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Algérie : la pauvreté avance à grands pas
s
12 octobre 2006 23:00
Algérie : la pauvreté avance à grands pas


Pire que la menace que fait encore planer le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), il y a la pauvreté qui avance à pas de géant en Algérie. Diagnostic d’un «mal» que rien ne semble pouvoir arrêter.



«Exportatrice de richesses et importatrice de pauvreté : c’est le triste état de notre économie». Ce constat, établi récemment par l’ancien Premier ministre algérien Ahmed Benbitour, résume parfaitement la situation dans l’Algérie d’aujourd’hui.

Dans le pays du «million de martyrs», l’ennemi numéro 1 n’est pas la menace terroriste mais la pauvreté qui se propage à un rythme et dans des proportions alarmantes. Selon Ecotechnics, une société de conseil privée, le taux de chômage aurait franchi le seuil de 15,5% pour se situer à 24%. En sus de l’inemploi dont souffrent particulièrement les jeunes, la corruption, la bureaucratie et l’opacité des procédures administratives ont donné un sérieux «coup de frein» aux investissements étrangers et à l’importation du savoir-faire. Pays exportateur de pétrole et de gaz, l’Algérie n’a pas su utiliser les revenus de ses richesses pour créer une soupape à son malaise social galopant. Résultat? Les Algériens, meurtris par 14 années d’un conflit sanglant entre l’armée et des groupes islamistes radicaux, doivent encore subir les aléas d’une économie qui peine à se réformer après plusieurs décennies de planification centrale.


[www.aujourdhui.ma]
c
12 octobre 2006 23:13
intox! qui ne peut venir que d'un journal marocain.
aller voir les derniers articles de "jeune afrique" concernant l'algerie par exemple.
la pauvreté est passé de 23% (2001) a 5.7% en 2006 en algerie soit le taux de pauvreté le plus bas d'afrique.
pour info le taux de pauvreté au maroc est de 15% EN 2006.thumbs down
S
12 octobre 2006 23:29
Citation
souheil a écrit:
Algérie : la pauvreté avance à grands pas


Pire que la menace que fait encore planer le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), il y a la pauvreté qui avance à pas de géant en Algérie. Diagnostic d’un «mal» que rien ne semble pouvoir arrêter.



«Exportatrice de richesses et importatrice de pauvreté : c’est le triste état de notre économie». Ce constat, établi récemment par l’ancien Premier ministre algérien Ahmed Benbitour, résume parfaitement la situation dans l’Algérie d’aujourd’hui.





(...)

doivent encore subir les aléas d’une économie qui peine à se réformer après plusieurs décennies de planification centrale.

________________________________________

Ce sont les aléas des réformes capitalistes et de la privatisation qui ruinent l'Algérie avec l'incurie d'une bourgeoisie militaro-bureaucratique qu i nesubit pas les aléas de la vie...elle
La planifications avait permis un décollage et un sursaut de l'emploi des technologies et du pouvoir d'achat...des masses populaires?
C'est depuis l'"infitah"... "les réformes" l'ouverture au capitalisme et à la privatisation entamé par les généraux et le régime de Chadli Ben jédid et les suivant qui ont achevé tout espoir de la jeunesse et du peuple algérien de continuer de croire et d'espérer en espoir radieux!
c
12 octobre 2006 23:47
mais ce n'est pas la peine de debattre d'un sujet qui est faux et ca tombe mal pour les anti-algeriens car le dernier rapport du pnud date du 10/10/06. non seulement le taux de pauvreté a baissé a 5.7% mais en plus le taux d'alphabetisation,le pib/hab et les salaires ont augmenté.
les estimations du pnud pour le calcul de l'idh pour l'algerie est de 90 soit une progression de 13 places. le maroc etait 123e en 2005 et rien n'a bouger pour eux.
alors arreter de dire des c....., vous vous ridiculiser car tout le monde peut verifier les chiffres.
quand on a tord ,on fait profil bas et chuttt!!!
mais bon je pense que c'est une facon détournée d'exprimer votre colere par apport aux derniers rapports de l'onu concernant le sahara et par apport a l'affaire debouze.
L
12 octobre 2006 23:55
Citation
a écrit:
La planifications avait permis un décollage et un sursaut de l'emploi des technologies et du pouvoir d'achat...des masses populaires?


ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, il y a encore beaucoup de communistes qui croient que la planification bureaucratique soit une panacée ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/10/06 23:59 par La Boetie.
S
13 octobre 2006 00:32
Citation
La Boetie a écrit:
Citation
a écrit:
La planifications avait permis un décollage et un sursaut de l'emploi des technologies et du pouvoir d'achat...des masses populaires?


ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, il y a encore beaucoup de communistes qui croient que la planification bureaucratique soit une panacée ?
La planification à l'origine était impulsé par des ouvriers révolutionnaires qui voulaient construire le socialisme et une société fraternelle...pas par des bureaucrates caméléons...
QAui ont vendu leur mère et leur pays au REVISIONISME MODERNE qui fait triompher la RESTAURATION d'UN CAPITALISME DES PLUS SAUVAGES!

Il n'y a que les simplets ou les naifs...
Qui croient encore dans les miracles et les bienfaits du libéralisme sauvage...
Et en tous ses ravages sociaux et humains!!!
l
13 octobre 2006 00:53
la planification ça peut marcher. notre agriculture est quasiment planifiée. on gele des stocks, on "oriente" les productions, on fixe des quotas à respecter.etc... on est tres loin du libre marché et de l'offre et la demande.
la faisabilité de cette planification tient à la competence de ceux qui l'organisent.
c'est beaucoup plus facile aujourd"hui que du temps de ta chere union soviétique, sanrival.
avec les moyens modernes, on peut facilement faire des projections tres precises, la production colle aux previsions, les moyens de stockages, d'acheminement, de transformation sont performants.
mais il est clair que quand cette planification est laissée à une nomenklatura ou les gens sont cooptés non pas au motif de leur comptétences mais leur servilité à un parti, on obtient une catastrophe. surtout si l'on rajoute à ça une administration calamiteuse, une corruption généralisée et un autoritarisme bridant toute initiative.
de toute façon, si cela se fait de maniere autoritaire, ça peut pas marcher.
tu es resté kéblo au temps des kolkozes, sanrival. il faut bien reconnaitre que la clique au pouvoir en algerie est un boulet.
c
13 octobre 2006 00:56
oui c'est vrai l'européen mais revenons a L'INTOX de souheil, car il s'agit bien d'une intox.
VOIR LES DERNIERS ARTICLES DU PNUD OU DE JEUNES AFRIQUES.
M
13 octobre 2006 04:38
Tenez, j'ai trouvé un artcile puissant sur le voisin de l'est

Je me suis attelé à concrétiser des engagements simples mais vitaux..., éteindre les feux (...), restaurer une Algérie forte et digne, rétablir sa place dans le concert des nations, résoudre la crise et extirper ses racines, des réformes profondes et complexes ont ainsi été menées dans un contexte des plus difficiles ”, déclarait le président algérien le 8 avril 2005 lors de la présentation de non bilan un an après sa réélection en avril 2004. Aujourd’hui, ces chantiers engagés ont permis à l’Algérie de montrer sa vraie face à l’Afrique et au monde entier. A l’occasion de la fête anniversaire pour l’indépendance acquise de haute lutte en juillet 1962, nous avons voulu saisir cette occasion pour présenter l’Algérie, deuxième puissance économique d’Afrique après l’Afrique du Sud. Dès sa prise du pouvoir en avril 1999, le président Abdelaziz Bouteflika, a engagé des réformes pour restaurer l’autorité de l’Etat. “ Nous avons reformé la justice pour asseoir l’Etat de droit et rassurer les investisseurs en élaborant un nouveau code des investissements ”. Il s’agit de facilités accordées aux investisseurs étrangers pour les inciter à investir en Algérie. Selon le président, des actions concrètes ont été menées pour rénover le système éducatif pour le hisser aux normes universelles de qualité. Pour lui, l’économie a subi également une transformation pour la rendre performante, compétitive, et moins dépendante des ressources énergétiques. Il s’est aussi attaqué au problème du chômage et de la crise du logement. Ces chantiers lancés en 1999, ont connu un progrès. Aujourd’hui, les résultats sont là. L’Algérie a désormais une croissance de 5 % et a enregistré la baisse de sa dette extérieure. Le chômage est en baisse, 17,7 % alors qu’il se trouvait à 20 %. Le pays connaît une stabilité de la monnaie nationale et une balance commerciale et de payement très positive. L’Algérie a l’ère Bouteflika a emprunté la voie du développement. Mais pour y parvenir, le président a mis l’accent particulièrement sur la réconciliation nationale à travers le référendum sur la réconciliation nationale qui a été adoptée le 29 septembre 2005 appelée “ la charte pour la paix et la réconciliation nationale ”. Cette action hautement politique avait pour objectif de consolider la politique de concorde civile qui a permis le rétablissement progressif de la sécurité et le retour des valeurs séculaires de tolérance et de dialogue du peuple algérien. L’Algérie a voulu diversifier son économie. Ainsi, l’accent a été mis sur le secteur privé qui a désormais une part importante dans l’économie du pays. En dehors des hydrocarbures, le secteur privé s’élève à 77 % contre 60 % il y a 10 ans. Ceci est dû à la création de nouvelles entreprises privées due à la politique de libéralisation. Sur le plan de la coopération, l’Algérie a signé les conventions et accords internationaux. Ce qui lui permet de frapper aujourd’hui aux portes de l’OMC. Les négociations sont très avancées pour que l’Algérie adhère à l’organisation mondiale du commerce. “ Avec un marché de 33 millions d’habitants, l’Algérie postule à la place de deuxième puissance économique de l’Afrique après l’Afrique du Sud ”, révèle un diplomate algérien en poste en Côte d’Ivoire. L’industrie sidérurgique, pétrolière et gazière, continue d’être un moteur qui génère, stimule et entraîne de nombreuses initiatives privées, nationales et étrangères qui vont de l’investissement dans les industries lourdes jusqu’aux nouvelles technologies de l’information et de la communication
s
13 octobre 2006 10:49
désolé il y a moins de pauvres en algérie qu'au maroc
si mes souvenirs sont bons, yabiladi est un portail sur le maroc, ses avantages, ses inconvénients...
l
13 octobre 2006 11:28
Citation
creazy a écrit:
intox! qui ne peut venir que d'un journal marocain.
aller voir les derniers articles de "jeune afrique" concernant l'algerie par exemple.
la pauvreté est passé de 23% (2001) a 5.7% en 2006 en algerie soit le taux de pauvreté le plus bas d'afrique.
pour info le taux de pauvreté au maroc est de 15% EN 2006.thumbs down


pourquoi souheil ferait de l'intox? par racisme anti algerien? ça me depasse.
jeune afrique est un journal plutot serieux mais les chiffres m'intriguent.
comment ont-ils reussi à passer de presque 25% de pauvres à 5/6% en cinq ans?
pour les chiffres, j'aimme bien le "bilan du monde", hors serie du monde diplo, mais je l'ai pas pris cette année.
s
13 octobre 2006 12:06
Citation
l'européen a écrit:
Citation
creazy a écrit:
intox! qui ne peut venir que d'un journal marocain.
aller voir les derniers articles de "jeune afrique" concernant l'algerie par exemple.
la pauvreté est passé de 23% (2001) a 5.7% en 2006 en algerie soit le taux de pauvreté le plus bas d'afrique.
pour info le taux de pauvreté au maroc est de 15% EN 2006.thumbs down


pourquoi souheil ferait de l'intox? par racisme anti algerien? ça me depasse.
jeune afrique est un journal plutot serieux mais les chiffres m'intriguent.
comment ont-ils reussi à passer de presque 25% de pauvres à 5/6% en cinq ans?
pour les chiffres, j'aimme bien le "bilan du monde", hors serie du monde diplo, mais je l'ai pas pris cette année.


merci l'europeen.

Je n'ai aucune raison de d'agrandir le camp des "algerophobes"


pour instruction:


la pauvreté, l’ignorance, la maladie et la protection des couches sociales démunies » constituent, entre bien d’autres,
« les chantiers où le pouvoir a échoué ». En outre « si, selon les déclarations des hauts responsables du pays selon lesquelles celui-ci va bien, alors l’état d’urgence n’a plus de raison d’être. »


Ce constat, parmi d’autres, du piétinement sans fin de l’Algérie n’est pas le fait de quelque opposant malveillant mais d’un ministre d’Etat, chef d’un parti de la « coalition au pouvoir ». (1) Le discours officiel ne pourra pas toujours occulter l’impasse manifeste de l’économie et de la société. Tôt ou tard elle s’imposera, après cette « rentrée » incertaine et sans autre perspective que la reconduction à vie du statu quo politique.

La clochardisation des conditions et du cadre de vie de la grande majorité reste dans l’ensemble ce qu’elle était à la fin des années 80, avec une population qui a presque doublé. Le squat du domaine public, la nuit par les sans-logis et le jour par la débrouille générale, illustre la démission de pouvoirs publics dépassés. Des cohortes de jeunes gens, garçons et filles, diplômés ou non, mais le plus souvent sans qualification professionnelle arrivent chaque année sur un marché du travail sursaturé.


Le caractère fantaisiste des chiffres de création d’emplois n’ajoute rien à la crédibilité de l’Etat. Le tout alimente des violences et des colères sourdes qui se défoulent en émeutes brutales sans but et sans lendemain. A la base, l’état d’une économie dont le bilan, peu discutable, se résume à celui d’un pays « exportateur de richesse et importateur de pauvreté ». (2)

Importateur de chômage aussi, et au moins autant, dans le bazar à ciel ouvert d’une économie de rente pétrolière, auquel s’est réduite l’ambition nationale dans ce domaine. Cependant, selon le chef de l’Etat, l’Algérie aurait « les capacités et le génie de concilier entre une politique socialiste, plus socialiste que celle des années 60 et 70 et une politique basée sur une économie de marché. » (3)



lire l'article:


[www.kabylienews.com]
s
13 octobre 2006 13:46
« Nous ne demandons pas l’aumône, nous exigeons nos droits. Il est triste et malheureux de voir des retraités de 70 ans mendier dans la rue. Des retraités vivant tout simplement dans la précarité la plus totale avec des pensions qui n’atteignent même pas le SMIG. »

Cette phrase était hier sur les lèvres des centaines de retraités qui ont répondu favorablement à l’appel lancé par la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) pour l’organisation d’un sit-in devant la centrale syndicale.


source: [www.afrik.com]



En fait, la situation sociale d'une majorité de nos retraités semble intimement liée à une situation plus générale de la famille algérienne. Partie d'une crise de logement ayant de tout temps sévi, la configuration familiale se fait de plusieurs familles vivant sous le même toit et constituant, dans bien des cas, un foyer unique, sur fond de solidarité imposée par la conjoncture. Autrement plusieurs salaires pour une seule marmite.

C'est d'ailleurs sans doute cette situation qui permet d'absorber les misères d'une bonne partie de retraités et autres salariés issus jusqu'à même de la classe moyenne.



source: [fr.allafrica.com]




voila la situation de ce pays decrit par sa propre population la crise et la misere touchent:
-les jeunes
-les classes moyennes
-les cadres
-retraités.
13 octobre 2006 14:13
Citation
sofiane68 a écrit:
désolé il y a moins de pauvres en algérie qu'au maroc

Tu les a comptabilisés pour affirmer cela ?
"Avec un H majuscule"
c
13 octobre 2006 22:00
quand on publie un texte il ne faut pas reprendre un journal marocain anti-algerien mais les rapports du PNUD( nation unies) et le dernier rapport du PNUD concernant l'algerie date du 10/10/06 et annonce un taux de pauvreté a 5.7% soit presque equivalent aux pays d'europe.
pour info rapport PNUD,le taux de pauvreté est de 15% au maroc soit 3 fois plus qu'en algerie et bien ça, ca mérite un article!
le vrai probleme c'est que l'UE,les etats unis,les nations unis ont remis le dossier du sahara et en faveur du rasd. le rasd menace meme de reprendre les armes.alors le maroc s'en prend a l'algerie en publiant des intox!mais ce journal marocain n'a pas fait attention que le dernier rapport du PNUD pour l'algerie date de moins de 3 jours.
loupé mr souheil,la prochaine fois pour descendre l'algerie essaye une vrai info.
z
13 octobre 2006 22:26
comment peut on avoir un taux de chomage superieur au taux de pauvrete? Y a combien de sans travail qui sont riches en algerie?

Faudra que l'on m'explique cela siouplait smiling smiley


Citation
creazy a écrit:
quand on publie un texte il ne faut pas reprendre un journal marocain anti-algerien mais les rapports du PNUD( nation unies) et le dernier rapport du PNUD concernant l'algerie date du 10/10/06 et annonce un taux de pauvreté a 5.7% soit presque equivalent aux pays d'europe.
pour info rapport PNUD,le taux de pauvreté est de 15% au maroc soit 3 fois plus qu'en algerie et bien ça, ca mérite un article!
le vrai probleme c'est que l'UE,les etats unis,les nations unis ont remis le dossier du sahara et en faveur du rasd. le rasd menace meme de reprendre les armes.alors le maroc s'en prend a l'algerie en publiant des intox!mais ce journal marocain n'a pas fait attention que le dernier rapport du PNUD pour l'algerie date de moins de 3 jours.
loupé mr souheil,la prochaine fois pour descendre l'algerie essaye une vrai info.
c
13 octobre 2006 22:41
et le travail au noir tu connais pas,pourtant tu devrais car c'est la moitié du travail au maroc.
en moyenne dans une famille algerienne(5 personnes en moyenne) 2 travaille et arrive a subvenir aux besoins de la famille
s
13 octobre 2006 23:12
Pauvreté en Algérie : Un rapport alarmant



vendredi 12 mai 2006.



L’embellie financière que connaît l’Algérie avec l’augmentation du prix du pétrole ne profite pas à tout le monde.

lu dans un bon journal algérien de souche et dans un bon site internet algerien ......alarmant


[actualite.el-annabi.com]

Tarek Hafid — Le soir d’Algérie


lisez, lisez svp il ya des chiffres à vous couper le souffle


La pauvreté est une réalité. C’est en tout cas la conclusion d’un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays.

Finalisé le 20 mars 2006, ce rapport des services de sécurité se base essentiellement sur des données d’institutions internationales, notamment du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Tout en reconnaissant que très peu d’études ont été réalisées dans ce domaine, les rédacteurs de ce rapport n’hésitent pas à parler de « pauvres » contrairement au ministre du Travail et de la Solidarité qui préfère utiliser le terme plus soft de « démunis ». « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », est-il indiqué en page 35.

Il semble donc que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens, un chiffre qui tranche avec les 72 302 personnes démunies recensées par le département de Djamel Ould Abbès. « Des Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...) Il suffit en effet d’aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l’origine rurale de l’écrasante majorité d’entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national.

Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », peut-on lire dans ce document qui ne manque pas de rappeler qu’avec un IDH (indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. Notons par ailleurs que l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée.
Pauvreté et criminalité Ce rapport aborde de façon théorique la question de la relation entre la pauvreté et la criminalité. « La pauvreté en soi n’amène pas la criminalité. Il n’y a pas de lien direct entre la pauvreté et la criminalité, mais il y a sûrement des liens indirects. La criminalité est le fait d’un décalage entre les buts que l’on se fixe dans la vie et les moyens dont on dispose pour y parvenir. Ce n’est pas la pauvreté qui est criminogène, mais d’être pauvre dans un système demandant à avoir des moyens (écoles pour pauvres, HLM, etc.). Mais on se rend compte que cela est insuffisant et ne sert à rien car la criminalité continue.

Aujourd’hui, le but n’est plus social, mais individuel (qualité de vie) ». Mais ce rapport présente une autre théorie développée par des criminologues selon laquelle il existe « une corrélation positive entre le revenu national et le taux de crimes contre la propriété ». Dans leur conclusion, les services ayant réalisé ce rapport n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme. Menaces sur la cohésion sociale et les générations futures « Le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future.

