Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Algérie : le Comité des droits de l'homme de l'ONU critique la...
k
3 novembre 2007 10:00
Le Comité des droits de l'homme de l'ONU a demandé vendredi aux autorités algériennes de garantir le droit de recours des familles de disparus et de ne pas amnistier les membres des forces de sécurité responsables de disparitions.

Le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) se sont félicités dans un communiqué des recommandations des experts des droits de l'homme de l'ONU.

Le Comité a sévèrement critiqué la Charte pour la paix et la réconciliation nationale adoptée en 2005, "qui (puisqu'elle) interdit toute poursuite à l'encontre des éléments des forces de défense et de sécurité, semble promouvoir l'impunité et porter atteinte au droit à un recours effectif" contre les responsables d'exactions ou de disparitions.

Dans ses "observations finales" concluant son examen périodique de la situation en Algérie, le Comité a demandé notamment que la Charte soit amendée "afin de clarifier que des crimes tels que la torture, le meurtre et l'enlèvement" sont passibles de poursuites et ne peuvent faire l'objet de mesures de grâce ou d'amnistie.

Les experts de l'ONU ont critiqué également l'obligation exigée des familles d'attester de la mort de leur proche pour pouvoir obtenir une indemnisation de l'Etat. La "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" entend mettre un point final au cas des disparus, affirmant que "le peuple algérien souverain rejette toute allégation visant à faire endosser par l'Etat la responsabilité d'un phénomène délibéré de disparition".

Les familles réclament de leur côté l'ouverture d'enquêtes et la restitution des corps des "disparus", un terme qui désigne en Algérie les personnes soupçonnées d'affinités avec des groupes armés islamistes et arrêtées par les forces de sécurité essentiellement entre 1992 et 1998, dont les familles demeurent sans nouvelles.

L'Etat algérien a reconnu en 2005 que des "agents de l'Etat" étaient responsables de la disparition de 6.146 personnes entre 1992 et 1998. Le nombre des disparus est estimé par les ONG entre 8.200 pour le CFDA à 18.000 pour la Ligue algérienne des droits de l'homme

[www.toutsurlalgerie.com]
S
5 novembre 2007 14:46
Et son gouvernement ose faire la leçon sur le sujet en plus.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook