pauvre algerie. militaires, fln, islamistes, chomage...
S
30 juin 2006 05:13
L'Algérie a beaucoup changé, sans prétention, le bled a changé, est un grand chantier, métro, tramways et batiments; ça boome et les gens commencent à travailler l'agriculture, etc,...


Et ceux qui sont jaloux, qu'ils crevent avec leur haine

Tahya Al jazair
a
30 juin 2006 17:58
Citation
Soumoud a écrit:

et ceux qui sont jaloux, qu'ils crevent avec leur haine


Jaloux de quoi ?
Critiquer les militaires algériens n' a rien de haineux, c'est un service que l'on rent à nos frères algériens, et là je parle du peuple algérien.
Il faut que tu apprennes à savoir lire les messages, et pas prendre toute critique pour de la haine.
o
30 juin 2006 18:02
Citation
l'européen a écrit:
pauvre algerie. militaires, fln, islamistes, chomage...

sleeping

C'est tout ce que tu as retenu?
A force de regarder TF1 et lire le figaro, tu finiras par te barricader chez toi.
Pauvre toi!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/06/06 18:03 par omar98.
p
30 juin 2006 19:08
J'ai visité l'Algerie l'année derniere et le pays m'a beaucoup plu. Je l'ai trouve tres beau et les gens que j'ai rencontré tres sympas et interessants. Mais avant de le visiter j'en avais une idée assez negative.
a
30 juin 2006 20:40
Citation
purpledreams a écrit:
J'ai visité l'Algerie l'année derniere et le pays m'a beaucoup plu. Je l'ai trouve tres beau et les gens que j'ai rencontré tres sympas et interessants. Mais avant de le visiter j'en avais une idée assez negative.

On a rien contre le pays lui-même, les algériens sont nos frères, on se ressemble tellement qu'on pourrait former qu'un seul pays.
Encore une fois, on parle ici de politique et donc des dirigeants !
z
30 juin 2006 20:45
Le grand sursaut de Bouteflika

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika vient de s’apercevoir des retards que connaît son pays sur le plan économique. Un réveil un peu tardif qui intervient à trois ans de la fin de son deuxième mandat.


Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, continue à se donner en spectacle. Après les ministres et les partis politiques, le président s’en prend maintenant aux walis et aux cardes de l’Etat. Usant d’un ton furieux, le Chef de l’Etat affirme avoir constater des retards dans la mise en œuvre de son programme.
Le président Bouteflika n’est pas content du tout du bilan chiffré qu’il a dressé avant-hier devant les cadres de l’Etat, à l’occasion de la réunion gouvernement-walis concernant l’exécution des programmes de développement.
Dans son discours, Abdelaziz Bouteflika a mis l’accent sur l’aspect économique en dressant un tableau sombre. À trois ans de la fin de son deuxième mandat, le président de la république s’est enfin réveillé pour constater que l’Algérie va mal. Mais ce n’est pas de sa faute que le bilan soit si négatif, a-t-il déclaré. Ce sont les walis qui lui auraient menti tout ce temps. Ils lui ont caché la vérité. Comme ce fut le cas des ministres.
«Je ne veux pas de mensonges !», a-t-il lancé. Cette Réplique a fait la Une du quotidien "L’Expression" qui a écrit : « le chef de l’Etat a dit, comme à son habitude, ses "quatre vérités". Il a relevé les avancées constatées sur le terrain, mais a également lourdement insisté sur les faiblesses de l’encadrement de la République ».
Le "Soir d’Algérie" remarque, lui, que le président algérien a rappelé que son mandat s’achèvera bientôt. «Il est en effet à se demander si Bouteflika, à travers un tel rappel, n’affiche pas une indisponibilité à poursuivre sa mission à la tête de la magistrature suprême au-delà du mandat qu’il assume actuellement, soit au-delà de 2009», renchérit le quotidien.
Ces derniers mois, le débat concernant une réforme constitutionnelle qui devra permettre au président Bouteflika de briguer un troisième mandat a fait couler beaucoup d’encre. Plusieurs journaux ont dénoncé un projet antidémocratique.
Le chef de l’Etat devrait annoncer sa décision de réviser la loi fondamentale le 5 juillet prochain à l’occasion d’un discours qu’il prononcera devant les parlementaires des deux Chambres.
Devant les walis, le président Bouteflika a profité pour annoncer des mesures concernant des dossiers qui ont alimenté l’actualité en Algérie, notamment celui des salaires.
Il a annoncé le déblocage d’une somme de 98 milliards de dinars pour les salaires de la fonction publique. Question de dribbler son gouvernement, mais aussi de prouver que c’est le lui le chef d’équipe, le milieu de terrain, l’attaquant et le gardien tout en étant aussi l’arbitre.
Message reçu 5/5 ! Mais la question qui se pose est que faire maintenant face à ce bilan négatif ?
Le président Bouteflika affirme avoir la réponse. Sans citer de noms, comme d’habitude, il invite les walis qui ne veulent pas travailler de démissionner. «Travaillez ou partez ! », a-t-il lancé.
Et d’ajouter : «celui qui veut assumer ses responsabilités, nous le soutenons et celui qui ne veut pas assumer ses responsabilités qu’il nous le dise en toute franchise, et qu’il parte. Nous avons suffisamment de jeunes qui peuvent assumer des responsabilités». On peut dire que le président Algérien a mis du temps pour se réveiller dans un pays où les émeutes se multiplient et parlent à la place des chiffres et des statistiques.


Le 27-6-2006
Par : Rachid Abbar avec Agences
z
30 juin 2006 20:46
[www.jeuneafrique.com]

Bouteflika accuse les binationaux de "mépris envers leur pays d'origine"
ALGÉRIE - 29 juin 2006 - MAP
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a accusé dimanche les binationaux algéro-français de "mépris envers leur pays d'origine" lors d'une réunion avec les walis, en estimant que ceux qui détiennent un passeport étranger ne peuvent en même temps avoir un passeport algérien, rapporte jeudi le journal français +Le Figaro+.

"Par précaution ou par provocation, nombre de ceux qu'on appelle encore les émigrés préfèrent, depuis quelques années, revenir au pays sous protection française, surtout pour leurs déplacements professionnels", note le journal, faisant remarquer que les binationaux veulent être traités comme des Français en cas de problème, puisque l'Algérie ne reconnaît pas la double nationalité sur son sol. Pour le quotidien français, les binationaux algériens sont assis entre deux chaises et déchirés entre deux cultures.


"Pas tout à fait français en France, ils sont parfois stigmatisés pour leurs origines musulmanes et renégats en Algérie où ils sont accusés par les islamo-nationalistes de propager la culture et les moeurs occidentales, synonymes pour eux de dépravation", observe-t-il.


Et d'ajouter que même les célébrités ne sont pas épargnées. Il cite le cas de la romancière algérienne Assia Djebbar dont l'entrée à l'Académie française a été accompagnée par l'indifférence officielle et les sarcasmes de journaux arabophones ainsi que le cas de Zinédine Zidane, "fils d'un immigré kabyle, coupable selon certains éditorialistes de dédaigner les couleurs nationales pour défendre le drapeau français".


Selon le journal, le président Bouteflika avait dénoncé lors de cette réunion ses prédécesseurs pour avoir laissé le choix aux binationaux d'accomplir le service national dans l'un des deux pays.
a
30 juin 2006 20:54
Que dire de plus Zaki, ce Bouteflika est un pantin !
z
30 juin 2006 21:08
c'est triste surtout, ca rappelle les regimes socialistes a la cubaine ou un maniaco depressif est le leader et cherche toute l'attention du peuple avec des discours fleuves et de la demagogie. Maintenant, c'est les binationaux qui vont en faire les frais, deja qu'ils ne reviennent pas en masse l'ete en Algerie, maintenant il veut tout simplement leur oter la nationalite algerienne sous pretexte qu'ils ont le passeport francais, Je trouve que c'est grave. Heureusement qu'au Maroc, on a une vision totalement opposee sur ce sujet ou quand tu es marocain tu es marocain a vie et ou les binationaux sont bienvenues chez eux.
p
1 juillet 2006 00:37
Citation
andi espoir a écrit:
Citation
purpledreams a écrit:
J'ai visité l'Algerie l'année derniere et le pays m'a beaucoup plu. Je l'ai trouve tres beau et les gens que j'ai rencontré tres sympas et interessants. Mais avant de le visiter j'en avais une idée assez negative.

On a rien contre le pays lui-même, les algériens sont nos frères, on se ressemble tellement qu'on pourrait former qu'un seul pays.
Encore une fois, on parle ici de politique et donc des dirigeants !

En effet j'avais souvent l'impression d'etre dans le meme pays.
Ce que je voulais dire c'est vu comment les medias parlent de l'algerie j'ai ete agreablement surprise par le pays ainsi que par ses habitants/



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/07/06 00:38 par purpledreams.
S
1 juillet 2006 05:34
En fait, l'Algérie s'emancipe et la France de Papa n'aura de place chez nous, faites de meme, le Maroc!
l
1 juillet 2006 15:22
Zaki, merci de bien préciser tes sources, arrêtez de balancer des articles sans signature!
Ton 1er article est tiré du ALM alias "Aujourd'hui l'Algérie" (référence au nombre d'articles impressionnants que ce torchon publie chaque semaine sur l'Algérie). Et le 2e c'est la MAP, ça change quoi que tu nous mentionnes le site de Jeune Afrique? ça restera un article rédicule de la MAP. Ses journalistes amateurs qui se contentent de réecrire quelques paragraphes tirés de chez leurs maitre français "Le Figaro" .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/07/06 15:23 par peace_and_love.
j
2 juillet 2006 00:00
Arrêtons de perdre du temps dans une polémique stérile Alger-Rabat.

Ce sont les peuples qui auront le dernier mot.

Laissons les dirigeants s'exciter et partager le magot du pétrole ou du cannabis tranquillement.

Le Salut viendra du mariage mixte!!!
s
2 juillet 2006 00:03
Citation
Soumoud a écrit:
En fait, l'Algérie s'emancipe et la France de Papa n'aura de place chez nous, faites de meme, le Maroc!


ne t'en fait pas!!!! la france est attentive à nos faits et gestes car les americains nous suivent de pres!!!! tout est question d'interets!!! arretez de coire qu'on court apres la france !!!!

LEs relations que peuvent entretenir l'algerie et la france ne sont pas comparable àvec celles de la france et le maroc!!!!

vous avez un passé chargé et lourd nous on a toujours eu des echanges economiques rien de plus
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