Les conséquences de la crise socioéconomique pendant les dernières décennies menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité. Pour cela, prendre en compte le renforcement des capabilités individuelles est nécessaire pour une meilleur structuration des capacités et faciliter leur transfert à la génération future (...) Ceci permettra de maintenir la cohésion sociale en réduisant le degré de vulnérabilité des personnes et de mieux préserver la dignité humaine. La hausse des potentialités humaines à côté de meilleures capacités individuelles contribue efficacement à soulager la situation de pauvreté que vivent les ménages actuellement et augmenter leur taux d’autonomie à faire face aux différents chocs externes dans le futur. »


lu dans: [actualite.el-annabi.com]

Tarek Hafid — Le soir d’Algérie
z
13 octobre 2006 23:39
Franchement, quand allez vous sortir de la rhetorique et de la demagogie pour reconnaitre et faire un travail d'introspectin tous azimuths dans tous les domaines?? Comment un pays peut avancer s'il ne reconnait pas ses points faibles?

Oui a sidi! la moitie du travail au maroc est au noir, on le sait et on le reconnait et on travaille pour diminuer ce taux, chiffre a l'appui. voila ce que le ministre de la Solidarité et de l’Emploi algerien annonce au monde sans rougir:

Lis et relis bien, c'est comme l'argumentaire que tu viens de donner, Officiellement le ministre declare 85 000 "necessiteux (pas pauvres, attention de ne pas se tromper smiling smiley ) et 3 lignes plus loin, il delcare qu'il existe 120 000 SDF. A mon avis, il faut un stage intensif en mathematiques smiling smiley A part si les SDF sont riches en Algerie...

les chiffres de la pauvreté en Algérie
lundi 10 octobre 2005.


Le ministre de la Solidarité et de l’Emploi Djamel Ould Abbas a affirmé ce jeudi à la radio, qu’il existe en Algérie, 85.969 citoyens qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Le ministre de la Solidarité a tenu à démentir les chiffres avancés par la Banque mondiale selon lesquels il en existerait plutôt au moins 7 millions.

M. Djamel Ould Abbas a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de pauvres en Algérie. « Il n’y a que des nécessiteux ! », précisant que la Banque mondiale se base sur un vieil indicatif, selon lequel ceux qui ont moins d’un dollar sont pauvres.

M. Ould Abbas a indiqué qu’une « carte des démunis » est en train d’être établie par ses services, précisant que les chiffres avancés par le ministère sont basés sur des critères bien précis, qui diffèrent de ceux avancés par la Banque mondiale.

« Nous recensons les démunis et nécessiteux sur la base de quatre critères : l’absence de revenus et de logement, et le non accès aux services de la santé et à l’éducation. C’est à partir de ces quatre critères réunis qu’on identifie un pauvre et non pas sur la base du PIB », a souligné le ministre.

M. Ould Abbas a indiqué lors de son passage à la radio, que cette situation a engendré plus de 120.000 SDF en Algérie. Il a indiqué que 369 centres d’accueil ont été mis à la disposition de ces SDF, mais la majorité refuse l’aide offerte et préfère revenir à la rue.

source jeune afrique 06/10/2005


Citation
creazy a écrit:
et le travail au noir tu connais pas,pourtant tu devrais car c'est la moitié du travail au maroc.
en moyenne dans une famille algerienne(5 personnes en moyenne) 2 travaille et arrive a subvenir aux besoins de la famille



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/10/06 23:43 par zaki7.
w
13 octobre 2006 23:58
il faut arreter de se rejouir des malheures de son voisin. que ce soit le maroc ou l algerie, nous sommes des pays en voie de developpement. il y a des 2 cotés de nombreuses familles qui vivent dans la misere. souhaitant leur que nos dirigeants reviennent a la raison pour ameliorer leur sort.
l algerie ou le maroc c est ni la californie, ni dubai. mais c est normalement des terres d islam.

ramadan moubarak a tous, de casa a alger.
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